La dernière heure

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13 februari 1914
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s.n. 1914, 13 Februari. La dernière heure. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xk84j0ct99/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Lcj jours fériés de 10 à midi Siea annonces et réclames sont reçues aux bureaux du Journal et à l'ACENCB HAVAS, 8, place des martyrs, 8 (1" étagre) à Bruxelles. La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS bruxelles fkovtkcb Fr. 1.00. . UN MOIS. . . » 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 | * 12.00. . UN AN. . . . • 16.00 I Pour l'étranger le prix de Brtiselle», le port fi en pliu. Il n'exlate pas d'abonnement mensuel. I — Pour Bruxelles indiquer, en «'abonnant, si B l'on désire recevoir l'édition du soir ow celle du S matin. — Les frais de reeourremont sont à I la charge des abonnés. N* 44 NEUVIÈME ANNÉE VENDREDI 13 FÉVRIER 1914 CINQ CENTIMES NOS NOMS Le Français est un monsie décoré, qui redemande du pa Telle est, d'après un humori: anglais, la double caractéristiq à quoi se reconnaît un Français table d'hôte- en pays étranger. Il faut ponrtant croire, si invr semblable que cela paraisse, qu y a encore des Français non dé< rés, puisque la promotion da l'ordre de l'Instruction Publiqi qui parait deux fois par an, a étrennes et au 14 juillet, compt cette fois-ci encore 35,000 can dais! Et sur ce nombre, le minis re n'a pu lleurir du ruban vio que 3,500 boutonnières. Une 1 nité satisfaite pour neuf méco tentées! EL l'on prétend que la i coration est un moyen de gouvi nome'nt. uijr monnaie commoi Voire!... D'abord, elle n'est pas si comir de que çal Vous pensez ce que peut être, d'examiner 35,000 di siers deux fois par an! Ensuite, faire 3,500 ingrats et 31,500 advi saires rancuneux n'est peut-êl pas un tel avantage électoral! C sait si la légendaire instabilité c ministères français ne tiendr; pas, peur une bonne part, à moyen de gouvernement, à t( vanté, et qui est une arme à de tranchants.. 5 Les trois cents douzaines d'hor rables citoyens dont la nouve promotion, parue hier, étale 1 noms à la file dans le Journal oj ciel, sont tous des savants, pu qu'ils sont décorés pour servie rendus à l'Instruction Publiqi . S'ils ne sont pas tous célèbn c'est qu'ils sont trop! Mais il fa avouer qu'il y en a, là-dedans, q ont de drôles de noms! Je relè MM. les officiers d'académie Coc Saligot, Goulu, Ventre, Trouil Pissot, Torchon, Crétin, Culot Cabiliot. Certes, tout le monde ne pe pas descendre des Montmorenc et le nom d un père honnête hoi me est toujours bon à porter. 1 Saligot peut être fort satisfait i sien, et mal accueillir ceux q lui proposeraient d'en changer: — Mon père était un Saligi Mon grand-père était un Saligi cW,,~'(opinion. Elle êb»' rï pectab e. la, famille est le fonc ment de l'Etat. Que deviendr; la famille, si chacun changeait nom pour de fragiles motifs d'e phonie9 Néanmoins, on peut remarqu que l'onomastique française e triviale, et le regretter. A part qui ques noms truculents et pittore ques comme tel gargotier voisin i la gare Saint-Lazare qui s'appel M. Vidrequin, ou tel poêlier cél bre, M. Malréchauffé, le reste e morne ou volgaire. Les ministr démocratiques ne sortent des D puis ou des Dumont, ce qui e terne, que pour tomber dans 1 Trouillot ou les Caillaux, ce q est laid. Que vouiez-vous? Les noms fl mands ou anglais, allemands c italiens, prfient aussi, chacun dai leur langue, aux mêmes équiv ques ou aux mêmes platitudes. 