La dernière heure

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30 december 1918
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s.n. 1918, 30 December. La dernière heure. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vq2s46j29t/
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i / BUREAUX 1 F / 9, RUE ST-PIERRE, BRUXELLES | Ouverts de 9 à 5 h. Les jours fériés de 9 à midi. ! Les annonces et réclemes sont reçues aux bureeux du journal et à l'Agence Havaa, 8, place des Martyrs (1"étage), L Bruxelles. J i 1 L_J u k .J i...... i B^a ' &—J i et .La Petit# Feuille 2m* Ed. MATIN ☆ ☆ f PRIX DES ABONNEMENTS : Pour la Dernière Heure SIX. MOTS 12 frano» ( dam TROIS MOIS .... 0 fr. SO i "N "OIS 2 lr. 50 f Une ristourna de 4 francs est accordée ii t en i ri les anciens abonnés annuels ou semestriels, qui prennent un nouvel abonnement de six mois. Pour la Petite Feuille TROIS MOIS .... 6 mna» (dans toute la Belgique) l Ristourne de un fr. aux ano. abonné»., "r~- vr**iir **— PARIS QUI_ RENAIT L'HOTEL ET LE CABARET fvl lUlh V/nomivci a » Paris, villa cosmopolite, comptait sur co cosmopolitisme pour, au lendemain de la victoire, réparer ses finances. Ville do luxe, elle a extraordinairement souffert d'une guerre qui rompit pendant quatre ans toute communication avec la Clientèle étrangère, car cette clientèle fait vivre, par cascade, des hôtels aux magasins, et des magasins aux ateliers, toute une population féminine. Or, il comiY)enoe à arriver, en effet, pour le <u>ngrôs de la paix, des caravanes de diplomates anglais, américains, italiens, grecs, serbes, portugais, yougo ou tchéco-slaves, roumains ou polonais, 'de tout poil et de toute couleur. Ces états-majors en redingote sont flanqués de gracieux bataillons de dames dactylographes — depuis l'armistice, la da.vv-lo ii détrôné l'infirmière — qui installent à tous les étages du quartier de Vf)toile le « tac-tac'tac » mécanique de leurs machines à écrire, ces mitrailleurs de la diplomatie. Le voilà bien, l'afflux des étrangers! Cependant, ce n'est pas sur ces to-i-riste3 à cartons vert3 et à missions absorbantes, ni sur ces dactylos lont ia formidable consommation accentuera — ■ seulement la crise du papier, Mue Je commerce parisien a /ait tah.e pour oal-culer les petits profits que lui vaudrait la'victoire. Tout en les accueillant de son mieux, le public commence donc à \ formuler certaines appréhensions : Presque tous les grands hôtels ,ont été réquisitionnés pour loger ces missions officielles : Les Anglais ont pris le « Ma-jestic », les Américains « l'Elysée-Palace a, les Italiens avaient demandé Je g> c Meurice » et ont reçu, je crois « l'E- vt douard VII », les Belges auront probablement « l'Astoria » après avoir refusé vi le « Lutetia » trop loin sur la rivé gauche, ni L'hôtel Lotti. l'hôtel d'Albe, l'hôtel du J'j Louvre, l'hôtel Grillon, vingt autres ont été évacués pour loger d'autres missions si avec leurs suites. Si-on y ajoute tous les ie hôtels qui, tels le « Claridge » ou le « Cari ton », étaient déjà convertis en ministères ou en sous-secrétariats d'état, pi on comprendra que les commerçants si parisiens commencent à se demander avec inquiétude où pourront bien se lo- li ger les autres touristes, ceux qui vien- a, dront pour leur agrément et pour leurs de emplettes. N'y a-t-il pas à craindre que et ceux-ci, rebutes par la difficulté de çou- r; cher sous un toit, abrègent singulière- vz \ ment leur séjour et leurs dépenses? ^ j En tout cas, lo syndicat des hôteliers tu proteste avec véhémence. Il fait remar- de quer que de spacieux locaux restent vides ans des quartiers un peu excen- n< triques sans doute, mais d'autant plus propices au travail paisible des dacty- pj lographes, tandis que les ambassadeurs extraordinaires et les conseillers tech- y niques', qui disposeront d'un important jo service d'automobileë, auraient pu trou- ^ ver aux environs immédiats de Paris m une quantité de châteaux et de beaux s<; domaines plus hygiéniques que les pa- i;" laces urbains. Ceci aurait eu pour avantage de ne pas retirer brusquement leur gagne-pain ; i personnel de ces palaces, {)] qui a été brusquement congédié avec — ai parfois, pas toujours — un mois d'in- (v demnités. te Ces réclamations semblent si justes m qu'il faut croire qu'un arrangement in- tj. terviendra. Il en est de moins discuta- ri bles, par exemple celle des bars et des J1.' cabarets de nuit qui protestent contre l'interdiction du réveillon. Car il n'y te aura pas de réveillon à Paris, cette an- ^ née. Le couvre-feu sonnera à neuf heures et demie, oe jour-là comme les autres. ™ Et les cabaretiers de se récrier : b< — Pourquoi cette sévérité vexatoire, ^ puisque la guerre est finie? q Doucement, Messieurs les cabaretiers! d' Doucement! La guerre finie? AÏlçz donc d le demander aux poilus l'Est-ce qu'ils v( sont rentrés dans leurs foyers? Non. Ils qt continuent à défendre les vôtres dans la bise, la boue et la pluie.. Pour fêter la de victoire, ne peut-on attendre que les vie- *0 torieux soient présents? to Au reste, on peut l'avouer, mainte- 8e nant qu'il n'y a plus d'entrées royales à fj, l'horizon, l'heure n'est guère aux truffes et au Champagne. Que les Américains, que les Anglais se réjouissent, eux qui n'ont pas été envahis, eux qui vont re- a"-trouver demain leur maison bien nette J* ou leur usine intacte, je le comprends, dv En France — comme en Belgique, n<: hélas! — il n'en va pas tout à fait de ga môme ; Une misère épouvantable désole 0:< Lille, Valenciennes, toute