La dernière heure et la petite feuille: bulletin provisoire des journaux

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25 november 1918
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s.n. 1918, 25 November. La dernière heure et la petite feuille: bulletin provisoire des journaux. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1n7xk8550z/
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La Derniere Heure f BUREAUX 9, RUE ST-P1ERRE, BRUXELLES Ouvert» de S à S h. Les jonrs fériés de 9 à midi. Les annonçai et réclame* sont reçu«> aux bureaux ou journal et k l'Agence Havas, S,place cie* Mertyr»(1erétage), k Bruxelia». ^ et La Petite Feuille ! V Ed. ! 6 H. SOIR in iz if _________ I PETITES ANNONCES i 30 CENTIMES LA LIGNE N® 1 TREIZIÈME ANNÉE LUNDI 25 NOVEMBRE 1918 10 CENTIMES COMMENT ON VIT A PARIS i— Je vous adressais, le 10 août 1914, le Bernicr salut d« Paris s« préparant à subir le cho« des hoardes d'Attila. Bt Toici qu'il n 'eet donné de tou* apporter le premier sou lire de Paris vainqueur à Bruxelles délivré. La muraHle de c poux gris » qui sépara pendant cinquante mois les deux capitales-sœurs s'est écroulée, mais ni lettres, ni trains n'arrivent encore de l'une à l'autre. Quand doux amis ^ont éloignés ils s'envoient leur portrait. Yoi-ci celui du Paris de 1918: Monumentalement, voua ne le trouveriez point changé. Le jour du vendredi-saint, un obus du groe Kanon qui tirait de 120 kilomètres (nous l'avons déniché depuis lors dans la forfH de Saint-Go-bain) fit orouler près des Halles le t^it de l'église Saint-Gervais, à l'heure où les fameux « chanteurB de Saint-Gervais a y donnaient un concert suivi par un public exceptionnellement mondain. H y eut une centaine de tués. Le même gros Kanon célébra la Pentecôte, en venant décapiter la tète en pierre d'un des saints qui garnissent le péristyle de l'église de la Madeleine. Je crois ' :en ique c'est les deux seule» fois qu'un monument considérable fut endommagé. Le reste fit des trous dans les murs et alla tuer dans leurs chambres quelques malheureuses femmes, mais le bruit s'entendait à peine dans la rumeur de l'immense ville. Le premier effet de surprise passé, les promeneurs du boulevard ne prêtaient plus l'oreille aux détonations. On savait que les assassins n'avaient que deux pifcces pouvant tirer une een-iaine de coups avant d'être hors d'u-•age. Ainsi connu, classé et limité, ce danger n'effrayait plus personne et les buveurs assis aux terrasses des cafés supputaient philosophiquement qu'il avait remplacé oelui d'être écrasé par • un autobus du temps de paix. gros Kanon a fait déserter quelques appartements situés dans sa ligne de tir (de La gare de l'Est k l'Observatoire, en passant par le point géodésique de Notre-Dame). Op ne peut dire qu'il ait fait baisser les loyers, puisque, coxime tous le saves, sans doute, le Parisien ne paie plus ses loyers depuis la guerre. Cette suspension du terme, qui mettait Monsieur Vautour sur la paille, fut une de nos questions les plus épineuses depuis quatre ans. Aujourd'hui, on propose de la résoudre en faisant payer les quittances arriéré©»»par l'Allemand. C'est line bonne idée. Les raids de Gothas auraient fait ta oins de bruit encore que le Kanon, si l'en n'avait placé, un peu partout, de colossales sirèmes d'alarme, dont le Vacarme lugubre ressemblait à la trompette de l'ange du Jugement Dernier ïout Paria descendait alors pour une heure ou deux dans les eavee ou dans les abria du Métropolitain. Ceoi fit n«uv ser extraordinairement le prix de# villas dans la banlieue, jusqu'au jour où les tirs de barrage, forçant lea Gothas à se délester de leurs bombes avant d'atteindre la ligne des fortification», rendirent la périphérie tout aussi malsaine peur les cardiaques. De craintes pour la prise de la ville «Lie-mime, il n'y en eut qu'en septembre 1914, avant la Marne. Cette année, après la grosse alerte du Chemin des Dames, on savait que l'armée de Fooh était intacte et présenterait un bouclier Invincible. SI, Déaamoins, bsauooup de ÎParisiens déménagèrent une seconde fcis leurs objets d'art ou leurs bébés, ce fui seulement par appréhension d'une ^a nonnade à longue distance, le bruit sciant répandu que Ludendorf tenait en réserves des batteries de grosees pièces-pareilles à celles qui bombardaient Dun-kerque ou Nancy à quarante kilomètres.En somme, Paris s'aperçut surtout de 'la guerre au renchérissement des denrées. On gémissait de payer cfycte année un oeuf neuf ou dii sous, ert sept francs pour une livre de beurre fin. Mai» l'ouvrier et l'ouvrière, mobilises dans les usines avec des sakdrcs do vingt et trente franes par jour, n'ont peut-être jamais mieux mangé. Les homards ou les poulets de quinze francs étaient pour le peuple. C'est le petit rentier et l'employé qui se serraient le ventre. Le vêtement d'homme avait renchéri davactaje que la toilette fémlnhio, qui exige moins d'étoffe substantielle. Un complet-veaton coûtait 200 francs au lieu de 100 francs. Uno paire de botfci-nes 60 francs, au lieu de 80. Àu reste, 6i l'élégance masculine avait diminué, la coquetterie de la Parisienne était, et est ençore, intacte. Avec la jupe