1 nom propre se recrute dans le no: commun, comme le militaire : recrute dans le civil. Ce disant, c se résigne.. On a peut-être tort. Si les non propres sont fatalement fabriqui avec des noms communs, il y a manière! Et la manière européei ne n'est peu'-être pas la meilleur Les Indiens d'Amérique qui s'a] pelaient Œil-de-[aucon ou Cœu de-panthère, les Japonais dont li noms se traduisent aujourd'hui ei core par M. Seringa-fleuri o M"* Neige - fratchcment - tombt avaient trouvé un état civil pli poétique que le nôtre, en l'emprui tant au règne animal ou végéta tandis que nous nous décorons l'envi de noms empruntés aux u: tensiles les plus sordides comm Al. Pot ou M. Lachaise, à des di fauts physiques comme M. Lebo gne ou M Bancal, ou à d'insign fiantes localisations géographiqut comme M. Dubois ou M. Duva Vraiment, ça ne fait pas honneu à l'imagination de nos aïeux! Il est, hélas! trop tard pour e changer. Toutefois, il y a un r< mède encore possible : Pourquoi, dans l'ordinaire de 1 vie, ne pas adopter la-jolie coutum des Russes et des Arabes, qui reir placent le nom de famille par 1 prénom du père : Ali-ben-Ilassa ou Alexis Nicolaïevitch? Ainsi, prf nez un M. Albert Saligot (déj nommé), fll3 de Jean Saligot; à 1 mode russe, il deviendra Alber Jeanin. Un Jules Goulu, fils d Pierre Goulu, deviendra Jules Piei rin. Préférez-vous la mode arabe Vous aurez Albert Dejean et Jule Depier -e. Mais, de toutes façons vous n'aurez plus Saligot, ni Gou lu, ni Ventre, ni Trouille, ni Pis âot, ni Crétin, ni Culot, ce qui, ei parlant de savants qui ambition nent les palmes de la gloire, nou évitera de promener notre espri sur des images indignesl La délientesse moderne est ainsi Ce qui faisait rigoler nos aïeux, n nous fait plus rire, et nous attriste ' Mmjbicb de JVausffb. LES HABITATIONS OUVRIÈRES EN ANGLETERRE ,0_ Un record: A Bishop's Stortlord, on voit ce groupe de cottages, qui ça sont loués meublés pour la « somme » dénscire de 6 et 9 pence (60 )s_ et 90 c-ntimes) par semainel Vingt-quatre de ces logements ont été éri- o» qés par Sir W. Gilbey et par les,exécutews testamentaires de l'amiral " F. V Meulen. Te o==———ses— 5? LA CATHÉDRALE D'ANVERS MENACÉE £ DE DÉCRÉPITUDE 6s a- ON VA Y REMÉDIER es D'URGENCE ie. ;s La tour de la cathédrale d'Anvers doit ' j être prochainement l'objet de restaura^ . tions. Ce somptueux monument, un des U1 types du genre les plus parfaits, fut éri-ve gé d'après les plans de l'architecte Ap-u pelmans; commencé en 1352, il resta, à 1 la façon iusqu'en 1592. Et cependant on y travailla sans trêve pendant près de et deux siècles et demi. La partie à restaurer, ou, éventuelle-. ment, à reconstruire, mesure 25 mètres; L elle se trouve à une centaine de mètres y, du sol. n- — En quoi consistent les travaux? avons-nous demandé à M. Royers, dé-, ' puté, qui, en sa qualité d'ingénieur prin-cipal honoraire de la ville d'Anvers, eut, Ul dans ses attributions, la conservation des monuments. )t. — Ils consistent à remplacer les pier-i' res usées; ce qui revient à dire que la tour devra peut-être subir une restaura-à tion complète, peut-être aussi une re-i"1î rlMjtfkru i"T ^tçajïiil\' qu'en soiTTia nature, sera tr<5s laborieux et très long. Ceyte partie supérieure de la tour ' est, comme toute la Cathédrale d'ailleurs. Lit une véritable pièce d'orfèvrerie. On y 3e trouve une série de piliers isolés, réunis u_ délicatement au centre par de sveltes arcatures ou par des arcs-boutants; dans la partie tout à fait supérieure, il existe er 11110 sorte de lanterne en porte-à-faux, d'une rare délicatesse. , — La tour subit-elle jamais des res-!1- taurations? s" — De quelque importance, non. le En réalité, le monument, extérieure-le ment tout au moins, ne fut restauré que dans ses parties inférieures, on pourrait • presque dire qu'il ne le fut que dans son soubassement. C'est ainsi que le portail dans quatre ou cinq ans, c'est-à-dire quand la main-d'œuvre sera terminée; mais, dans l'un comme dans l'autre cas, il ne