la France du Nord. Quant aux Frances du Centre et de du Midi, de l'Est et de l'Oueét, elles ont ™ à se partager dix huit cent miiie petites dè croix de bois blanc. C'en est assez pour r,e ne pas disposer à la gaîté. Il y a vrai- 1 ' ment, à côté des petites femmes qui fa rient, trop de grandes femmes qui pieu- j*® rent! Celles-ci voudraient aussi embras- m ser des soldats, mais leurs soldats ne se réveilleront ni pour la Noël, ni pour le q [.. Nouvel An! le C'est pourquoi l'opinion parisienne, 1:1 qui est v-vec les hôteliers fur la question ta des réquisitions, ne suit pas les cabare- s!' tiers sur celle du réveillon. Sans doute, nul re voudrait étendre sur Paris un cr Voile de mélancolie découragée. H L'animation des boulevards est le os gage d'une vitalité nationale inouïe, »;• capable de sortir rajeunie d'une saignée s 1 qui eut tué bien des peuples. Us rîenj. <•<: ces jeunes officiers français, souples et *° droits emme des ôpées, ;) qui le froisse-ment du fer n'aura tiré qu? des étin- Q celles! Elles rient, ces jeunes Parisien- ^ nés qui ont besoin de gaîté pour rnforger la race ardente! Mais d'un rire sain, | naturel, qui ne doit rien aux mair^'ailles ^ et ^ux beuveries d'un cabaret de nuit. (ij Pour ce dernier rire, il est trop tôt en- d? core G'eçt bon pour les peuples qui ont moins souffert 1 mauiucs de .watma. tu ' N° 35 IKLIZ.lbMh AiNNbt. ? JUSTE RETOUR CES CHOSES r-——.... éMMiïis mmM m , 1^ , . ^-v-' Prisonniers allemands quittant la caserne eî se rendant au travail à la plaine d'Ettcrbcck LI NOUVELLE ÂLLË1SGHE VÂ-T-ELLE VERS L'OEGÂNISÂTIOI •J&LLE VIiRD L UKvjAKj OU L'ANARCHIE ? x-i' w iUi j. w»A V i kpvls le Congrès d© Noël des Conseils aui dos ouvriers et soldats, on croyait pouvoir le» s'attendre, à Berlin, à une période relati-i :né veulent plus calme. ' pes Le Congrès avait approuvé l'étaidissç- L ment d'un organitiine gouvernemental pro- ma visoire, avec lequel il semblait pail'aite- vai mont possible do diriger les destinées de bli l'Allemagne jusqu'à la réunion do la Con- mi stituante. 1 On remarquait partout une certaine las- qu< situde, ainsi que cela se produit goi:<irale- mà njent après dos périodes d agitation vio- J lente. i:»i; Les élection» elles-mêmes ne semblaient dos pas devoir l'aire disparaître cette lassitude me et rien ne permettait raisonnablement de de prévoir un nouveau déchaînement des pas- I siens ' politiques avant la convocation de ne; l'Assemblée nationale. PÀJ Le gouvernement se trouvait donc, emréa- I lité, bien en selle. Sans doute, le Comité central des C. 0. S. y?-\ avait-il reçu les pouvoirs nécessaires pour t'ai déposer les membres du dit gouvernement, et pour en nommer d'autres, mais cette fa- gai culté avait paru au Congrès t.lle.: ont théo- pai rique, que les sociallstcs^indépcndants n'a- 6oi vaient pas voulu participer à là formation dos du Comité central, parce qu'ils considéraient que ce Comité leqj^apparaissait comme ayant-pieds et poings liés: le pouvoir ] do révoquer et do nommer des membres du ,]e gouvernement leur apparaissait, à ce mo- ies ment, comme une simple formalité desti- (]n née surtout à cacher extérieurement le fait (i0 qu'en réalité le C. 0. S. était mis à l'écart, sor Mais cette impression a maintenant disparu. Mais que va-t-il se passer? Le On vit, h Berlin, en pleine révolution et t en do telles périodes les prévisions qui sein- J blent les plus cortaines sont démenties du | jour au lendemain. En réalité, ainsi que nous allons tenter V de le dégager du ténébreux ensemble, des l;'; nouvelles qui arrivent jusqu'à lions, ce , sont de simples malentendus qui ont pro- ,_ voqué et modifié l'état des choses à Ber- " " ^n* ^ cor L'affaire das mateiots s;'' OU Les matelots qui - avaient été cantonnés pej provisoirement au I'alais de Potsdani et nu. aux ecurics do Jlars, trouvèrent que cc-s pd quartiers étaient insuffisants; ils réclamé- ii0 rent, en outre, à vrâi dire on ne sait exac- Sor tement poui-quoi, une somme de 80,000 lis! mark. En réalité, cela ne valait même la peine d'être pris en séi'ieuse considération : en pé- j riode révolutionnaire, les mécontents sont , nombreux et ils réclament évidemment de l'argent. ^ Les matelots auraient certainement ob- • tenu satisfaction, mais ils s'y prirent mal. : En bons Allemands, ils employèrent la for- , ce, ils firent le gouvernement prisonnier! , • Celui-ci aurait alors acquiescé à leur de- , mande, mais néanmoins les matelots main- /■ tinrent leurs otagos: ils voulaient avoir de bonnes garanties! • Avaient-ils conscience de toute la gravité de la signification véritable de leur acte? "ï On ne le pense pas. Ils ne devaient avoir d'autre intention ^bien arrêtée que celle I d'être désagréables au gouvernement. lu De l'ensemble des renseignements, 6ou- res vent contradictoires, il apport cependant ont que les membres du gouvernement, détenus. I par les matelots h la Chapellerie seraient des parvenus à faire tenir un ordre aux troupes brt de la garde pour marchor contre les mate- Le lots... ^ , pri C'est, du moins, ce que prétendent main» nai tenant les généraux qui ont obéi à l'ordre ror gouvernemental et sur lesquels on cherche, gin à présent, à faire retomber les responsabilités. ç-i - En tout cas, ce qui est certain, c'est que les troupes de la gardé ont. pris lo Palais et les écuries sous leur feu. Les matelots qui, dans l'intervalle, avaient arrêté le commandant provisoire de Berlin (également à la suite d un diffé* r rent d'opinion reposant sur un malentendu), voulurent *e rendre; mais, pendant les négociations de cette reddition, raconte le j commandant Hoffmann, commandant de la raa garde, dans la « Gazette de Yoss », la foule „ j-, excitée par les chefs révolutionnaires, f.e souleva contre les troupes du gouverne- £01 ment. Parmi les manifestants, se trouvaient j d? nombreuses femmes et des enfants. Des nn régiments reçurent l'ordre de tirer; mais -q ils refusèrent de faire feu. Le commandant Qn{ de la garde dut alors se iésouilre a sa reti- 0j. rer avec ses hommes dans le bâtiment de l'Université. , Les matelots s'imaginèrent alors qu'en ■ fait, ils l'avaiont emporté. 