très courte, il n'est trotttn qui ne porte, aujourd'hui, des souliers de bals et des î$as de soie Et ainsi, le Paris populaire n'a été véritablement affecté ai par les coups ni par la vie chère. Si la gaité générale avait disparu, c'est pour une raison plus tragique : La France a 1,800,000 soldat» tués, 600,000 mutilés. Avec les malades incurables, elle a perdu deux millions et demi de ses ffls ! Tel régiment, qui porte les fourragères rouges aux couleurs delalégiond'hormeur.avu passer dans ses cadres 83,000 hommes Avouez qu'après ça nous avons quelque uérita à avoir gardé le sourire... Uàubjob dm ; ' " "** '•***! J "L'ENVOYÉ DE DIEU,, A L'ILE DU DIABLE ? , Amsterdam, 28 novembre. — On prétend qu;, ® 1*8 rév*Iullonuairefi allrmanda qui se trouvent en 1 * Hollande esrimeraient que Tern^reur doit être Bt expulse f.fiu de eelnaer leo esprits et eavoyé à l'Ile ' ter «lu DiaJrte, là même et i été ééjrorté le capitaine i . ^ Dreyfus. On u'em Teat pas en Grieo / Athfrnee, 21 novembre. — Il semble que l'ex-empereur é'Àllrwafne aura quclqne peine à trou-^ rer un gîte sfcr. Parient où il espérait demander i ni ssîlo, on le eeaaktèr« comme indrwrabl«. La nou-d© ▼•île qu'il comptait résider à Certeu, auratt m>u-mt l«T^i'*phaien pakliqu» jrecqee. On croit pouvoir , . a&rmer que jai; aid le feuTtraesoent hellénique 01* n'autoriserait l'ex-kaiser à rédder «or son territoire.ve- Les de Gcàikasae il Londres, 28 novembre. — Deux eents «acs cen-ait tenant chacun enviren 10 kilos de pièces d'er et :hé d'argent allemandes viennent de passer la fron-5^ tière bollenraise dan? des wagons scellés. Ils sont adresses à Guillaume II. On ignore encore où ee "ll tréïor sera dépose, mais on croit qu'il sera cuiifié où i une banque Hollandaise. (Daily Gbronicie). "r L'cx-Kaiser sertit ïazkda in. Amsterdam, SC novembre. — Un malheur n'arme rive jamais sml... Guillaume II. depuis quelques Jobi s, est, alité, dit-on : il serait atteint de la ve" grippe espagnole. un Jusqu'à ce moment il avait été aeeompagné yle dans ses promenades d'une garde de gendarmes. en Le « lelfgrau£ » s'élève contre le régime do favear dent il a joui. Le bureau du télégraphe do Q0" Mae m restait enTeri nuit et jour et Guillcume II Le avaH h foeelté do téiépbene*1 s longue dwrâsnce. fs\B A-t-3 rée0MB«ai abdiqué ? en- parla, Si novembre. — On s'inquiéta bicueoup Im- du sort qci sera réservé à Guilhume II. Et tout •iae d'&bord on te demande si l'ci-ïafeer a bien signé _. soi sbéiation. 11 paraît diffleilo, jusqu'à préseat, de répondre h nft- eette questiew primerciaie; une note communient quéo le 0 no^aiabre par le prince Max de »ad« a awieifé que le taiser avait décidé de renoncer i>„ formellemeat se tréie, q<ie dec œeteres étsitmt à Pé;ude pour réaliser cette réseletJen et instituer Hnf* régence. Les chesre en était*t là lorsqu'on lea apprit que la révolution avait éclaté en Allemagne, tfés Quelque tewps après, eu aHneaçeit la faite du ,,i kaiser en M^llende. M>is ibkmm pièce offlcirlle K'a été publiée qui permit d'affirmer quo le départ P« dt GuHlsewe II eût été précédé d'un acte d'abdi-tos eation. On ne sait pos plus en vertu de qoel pou-rte- voir Mex do Bade a pa*sé 1^ gonvernement à u M. Ebert. D'autre part, en approid de Zarieh que le bruit court que, pour mettre toi aux polémiques, le >Te" G©nvernei*Mit allemaHd va, set® peu, publier :ait i'acte d'abdicatiffl de fluWsu»« 11. ians ee ioc«-^us ment, le kaiser s'efforcerait d« jus:Mer la guerre eflln-prise, /©Ion lui, peur rompre l'iselemnit de l'Allrmsgue. L'acU' m vermiiwraîî par en awts : :tte « Peur éviter les difficuKte et meUrs «n terme on- ans deuils ci snx «eultranees de mon peuple, je de renence an trône et lalse* m* fidèle* sujfts libres de choisir le goevtnvweirt q«i le«r parait le plas ; eompatibts avee leur heroeur et l«sr liberté, de 1 lit- La siturâeu ia et dw Knsaprmz «a Hslïasdc ' L« k»!srr, es I» sait, a été rMjii m H.lland» fait en vwto droit que io«t étr»nj<r »l on lonié il in\et;afT. Le frewit-r potal Mur 1« «utn-ritM Scll«riu>9« «esble «voir été if tertierrirr m ' l'élut mlUlïiTe e.j»ct ér. us mbïmui Lfi ' le mllIUiree boltljéreiit» »»t inter»« q«a*ii ils jm- fénrtre«t n ttriitolre iw.tre, tsuils les elvlls ee*CTrwnt t«cte leor liherlé. D'ànrés les tiHépaaatnw nol,ï Marnai»'ohs, Jne le kaisrr «unit tW eoi»a» un ciïil, tysnt fordti sa qualité de (M wjtrtmric l'armé. ! iuv ffHt »«ir «Ile rsis. a sull jàalrait aa tbitran vil- é'Amcr&fiMi, ruw likorté rc-lsllvc. Ko re*anrt>», le kvmprini aurait 4W rensidéré on MBBC Ml<iat : la llt>.rié Ini aurait été ainsi h»« retmée k «r l"iiarait r»l«e«4 isat use 1« te 'at- Z*;4«rtée. en" L« oB«®SieB de Fcsirs&iï«a ine ^ à Féîado illa Parts, S3 BûTewbre — ï* faealté Ae droit do Paris, eoueullée ap sejft i(e rntftdittet rfe Gail-em' Iffuiae II, a d«oaai!é m e»rteiB déh; t>«ur t»ir» r es naître m réjK>ïse, était ««osée la des d« la (^waiioa. 00h n sembla que le» Mrtrc* fi<K*ï<\v allié». i- n'aj'ireat de cec&ïini» «eeftrd stee h Franea 11W a»'s?rif aroir rrw fi*- .