sera pas laissé en place pendant le temps nécessaire à la préparation des I matériaux, temps que l'on peut estimer à quatre ou cinq ans. Mais qu'est cela, se demande M. Royers, à côté de l'effort de ceux qui édifièrent cette tour, qui, à elle seule, exigea un labeur de cent soixante-dix années?Qu'est cela aussi, au point de vue de la main-d'œuvre? ajoute-t-il. Les individualités obscures et anonymes qui contribuèrent à l'érection de ce somptueux édifice, se considéraient comme de simples ouvriers; ils gagnaient quelques centimes par jour et peinaient à la tâche de nombreuses heures. C'était, pour eux, une œuvre pie. Us avaient la foi qui sauve — et qui soulève les grosses pierres des cathédrales... Jean Bar. Les Expositions internationales et la Loi américaine Washington, mercredi. — Le comité de la Chambre des Représentants a examine la proposition de M. Kahn concernant la protection à accorder aux étrangers participant aux Expositions. II a reconnu qu'aucune de ses dispositions n'offre de danger pour les industries américaines et qu'elle accorde aux exposants les garanties indispensables. En conséquence, le comité a décidé de la maintenir telle quelle et de n'admettre aucun amendement. — Reuter. Dans son Discours dii Trône le Roi du Monténégro' regrette l'attitude de l'Europe Cettigné, jeudi. — Dans le discours du trône, le roi a déclaré : Le feu sacré de l'union serbe nous a procuré la victoire. Nos conquêtes sont importantes, bien qu'elles aient été mutilées rvar ta fait, rm'nn nniis n Scutari. Cette blessure « brûle j>, incurable, dans les cœurs serbes. Ce n'est pas une puissance unique qui nous a ravi Scutari; ce sont beaucoup de puissances devant lesquelles nous avons dû céder en faveur du maintien de la paix européenne et pour assurer cette paix. Les conquêtes accomplies par les armes serbes l'ont été avec l'aide de frères nombreux accourus de tous les pays voisins pour nous soutenir dans nos combats. Le roi a adressé ensuite ses remerci-ments aux missions de la Croix-Rouge de tous les Etats civilisés qui sont venues apporter leurs secours à l'armée. Il a ajouté: Une de nos préoccupations principales est l'armée. Elle doit être maintenue dans de bonnes conditions pour faire la guerre et, dans ce but, disposer de cadres permanents. Le maintien de nos acquisitions et la condition de nos futurs succès nationaux ne dépendront que d'une collaboration durable avec nos frères serbes et de notre fidélité traditionnelle à l'égard de la Russie, notre puissante protectrice. Nos rapports avec les autres Etats sont corrects et amicaux. Le gouvernement ne cesse de travailler au maintien de la paix. Le discours du trône mentionne ensuite le regret qu'a causé au Monténégro l'incursion d'Albanais armés. Il exprime l'espoir que l'Albanie saura ^e créer un système d'organisation sérieuse si elle désire sincèrement devenir un élément de paix et d'ordre dans les Balkans. — Havas. .. — . r L'échafaudage qoi va être établi xiemee par suu Aiimiii, elle en appelle au Yitriol a été entièrement refait et orné de s-cm tores nombreuses qui n'ont peut-é point existé précédemment. — A quel moment vont commencer a travaux? e — Immédiatement. i- — Il s'agit, sans doute, de l'échat e dage? — Bien entendu. Lorsque les trave ^ d'échafaudage seront terminés, on •- explorer, dessiner, mouler les divers ( à ments de la construction; faire le p a de chaque assise de pierre; détermi] . ainsi les parties qui peuvent être i * taurées par voie de remplacement 6 celles qui ne peuvent être restaurées ç par démolition complète. Aussitôt oe opération terminée, l'échafaudage a ? enlevé; il sera procédé ensuite à tou ' les mesures d'exécution du trava: S pointure et taille de pierres, etc Ce restauration, je vous l'ai dit, sera 