11 en résulta une ' j bataille entre deqx grauppa do soldats, dont ,. l'une soutenait le go\ï|erpemont et l'autre ne se proposait pas élu tout sa chute. D'après tes ciépêches de Berlin, il y au- rirait eu, du côté des matelots, 87 morts. <U Ceux-ci. comme on ie sait, après avoir parlementé, ont déposé lf»-armes et se sont retirés par petits groupes, Ils se sont dirigés vers les faubourgs ot se sont unis aux spar-takistes. Ceux-ci 'se sont emparés de plu- y]cr. sieurs immeubles, et s'y sont retranchés }e"i si solidement qu'on n'est pas encore par- nvc venu à les déloger. Il est donc pernfis de i,, croire que e!e nouveaux comljats peuvent être livrés d'un moment à l':;!:j»r d'autant ( plus que la surexcitation dos%;>artakistes (j0 est très vive et qye, d'autre part, on récla- }}j.0 me dans les milieux bourgeois une répres- cn sion énergique et décisive. Vfig < Les troupes de la garde, au cours de cette t|„„ échaufi'ouréè, so laissèrent commander par e[j. lours officiers, ot c'est là, en somme, ce ej qui, en ce moment, peut être fait de mieux £cj au point de vue contre-révolutionnaire. a[j( Quant aux officiers, ils ont agi franche- j ment; ils étaient persuadés qu'ils collabo- Wû| raient an réiabllsèement de l'ordre. (, V Un an.'.ye.'a gowerrevaEt i". Les journaux du soir annonçont, de sour- tra ce social-démocrate quelle groupo;^parta- I eus aurait résolu de renverser aussi laj i- ble dement que possible les eonimiss-iires du av< peupto pM'.r i^^ i-errii-î.ieer par un ouveau T uraient avec eux, pour les soutenir o-'ntTÇ f groupe Ebert-Sohtielemann, les matelots îécontonts et une bonne partie des troues gouvernementales. Le3 glands meetings des socialistes cie la îajoriié, annoncés, pour 1e 27 et qui de-aiont être tenus sur différentes places pu-liquis, ont été remis pas décision du Co-mé du parti. L'a:• rangeaient intervenu et d'après le-uel le palais devait être évacué par les jatelots n'a pas été observé. Lés matelots se trouvent toujours au palis et aux écuries de Mars, à h' Chambre es député.^, où se trouve le Conseil suprê-ie du Crand-i'erlin. environ 200 homiii<:s e la division de marine ont repris la gard^ Le « Vôssfsche Zoitùng » dit que les evé-oments qui ont précédé et suivi la Noël, nt conduit à une crise gouvernementale. Pendant toute la journée du 2G, des négociions se sont poursuivies entre commis-aires du peuple, et socialistes indépendante aisant 'partie du gouvernement- Le commandant démissionnaire des trompes de la arde, le général Lçquis, a été remplaçé ar le lieutenant-général von Luttwity-, bien on nu à Bruxelles et à Liège, où il occupa es fonctions en vue durant l'occupation. Ua démenti Berlin,"27 décembre. — Le. « Yor'.vaerts s e ce soir apprond de la" Chancellerie que îs bruits relatifs à la pçét^alue démission u Conseil des commissahes du peur'# on o n'importe efuol membre do ce Coascil ont dejnuées de tout fondement. .e consîil des caaimisjaires du peuple En ce qui concerne l'état de la crise gou-emementale, le « Berliner Zcitung » an-rend que le .Comité^ central ebs Conseils es ouvriers et des soldats, qui a été choisi écemment par le Congrès et cj«i comprend ingt-sept socialistes de la majorité,-ç-'est éuni en assemblé? générale avec le Conseil es commissaires du peuple. Tout ce qu'on n sait, c'est qu'un nouveau Conseil des ommissaires élu peuple serait constitué. Il eraifc composé de socialistes majoritaires, u bien exclugivement do socialistes indé-lenelants, actuellement au gouvernement et uxquels seraient adjoints d'autres ir.elé-oiîelants. ou bien encore — troisième solu-ion — Ebert, Scheidomann et Landsbcrg 0 raient remplacés par trois autres socia-istes ele la majorité. Les causa! da 3a crise Il faut rechercher les causes de la crise ans trois ordres d'idées principaux: Ce sont d'abord le;s divergencea constates en ce qui concerne l'exécution des avisions du Congrès, relativement à la posi-ion des officiers et au commandement; 'est ensuite la nationalisation des indus-nés et notamment dos mines; c'est enfin 1 question de la démobilisation. Le « Bcr-iner Zeitung » partage, en ce qui concerne es trois'points, la manière de voir des so-ialistes indépenelants. Troublas «mis le bassin de II Ruhr Bâle, 27' décembre. — Dans le bassin de i Rhur et dans toute la Westphalie du este, de nouveaux troubles anarchistes nt éclaté. Les mineurs spartakistes ont emprisonné es directeurs de mines et même des raem-res des Conseils des ouvriers et solelats. .e gouvernement semble impuissant à rérimer les révolte». A Essen, les révolution-aires ont arrêté les juges qui avaient osé £>ndre des sentonces contraires à leurs dé-irs.■ ■ ■ = \ ENCORE ET TOUJOURS ! UN IMPRUDENT TUÉ PAR- UN OBUS Les nombreux accielents provoqués par le laniemept in'con.'