La dernière heure

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s.n. 1914, 09 Maart. La dernière heure. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vq2s46jz06/
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La Dernière Heure ^acoaÉÉfliBÉMM MMMMMHMMàMIMMMIiaii " SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experts comptables assermentés près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payan ts. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS : ijj TWJifMXRm BsSEUtfMMr kiS23Ba ra>a£a jj&r.-jj xasatay xJ^TSkSÎ yb&SH LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 68 NEUVIÈME ANNÉE LUNDI 9 MARS 1914 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS BKT7XBLL8S PEOVWC1 Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . • • 8.00 • 12.00. . UN AN 16.00 Pour l'étranger le r>rix de BraseDe#, U port en plus. Il n'exûte pa* d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles indiquer, en «'abonnant, si l'on déaire recevoir l'édition du »otr o« oeil* du Imatin. — Lea frais de recourretnent sont à la charae des abonné*. r LES YOLEURS BIZARRES LA JOYEUSE ENTRÉE DU ROI D'ALBANIE LA MULTIPLICATION iLe Congrès progressisteI LES ÉMEUTES DE TOKIO .——— — . nFQ Pï AfFQ o r o Le 31 décembre dernier, un jeune homme appartenant à une honorable famille bruxelloise, se faisait surprendre en flagrant délit du vol d'un pot à lait dans un grand magasin de la rue Neuve. Affaire banale, si le délinquant n'avait eu aussi pris une attitude 1 singulière dont un des gestes fut de menacer les inspecteurs de l'établissement d'un pistolet à répér tition, dont il ne put, d'ailleurs, par la suite, expliquer la provenance... il l'avait simplement dérobé, peu d'instants, auparavant, à un autre rayon. L'enquête faite à son sujet établit que le voleur appartenait depuis sept ans à l'administration d'un comptoir créé pour faciliter la venté à crédit et que ses patrons n'avaient qu'à se louer de sa bonne conduite, de son exactitude et de sa parfaite probité. Des perquisitions faites à son domicile n'ava'ent rien fait, découvrir, lorsque l'idée vint à. M. le juge Delandsheere, qui instruit cette affaire, de visiter les meubles dont son voleur disposait à son bureau.II y possédait, pour son usage particulier, trois grands pupitres qui furent ouverts. Ce fut un coup de théâtre. L'étal d'une tombola foraine ne contient pas un assemblage plus divers d'objets dispara-rates que ceux qu'on découvrit au cours de cette opération. L'inventaire qui en a été dressé corn porte plusieurs centaines de postes. Y voisinent, dans une confraternité de bazar, des nécessaires de toilette, deux lapins, morts, en état de putréfaction évidemment, un parapluie de dame, des lanternes électriques, des pots de confitures, des polichinelles, des sandales, des trompettes d'enfant, une; lampe à décrocher, des appareils, photographiques, des coquetiers en métal, . etc., etc. En somme, toutes sortes de choses, en général, ou, brillantes, ou burlesques ou de luj:e. Cet étalage de fancy.fair, évalué à plus d'un millier de francs d'ailleurs, se trouve, en ce moment, pour les besoins de l'instruction, dans le cabinet du jugw, qui en fait les honneurs à tous ses visiteurs 1 / amusés, et cette circonstance ! ancienne^ ur^ ■ î'r-est évident qu'on se trouve ici en présence d'un cas de vols dont la nature anormale est d'autant plus caractéristique,que son auteur ne faisait aucun usage des produits de ses larcins, autre que celui de les contempler secrètement de temps à auitre. Les matières périssables: bonbons, chocolat, etc., il ne les mangeait même pas. Il les conservait intactes dans leur emballage^ Un médecin étant commis pour examiner ce singulier délinquant, c'est à lui à déterminer, s'il y a lieu, la nature pathologique de ses actes et son degré de responsabilité.Cette affaire noms dispose naturellement à rappeïer quelques observations typiques de vols morbides.Nous ne parlerons pas des impulsions singulières qu'on constate, fréquemment chez les femmes à l'époque de la grossesse, ni des larcins niaisement dissimulés, que commettent certains imbéciles vi- ! cieux au sens moral