1_ longue haleine. Toutes les pierres, effet, sont aussi détaillées et aussi fi: " ment exécutées que si elles étaient de* 1 nées à être vues de près; elles ont c . profils parfaits; rien, dans cette œui gigantesque qu'est la cathédrale, n'a < ? abandonné au hasard ni laissé a mains de gens inexpérimentés. Y aura-t-il, comme on le déclare, u Exposition à Anvers en 1920? Dans 1' a firmative, l'échafaudage sera retiré ape les formalités préliminaires aux trava • pour n'être reconstruit qu'en 1921; da , la négative, l'échafaudage sera réédi lp_ Avenue Fonsny, près de l'avenue du tre à Saint-Gilles, un terrible drame s'est déroulé, hier, vers 10 heures du 2^ soir. Pierre S..., âgé de 26 ans, chauffeur au chemin de fer de l'Etat, demeurant rue Joseph Claes, n* 1, avait entretenu lT1_ des relations avec une jeune fille, Julia M..., âgée de 32 ans, cuisinière, habitant uj. rue Coenraets, n* 6. va Au mois d'août dernier, Julia M... ilé- avait mis au monde un enfant, dont elle an affirme que S... est le père. Le chauffeur îer protestait et évitait oe rencontrer son es- ancienne amie. et Hier soir, sa besogne terminée, S... ue longeait l'avenue Fonsny, pour rentrer tte chez lui, lorsque soudain apparut, de-;ra vant l'ui, son ancienne maîtresse, qui, tes sans dire un mot, lui lança un bol de 1 : vitriol à la tête. L'infortuné ouvrier fut tte atteint, par le terrible corrosif, au-des-de sus du crâne, dans la nuque, aux oreil-en Les et à la main droite. 1^" Aux cris poussés par la victime, des ,7g voisins accoururent et transportèrent le 'l; blessé dans une maison voisine, où le docteur Timmermans vint lui prodi-vZ guer des soins. Ensuite S... a été reconduit à son domicile. ne M. Dossche, officier de police, mit aus-af- sitôt plusieurs agents à la recherche de ■ès la vitrioleuse. Celle-ci a été arrêtée, à ux 2 heures du matin, au moment où elle ns allait rentrer chez elle. Elle a été écrouée 1 fié à la dl9poeitk>n du procureur du roi. UNE LOI DANGEREUSE LES HABITATIONS A BON MARCHE SOURCE NOUVELLE D'OPPRESSIOP ET DE CORRUPTION A La Chambre vient de com fij mencer la discussion du proje DfH ïoi sur Jes.habitations à boi 1 marché, projet qui mérita . l'attention toute spéciale de: hommes politiques ot des hommes d'œu vres. Il tend à créer une. Société Nationali des habitations à bon marché, qui four n irait aux sociétés agi'éees de construc tion et de crédits los fonds nécessaires i leur fonctionnement. Cela, de deux ma nières : en émettant-des obligations ga ranties par l'Etat, pour représenter l< capital des annuités souscrites par le; | pouvoirs publics à la création des socié tés de construction et de crédit, et auss en prêtant à celles-ci les sommes jugée utiles qu'elle prélèverait sur un fond de cent millions mis à la disposition d< la Société Nationale. L'Etat serait autorisé à souscrire 1< quart du capital des sociétés de construc tion et de crédit. Il pourrait, après avoi: entendu les établissements de bienfai sance, les contraindre à s'intéresser dan de telles sociétés à concurrence du di xièrae de leurs revenus. Cent millions sans contrôle On aperçoit aisément si la loi devai être adoptée telle qu'elle est proposée quelle puissance elle mettrait aux main, du gouvernement. Et nous connaisson assez l'incroyable égoïsme avec leque nos maîtres distribuent à leur clientèle les faveurs du trésor public, pour savoi qu'on ne reculera pas devant l'usagi éhonté de la partialité <ét de la pressioi politique. La Société Nationale n'en préserver* personne. Ses statuts seront décrétéi par arrêté royal: aucune garantie n'es donnée que l'influence de l'Etat n'] sera pas prépondérante, si pas absolue Ainsi, l'Etat, maître de la Société Na tionale, disposera librement au profi de ses amis et de leurs œuvres