-iiléré des munitions de lierre ne ['euvent servir de leçon aux im-rudents. Ils nous faut déplorer encore un ouveau m&lheuri Hier, dans la soirée, rue du Damier, 9, n serrurier, M. Joseph Martns, Agé eie ) ans. a voulu, après tant d'autres qui nt payé leur curiosité de leur vie, ouvrir t vider un obus. Comme il le tenait entre ses genoux, le uste incliné vers lui, l'engin a fait explo-on. • !1 est inutile d'ajouter, qu'horriblement échiquoté, M. Marths a été tué sur le coup. JN TRAIN MILITAIRE TÉLESCOPÉ Un grave accident s'est produit sur la g ne de chemin ele fer de ÎSamiir îi Char-■ i oi ; une mmo de locomotive s'est jetée vec fracas contre un train de troupes an-laiscs stationnant entre l-'loreff'e et fla-inne.Oji sait que l'administration dee chemins e fer a refusé d'accoptor un certain nom-re de locomotives livrées par l'Allemagne, n exécution de l'armistice. Ces locomoti-C8 étaient en trop mauvais état pour renie encore aueun service: pour cette raison, ilea étaient renvoyées d'où elles venaient I. formaient la rame dont il e?t quesiion. eue-ci était conduite par un personnel l!e:'-.und- L'accident fut des plu3 grave. Plusieurs agons ont été b viré s et une trentaine ele tommios » ont été hl&aeés, presque tous à i tête. Plusieurs d'entre eux l'ont été tios iv,veniapt. Ils se trouvent actuellement en i-aitement à l'hôpital de Namur. lies dégâts matériels sont très considéra-les; pour déblayer les voies, il a fallu voir recours à la «rue américaine. L'auloriié militaire a ouvort u^e enquête f trois m'achiniâtés allemands ont été ar-àtés» L.U1NL/1 J) ViUlM-. \ J 5 lesmmseguce: EN FLAfJDRE L!<i 'i Gmd, 28 .- ' ':■ r.i;' * .fr.- I.a sé.rie d'actes de banditisme, do îoeartre», de vols / à main armée a'ugrnenUi de jour en jour à la campagne, dans des proportions "réellement enrayantes. ; Partout, on réclame l'instauration diss brigades de gendarmerie rurales, la police n'étant ni organisée ni armée; . LE CURÉ DE EECKE ASSASSINS Dans ia nuit de jeudi à vendredi, M. De Baere, curé d'L'A-ke-Nazareth, originaire de Lokeren et âgé de ÔS ans, a et,é as.sassiné dans sa cure. Un individu avait pénétré nuitamment par lo jardin dan.- .a maison. Le curé, réveille par le bruit, se leva. Au ni<;ue moment, la porte dç sa chambre lu: ouverte; le prêtre fut assailli et frappé d'un' instrument tranchant à la toie. 11 lut achevé ensuite d'un coup de tiiu. La servante du e^uré. qui avait réussi à prendre ia iuite et à échapper ainsi aux bandits — il parait qu'il y en a/ait plusieurs, dont quelques-uns revêtus du costume militaire — courut chercher le secours des plus proches voisins. Entretemps, iys malfaiteurs avaient disparu. Le parquet a fait une descente tur les lieux. Tout porte à croire que les malfaiteurs, assassins du curé, :t les mêmes qui ont opéfé à Lovendogem, chez le meunier Lybaert, où ils tuèrent les deux filles. ""::i Il résulte de l'enquête que le vol a été le mobile du crime; une minime som-; me d'argent a di.-paru d'une armoire. =* UN MEURTRE A MULLEM <lvant de G and ù' Eenaeme, d'éèou. rirent entre "Tullem'et cette dernière commune, un hpïnme étendu sur la route, blesse ei'un coup ete feu. J Elles coururent aussitôt chercher du ^ secours. Le" blessé, le sieur Messiien,.entrepreneur, originaire d'Eenaeme, fut transporté _d'urgence chez lui. Un médecin constata une. affreuse blessure dans le côté, ^non loin de la JÇ région du cœur. ts La victime succomba quelques heures u- plus tard, sans pouvoir donner la moindre indication sur le drame, la 1x3 parquet a fait une descente sur les e- lieux. o' UN DRAME DE LA JALOUSIE A GAND e- es Gand, 28 décembre. — Au n° 115 du boulevard de L'iaisance. habite ia nom-a- niée II..., Bertha, â-ée de 20 ans, qui en-tretenait des relations avec un maçon e" du nom de Van II..., François, âge de ',B 39 ans, demeurant rue du'Calvaire, 16, é. à Gand. il. Vendredi, vers 10 heures et demie, un e! différend surgit, suivi d'une dispute, o- Van H... s'arma d'une hache et en as-<*- séna deux coups sur la tête de sa maî-ts tresse. Celle-ci eut le crâne fracassé. La ?" mort fut presque foudrpyante. ^ L'assas.-in, qui avait pris la fuite, fut ~n arrêté eians le courant eie l'après-midi. m U déclare avoir agi sous l'empire de la on. jalousie. ?» 1803 Ivfèirés-àia fate 3 ne ion ^ sgj Durant .47 xieures , au-dessus dii Désert pie . ou- Londres, 27 décembre. — On mande de aP" Delhi que le général-major Salm^nd, eî . pariant, au cours d'une interview, de snd son vo^ ''a:noux t'-aire à Delhi, a dit "est <ïlIe la distance entre ces deux points s?'il oxtrômes, ;5,233 milles, avait été cou-'on .verte en 47 heures 20 m. de vol (soit une ■ des moyenne de 03 milles à l'heure, ç'est-à-• 11 dire 1,600 mètres à la minute). re|, Le général était, porteur d'une lettre d.u chériff Feisul, fils du roi du Hedjaz, :w demandant aux Arabes de l'assister si besoin en était. erg Le vol au,-dessus du désert, a déclaré îia- le général, ressemble tout, à fait au vol par-dessus l'eau. • Le fait qui le vol a été accompli par un avion ordinaire de service dans l'arase mée démontre clairement les possibilités de l'aviation orientée vers des buts com-îta- merciaux. dé-3SÎ-LE TRAIN PARIS-BRUXELLES fin 'L;r; Le train Paris-Bruxelles et retour qu'on " , n'espérait pas pouvoir organiser ayant le 15 janvier prochain est parti de Paria, hier, pour son pieniier voyage. ^ Voici l'horaire : dôpvi t de Paris K 7 h. 30, arrivée h Bruxtlloe-Ai eli a 21 h. 20. Départ de de Bruxelles lundi à G h. 20 pour arriver îi du Paris h 20 h. 20. ites Disons qu'il s'agit d'un train-popte avec quelques voitures de 1", de 2" et de 3' clas-iné ses, sc-ulement accossil)les aux voyageurs «m- pour Paris et Lille (débarquement a Blan-îts. dain). ré- Un transport est nécessaire. on- Les places sont lin::;ôes comme suit : 50 osé premières, 100 secondes vit 150 troisièmes, dé- Elles ne peuvent être réservées. Les coupons so délivrent la veille do 15 h. 1/2 k 17 h. 1/2. Ils peuvent également s'obtenir , . le jour mémo. Aluis, vu le nombre très ré-5 i duit elos placps, il sera prudent de se présenter la veille. Voici les prix des coupons simples exclusivement : Ponr Blanelain : 12 fr. 50, 8 fr. iO et ? 