inexistant. ; Le cas de certains épileptiques ■ est plus impressionnant ; c'est celui, par exemple, d'un individu , du nom de R..., rapporté par Ma- ( gnan et dont la lamentable et bur- < lesque histoire est un tissu de faits , de ce genre: Après une attaque, il est pris du , besoin d'aller faire une promenade j sur les toits. II pénètre par un vasistas dans ( un appartement, où il trouve un homme qui cirait ses chaussures; il les lui arrache des mains, se déchausse, lance ses souliers à la tête de cet individu, sort par la porte, descend dans la rue, emportant à la main les souliers dont il venait c de s'emparer, et se promène nu- i pieds, jusqu'à ce qu'il rencontre c un sergent de ville qui l'oblige à 1 se chausser. J Dans une confession écrite faite = au docteur Lasègue par un malade, i on relève ces aveux: J « Quand le désir me prend de posséder un objet qui ne m'appartient pas, c'est plus fort que moi; on dirait qu'une force invincible me pousse; mon esprit ne pense à rien, si ce n'est à m'approprier l'objet que je convoite, sans être vu, et ce n'est pas tant pour nie l'approprier « que pour l'enlever » à la personne qui le possède. Le délit accompli, j'éprouve un grand < soulagement moral et un « véri-lable contentement » de moi-même et ce n'est que plusieurs heures après que je me fais honte à moi-même et, si c'est un parapluie, j'éprouve un nouveau plaisir à le déchirer, à le démonter, à l'éparpiller en mille morceaux, » Plus singulier est le cas 'd'une Parisienne, qui vit un Jour dans un grand magasin, une femme ar- ! rêtée parce qu'elle venait de voler, j Pâle, suppliante, elle criait: « Pitié oour mes enfants » si l'inscectem.. L'arrivée du prince de Wied coïncide avec les fêtes du carnaval Un jour de carnaval à Durazzo lui répondait rudement qu'elle y pensait un peu tard. La jeune fille, témoin de ce petit drame, fut vivement impressionnée et prit sur le champ l'étrange résolution de venger la femme, en volant aussi. Elle s'en fut immédiatement vers un rayon, saisit un coupon d'étoffe, le mit sous son bras et le jeta sur le trottoir, lorsqu'elle fut dans la rue. Dès lors, journellement et bien qu'elle cx'aignît d'être prise et qu'elle se représentât toutes les conséquences déshonorantes de son acte pour elle et pour les siens, elle répéta ses actes insensés, n'usant jamais du produit de ses vols, les abandonnant dans des voitures publiques, les donnant à des mendiants ou les jetant simplement sur le sol à la faveur d'un rassemblement.Et que penser de l'étrange manie de ce vieux paysan, qui dérobait, non sans difficultés, parfois même avec danger, des objets déposés sur les tombes des cimetières? De toutes ces couronnes effeuillées, ces objets défraîchis, ces vases ébré-chés, il avait composé, dans sa grange, une sorte de « reposoir », où il se complaisait à passer des heures entières. t i -f-oOTs' ""rrîTiiTTuiiian'e américaine n'avait d'autre vaisselle que d«s assiettes, des plats, des couverts, des verres dérobés dans les grands restaurants, les transatlantiques, les maisons où elle était reçue, et tous ces objets n'avaient de valeur, aux. yeux de l'étrange collectionneuse, que s'ils portaient un chiffre ■ ou une inscription dénonçant leur origine. La maison, d'ailleurs, était remplie de trophées de ce genre. « Si j'achetais, disait l'Américaine, cela ne m'amuserait pas... J'adore les souvenirs. 1) On peut citer des cas semblables par centaines. Beaucoup sont inspirés par l'amous de collectionner, transformé en une passion aussi destructive du sens moral que l'usage habituel des stupéfiants et des alcaloïdes; d'autres se rapportent à des fétichistes, volant, par exemple, des souliers jusqu'aux pieds des jolies femmes dans les promenades publiques, comme le héros d'une nouvelle de Restif de la Bretonne. Certaines femmes éprouvent un plaisir d'une nature particulière au contact d'objets de soie qu'elles se sont procurés par fraude. Des neurasthéniques trouvent quelques livres qu'ils ont dérobés comme infiniment plus précieux que les billets de banque qu'ils ont dans leur poche. Ceux-ci sont, en général, guérissables et lorsqu'ils ont recouvré la santé de l'esprit, ils se remémorent, sans l'expliquer, leur état , d'âme passé. P. C. ' LE PRINCE HENRI DE PRUSSE EN AMÉRIQUE Hambourg, dimanche. — Hier soir, au ' dîner de la Société asiatique, le prince j Henri a déclaré que son prochain voyage ( dans l'Amérique du Sud aurait un caractère purement privé et qu'il ne poursuivait, en accomplissant ce voyage, aucun but politique. — Reuter. 