confes sionnelles, des cent millions destinés o\ prêtés aux sociétés locales de construc tion et de crédit ! Et ce n'est pas tout! L'Etat, en outre, est libre de souscris ou de ne pas souscrire le quart du capi tal des sociétés en formation! Il fau drait être aveugle pour ne pas voir qut sa souscription n'ira qu'aux sociétés clé ricales. L'Etat est libre d'accorder ou de refu ser sa garantie aux obligations émisej par la Société Nationale, pour rendr< immédiatement utilisable le capital sou scrit des sociétés ^cales ! Il faudrait êtr< aveugle pour ne pas voir que, lorsqu'i s'agira de société^ « indésirables », li garantie de l'Ejàjftera impitoyablemen refusée. Et cettenfl at, les obligation; £oïtfèsirond'£it "a UJS- o'jûsc.rpiioiis émises par les pouvoirs publics, les débi teurs les plus soivables tqui soient! En un mot, 'le gouvernement pourra en donnant ou refusant à son gré soi concours, faire dévier le profit de la lo au privilège de ses seuls amis — enleve: ainsi à l'œuvre tout caractère social — et n'en faire qu'un instrument nouveai et d'une exceptionnelle puissance de st politique en matière sociale. Car cette politique nous Ja connais sons : et il est superflu de dénoncer en core par quels moyens les cléricaux ei sont arrivés à asservir trop de malheu reux par l'appât d'avantages matériels donnes aux frais de tous, et qui son impitoyablement refusés aux citoyen: qui entendent garder l'indépendance d-; leur conscience. C'est ce qu'ils oseir appeler le système de la liberté subsi-diée ! Le devoir de l'opposition A tous ces dangers, MM. Albert De vèze et Paul Hymatas se sont efforcés d< parer par le dépôt d'une série d'amen dements, qui tendent à garantir l'indé pendance de la Société Nationale et t enlever à l'Etat la faculté de privilégie] ses amis. Pour cela, sa souscription sera due, lorsqu'elle sera demandée, à tout( société réunissant les conditions légales sa garantie sera accordée de plein droil à toutes les obligations de la Société Nationale; le capital de la Société Nationale elle-même sera constitué par tien par l'Etat, par les provinces qui sous criront et par les sociétés agréées; les avances de la Société Nationale seront, comme celles que la Caisse d'Epargne fait en matière d'habitations ouvrières, soumises à des conditions d'ordre général.Il faut que toutes les œuvres : neutres, libérales ou socialistes, soient assurées — au même titre que les œuvres cléricales — de l'appui du Trésor, dès lors que ie caractère social en sera démontré. Dans l'intérêt de l'œuvre même que l'on veut réaliser, il est nécessaire qu€ tous ceux qui se réclament de la liberté de conscience et de la démocratie collaborent vaillamment à améliorer la loi et à assurer ce qui est la condition même de toute démocratie en cette matière ; la rigoureuse impartialité des pouvoirs publics dans l'octroi des faveurs légales et de l'appui du Trésor. Une prétention ridicule MM. Devèze et Hymans ont proposé qu'au privilège fiscal compliqué que la loi organise, on substitue le système imaginé, dès 1S03, par M. de Smet de Naeyer, et qui accorde la réduction des droits à la constitution de tout patrimoine inférieur à ;dix mille francs. M. Tibbaut est partisan, lui aussi, de cette substitution. Mais, comme le gouvernement la refuse, il a repris la proposition de Smetj„par un projet de loi séparé. MM. ;Devè'ze et Hymans en ont fait, au contraire, un amendement, dont ils proposent l'adoption immédiate. Et voilà l'organe de Colf3 qui crie au plagiat ! Parce que nos amis libéraux ne se sont pas laissé rouler comme M. Tibbaut et n'ont pas voulu s'engager dans le maquis de la procédure parlementaire, ils ont volé à M. Tibbaut l'idée de M. de' Smet de Naeyer ! C'est grotesque ; et de telles prétentions ne sauraient que