-esK.V.iil*»--. in lenr» Ju-à» rWes oiBlsH- O'saf/'' »»rt, 1« *>-l»irtm ïcis Etats a)li<» à U »iy» «WJteRt <«)» te» ré-serras sis* la préemee de (ni BftlKînde. U ;Âfr!)tioTi «es f*T-'l4« ' »»a«ri*l<t«é oni "J* Jenr»si]>: »■:« itelc i as laqntl'a elle raf nelle la »'*- «étlirafiou hit» 1« 18 sOTomte-e jar 1« frfc deul en de la C&neiï&re et «ces latpeli il e«t dit notsm-.(JO. «eut eoe r»l-«llTerth) et m t*Ht* aist qu'ils delT'at RYfir é«ar<l am ««Ige»cw <t«p »» ferle le car: cifte ér l'asile q»i leor a été aeiwd^ n»- et éviter qa'anronf (oimw a^rence de twir sé-jenr auj fsjs- as K" poisse smir à im» artlea pelitl(«e eaelcosqne. et enlbi qoe le jeuvenie-t de ment de <a reire ne pei'ae nas me 1m rwerne-m#nls étraeters, >!ost les re.sarHs<»a!s. sans ejr>!rtia« dé ««ttlo», ool si soorenl frollr de née l'>r>e iiotloiKSslf. *e reinaeroient S rrspfeier ses lies tr«dlW»m «allenale», en i sr seewsir des oas ah ils eot eHX-w6ai*i aceerdé l'hospitalité à desseu-ûu" eeralBS déelws. ies Tn eulro, la léfaiioa des Pays-Ras ci^e de lient elarer ipi» < l'eT-eaiaernir sllewteiid n'a jiaa qi'IMé i!ie s .nie fei. le pare da chôteaii d'Aaie-ïtro rfl^fsn efi i I est i.stemé ». 00 mu i n'y-■— A NOS LECTEURS "La D ornière Heur a" et "La Pet Ht Feuille" reparaissent aujourd'hui sur leur ancien format— provisoirement en un seul journal. De nombreuses difficultés de réorganisation subsistant encore, nous devons nous contenter d'éditions de deux pages. D'autre part, notre tirage étant limité, if se fait qu'un grand nombre de nos anciens acheteurs au numéro ainsi que la totalité de nos abonnés ne peuvent ttre servis momentanément. Nous nous en excusons auprès d'eux et faisons toutes diligences pour améliorer cette situation à bref délai. TROP DE ZÈLE LE PRÉSENT SUSPECT l| Lo. vie politique offre parfois de jjr_ - plaisants spectacles. Telle en UvTl o®' moment l'arde des néophytes dernièrement convertis au suffrage ûversel, qui dans leur zèle ne se oontentent plus de le donner aux hommes, mais veulent à tout prix en doter aussi les femmes. Us n'ont pas encore parlé d'âge élec- fj toral pour les femmes. Mais ils leur don- i> neraient sans doute le droit de vote après £ leur première communion. c( Il faut toujours se méfier de«s gens plus b catholiques que le pape. n Ceux-ci nous inspirent, faut-il le dire, b fort peu de confit noe. sc Sans doute, le vote des femmes est le dans la logique de l'évolution démocra- j* tique. On doit bien, cependant, reconnaître c< qu'il serait assez bizarre de voir récla- ^ mer le droit de vote pour lec f mmes par des gens qui ont toujours refusé à 11 la femme l'égalité des droits oivils et ^ qui s'obstinent à lui refuser l'acoc-sion lf à presque toutes les carrières, à presque ri toutes les fonctions. C( Ces questions sont pourtant au moins * aussi importantes pour les femmes que le droit de vote, qui ne se mange pas ^ encore, bien qu'il nourrisse parfois son g. homme pendant quelques jours. ^ Le bon sens indique que les droits po- ^ litique» aillent de pair avec le reste ^es 1< droits et des devoirs. Aller donner le ^ droit de vote tout de go à des citoyennes b que l'on a toujours écartées de la vie £ publique et des responsabilités sociales g paraît une conduite peu logique, et non ;i sans danger. ^ Les conservateurs qui viennent nous u vanter aujourd'hui le vote des femmes F nous paraissent, d'ailleurs, se faire des illusions sur son efficacité. I Us espèrent visiblement que ses effets combattront l'impulsion démocratique qu'exercerait l'égalité de suffrage limité aux hommes. Us attendent le sauvetage de leur puiseanoe par les femmes. \ Qu'ils remarquent, rependant, que 6 dans aucun pays où les femmes sont f allées aux urnes, elles n'ont renforcé les r partis conservateurs. Au contraire. Il d est vrai que danô ces pays la situation t de la femme est toute différente de oe y qu'elle est chez nous, la subordination ^ de la femme au point de vue civil, les en- d trêves à la liberté de son activité, étaient | préalablement à leur accession au droit ^ de vote beaucoup moins accentuées que t chez noua. Les pays s~andinaves et an- ® glo-saxpns ont donné le droit de vote c à des femmes dont l'éducation est plus '' avancée égalem< t que celle des femmes [ belges et qui sont moins soumises aux- injfluences religieuses, l'éanmoins, nous j croyons que le sauvetage de la réaction y par les femmes serait r^e courte durée. r C'eet pour un temps seulement que j cette Réforme reprendrait d'un» main ce ^ qu'qn aurait donné à la démocratie de J l'autre. C« sera. en vain qu'on essayerait d'ouvrir l'ère nouvelle de l'union des partis par un tour de pr.jse-passe qui ne serait qu'une duperie pour la démocratie. Cette dernière cartouche des adversaires de l'égalitjé politique fera long feu. ^ . 1 LE MARTYRE j DE BUWKERQUE; r Pondant la jruerre, la villo d© Dunker- r que a dtd bomb&rdéa 177 fois par avions, Si foi* par groe eanono, 4 fois pur navires <! de guerre ©t un© fois par Zeppelin. Il y a eu f.