5 fr. 10, respectivement on 1", 2* et 3* 3 classes. Domi-placé pour les enfants : C fr. 30, . ie 4 fr. 20 et 2 fr. (50. jp Quart de pince pour les militairo* : i". 3 fr. 20, 2 fr. 10 et 1 fr. SO. lin Pour Paris : Places entières : 61 fr. 90, 41 fr. 75 et 2G fr. 85. q Enfants : 31 fr.. 20 fr. 90 et 13 fr. 50. jg Militaires : 15 fr. 55, 10 i'r. 45 et 6 fr. 75. Ces derniers sont, tenus d'annoncer leur .rjr départ 48 heures à l'avance. Les voyagsurs entreront en gare par la lc place de la Constitution. )lo- J : • D„t LES ALLEMANDS S'EXÉCUTENT up. Paris, 2S. — Les Allemands commencent Eà exécuter les conelitiôns de l'armistice d'une façon plus satisfaisante, notan mont en ce qui concerne le matériel ele chemin de fer. Eu upe seule journée, ils ont remis aux autorités françaises 3,500 wagons et la 200 locomotives; Les autres livraisons sui-ar. vront régulièrement. — Havàs. tée :J • ' ' a£ CN TIRE SUX UN PILLARD ™ DEUX EfîFANTS SONT TUÉS ne, Dti- Anvers, 29. — Une patrouille du 15' de on- ligne était de service è la garo du Ifhd, où on, dos pillages sont signalés tous les jours. Au ent coin du quai de la gare, quatre hommes de on. co'.te pati'ouille? surprirent un individu nel chargé d'une caisse, interpellé par les solfiais, il abandonna son butin et prij^ la urs fuite. Les solda's se mirent {i sa poursuite de en tirant vers .lui eips coups de çéyolver. s à Cola se passait rue des Ardoises et, malheu-rès reusement. deux enfants jouaient lè, : le en petit A. Fraris. âgé de 12 ans et demeurant dans la rue même, et L. Trits, ftgé de 13 ans, !ra- demeurant rue de Vervicrs. Tous eleux fu-,lïù rent atteints par les bulles et demeurèrent sur le carreau. Un docteur ne put que été constater leur rvort". Qnan' a» • ar- lement atte-int d'un coup ele feu, il fut arrêté et mené à l'Iiôuitai luilitaue* ( 1916 Ml •5'LABELGIQUi ET LES PAYS-BAS iLl L.&D ïAI D'lïPlO ac_ Londres. 28. — Dana le « Morning Post », le colonel Repington, au sujet de la qùestior hollan io-belge, dit ejue la position continen ,ur taie et maritime des deux pays est d'ur >11S intérêt vital. Faisant l'historique de l'atti ré- tude des deux pays pendant la guerre, l'au de icur de l'article reconnaît les difficultés dei tnt Pays-Bas. « Notre politique, dit-Il, ost d< favoriser, par tous les moyens en notre pou ^ voir, le rétablissement de relations intimai - et cordiales entre les Pays-Bas et la Bel xt gique. Ces relations ont une valeur inesti - ma'oie pour nous. Les hommes d'Etat des •^r-; deux pays doivent échanger leurs vues er eto toute franchise. Le cauchemar de la guerre du ayant disparu, la Hollande na se trouve lin plus sous la pression de l'Allemagne. Noui le attentions de la Hollande, quelle prenni la une part plus active à la cause eles alliés liien n'emp6cherait les états-majors belge e' ,!u hollandais a consulter le maréchal Foch e . J ù se préparer à s'opposer à tout nouveai perturbateur de la paix. ». — Bouter. ifîsi " ri.-; r~~=r. ■ — iUX lUX vy t limes tloîamagos i aux lartvrs fusillés ï aux Martyrs msiaes ; ' r Malgré le «temps détestable, de nombreu- ' z ses sociétés de ^Bruxelles et des faubourgs a :s se sont rendues,'dimanche, au Tir National. Ce fut d'abord, vers 10 heures, la visite à a ln tombe de Philippe Baucq (secrétaire de :i- la Fédération des Soeiétés de Natation), de délégations du « Brussels S-wimming Club », do 1' « Ixelles Swimming Club ». de « La N age » de Saint-Gilles "et dc3 « Ccrelcs de ,• Natation » de Bruxelles et de Schaerbeek. , Toutes ont déposé des gerbes ou des cou-21 ronhes. Des discours ont été prononcés par Miî. Bergmann, président du club d'Ixclles — ( 11 dont Iiaueq était secrétaire, et Grégoire, } J- président de la Fédération des Sociétés de j .it Natation et de Sauvetage de Belgique. Ce dernier a annoncé que la Fédération ' îe créerait une epupe, dénommée « Challenge [a Philippe Baucq », qui sera attribuée au vainqueur d'un « concours de sauvetage ». c C'était le genre d'épreuves que préférait le e ' dévoué sportsman. qui envisageait toujours, ■> avant tout, l'utilité pratique de la natation, j A peu près au même moment, une délé- ( -S gation, avec drapeau, du •> Cercle des Pro- ( lecteurs de l'Enfance d'Ixelles », plus connu t soua le nom populairo de « Ciamotte .Club de» Belgique », honorait la mémoire d'un de ses membres, Léon Jacquet. e „ Après aToir excusé l'abaençe de M. le dé- i ' puté Buyl, président d'honneur, parti à ' l'Yscr, M. Léon Pirotte, président, a rap- j pelé la vie, toute de dévouement, ele ce j ,n jeune pizrtyr fusillé à 20 ans a peine. ( ie a 15 ans déjà, Léon Jacquet colleeîtait 6, lors des sorties carnavalesejues de l'œuvre. « Trahi avec ses amis Neyts, Corbisier, ! m Gilles. Mus. Chavet ot De Man, digne pha-e lange de martyrs obscurs, qui dorment à ' ses côtés, il paya do sa vie — cette vie « qui promettait tant de dévouement pour ÎP3 o:uvres de l'Enfance, et plus particu- ] ift lièremeht pour la nôtre — son ardont pa , triotisme. » ■ M Picotte a ensuite,- au nom de