1 . — — 1 i Les "Siamoises,, séparées ■ an—a«l Suzanne et Madeleine dans les bras du chirurgien Le Filliâtre et de leur père L'une d'elles vient de mourir DRAME DE BRACONNAGE ; AU CHATEAU DE LA ! PRINCESSE CHARLOTTE j Un braconnier blessé mortellement par un garde-chasse Dimanche, vers 6 1/2 heures du matin, un terrible drame du braconnage s'est déroulé près de la propriété de la princesse Charlotte, à Meysse. Un braconnier, surpris en flagrant délit, a été dangereusement blessé par un coup de fusil. UN DRAME RAPIDE Les gardes-chasse Tistaert et Ro- , byn, se trouvaient de service, dimanche matin, dans le «Keerlykbosch», propriété de la princesse Charlotte, lorsque, sou- < dain, ils eurent leur attention attirée par ] un coup de fusil tiré à quelque cent mè-' ( très d'eux. . Ils coururent dans la direction d'où provenait la détonation et apercevant J trois individus qui braconnaient sur 'a chasse de M. Bouqueau, habitant rue de la Loi, à Bruxelles, ils crièrent «Haut c les mains!» 1 Un des individus obéit, tandis 'que les 1 deux autres prirent la fuite. L'un des 1 gardes, qui se trouvaient à une assez -, W p 1 ou.- j- 1 -r rl.^ 1 1 i l-_ x~——:—■x—3—"l-~-• feu ; l'autre, beaucoup plus rapproché des fuyards, fit de même et l'un des braconniers, grièvement blessé, s'affaissa sur le. sol. Sur ces entrefaites étaient accourus e chef-garde Kiefer et le garde Cleynens. ^ Le blessé, un nommé Pierre Jacobs, âgé de 30 ans, domestigue de ferme chez M. Haeck, secrétaire communal de Meysse, fut déposé dans une brouette, qu'on était allé chercher dans le voisinage et transporté au domicile de son maîtse. M. l'échevin Puttemans, qui avait été mis aussitôt au courant du drame, fit mander en hâte le docteur Vanden Briel. ! Le praticien a peu d'espoir de sauver le blessé, qui a été touché par cinq ballet-tes: une dans le cou, une derrière i'o-reille, une dans le dos, une dans le côté droit et la cinquième dans la cuisse. Le docteur craint que le plomb qui a atteint la victime dans le côté ait transpercé le poumon. A midi, le Parquet, représenté par MM. i Coirbay, juge d'instruction; Raquez,~ substitut; Van Elst, greffier, accompagnés des médecins légistes Héger-Gil- ' bert et Marcel Héger, est arrivé en auto- i mobile à Meysse. L'état de Jacobs est trop grave pour -qu'il ait pu être interrogé. Par contre, ! les magistrats ont entendu ses deux compagnons, Tielmans, dit «den Witte», J âgé de 21 ans, et Leemans Jean, âgé de 30 ans, habitant tous deux Meysse. ( CE QUE DIT UN DES BRACONNIERS 1 T^e bruit s'étant répandu que les bra- 1 çonniers, poursuivis, avaient tiré les pre- i miers sur les gardes et que ceux-ci j avaient riposté, nous avons interrogé Tielmans à ce sujet et voici comment il nous a raconté l'affaire : \ « Ce matin, mes deux camarades et moi nous étions à la chasse. » C'est moi qui portait le fusil, une € vieille arme à un coup. Nous traversions ï un champ de blé, lorsque soudain s'enfuit un lièvre. Je le mis en joue et je = l'abattis. Aussitôt après mon coup de fusil, je vis accour,ir deux gardes-chasses de la princesse. Ceux-ci nous crièrent : « Haut les mains ! Vous êtes à l'amende! » Leemans s'arrêta, tandis que Ja- ] cobs et moi nous nous enfuîmes à tra- ] vers champs. » Après avoir couru ainsi environ 300 « mètres, j'entendis soudain plusieurs coups de fusil, tirés par les gardes dans notre direction. Au quatrième coup de feu, je vis soudain Jacobs s'affaisser, criant qu'il venait d'être blessé. » Je m'arrêtai, et après avoir déposé mon fusil à terre, je me portai au secours de mon camarade. » Peu après, quatre gardes-chasses nous entouraient. C'est moi qui suis allé chercher une brouette pour transporter la victime chez son patron. » On ne peut pas dire que j'ai tiré sur les gardes puisque