-nsai S58 olnrm©6, non suivies d'attaque. ° 4&A poreonnos ont été tuées ©t 880 bleoaéos n par bombe© d'aéroplanes; il y a eu 114 tués s et 1M blowés par suite dos bombardements au moyen dea canons k longu© porté©; lou navlret do guerre ont, par leurs obus, causé la mort de. 7 personnes ©t en ont blessé 32. LE DISCOURS t DU 'TRONE j EN ANGLETERRE Londres, J2 novembre. — Voici 1© text© du c discours du trône, prononcé par 1© roi Gaor- j ge avant la dissolution du Parlement: ^ a Milords ©t Messieurs, L'instant au cours duquel j® m'adresse k vous, marque la elôtur© d'une période qui 1 restera toujours mémorable dans l'histoire t do ce pays. La guerre, dans laquelle toutes les énergies do no© peuples d'Angleterre et r d©s Dox»)nions ont été concentrées pendant ' pltïs de quatre ans, vient d'avoir pour nous \ une fin v etorieuse. La conclusion de l'armistice avec la der- r nier© des puissances qui s'étaient rangées contre nous, nous donne l'espoir qu'k une date rapproché© nous jouirons d'un© paix honorable ©t durable. Je saisis avec joie s l'occasion d'exprimer publiquement à mes t peuples ©t k mes alliés, los sentiments d'ad- r miration cordial et de gratitude avec les- 1 quels je considère les sacrifices qui nous ont { conduits au résultat glorieux que nous fè- 3 tons aujourd'hui. c » Au milieu de notre joie, ne manquons 1 pas d'adresser nos humbles remerciements k Dieu pour 1e succès dont il lui a plu de couronner nos armos. » Messieurs de la Chambre des Communes, ie vous remercie pour l'indéfectible patriotisme avec lequel vous avez assuré tout ce qui était nécessaire pour conduire la guerre. » Milords et Messieurs,l'effort persévérant c qui nous a conduits k la victoire sur le c ehamp de bataille no doit en rien être di- { mi nue ou restroint iusqu'au momen t où les s ravages causés par la guerre aient été répa- c rés et que notre prospérité nationale aura été rétablie. ] * Par l'extension du droit de suffrage que 3 le parlement a réalisé, toutes les classes do j mon peuple auront l'occasion de guider ©t ^ d'inspirer ceux qui mèneront cette tâche r bienfaisant© à bonne fin. J'ai confiance que é l'esprit d'union qui nous a rendus capables t de surmonter las périls de la guerre ne nous fera pas défaut, maintenant que nous allons affronter le travail non moins ardu, consis- t tant à établir, sur les bases certaines d'une i lioerté ordonnée, le bien commun do mes f peuples. ^ » Ln prenant oongé de vous, je prie pour que la bénédiction du To\xt-Puisf;ant couronne vos travaux. > Après ce discours, 1e parlement anglais a * été dissout. Il siégeait depuis décembre 1910. T C'est un des parlements les plus prolongés f LA FLOTTE ALLEMANDE ÉTAIT UN VASTE BLUFF C'est un praticien d'outre-Rhin qui l'assure Amsterdam, 23 novembre.— Dans le «Ber-liner Tageblatt ». le critique maritime, capitaine Persiua, fait d'intéressantes révélations infiniment suggestives : il dit que l'espoir de son pavs en la flotte allemande n'était pas fondée en fait. La marine du kaiser n'aurait pu effectuer une sortie sus-ceptible d'infliger une défaite k la flotte bx-itannique, ainsi qu'on se l'imaginait communément on Allemagne. La puissanoe de la marine allemande n'était rien moins qu'un bluff organisé de toutes pièces par des mensonges répandus par lea autorités navales. Seule, l'habileté de l'amiral von Scheer et le brouillard ont pu préserver la flotte allemande d'une destruction complète lors de la faineuso bataille du Skagerrak. En fait, les putes allemandes furent si considérables, qu'il devint immédiatement évident que oe combat serait la seule grande bataille navale de la guerre. Plus tard, il y eut, en Allemagne, un tel manque de matériel et de matières premières, qu'il devint nécessaire de désarmer certaines unités pour avoir de quoi construire les sous-marins. Vingt-trois navires furent démontés il cette fin au début de 1916. Il en résulta qu'k ce moment la flotté allemande consistait en drcadnoughts, navires du type « Nassau », « Ileligoland », « Kaiser », et « Margraaf » et de quelques croiseurs. Tous les vaisseaux, construits sous l'impulsion donnée à la flot'.e par l'amiral von Tirpitz, de 1S07 k 1916, avaient été détruits et les sous-marins étaient incapables de oombat-tre, a eux seuls, la flotte britannique. On a raconté au pt-blic allemand qu'il y avait un nombre immense de sous-marins et que les pertes étaient pratiquement nulles. C'était inexact. En 1917, -des 83 sous-marins existants, 66 déjk étaient détruits. En octobre 1917, l'Allemagne avait 146 sous-marins et on juin 1918 elle n'en avait plus que 113. Lea équipages n'avaient ni l'entraînement suffisant, ni la ftonfianoe nécessaire, et une mutinerie éclat - lorsque l'ordre fut donné à la flotte de soi tir et d'attaquer; cette mutinerie, conclut .-le oaoitaine Persius, a été un grand service rendu par les marins au pays. LA RÉFECTION DE LA V0IERIE ET DES COURS D'EAU Selon toutes : robabilités, la réfection de la voierio et de cours d'eau sera ©ntaméo sans retard. Parmi les p.emiers travaux préconisés par la section echniqu© du Braoant figurent: 1© nettoy- ge et la remise sous profil des chemins, 1- curage des foasés et leur approfondisse^ nt en vue de créer une pente régulière vor les points de décharge; la vérification der tuyaux donnant accis aux immeubles; la; aise en liou sûr des arbres abattus le long les routes la consolidation des talus coi.1^. , la création de drains transversaux »0 « les chemins humides; l'élargissement, r t y a lieu, de© ohemins en déblai; l'exame i du lit des rivières et l'établissement de jléfcnses au long des berges corrodéo# ; le retf s ement et l'endiguement dee cours d'eau i>n mauvais état; lo remplacement <le et'-! i \ n i ouo .