nous faire rire. Que Colfs relise la loi sur la recherche de la paternité ! Ce sera, pour lui, lecture instructive —■ en même temps que réfrigérant indispensable. La nioralité du débat Il faut que l'opinion publique suive le débat avec attention. Jusqu'ici, le gouvernement n'a rien dit. : M. Levie était indisposé et M. Hubert n'y connaissait pas grand'chose. Attendons ses déclarations. Le voici au pied du m'ur. Il dira s'il veut, une fois de plus, sous le couvert d'une loi ie justice sociale, faire une loi de façade, dissimulant de façon malhabile ,'âpreté soandaleuse de ceux qui font profession de mettre les finances publi-rues en coupe réglée au profit d'intérêts Électoraux méprisables. M. KOKOVTZOFF DÉMISSIONNE : M. GOKEMIKINE LE REMPLACE Les Américains surveillent le Hjexique de prés Saint-Pétersbourg, jeudi. — M. Go-remikini qui succédera probablement à M. Kokovtzoff, président du Conseil des ministres, dont on a annoncé la démission, ■ a déjà été président du Conseil en 1906, t au moment de la convocation de la première Douma. Il fit ordonner, par ukase, la dissolution de cette assemblée et donna sa démission. M. Barke est actuellement adjoint au ministre du commerce. M. Goremilune n'appartient à aucun parti. Il est de. carrière administrative. Il faisait déjà partie du ministère de l'intérieur avant les réformes d'Alexandre II. — Havas. La démission de M. Kokovtzoff n'ayant été communiquée que tard hier soir, les journaux se bornent à enregistrer la nouvelle sans commentaires. Cependant, le « Den » écrit: La démission de M. Kokovtzoff est une victoire pour la réaction, un triomphe pour les forces secrètes qui inspirent en réalité la réaction. Cette démission souligne une fois de plus ce fait que, comme par le passé, ce sont les éléments qui échappent au contrôle public 4ui jouent un rôle prépondérant dans notre politique intérieure. Suivant le « Retch », c'est dans l'après-midi que M. Kokovtzoff a reçu du tsar une lettre autographe conçue en , termes gracieux et acceptant sa démis-& sion. j D'autres journaux disent que le pré si- 3 a x^-3BTWj>Tgn^aazga8MBEBKaa.-ro.ar 111 11 mai—■ 11 il ( M. Goremikine 1 dent du Conseil a reçu, en outre, l'ordre t de Saint-André. ' Il^aut signaler le départ de M. Davi-' doff, chef .de 1« chancellerie particulière de crédit,'*lequel abandonnerai!; ton poste pour prendre la présidence du conseil d'administration d'un établissement financier. Le général Soukhomlinoff, ministre de . la guerre, démissionnerait et serait rem-! placé par le général Gilinsky, chef de , l'état-major général. M. Casso, ministre de l'Instruction publique, s'en irait également, mais son - départ n'aurait aucun rapport avec la • crise actuelle et ne serait dicté que par l des raisons de famille. Les journaux croient que l'ukase ré-; glant ces différents points ne sera pas ] publié avant plusieurs jours. | Pour la « Gazette de Saint-Péters-| bourg », la démission de M. Kokovtzoff ' provient de ce que le président du Conseil ne put pas avoir à la Douma çt au Conseil de l'Empire la majorité nécessaire pour un travail utile. Ce journal considère que le dernier emprunt a en-^ core aggravé la situation. — Havas. Grave accident de tram Une pauvre femme, Mme Jeanne S..., demeurant à Schaerbeek, rue Van Dyck, a été renversée par un tram, hier soir, vers six heures, en traversant la place des Palais. La malheureuse a été blessée au pied, et se plaint de douleurs internes. Elle a été transportée à l'hôpital St-Jean, où elle est restée en traitement. DRAMATIQUE INCENDIE A STROMBEEK-BEVER Hier, vers 9 1/2 heures du soir, un très violent incendie s'est déclaré chez M. S..., négociant en denrées coloniales et confiseries, route de Grimbergen, à Strombeek. En quelques minutes, les flammes, alimentées