mon fusil était encore chargé quand je l'ai déposé à terre. » A 1 heure de l'après-midi, le blessé Jacobs a été transporté, dans l'ambulance automobile, à l'hôpital Saint-Jean. Les quatre gardes-chasses et les deux autres braconniers ont été convoqués, cet après-midi, dans le cabinet du juge Coirbay, pour complément d'enquête. NOUS NE VOULION. QU'EFFRAYER I Jusque tard dans la soirée, M. Coirbay a interrogé les acteurs et les témoins du drame. Il n'y a pas de contestations entre eux sur la façon dont les faits se sont déroulés.Les gardes affirment cjue s'ils ont tiré, ils n'avaient pas l'intention d'atteindre les braconniers, mais seulement de les effrayer. La poursuite avait lieu sur un terrain fort accidenté et Jacobs venait de gravir g un talus lorsque le garde, qui se trouvait I le plus près de lui, à 40 mètres environ, I déchargea son fusil en l'air et sans viser, dit-il ; mais il avait compté sans la dis- Î>ersion des ballettes. Celles-ci ont atteint e fuyard sans .que le poursuivant le vou- DES PLACES GASPILLAGES SOMPTUAIRES DANS LE FROMAGE COLONIAL ET DANS LESAUTRESMINISTÈRES? R La paix imposée à la droite. _ÎL - par Debroquev-ille a pu faire | Ml i cesser le tintamarre de quelques amis des missionnaires, elle n'a pu mettre un terme aux récriminations de l'organe de Colfs. Ayant vraisemblablement épuisé le sujet du martyre des missionnaires, l'ennemi intime de M. Kenkin aborde maintenant un autre su je?. Le plus étonnant c'est que, cette fois, il a raison. Ce qu'il critique,<>eii effet, aujourd'hui, c'est l'extravagant développement du fonctionnarisme colonial- Pour cela, il y va- de sa petite comparaison avec la situation existant sous le régime léopoldien. Il y a plus de gaspillage aujourd'hui qu'alors. Ceci n'est pas fait pour nous étonner : c'est la Belgique qui paie, tandis que le chef de l'Etat indépendant travaillait, en somme, à son compte. " Par une délicate attention, le journal de Colfs constate d'abord que : « Tous les autres ministres sont logés dans une partie de l'édifice qui abrite les bureaux ou, si les locaux sont devenus trop étroits, habitent temporairement un hôtel privé jusqu'à ce que les travaux d'agrandissement aient pu être faits. Pour le ministre des colonies dont le budsffi est prévu devoir longtemps solder en dé*it, on a acheté et aménagé à trSs grands ft-ais un hôtel particulier dans une .artère fort luxueuse, donc fort coûteuse, et no pouvant servir aux bureaux. Los employés restent logés à la diable, dans des bâtiments vétustés dont les plafonds s'écroulent ou menacent de s'écrouler. Rien que l'intérêt des sommes dépensées pour l'hôtel ministériel dépasse qu'aurait coûté la location d'un immeuble capable de loger une partie des bureaux. » Nous nous permettrons de faire remarquer à l'organe.vcîérical que pas un député de droite n'à fait la moindre observation à ce sujet;-C'est donc au parti clérical que le;è&rps élect-oral doit s'en prendre des g^j&mges signalés par un des organes de la majorité. Sa démonstration est dfcs p|jis intéressante, du reste ! « Dès 1909, la'•grenouille administrative a commencé à gonfler:- La secrétaire d'Etat a disparu, renrpl&oé par le ministre, mais l'administration centrale, atteint le chiffre de 119 personnes, soit 22 de >lus qu'en 1908. En 1910, le budget o;\ indique 169; en 1911, 226; en 1912". 'w4: f'i '^ 2fi7- et enfin, le projetDudgGirp , JlZ accuse 271 fonctionnaires et employés. Soit 174 de plus qu'en 1906. L'on affirme que le chiffre renseigné dans ce projet de budget est déjà dépassé de plusieurs unités, triplant ainsi lo chiffre de 1906 ! No parlons pas de concierges, huissiers, messagers, feutiers, magasimers et femmes de peine: leur nombre a passé de 41 en 1909 à 62 en 1914. Naturellement, le chiffre de la dépense a monté aussi comme une marée. En 1909, il était de 577,623 francs; en 1910, de 739,716 francs; en 1911, de 846,352 francs; en 1912, de 908,800 francs. En 1913, un nouveau barême est adopté: le chiffre atteint 1,096,973 francs. Enfin, 1914 prévoit 1,120,315 francs. » Colfs s'alarme de cette progression effrayante et se garant derrière ce qu'il appelle « le cri d'alarme