(hydraulique© par de® t' /Vin-i t -- >« o!-.irn«r nn mètre rendement en évitant les retenues d'eau; l'exécution de travaux de drainage, etc. Ces travaux, tout on permettant d'utiliser los derniers chômeurs, contribueront au relèvement de la mojenne thermique de l'hiver, à l'amélioration des conditions sanitaires, à l'obtention d'un? plus grande récolte. La tâche de restauration commencera donc nécessairement : elle devra être menée de pair avec la reconstruction dee ville», le rétablissement de nos industries et de nos moyens de transport. LA DÉLIVRANCE DE TIRLEM0NT Tirlemont, 24 novembre. — Leç derniers Allemands ont passé par la ville, mardi 19 courant. Tirlemont est pavoisé aux couleurs nationales et les drapeaux des alliés claquent joyeusement au vent k la façade de l'Hôtel de Ville. La jolie cité brabançonne préparo u-.o réception grandiose à notre vaillante armée, des souscriptions se font dans toutes les rues, des chceure s'organisent, des musiques répètent lea airs nationaux des vainqueurs. Tous sont impatients de recevoir los vainqueurs de cette lutte gigantesque. M. le Bourgmestre Dony, qui avait été emprisonné et révoqué par les Allemands, a repris ses fonctions. Une manifestation s'organise en son honneur. FLAMANDS ET WALLONS UNIS Au nom du cWillemsfonds», sous la signature du président, M. Julius Elosto, et du secrétaire, M. Aime De Cort, les doux adresses suivantes ont été envoyées, l'nno au ûoi, l'autre au bourgmestre Max. Voioi les textes : AU ROI » Sir©, le « Willcinsfond8 i» de Bruxelles a chargé los soussigné» d'exprimer k Sa Majesté, à l'occasion de Son Entrée triomphale dans la capitale, les sentiments d'admiration et d'attaohemont qui animent tous les Belge». Sous la direction éolairée de notre Souverain, notre pays ao préparo à un nouvel avenir, qui sera iccllé par l'union intime de tous eob fils. La rvédifleation de la Belgique trouvera réunis, dans une entente fraternelle, Flamands et Wallons, en vue d'Hasurer à la Patrie commune, dos destinées nouvelles dans le Uomaine intellectuel et social. Nous sommes, Bire, de Votre Majesté, les r©speotueux serviteurs. » AU. BOUfîGMESTEE « Au nom du « Willemsfonds » de Bruxelles, nous a*ons l'insigne honneur de vous envoyer l'hommage de notre admiration et de notre profond respect, k l'occasion de votre retour de l'exil. Toute la population do Bruxelles vous est Immuablement attachée, et oe nous ost un agréable devoir de vous témoigner, au nom du « Willemsfonds ». de nos sentiments de vénération. DEUX TÉLÉGRAMMES L'Administration communale vient do ro-oevoir do M. Georges Clémenceau, président du Conseil, lo télégramme suivant, en réponse aux félicitations qui lui ont été adressées k l'occasion de la délivrance de la ville ds Bruxelles: « Président Conseil, Ministre Guerre a Maurioe Lemonnier, bourgmestre ff., Bruxelles.» 180 o/a. Je suis heureux, au moment oh la capitale de la Bolgique vaillante et indomptée voit luire à nouveau la liberté, de répondre a votre salut par lo témoignage ému de mon admiration et l'expression de touB mes vœux pour le plus bol avenir. » (signé) G. Clémenceau. D'autre part,l'Administration communal© a reçu en réponse aux félicitations qui ont été adressée© au président de la République française, à l'occasion de la délivrance de la ville de Bruxelles, le télégramme suivant: « Monsieur Maurioe Lemonnier, » Bourgmestre ff. de Bruxelles. » Je remercie de tout cœur la Ville de Bruxelles de l'affectueux souvenir qu'elle adr."",..e au Peuple français et je vous exprime à vous et a vos concitoyens, mes vives félicitations pour votre délivrance. » (siraé) Raymond Poinearé. » . L'ARMÉE ALLEMANDE ÉTAIT BIEN MALADE Les soldats et les chefs teutons le savaient Berne, 22 novembre. — La i Gazette de Franc fort publie un ai ticle duquel il ressort que les po sitions de l'armée allemande étaient sérieusemen menacées depuis plusieurs n oia et que le hau commaiidement prévoyait la défaite. « Nos chef militaires, y est-iL dit, s'élaient imposé des objec tifs qu'il était impossible d'atteindre avec le troupes dont ils disposaient. > Il en résulta un telle consommation de force que, depuis plusieur mois déjà, alors même que nous paraissions avoi atteint l'apogée de nos sifccès militaires, l'aveni apparaissait, pour ceux qui savaient voir, sous le pins sombres auspices. 11 est absolument incxac d'affirmer que le manque de confiance de i'arrièr détermina l'écroulemeut du front. C'est., au cor traire, au front que les r remières fissures se pro duisirent, tandis qu'en Allemagne on espérai encore la victoire, 1rs soldats et leurs chefs savaien depuislonglemps déjà qu'elle était perdue à jamais LA CRISE INTÉRIEUR! EN ALLEMAGNE Berne, 22 novembre. — On sait que, à la suit de la grande assemblée socialiste du 11 novembre deux organes de gouvernement avaient été créé en Allemagne. C'étaient d'abord i n comité exécu tif du comité socialiste composé de C major: taires, de fi minoritaires et de lé soldats ©t, et suite, d'un directoire de six membres : les troi majoritaires Ebert, Scheidemmn et Landsberj et les trois minoritairesBarth, Haase et Ditimanc Le pouvoir n'est exercé par le directoire que pa délégation du comité exécutif. A a cour» d'une grande réunion socialiste Berlin, un conflit a éclat»' entre les deux organe du gouvernement : le comité exécutif a reproch au directoire de flatter les éléments bourgeois. 