par une quantité de matières- fort combustibles, avaient pris des proportions considérables. Devant l'extension du sinistre, la commune ne possédant aucun matériel d'incendie, du secours fut demandé aux pompiers de Laeken. Le lieutenant Denis, à la tête d'une vingtaine d'hommes, accourut aussitôt sur les lieux avec la pompe automobile. A leur arrivée, les sauveteurs se sont trouvés devant un énorme brasier. La maison particulière de M. S... était complètement embrasée et les flammes s'étaient déjà communiquées à deux bâtiments contigus servant de dépôt et de remise.. Il y avait également grand danger pour un considérable dépôt de paille et de foin, qui se trouvait à proximité des immeubles en feu. La pompe fut amorcée dans un grand puits qui se trouvait à plus de 250 mètres du lieu du sinistre. Les travaux de sauvetage étaient fort difficiles. Ce n'est qu'à 3 heures du matin que les pompiers parvinrent à se rendre complètement maîtres de l'incendie. L'habitation de M. S..., ainsi que ses dépendances, ont été complètement détruites par cet incendie, dont les causes restent mystérieuses. |g|wi iiii m mrnmm.mmimiiALmiMUtmr.r, nu . ■■ i o — " Ils renforcent leurs campements à El Paso, sur la frontière Les Armements russes Les Constructions navale Déclarations ministérielles Saint-Pétersbourg, mercredi. — Inte rogé par des représentants de la près: parlementaire, le ministre de la marir a déclaré que le projet relatif à la cont nuation du programme de constructioi navales sera bientôt soumis à la Chan bre. Les ressources nécessaires pour 1< cinq années suivantes seront demandé* approximativement dans les mêmes pr portions que pour les cinq premières a; nées. On ne saurait évaluer le programn de constructions pour une période sud rieure à cinq années; car, en raison a< progrès rapides de la technique naval il est impossible de prévoir quel sera ! type de vaisseau réclamé dans dix an A propos de la lenteur de la constru tion des navires, le ministre a décla: que la réalisation du programme a cor mencé de fait en 1911, c'est-à-dire depu seulement deux ou trois ans. Tous h bâtiments projetés seront prêt3 en 191 Dans les chantiers de Nikolaieff, 1< travaux marchent bien, sauf pour construction d'un vaisseau, qui a été r lentde. Questionné sur le point de savoir si ' Russie ne devrait pas suivre l'exemp. -de la Tuujuk,-, qtiMtukètte tout faits, le ministre a fait observer qu même si la Russie faisait l'achat de p, reils vaisseaux de guerre, elle n'aura pas le moyen de les amener dans la m< Noire. A propos de l'interpellation des nati naListes sur les sujets allemands en ployés dans les usines Poutiloff, le m nistre a déclaré que, bien que l'empL d'étrangers ne soit pas désirable, il n'e résulte pourtant aucun danger pour l'J tat, car ces usines ne fabriquent pas c parties secrètes des machines. Cepei dant, a poursuivi le ministre, aucur usine russe ne peut se passer d'étrai ger3. Dans trois ou quatre ans, lorsqi: nous posséderons un personnel nation; d'ingénieurs et de techniciens, nous d-ciderons que nul étranger ne soit en ployé dans les usines privées chargé* de l'exécution des commandes de la m; line russe. — Havas. UNE SCÈNE TYPIQUE A LONDRES Une suffragette militante est gardé à vue par des policemen en unifonn Sur la Question agraire 8 le Chancelier allemand prononce un grand Discours politique r- Berlin, mercredi. — Au cours du ban-quet du conseil de l'agriculture, le chan-[S oelier de l'empire a prononcé un discours u dont voici un extrait: ss Nous tous, qui contribuons à mettra « en valeur le sol natal, sommes satisfaits > que le temps n'est plus, où l'agriculture i- avait à lutter.pour conserver sa place et faire admettre son importance dans la ie vie économique allemande. Cette