tous les *• membres, exprimé his sentiments de haine la qui doivent animer tous les Belges dignes ] de oe no ai, car il ne faut pas, a-t-il dit, eiu'on oublie les exaotions, les vols, les ra- f l>.tries et surtout las crimes de toute nature ecorijtiM» par les hprelca de sauvages qui fu- ( rent nos maîtres pendant quatre ans. 11 a terminé, en promettant un pieux pèlerinage annuel et lo souvenir ineffaçable pour ces braves, qui méritent, tous, les sentiments ele douloureuse et patriotique ; reconnaissance. Mlle Jacquet, sœur du défunt, a remercié, d'une voix émue. Une gerbe a été déposée le avep l'inscription: « Le Cercle des Protec- j d, tours de l'Enfance d'Ixelles-Clnmotte Club le (îc Belgique, à son regretté collègue Léon ■ l Jacquot, fusillé par l'ennemi, en septembre ! ts 1916: ^ ^ La Ligue des Patriotes à- Enfin, peu avant midi, ce fut au tour de ! la « Ligue des Patriotes », créée le 1§ nej-|u vembre dernier, à rendre howmago à nos z 41 martyrs fusiHés. si Une gerbe cravatée aux couleurs natie>- nalcs porte, en lettres d'or: • La Ligua de3 . / Patriotes aux Glorieuses Victimes de la , Barbarie Allemande. » Dans la délégation, ' se troiwiait un auditeur militaire. C'est l'an- 1 oien substitut du procureur du Çoi, M. Van ' ^r Gindertael, de Bruxelles, qui passa la fron- 1 r- tière hollandaise, en elépit eles sentinelles ; és allemandes, et fut blessé à. la tôt* et à la q- main; deux de ses compagnons, moins heureux que lui, furent mortellement atteints ; par les balles. M. José Henncb^cq, président, a prononcé, ç devant, les tombes', l'impressionnant discours \j que voici: < NroubIiez jamais ! 13 • La Ligue .des Patriotes a voulu, dès sa r, première manifestation, faire un acte de i piété, et c'est pourquoi nous sommes venus i 0, aujourd'hui nous incliner devant ces tombes :t et demander, à, ces morts, une leçon d:éner-à gio et de patriotisme, un réconfort, un conseil, une direction. 50 Nous sommes venus écouter ces voix d'ou-s" tre-tombe. Elles nous disent: « N'oublie» rs jamais! N'oubliez jamais que la Belgique n" rut prise à la gorge et violée par los Barbares. N'oubliez jamais que des villes furent mises à sac et incendiées! N'oubliez jamais que des femmes et ele3 enfants furent martyrisés et mis à mort! N'oubliez jamais que u?* des civils furent emmenés en Allemagne! Et 1 surtout, n'oubliez jamais que nous sommes ! *,r mortç Rour vous conserver une Patrie! » ! Messieurs, le sacrifice de .cps morts Jm- ' mortrl3 dépasse, en grandeur, l'héroïsme mô- ! u_ nie ries plus braves de nos soldats, car ils 1 n'ont pas eù, pour enflammer leur courage, ( e{. Livrasse de la bataille. Ils n'ont pas connu i cotte griserie que donne l'odeur de la poudre et la fanfare des olairons sonnant la g charge. Ils n'ont pas eu cette joie do faire ' i ayer chèrement leur vie, comme ceux qui . combattaient les armes à la main. U3 sont tombés assassinés. Et lorsqu'un matin, ils ont dû se ranger devant le peloton d'exé-' nition.' ils ont dû trouver, en eux-mêmes, la forçe morale, le courage silencieux, la gran-r deur d'âme la confiance inébranlable dans ' ' la victoire finale, qui devaient les soutenir jusqu'au bout. la C' est pourquoi, Messieurs, ces morts nonp paraissent plus grands encore oue nos soldats.lis nous ont légué d'inépuisables trésorB d'énergie. U3 nous donnent et donneront tou- ' jours la plus haute, la plus auguste des leçons de patriotisme. Ils sont et demeu-reront toujours pour nous l'exemple, l'exem-c-e pie sublime. Nous les vengerons! Nous les ut venrerons, en reconstituant une Belgique in nhis forte, plus belle, plus grande. :s Nous les vengerons, en entretenant, dans et les çœurs elc3 générations qui viennent, ii- l'amour de la Patrie et la haine elos barbares.Nous les vengerons, en chassant les dc-r-niers énnerais du sol qu'ils souillent, qu'ils ont souillé, pendant quatre ans de leur pré-' sençq abjecte et criminelle. Nous les vengerons surtout, Messieurs, en n'oubliant jamais. Et ce sont tous les patriotes qui par ma voix, vous disent: t N'ou-\e blions jamais! » )U -u ■ J D'où vient cette Chasuble? la , te Arlon, 28 décembre. — Au cours ele recfcpr-r. ejhqs faites dans les caves de la caserne Léo-u- ppiu, K Arlon, la pol'ce a découvert une le > siiptvbe chasuble, brodée d'argent sur voit lours noir, que le» Allemands avaient « ou-s, hliéo » là. lors de leur retraite précipitée , 11- naeh Berlin. ( ^t Le Collège échevinal a remis cette pièce :o do valeur au curé-doyen do Saint-Donat. % qui la transmettra au Comité chargé de 1 r- réunir les objets religieux volés par les ( Allemands dans la irance occupée. 1 = = e= = ==7=* : II? I hîî a MU éti? A tiPJZ ! LA SURENCHÈRE E DRAME ETRANGE^ 1 5 Un vieillard est assassiné ■' v par une main inconnue 9tion 4 _____ inen- .■>'»? ON IGNORE LE MOBILE DU CiïiME atti- I l'au- - 3 d®8 Arlon, 28 décembre. — Un crime qui b reste entouré d'un profond mystère, vient J pou- (l'ètie commis à lîaohy, petite commune J 1?10|â du Luxembourg belge, non loin d'Arlon. ®. ilachy e'st un joli petit village, ordinaire- r ment très paisible. C'est là que vivait Jean Hardy, cultivateur, âgé ele 09 ans. Celui-ci c H en était robuste encore et vaquait aux soins lerre tje ju feme> Nous Hier, comme il sortait de son écurie, un enne coup de feu éclata Boudain. lliés. Le vieillard chancela et s'abattit 6ur le £ ge et sol. s :h et Au bruit de la détonation, on accourut . veau ©t l'on s'cmpres?a de donner au blessé les s premiers soins, lin médecin de l'ambulance française, lo docteur lichalleur, qui se trou- £ vait dans le village d'Hachy, pansa la bles- ; sure. S Mais l'état du vieillard est désespéré et v h S l'on s'attend, d'un moment à l'autre, à une issue fatale. Aussitôt prévenu, le parquet d'Arlon et la genelarmerie de Habay ce sont rendus sur 1e lieu élu crime et ont commencé leur enquête. Deux femmes, que l'opinion publique désigne comme étant les auteurs du breu- meurtre, ont été arrêtées. Mais, jusqu'à ce { ur„g moment, on se perd encore en conjectures 0r,ai. 3ur les mobiles du crime. ^ ite a " 1 ■■ t LES BOLCHEVÎSTES » il CRAIGNENT LES ALLIÉS ! e MM. Stockholm, 27 décembre. — Le3 Bol- î s . — chevistes ont manifesté, ces temps der- roire, j;iiers, à Pétrograd, une agitation intense. 