1 directoire avait, eu outre, promis les élections brève échéance, mais les élément* de gaucli réclament, avant tout, la création d'nne assert Liée exclusivement socialiste. M. Haase a propos une motion de conciliation tendant à retarder 1 convocation de la Constituante, pour permelti des travaux préparatoires et l'Inscription de6 so dats sur les listes électorales. M. Ebert s'ei rallié fe la proposition Haase. CLÉMENCEAU ET F0CH MEMBRES DE L'ACADÉMIE Paris. 22 novembre. — M. Clémenceau e le maréchal Fooh ont été élus membre© d l'Académie, h l'unanimité, respeetivemen pour les faiiteuils d'Emile Faguet et d marquis Vogue. LES RAZZIAS ALLEMANDE! De tous les points des provinces situées i* l'csi etpartlctoliôrerafflt dans l'Knire-Sambre et Meus et lo Luxembourg, les troupes allemande©, r retraite, eut cent inné ï piller les formes emmenai le bétail et «devant de grandes quantités c fourrage et de paille. Les bourgmestres des communes et les parquel ont été invité© à identifier le bétail chassé ei éventuellement, à le faire restituer aux légitime propriétaires, ou, tont au moins, ù indiquer I direction priso, de manière ii faciliter les r « cherchas. De cette situation il résulte que certaines r< giens au: eut trop de fourrage peur le béta qu'siles pesièdfnt, tandis que d'autres auront tro de bétail pour le fourrage dont elles di posent aussi des mesures seront-elles prises immédiat* ment pour rétablir l'équilibre. D'autre part, la Sseiion agricole du C. N. fs des démarches en vue d'obtenir, de l'étranger, I nourriture nécessaire à l'entretien du cheptel pei 1 dant l'hiver. Enfin, dès qu'il rcra possible, du bétail étrar ger entrera eu Belgique. ; LA VENGEANCE BU "PIOTTE, Deux de r.os c piettes » revenus do la guem 1 rencontraient hier, vers cinq heure», place c Broocktre, leur sœur et belle-sœur dont la cot duile a, parait-il, été plus que blAmable peudai l'occupation. Après quelques paroles de vifs reproches,ilf ei déedé de flétrir l'infidèle en lui coupant une opt lente chevelure dont elle ébil très fièrr. Us oi mis sur lo champ leur verdict à exécutioo. Mais ils n'en sont pas restés là. Suivis d'u considérable coucours de psuple ironique, ils oi conduit la jeune femme jusqu'à la Bourse, «i l'ayant dépouillée de ses vêtements ils l'ont eip« sée au haut du grand escalier, aux huées de 1 foule. Après quoi, l'amie des Allemands n él remise entre les mains do la police qui l'a reeor doite, en voiture, à son domicile. LES DANGERS DU GAZ M. Willem P., auteur dramatique flamand et * ! femme ont été trouvé» ce matin, inaniqaés dar i une chambre d'un hétel de la rue dés Croisad< ; où iis habitent. ils étaient victimes d'nn commencement d'aï phyxie provoqué par un bec de gtz mal fermé. 1 GrJtee à des soin* énergitpies, Hs ont pu ôti ! ramenés à la vis et. leur état n'offre plus aueu danger. LES POMPIERS EURENT DES LOISIRS MAIS BEAUCOUP D'ENNUIS PENDANT LA GUERRE La période de guei re a marqué une très sensible diminution du nombre d'incendies dans la capitale. Le phénomène est fort explicable, du reste, si l'on tient compte de la fermeture des usines, des maisons inhabitées et si l'on considère que la difficulté des assurances réduisait à néair les incendies provoqués volontairement dans un but équivoque. La moyenne des appels faits à la caserne des pompieis qui atteignait lo chiffre de 600 annuellement avant la guerre est retombée fc 150 pendant les hostilités. Los rapports des pompiers avocle « Brand înili-tàr Direktor » — un ingénieur pompier de Berlin — ne furent guère supportables dès le début. 11 faut savoir, en effet, que l'autorité allemande ayant réquisitionné les grandes échelles de 38 et de 24 inètrus pour ies utiliser aux postes d'observation pendant le bombardement d'Anvers, le service d'incendie eût à souffrir de ce manque do matériel. Ce dernier fut restitué, en très mauvais état d'ailleurs, quelques mois plus tard. Peu de temps après, c'est grâce ï l'intervention énergique de M. Lemonnier, faisant fonctions de bourgmestre, que les autres ne furent pas conduites à Bruges, où ies Allemands, prétendaient vouloir les ut liser our l'armée. Enfin, le Brand Militûr Direktor qui tenait à justifier, auprès de son gouvernement, son utilité ; plus grande à Bruxelles qu'au front, donnait l'alerte, à tout instant, pour d'imaginaires atta-5 ques d'avions ou d'illusoires incendies. L'em-. busqué restait ainsi chevillé à son poste. Entre-. temps, il écrivait de longs rapports ou passait . l'inspection des théâtres, cinémas et autres lieus 5 publics et prenaient des mesures vraiment super-fluos, ce qui lui donnait l'air de jouer un rôle ' méritant, (ta pense généralement