amé-4_ lioration de sa condition, l'agriculture ^ allemande la reconnaîtra d'autant plus ^ franchement, qu'elle a conscience que la J sollicitude du gouvernement pour elle ^ ne se ralentira pas. Bonne récolte, telle doit être, il me semble, la note générale i5; de l'année qui vient de s'écouler. Je n® 'e prétends pas présenter les difficultés de la situation intérieure comme moins graves qu'elles ne le sont en réalité, j Nous sommes, en tous cas, tous d'ao- * cord sur ce point, qu'avec un parti dont ' les efforts tendent à miner les fondements de l'empire et de notre monarchie, avec un parti dont l'orgueil s'est acoru à la suite d'un grand succès électoral, il a n'est pas possible de pactiser et que nous ne pouvons que le combattre. 3 Si nous sommes découragés, •noûsT'ne * pouvons pas vaincre. Nous vivons à une l_ époque d'inertie et dans les questions de ^ politique intérieure, en présence des conjonctures auxquelles nous avons maintenant à faire face, nous aimons > malheureusement à nous enfoncer da-vantage dans nos propres faiblesses. Voilà que cette vieille tare de l'Aile-n magne, le particularisme, vient de nou-veau de faire son apparition. Ces divi* Je sions doivent disparaître. Quand l'enne-j_ mi se dresse devant nous en un groupe e menaçant, si nous nous livrons au parti-cularisme et à ses divisions, nous ne ~ faisons que mettre en conflit des forces Lj dont l'union nous est nécessaire. Je serai ^ certainement bien compris dans cette enceinte en posant cette question: De-~ vons-nous, en présence des efforts faits , pour dénaturer les institutions démocratiques que les fondateurs de l'empire ont créées avec des intentions nettement a déclarées laisser les diverses branches de la nationalité croupir dans les tendances particularistes ? Devons-nous chercher une aide et un secours dan* ces mêmes tendances? Souvenez-vous de ce qui, au cours de ces dernières dizaines d'années, nous a maintenus unis et a fait notre force eu dépit même des oppositions politiques, de ce qui fait votre force encore aujourd'hui et de ce qui doit continuer à la faire encore dans l'avenir. C'est l'œuvro à laquelle la totalité des forces de lu. nation a pu s'employer librement et qu», se mettant au service de toutes les aspirations nationales et de toutes les tentatives d'expansion mondiale, nous pousse sans relâche à de nouvelles entreprises. Groupant en un faisceau tous les éléments de l'empire que guide la conscience des intérêts de l'Etat, cet esprit du travail sera assez puissant pour contenir les forces qui, loin de chercher à consolider et à améliorer l'édifice des institutions d'Etat, s'efforce, au milieu de l'agitation fiévreuse de notre époque, de les désagréger et de les ruiner. — Havas. Le feu à l'Entrepôt —————— Un commencement d'incendie s'est déclaré, hier, vers 8 heures du soir, dans la cabine surmontant un transbordeur électrique. Le feu a été aperçu par un douanier. Les pompiers du poste de la rue de la Dyle sont accourus à la première alerte et, au moyen d'une lance, ont réussi à éteindre rapidement les flammes. Les pompiers de la céserne, -commandés par le lieutenant Van Esse, sont arrivés également sur les lieux, mais ils n'ont pas eu à intervenir. M.' Keffer, commissaire-adjoint de la T division, a ouvert une enquête pour rechercher les causes de l'incendie. SANGLANTES REPRÉSAILLES El Paso, mercredi. — Les fédéraux ont pris et fusillé, lundi, au nord-est ! de Chihuahua, le chef de bande Castillo et une demi-douzaine de ses hommes. ■ — Reuter. ,# — ^ LUNDI PROCHAIN COMMENCERA LA SEMAINE DES SOUVENIRS (Lisez avec soin nos petites annonces classées) ET AUSSI UN NOUVEAU FEUILLETON I 4, J

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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