du chef de l'Etat », il insinue qu'il est question d'une commission de réferme. C'est fort bien et nous approuvons ce désir d'endiguer la marée du fonctionnarisme colonial. La colonie n'est pas un jardin à sinécures. Son déficit ne lui permet pas d'entretenir toutes les créatures que les députés cléricaux recommandent au ministre. .Cependant, nous ne croirons à la sincérité de l'organe de Colfs que s'il ne borne pas son zèle à l'étude de l'accroissement du fonctionnarisme colonial. Ses recherches ne seraient pas moins instructives dans les autres ministères. Nous gageons pourtant qu'il ne sortira point du budget colonial. Quoi qu'il en soit, son argumentation est à retenir comme preuve des qualités administratives du parti clérical, L'Envahissement professionnel du féminisme 1 ( , mi—s Chicago vient d'inaugurer les "dames cireuses de boite;,, a réuni à Bruxelles plus de six cents Délégués Le congrès progressiste, qui a eu lieu dimanche, à Bruxelles, a réuni, en la salle de la Grande Harmonie, une foule nombreuse, dont plus de six cents délégués, venus de tous les points du pays. M. Hanrez, sénateur, préside: Il est entouré de 3VIM. Lorand, Ma-gnette, M. Feron, Lambiotte/Vandewalle, député, Van de Walle, sénateur, G. Rah-lenbeck, 'Buyl, Cocq, JoUret, Augusteyns, Pécher, Reyers, Fléchet, député, Cat-teau, Lemonnier, Van Danime, Ozeray, Buisset, Lamborelle, Focquet, Hubert, Dony, Carperitier, H. Dumont. Dans la salle, on remarque de nombreuses personnalités : MM. Frick, bourgmestre de Saint-Josse; Delleur, bourgmestre de Boitsfort; Morichar,éche-vin à Saint-Gilles; Mettewie, échevin à Molen'beek; Jules Noirfalise, conseiller ! provincial à Liège; Huisman-Van den Nest, Levêque, Bauwens, Bon, conseillers communaux à Bruxelles; De Le Court-Wincqz, conseiller provincial du Bra-bant.M. le président lit de nombreux télégrammes et lettres d'excuse; l'un d'eux émane de M. Armand Fléchet, sénateur, qui « retenu, dit-il, par son travail de 1 rapporteur de la loi scolaire, ne peut assister a'u congrès ». L'assemblée accueille } avec beaucoup de faveur la communica- ; tion du sénateur verviétois. S'excusent également, pour raisons de } santé ou parce que reténus par la pro- : pagande, MM. Albert Devèze, député- de Bruxelles; Masson, député de Mons; Van Peborgh, sénateur d'Anvers, P.-E. Jan- v son, etc. , M. Hanrez communique une -lettre d'excuse de M. Emile Feron, ancien député. M. Emile Feron, dit-il, devrait présider cette assemblée; son état de santé, qui s'est pourtant beaucoup amélioré, j ne lui permet pas toutefois de se trouver ici. Je serai heureux de lui céder la place que j'occupe, dès qu'il pourra se retrou- 1 ver au milieu de nous. i Hommage aux morts M. Hanrez rend ensuite hommage aux g morts; l'assemblée écoute, debout, la pa- j rôle du président, qui s'exprime ainsi : c Le congrès se réunit pour'la première , fois depuis la mort de Paul Janson, l'illustre fondateur du Parti progressiste, 1 dont il était le président et dont on peut dire qu'il était l'âme. ( Il a consacré sa vie à défendre les idées ] qui sont les nôtres. Avocat célèbre, jurisconsulte émin-ent, ( granci orateur parlementaire, tribun entraînant, Paul Janson a, pendant un demi-siècle, lutté pour la justice et pour le peuple avec une ardeur et un désintéressement qui ne peuvent être surpas- î sés. -.i 1 Ce grand et noble cœur n'a été insensible à aucune souffrance, à aucune in- . fortune. Il a honoré l'humanité tout en- j tière, mais il a honoré particulièrement notre parti. - -ç ' ,, ' ■;•••'- i • j ■. T'" nr;''~ - ..TVA- , .... .