qu'il eût mleua r fait d'intervenir auprès de laOelzentrale pour que l'huile destinée aux services publics fut ramenée ^ k un juste prix et que la benzine, notamment, n« 5 coûtftt plus fr. 4.S0 le litre, mais le Brand Militai G Direiter n'en avait cure. . Q - e LES CHEFS D'ÉTAT < A PARIS s ® Paris, 22 novembre. — Lo Conseil ru uni-" oipal de Paris a pris, hier, dos dispositions 1 en vue des réceptions qui seront données en l'honneur des chefs d'Etat alliés. Le « Times » annonce que lo roi George "V arriverait à Paris lo 28 novembre ot sorait reçu le lendemain k l'Hôtel de Ville. La réception donnée en l'honneur du Roi et de la Reine des Belges, aurait lieu le C décembre. Quant au président Wilson, il arriverait à Paris dans la deuxième quinzaine de dé-t cembre. Lé Conseil a décidé de lui offrit 3 une médaille en témoignage d'admiration t et de reconnaissance de la Ville de Paris. i Hi. Wilson en Europe Washington, 21 novembre. — On confirme , officiellement le voyago de M. Wilson en j Europe. Le préaident sera ncoompagné de Mme Wilson, de M. et do Mme Lansing, du vice-amiral Grayson, etc. , Les membres do la mission seront aecom-3 ptignéô de leurs épouses. 3 M. Wilson aurait, dit-on. l'intention de . continuer & oxr-rcer sa charge pei'dant son voyage: il communiquerait par télégraphie 0 sana fil avec Washington. Durant son séjotir dans les grandes capi-s talea européennes, tels que Paris et Londres, , le président remplirait ses fonctions dann s les ambassades américaines: il sera, do ce s fait, considéré comme résidant on territoire . américain. Son séjour en Europe serait assez long. S'il faut en croire les sénateurs démocrates qui ont conféré tout récemment " avec lui, M. Wilson resterait en France jus- 1 qu'à ce quo la partie la plus importante du ? travail de la conférence de la paix soit ter-; minée. Les projets (3u Président. j Londres, 21 novembre.— On apprend de New Yûik que, d'après les dernière:» dispositions; M. WiUon prendrait I» parole au cour* des pourparlers de paix pour y exposer son programme d< la Ligue des N'tiens. 11 s'entretiendrait au préalable avec MM. Clcimuceau et Lloyd George, Selon le président (les Etals-Unis, la Ligue des Nations serait une organisation de tous ies gou j vernemoiits du monde, ayant i< sa téte un président permanent choisi parmi les hommes d'Btai les plus distingués. e Avant l'ouverture des pourparlers, M. Wilsoi visiterait les champs de bataille oe France ei t inspecterait l'armée américaine. Il compterait. dit-ou, retourner à Washington avant la Rn ♦ janvier et revenir ensuite en Europe pour signei ' le îraité de j:aix. t Détail curieux à noter, le président ferait 1] traversée sur l'ancien transatlantique allemand * Vaterlaad > appelé aujourd'hui le c l,eviathan » n | LÂ TERREUR ROUGE é Les excès boichevistes Stockholm. 21 novembre. — On apprend que les bolcnevistes ont massacré, K Pétro-grad, 500 officiers. Ils ont violé l'exterritorialité du consulat do Danemark, k Moe-oou, où ils ont arrêté deux officiers, ainsi i que plusieurs sous-officiers français. Ils ont s retenu, en Russie, comme otage, le chargé s d'affaires d'Espagne, sous prétexte que gouvernement espagnol avait refusé do livrer aux bolchovistes les hôtels de# ambassades russes à Berlin et h Vienne. Le consul allemand a été renvoyé do Péwograd à Mos-r' cou ot son personnel a été molesté. Lo di-1 plomate suédois, chargé des intérêts allemands, a été arrêté. l'i l. I l'H'fi; -V. SOUVENIR DE LA GRANDE J0URNÉ! UN ASPECT DE LA FOULE, ENDREDI, AU PASSAGE DU CORTÈGE TRIOMPHA LA FIN DE LA FAIM s Notre malheureuse population belge, qxd a si noblement consenti à souffrir plutôt que de faillir à son devoir, verra bientôt si situation matérielle s'améliorer très serisï je blement. j_ Outre les mesures prises par la justice pour faire rendre compte aux acapareura '' outre aussi la fixation de prix maxima pa> ■» les pouvoirs compétents, des disposition* la nouvelles assureront, sans retard, un meit i- leur ravitaillement. at Dès que seront passées les quelques semai* nés nécessaires au rétablissement dea mojr. PS ons do transport, les magasins offioiela di^ e. tnbueront, sans rationnement, h discrétion, it »Prpduits alimentaires tels que le cacao,!» café, le savon, etc. En attendant, la répartition commencer® " dans les grandes villes pour rayonner en-lu suite, à mesure des possibilités,' dans loi 11 campagnes. ?! , «Pf délégués américains arriveront ble& tôt a Jiruxellvis pour arrêter les derniàrea m mesures à prendre. «! Déjà plus do 100,000 tonnes do froment il. sont arrivées à> Rotterdam — ce qui a per-at mis de ramener le blutage à 82 % en portant la ration à «00 grammes —, d'autre part, 25,000 tonnes do féculents sont disponibles et >n les stocks do graisse et produits divers dé-le passent 27,000 tonnes. B- Bref, en attendant quo los vivres nous ar-ut rivent en abondance dans le commerce privé — ce qui demandera deux ou trois moia à — nous verrons déjà, durant la période tran-lé sitoire, nocre situation alimentaire s'amé-lit liorer, à la plus grande joie doe honnête# a_ gens et au grand dam des affameurs public#, n- i COMMUNIQUÉS :î0 des armées alliées L1X — Iie n / ée Cojajaamqué français ar . novembre, 21 heure*. — En Belgique, aoa «déments de cavalerie ont atteint Uastogae. Pluà au sud, nos troupes ont fait leur entrée a Haoay» la-Neuve. Dans cette localité, nous avons pria possessiond'uu parcu'aYiation ennemi. Un millier de soldats allemands qui se trouvaient encore dans le village de Grosbons ont été faits prisonniers avec leur colonel. En Lorraine, nous avons atteint la ligne Zitter» à. heim, Neuviller, Gotte*hcim, Hochfelden, Sut* ns heirn Plialsbourg, Petite-Pierre, Marmoutier*. m ont été également occupées. Ces rillea étaient pavoisées et nos soldats y eut reçu un accueil v enthousiaste. 