58 Lo bruit courait que les puissances de 1 . l'Entente allaient intervenir. Un grand 1 lenge nombre de notabilités maximaliste» se \ 2 au sont enfuies de Moscou. L'évacuation se ». des grandes administrations militaires et lit le civiles, des dépôts d'artillerie ©t d'appro- c ours, visionnements était commencéo dans les ition. grandes villes du centre et de l'est. Tout 1 dénote que les Bolehévistes étaient dé- ^ onnu ^ abondonner Pétrograd sans oppo- Club ser une grande résistance. d'un M. Lltvinof, ancien ambassadeur bol- S chôviste à Londres, se trouve actuelle- l e dé- ment à Stockholm. Il possède les pou- ^ ■ti à voirs diplomatiques les plus étendus. Il . rap- a envoyé aux légations étrangères de 1 e ce Stockholm une note dans laquelle il se 1 ^ eléelare prêt à négocier la paix entre la 1 uvre ^US3*e l'Entente. Son but semble être ( isior clUô l'"3 n'interviennent pas en pha- Russie. j y aura-t-il intervention? pour La question est très controversée dans rticu- la presse française et dans la presse an-t pa. glaise. . Hervé, le pamphlétaire socialiste qui "aine dirige le journal «La Victoire», s'est pro- 1 ignés noncé «pour», mais «L'Humanité» s'est î dit, prononcée « contre ». L'opinion publique i :s ra- semble très hésitante à cet égard. ature Rn Angleterre, le « Daily "lail z> se 11 fu" déclare carrément contre 1 intervention pieux ^es poupes anglaises, bien qu'il trouve 1 çahle louabjô en elle-même c l'idée d'assister iea les Russes qui sont les victimes des Bol-tique chevistes et du règne du meurtre et de l'anarchie créés par les Iluns ». ercié, « Dans les circonstances présentes, rbtec- aiQute-t-41, l'opinion du peuple anglais £lllb n est pas en faveur d'une intervention. Lcon » La perspective de levée de corps con-mbro sidérable3 eie troupes pour un nouveau service à l'étranger est, naturellement, troublante pour un peuple qui a déjà supporté le poids de quatre années de 1 ir de guerre. 1 § n'Q- » Il n'est pas besoin de dire que nous i nos n'avons aucune sympathie pour l'opi- 1 nion de ceux qui prétendent oue ce se- \ îatlo- rait mauvais el'entraver le Boîchevisme 0 j dans son travail, mais comme le « Petit 1 xtioiT J^mal » le remarque justement, les s l'an- alliés ont établi un' cordon sanitaire au- , Van tour des régions infectées et pour occu- . fron- per ces territoires il faudrait eies armées nelles à très gros effectifs. i ^ la » Les alliés sont très disposés à aider eints *a ^18s^ civilisée, de toute façon rai- < sonnable. Mais ils doivent d'abord con-toncé, sidérer leur propre situation et leur état ' coure actuel ne justifie pas les très grands sacrifices que demanderait une intervention sur une large échelle. » Si l'Amérique, qui a de grands inté-às sa rêts en Russie désire employer ses for-e de ces, comparativement fraîche», pour révenus duire le Boîchevisme, personne ne soplè->mbes vera probablement el'objection, sauf, -éner- peut-être, les Bolchevistes. un » Nous avons des blessures k panser et | ' des pertes à combler. » d ou- ibiiM Les socialistes italiens gique ( Bai" so méfient du boîchevisme urent 1 niais [De notre .Correspondant.] Amsterdam, 28 décembre. — Lo « Ti-e! Et me9 * annonce qu'en séance secrète, la imnes Commission directrice du parti socialiste -j „ " italien a examiné l'attitude à prendre vis-à-vis de la propagande bolcheviste qui ga-" """ gnait de plus en plus les extrémistes élu 6 parti. ir ils Après de Jongs déhate, une motion pré-rage, ROnisant le calme et l'union, proposée par pou- *e Tuvali, a été adoptée. it la • faire _ LA FRANCE ENVAHIE PAR L'EAU gran- „ 1 .SJ D'EMOUVANTS SAUVETAGES nous Paris, 27 décembre. — L'eau monte s sol- toujours dans de nombreuses régions françaises; fleuves et rivières débordent t tom ïont ^'énormes dégâts. On apprend de 3 J/JJj Bourg que les rivières Furqns et Ousson ?mcu- sont sorties de leur lit et ont envahi les exem- usines d'électricité ♦ iS. ,ea 'De Lyon, on apprend qu'aux Charpen-gique nis l'eau a recouvert trois quartiers, Il a fallu s'occuper en hâte de sauver les dans habitants — certains d'entre oeux-ci s'é-"bar- t,ni€nt d'abord réfugiés à l'étage, mais l'eau montant toujours, atteignit bientôt. 