(;D0, avions espéree : fêter notre chef vénéré à l'occasion du 25° anniversaire du premier congrès progressiste. Sa santé était déjà profondément altérée. Nous conserverons précieusement son souvenir; il continuera à inspirer notre politique et il soutiendra notre courage. En même temps que Paul Janson, nous avons perdu plusieurs de nos amis les plus dévoué^ : MM. Walter de Sélys-Longchamps, sénateur ; Hambursin, Graffé, députés, et De Poortere, de Bruges. Ils laissent un grand vide parmi nous. Nous leur conserverons un souve- ( nir affectueux. (Longue marque d'approbation,)Le XXe Congrès M. H anrez continue. Ce congrès, dit-il, est le XX0 depuis le premier congrès des 1 29 et 30 mai 1887. Il porte au program- ! me : 1° la réforme électorale; 2' la ques- ; tion scolaire; 3° l'égalité des deux lan- ^ gues nationales; 4° le vote obligatoire. ' Que de réformes ont pris naissance au sein de nos réunions ! Les plus importantes ont été adoptées 1 par la majorité des libéiraux et ont été î consacrées par la Déclaration des Gauches parlementaires. Tout -ce qui a été fait de bon par les gouvernements cléricaux, en matière po- ] litique et sociale, a été emprunté à notre ] programme. 1 Nous avons vu consacrer successive- î ment le principe des réformes que nos adversaires avaient combattu avec acharnement : le suffrage universel, le 1 vote obligatoire, la R. P. L'institution d'un ministère du tra- ! vail; 1 La réglementation du travail des enfants; 1 La suppression de l'accise sur le sucre; L?inspection du travail; Le repos hebdomadaire; L'abolition de la conscription et du * remplacement; Le service militaire général. : Aujourd'hui, c'est'Tinstruction obliga- c toire, dont le principe est inscrit dans c une loi qui vient d'être transmise au 1 Sénat. Mais les réformes que l'on ne réalise t que par la contrainte, sont toujours mal T réalisées; elles laissent place à des dé- r faillances, à des abus, à la fraude, et r c'est avec raison que l'on a qualifié de c lois de façade, les lois ainsi votées par le parti clérical. 1 C'est ainsi qu'en ce moment, la gau- r che libérale du Sénat lutte désespéré- f ment en Commission pour la transformation de la loi sectaire que la majorité c cléricale a votée à la Chambre, en vio- s lation des principes garantis par notre 1 Constitution. r Vous aurez à délibérer sur les modi- s fications à apporter à notre programme scolaire dont nous poursuivrons la réa- t lisation avec la confiance que le pays r sortira enfin de sa. torpeur pour balayer f« un gouvernement qui ne se maintient t que par la fraude et la corruption et grâce aux défections de notre système d électoral. (Longs applaudissements.) d Avant d'aborder l'ordre du jour, M. n Hanrez fait appel à l'esprit de concilia- s tion des membres flamands du congrès p et leur demande de parler autant que c possible en français afin de raccourcir p les débats. d Le conseil général d , g du parti progressiste n c; M. Cocq. dont la candidature est pro- ci posée, se désiste. Le Conseil général du parti progrès- q siste sera, en conséquence, composé com- ri me suit; q MM. Bourlard, Cambier, A. Devèze, H. rc Dumont, E. Feron, F. Fléchet, Hamande, n Hanrez, Houzeau de Lehaie, A. Lam- biotte, Lorand, Magnette, F. basson, ir Rahlenbeek, Rossels, Schoolmeestérs, V. d Vande Walle, Maurice Feron, Heugen, Lemonnier, Royers et Jules Noirfalise, ci Ainsi que nous l'avons Tapporté, des lembres de l'opposition ayant proposé la Chambre japonaise.. de repousser oute dépense nouvelle pour les arme-nents, et ayant dénoncé des faits de cor-uption parmi les fonctionnaires de la narine, le Parlement rejeta, par une ma-orité de-41 voix, leur proposition. Quand le résultat de ce vote fut connu, la foule tenta de démolir les portesi du Parlement. Trois mille policiers purent heureusement maintenir l'ordre. On les voit ici « à l'ouvrage » Cette répression fut difficile et san» glante. Le projet de plate-forme I/assemblée aborde maintenant le pro-iet de plate-forme. Il comprend les points suivants : Suffrage universel pur et simple à tous es degrés. — Représentation proportionnelle intégrale. —. Référendum. — Désignation des bourgmestres par les Conseils communaux.. Défense de l'école publique. — Révision de la loi scolaire pour assurer la li->erté de conscience et la liberté du père le famille. — Suppression des privilèges iccordés aux écoles confessionnelles. Généralisation du sèrvice militaire et •éduction du temps de service. Assainissement de la situation financière. — Lutte contre les gaspillages. — Plus de budget équilibré ' par l'emprunt. — Impôt proportionnel aux ressources les contribuables. Discours de M. Lorand M. Lorand veut motiver très briève-nent le projet de platform présenté