1 La marche en avant a continué, en Alsace. oi au milieu des mêmes n anifestalions de sympathie 6 que les jours précédents. Nos troupes ont fait leur •ntrée solennelle à Neuf-Brlsac et a Huningne. ,it A Marielsheim, a eu lieu, dans les condition! é- prescrites, la livraison d'un impartant matériel ir ennemi. Communiqué aaglais n novembre, soir. — Ce matin, les 2« et 4« armées ont continué leur marche vers la frontiéri ie allemande. Le mouvement de nos troupes s'accoau m plit selon le programme et sans incidents Ànotrf le droite, nos avant-gardes progressent ve-rs la K» Meuse, au sud do Nomur. A gauche, elles ent atteint la ligne de Gembloux-Warre. io Cemmumq&é américain 21 novembre. — La^trolsième armée, continuant son avance, a atteint, ce soir, la ligne ,i- v lctlt611 - Marsch - Schuttrange - Rentgen - KaUen-,g h'fen. qg . Cet après-midi, nos troupes ©Ht traversé la ce ville de Luxembourg. La population civile les 4 re accueillies co?jmc dos Jibértlïiceg. les a couvertef it de fleurs et les a escortées parmi les rues pa-rs voisées. nt LS- ■' »... 1 , r" CHASSE ULTRA-MODERNE On télégraphie de San-Aptonlo (Texas) an c Daily Mail », quo le capitaine L)awson, * commandant d'une station d'aéroplanes, % ■s, tué un ours du haut de son aéro. La b$t* ir- étant morte, il n atterri, l'a chargée sirs de son appareil et l'a rapportée au camp, a- - , Z DES TRAINS 'i"t FOUR ANVERS ET GAND Dirrtanchc matin, des trains militaire*» .y1 accestiblea aux voyaganw, ont éié mis st* », marche, par lo génie, k destination i'Aa- vers et de (Jand. er Le premier ost parti K 9 h. 15 et le s#-- cond h 9 h. 30. Il y avait environ 200 v<»ya-geurs pour les deux convois. ud Partir d'aujourd'hui lundi, il v aura. „ un train qui, chaque jour, qaiittera ïîrusalles-Nord pour Anvers, à 13 h. S0 et un autre pour Gand, à 9 h. Les coupons sont délivrés dans la aaîlo dea bagages, rue du Progrès. Comme taxe, lo prix d'avant la guerre» , Majoré île 40%. Au début, ces trains ne comporteront qu* des voitures de Se olasse. Le mime service fonctionnera incessamment pour Liégo. .j ce moment, c'est l'autorité militai?# qui a la direction de ces services. Il faudra " encore quoique temps avant que la rcoxploi-t'-lion se fasse par lea soins de l'administré-j tion a&mpétonte. ut — 1 ■" i "■ | LES FEMMES DS PR1BCB t AUX - FEMMES D'ÂLLSIMIË w Jules Siegfried, présidente du Conseil n*- Etional des Fcmm; s française», priée par le Conseil national des Femmes allemandes d'intci-eéder auprès du Gou\einement de la République peer qu'il consente h atténuer les rigueurs dos conditions d'armistice, a immédiatement réuni b Comité, qui, à l'unanimité, a acclamé l'ordre jour que voici : « Non, no.is n'interviendrons pas auprès d« notre Gouvernement pour adoucir les coaittiea* de l'armistice, qui ne. sont que trop justifiéos par la façon déloyale dont l'Allemagne a conduit la guerre. Au ceurs àr ces années tragique», 1«« femmes allemandes, sures de la victeire, se seat tues devsrit les crimes de leur Gouvernement, «le leur armée, de leur marine. Lors du Congrès iù La Haye, où nous avions refusé do nous rendre, la présidente du Conseil national des Feromos allemandes, invitée à protester contre la vielatien de la Belgique, contre le torpillage du t Lusitaai'a », écrivait : » Nous ne faisons qu'un aveo notre G»n-vrrnement et avec son peuple; les ho»a,«« «ni ont pris la responsabilité des décisions do l'Allemagne nous sent aussi chers ^ue eeu-x {ni veruat pour nous leur sang sur les champs de bataille ». » A notre protestation inél^tée ooirtre la déportation des femmes et des Ja*roeg E! «, al»n que nous montrions les retours poswblet de l'Ile-toire, que noas adjurions toutes los femui(« ée s'unir à nous pour ne pas s'interdire à jim's d'invoquer le droit de la justice, aucun écho es-nemi n'a répondu. Pourquoi donc Interv**-drions-nous aujourd'hui contre des eoadit^ue q.v! n'ont pour ebjet que de rendre impossible t&ûfg reprise de la guerre? • Notre pitié va d'abord a-i-demil des victimes innocentes : c!e nos KiaHuoareux prisonniers, dont le typhus et la fawino ont si cruellement réduit le nombre; de nos pepulat'ens reo*nq«we», si haineus-ment pillées tt maltraitées. Qse les femmes allemandes as Miivirmaent ot ollm oaok

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure et la petite feuille: bulletin provisoire des journaux behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1918 tot onbepaald.

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