1 (itr. les toits de maintes maisons situées dans qu'ils les régions les plus basses — c'est là que • pré- les habitant^ attendirent laur* sauveteurs. Des barques avaient été dirigées 's, en vers ces endroits; mais le sauvetage des s (pa- habitants fut des plus difficiles à ac-N'ou- coniplir. Dans une maison isolée, une famille compensée du père, de la mèr^ et ele deux^enfants de 6 et de 3 ans, allait pé-q rir lorsqu'un canot de sauvetage arriva. J Y La petite famille fut'heureusement sauvée. On ne signale pas, jusqu'à résent, de nouvelles victimes. °Leo- ^'1Pr ses affluents ont iponde : une '°3 propriétés riveraines. La Marniande r to- a également débordé. «."m- La Saône monte toujours surtout à lpitae çhalon La routo ele Paris à Lyon risque nièce "'être coupée. On a dû suspendre le èer-onat c'e ravitaillement par eau sur la • é "'do ^ae'ine . r les Enfin, Âix-les-Bams est complètement entouré par les eaux» LA d U KL1M L-HbKt- FUNESTE .AUX DÉMOCRATIES ESPÉRANCE DES RÉACTIONS (La surenchère est un des aymptô-« mes habituels des péri lee d« jjvjj malaise politique. Le mal est 1 dangereux pour les jeunes démocraties, et il constitue la meilleure espérance de toutes les réactions. Danton succède à Mirabeau, Robespierre à Danton, Leninè à Kerenski j s* qu'au jour où un César d'allure démagogique met les plaideurs d'accord en s'attribuent le pouvoir suprême à lui et à ses amis. Sans avoir connu, jusqu'ici, des temp« aussi troublés, du moins au siècle présent, la Belgique traverse, cependant, une heure de difficultés et de transformations.Aussitôt la surenchère apparaît... Plus démocrates eue les démocrate» Des démocrates et des conservateur» avisés ont compris- que le temps e/st venu, d'instaurer l'égalité politique de tous les citoyens âgés de 21 ans. Sans tarder, nous voyons apparaître 14 proposition d'étendre le droit de "vote aux citoyennes. Surenchère... D'aucuns ont réclamé la liberté pour l'électeur de désigner les mandataire® de son parti 3ans être impitoyablement lié par les décisions des petits groupes. De suite s'élèvent ctes voix pe>ur réclamer la résurrection du panachage qui met -tous les partis politiques, indistinctement, à la merci d'une poignée d'intrigants, mais qui possède les apparences de la liberté,absolue. Surenchère encore... En matière économique le minimum de rémunération journalière, la participation aux bénéfices ou les primes de production ne suffisent plus aux sociologues qui, jadis, s'accommexlaient fort bifcn des salaires de famine payés aux u-vriers des Flandres. Il leur faut leg actions de travail et surtout le salaire familial. Conception théologique biscornue contraire au bon sens productiviste et à la morale du travail, mais surenchère toujours pour s'assurer les sympathies des familles nombreuses. Plus patriotes que les patriotes Enfin, vient îe patriotisme, sentiment noble et élevé, fait d'amour pour le sol natal, de dignité flère en face de l'étranger, de résistance ferme et calme à la force et à l'injustice, d'équité aussi envers tous et envers chacun. Le nationalisme, surenchère et caricature du patriotisme, le transforme en une sorte tle folie colérique et d'&ppétit mégalomane, sorte d'épilepsie échevelée, souvent feinte, du reste, qui n'écoute ni arguments, ni raison, mais fait appel aux instincts les plus bas de la foule en délire. Et il ne suffit pas que nous vivions à une époque où les réactionnaires ont la prétention d'apprendre aux démocrates comment il faut appliquer le Suffrage Universel et préparer une meilleure répartition des richesses. Voilà que les gaillards, qui étaient, il y a quelques semaines à peine, les habitués de la Press Zentrale, les censurés aux échines souples, le* trafiquants sans scrupules, les protégés de l'armée allemande nous donnent des leçons de patriotisme et nous apprennent comment il fafat célébrer la victoire du Droit. Il n'y a pas à dire, la surenchère dépasse les bornes, le symptôme est grave et le mal est profond. Les Anglais prisonniers civils RÉCLAMENT UNE INDEMNITÉ On soulève devant l'opinion anglais», la question de l'indemnisation de ceux qui ont eu la malchance d'être internés comme prisonniers civils en Allemagne pendant la guerre. Les Anglais qui se trouvent dans oe cas sont, relativement, peu nombreux. « Le gouvernement a déclare », fait-on remarquer e< que l'Allemagne doit réparer tout dommage causé à la population civile. Or, les internés civils ont eu à subir de nombreuses pertes de salaires et de revenus, sans parh;r de la nourriture et dr*3 vêtements qu'ils ont dû payer parce que les Allemands négligeaient eie » los leur fournir en quantité suffisante. La Conférence Internationale SOCIALISTE Paris, 28. — En réponse aux télégrammes do MM. JIend :i\son et •Camille Iluysmans, la Oomini.-ion administrative élu parti ee>-cialiste a décidé d'inviter M. Henderson à convoquer la conférence internationale le plu» rapidement ppssihje. Le parti aura dix délégué et oinn suppléants. La Confédération générale élu travail aura droit à une même délégation. — Havas. ATTENTION AUX ATTAQUES NOCTURNES Mme K..., demeurant ctiaussëe de Wa* vre, passait, hier soiç, près de la rue Godeeharles, lorsqu'un individu d'une vingtaine ^'années, qui se tenait blotti dans une encoignure de porte, bondit sur elle. v, Avant qu'elle eût eu le temps de se reconnaître, il lui arracha son réticule, contenant une centaine de francs, et prit' la fuite -ans pouvoir' être rejoint. AVIONS RAV1TA1LLEUKS Paris, 29 décembre. — Le gouvernement français vient de décider d'utiliser les avions de bombardement, sans emploi depuis !a cessation des hostilités, pour ravitailler les régions dévastées du nord. I-e ravitaillement est, en effet, fort entravé par suite du mauvais état des roules et de la difficulté des transports. Les avions remédieront admirablement à cet,-état de choses. Déjà, du -reste, pendant les h'ostilit. s, l'aviation a été ap-pelée à ravitailler les troupes avancées qui se trouvaient passagèrement privées de communications avec leurs basejj..

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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