par e Conseil général du parti et demande iu congrès d'y ajouter quelque chose. Pour les élections prochaines, il ne Deut pas y avoir de doute sur leur portée. Nous devons dA\e que la réforme la )lus importante à enquérir est le S. U. )ur-el simple à touMJ->s degrés; Avec ie Bf" ti.', 'ft'fau j 'là 'rëpiesenlaiioii projArtiOnnelle intégrale dans toutes les élections. Là-dessus, il n'y a plus de discussion possible. Il n'est question nulle part ûe revenir sur ce qui a été fait. (Demandez l'avis des mandataires.) Il n'y a aucun mandataire qui, à la Chambre ou au Sénat, qui ne soit prêt à se rallier au S. U. pur et simple à tous les degrés. S'il y a des dissidents, je parle ici pour les rallier. (Vifs applaudissements.) Le S. U. pur et simple sans restriction est la base qui doit nous rallier tous. Comme conséquence de la représentation proportionnelle, il faut que les bourgmestres des communes soient désignés par les Conseils copnmunaux. Actuellement, c'est le gouvernement qui les désigne et on l'a vu quelque fois choisir le seul membre de la minorité pour le mettre à la tête de la commune et provoquer ainsi l'anarchie et les zizanies dans l'administration. • (Applaudissements.)M. Frick a déposé un amendement demandant l'autonomie des communes, je îrois que la première manifestation de L'autonomie est la désignation par là commune du bourgmestre. L'orateur aborde ensuite la question de referendum, c'est une réferme importance car elle servira à "défendre le pays contre les vices du parlementarisme et à ionher plus de courage aux parlementaires qui courent après l'électeur. Si nous avions eu le référendum,, la revision serait faite. C'est une réforme rationnelle qui fait ippél à ceux qui doivent exercer réelle-nent la souveraineté, aux contribuables. A la Commission des XXXI, l'idée du •eferendum d'ailleurs, se fait jour. La question scolaire M. Lorand en vient ensuite à la ques-ion scolaire. Nous combattons en ce moment ci,po.ur léfendre nos idées, mais pour les défen-Jre au milieu de la marée de sectarisme Jérical que nous subissons en ce mo-nent.^ln ce qui concerne la question mili-aire, il y a bien des choses, les réformes éalisées ne sauraient avoir rien de définitif et si l'on touche encore à la .oi nilitaire, ce sera pour réduire, le temps le service. Sur ce point, il y a encore des réformes irofondes à réaliser de manière à orga-iiser une défense nationale réelle et ef-ective.L'orateur développe ensuite le point le la platform concernant l'assainis-ement de la situation financière et la utte contre le gaspillage. Il faut savoir éduire des dépenses- et créer des res-ources pour équilibrer, les. budgets. Notre programme nous donne les si-uations de ces questions. A ce point, se attache l'exploitation des chemins de er, qui soulève en ce moment des plaines générales. Il faut séparer le budget des chemins e fer, du budget .général- ,11 faut lui' onner une administration autonome, îais publique, sans que les finances y ; oient mêlées. C'est Rog'ièr qui a eu le remier l'initiative de l'exploitation des hemins de fer par. l'Etat. Il faut res-ecter ce principe et laisser les chemins e fer au public. M. Lorand veut parler, en terminant, e la tactique du parti. L'orateur re-rette que, dans certains arrondisse-îents, on ait trop vite abandonné le ttTtel, parce que celunii, du premier Dup, n'avait pas donné le pouvoir. Il ne faut pas croire que parce u'après de longues années, on est ar-vé à faire une chose raisonnable, et u'elle ne donne pas immédiatement les îsultats qu'on en attendait, il faille la îieter. Il est plus facile d'amener l'union des lasses populaires que. celle ' des indivi-us. (Bravos.) Ce n'est pas le cartel qui a été la iuse de notre défaiteâ c'est l'action dé' moralisante du gouvernement. Le cartel, s'il n'est pas réalisé dans les élections, - doit l'être quand même à la Chambre, ; où l'union doit exister sur certaines questions entre les membres de l'oppo- = sition. L'orateur termine en déposant sur c© - point l'ordre du jour suivant : Ordre du jour Lorand « Le Congrès, sans s'immiscer dans lea - questions de tactique électorale qui sont î du ressort des associations d'arrondisse-s ments, rappelle à tous les adhérents la nécessité primordiale du maintien d« b l'union de tous les libéraux réalisée sur la déclaratipn des gauches et l'àd- - hésion en masse et sans réserve au S. U. - a tous les degrés et à la R. P. intégrale . dans toutes les ^élections; il leur rap-= pelle aussi la nécessité, pour débarrasser le pays de la réaction cléricale et rendre un gouvernement libéral possible, de faire le cartel de toutes les forces anticléricales et démocratiques, partout r où les' circonstances locales le permet-2 trait. L'action des progressistes doit tendre au bloc des partis populaires. » s En ce qui concerne les chemins de fer, I M. Lorand propose d'ajouter à la plato i forme : « La réorganisation en régie autonom«| des chemins de fer de l'Etat. » L aufoïïSnnè clei communes M. Frick propose d'ajouter au points q « désignation des bourgmestres par lea e conseils communaux », les mots : « Au-z tonomie des communes, spécialement au point de vue de l'organisation commu« a nale et intercommunale des services pu-bhes et des régies, défense de ]eiira s droits contre les empiétements de 1« spéculation privée. » r II défend longuement cette proposition car il importe, dit-il, de mettre le* q communes à l'abri de l'ingérence du. gouvernement, et les préserver des con-L_ sequences de l'intervention des sociétés g industrielles, qui entravent la marche L_ des services communaux, pour toucher la rançon du concours financier qu'ila t ont apporté au gouvernement.. s il faut notamment que les commu» é nés puissent s'unir pour établir cer-j. tains services intercommunaux. s Si l'autonomie des communes n'èsf > 'Pas acquise, un jour prochain les bourgmestres n'auront plus qu'un rôle déco: - îij à cc^ui des massiers de l'hô* e (Applaudissement.) e M• Mayrice Feron dit qu'il faut adhé-i una- , plate-forme, qui est soumise aux aéiibérations,. avec le désir d'arriver à' e la discussion du S. U. à la commune efc _ a la province, dès novembre prochain, . et ja volonté que les élections de 1013 i fassent après dissolution des chambres.M. Loumaye, de Liège, voudrait que 1 ie projet de plateforme comprenne certains points concernant l'administration' ^ de la colonie. _ Il croit que les progressistes doivent . f?ire la guerre à tous les projets finan-i cier£ qui transforment le Congo en un gouffre sans fond. M. Roosens, de Dinant, s'écrie qu'il ny a pas à tâcher d'améliorer la situa-tion coloniale. Le Congo est un boulet: - U faut le couper. M. Frick estime que la question du r Congo doit-être réservee et étudiée Ion- - guement. Il ne faut pas jeter cet élé-î ment irritant dans la discussion et veil- - 1er surtout à l'union du parti et tâcher lon?erayer Ia cIéricalisation de la ooV 5 ^L0rard' ~ ,Le,?ong° a été annexé - contre notre volonté. Actuellement le t mal est fait; mais j'estime que ce' ne î serait pas trop d'une réunion spéciale du Congres pour examiner la situation: > qui est faite, à l'heure présente, por - 1 administration de la colonie Cette - question doit être réservée. (Très biéii'.)' M. Petit je an dit que la plate-forme i laisse de cote la partie sociale du pro-. . gramme. Il serait indispensable d'y, , ajouter les mots; « Extensions progres-• sives des œuvres sociales, industrielle» et agricoles. » M. Lorand ne saurait s'opposer, en principe, a ce que demande l'orateur : precedent, mais, il croit que la rédaction i de la plate-forme doit être courte et ne contenir que des choses simples, qui ne touchent que des intérêts généraux. , L'orateur né voit aucun inconvénient a ce que cette ajoute soit faite, sinon qu elle allonge inutilement la formule M. Frick appuie la proposition de M. i Petitjean. M. Maurice Fèron. — Le programme social du parti n'est pas un point de discussion; dans ces conditions, on pourrait adopter unanimement l'adjonction demandée par M. Petitjean. M. Buisset estime qu'il faut mettre en evidence le programme social du, parti. La discussion est close. (Voir suite en page 2.) f V0YEZ1=1 I PAGE FOOTBALL j

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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