La dernière heure

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s.n. 1914, 28 Maart. La dernière heure. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x639z92700/
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LE PLUS GRAND JOURNAL BBLGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ >>■ 1 ———— SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experts comptables assermentés près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS N* 87 NEUVIÈME ANNÉE SAMEDI ;ï MARS 1914 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS BBUXILLM FROVTMCB Fr. 1.00. UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . • 6.00 • 12.00. . UN AN. . • • • 16.00 P*mr l'étruitr U prix dm BicnUm, U Hd •a plus. Il n'uiit* pu d'ibonncaarat BtuatL — Pour B rue Dm indiquer, l'abtuâit, ai l'on diiir* recevoir l'édition do soir ta mIU du matin. — Los frais d« rscourremoat a on* A la charffo des abonnis. LE JOUR DU MEDECIN L'HABILLEMENT DU PEUPLE L'hiver n'est pas si loin déjà, que nous n'ayons à craindre quelque retour offensif de sa part. Nous sommes habitués, sous notre diable de ciel, à ces sautes du thermomètre. Parler habillement n'est point encore hors de saison pour la Belgique. 11 nous faudra peut-être passer quelques semaines avant de pouvoir aller tout nu au soleil. Plaisanterie à part, le problème de l'habillement est, pour le Belge, un problème de tous les jours. Je ne parle point pour nos élégantes qui n'ont jamais « rien à se mettre » ayant leurs garde-robes rebondies, ni pour les tangistes dont le pyjama, la jaquette, la redingote et l'habit caressent successivement, chaque jour, les précieuses épaules. Je parle pour l'homme du peuple, pour le travailleur, pour vous, pour moi, qui a\ons à courir, à travailler, à braver le vent, la gelée et la diache, et pour qui la note à payer au tailleur, si minime qu'elle soit, est une dépense qui nous inquiète. Or, j'étonnerai bien de braves gens en le publiant : on ne s'habille pas assez en Belgique. Tandis que, dans un certain monde, les journaux de mode sont la seule lecture des dames, et le tailleur le fournisseur le plus sollicité, dans le peuple, dans U- population ouvrière, le vêtement n'est pas ce qu'il devrait être au point de vue de l'hygiène stricte. Sans penser demander à l'ouvrier belge de s'habiller avec coquetterie — fichtre, il a autre chose à faire de son argent! — on doit lui faire observer qu'il ne se vêt pas suffisamment. En général, on peut affirmer que le travailleur belge, durant toute la mauvaise saison, a froid. M. B. Seebohm Rowntree, un Anglais, a publié sous le titre de « Comment diminuer la misère », de remarquables études sur la vie des travailleurs de notre pays. 11 a eu la curiosité de relever le budget général de quelques centaines de nos familles. Et, dans ce budget, il a analysé et qui concerne spécialement l'habillement. Ensuite il a CAQ rli'.nvrJAr faoe so our le même objet par les Anglais. Voyez comme c'est suggestif : Pour s'habiller un ouvrier belge, en regard d'un anglais, dépense pin movenne. nar an : Ouvriers belge anglais Chaussures 14.40 25.00 Chaussettes 3.00 4.60 Vôtements do dessous .... 4.35 12.30 Cravates, col, mouchoir.... 1.50 7.60 Costumes 16.80 39.40 Pardessus 0.75 4.50 Total, en Belgique, 43 francs. En Angleterre, 96 fr. 60; soit un excédent de 124 % dans les dépenses de l'Anglais sur les dépenses du Belge. N'est-ce pas significatif ? Et remarquez-vous ce petit détail, que vous connaissez d'ailleurs, que les ouvriers belges n'ont, pour la plupart, ni col, ni cravate, ni pardessus?Pour l'ouviière belge, c'est à peu près la même chose. Par an, elle dépense : Ouvrières beige anglaise Chaussures 9.80 9.50 Bas 2.70 2.60 Lingerie 3.75 7.70 Chapeau 1.10 3.40 Robes 10 90 15.10 Corset 0 3.00 Tablier» 3.00 3.20 Tnnnnû 1RS 9.00 Au total, 33 fr. 10 en Belgique, contre 51 fr 55 en Angleterre; soit un excédent de dépenses de l'ouvrière anglaise sur les dépenses de la belge. J'aurais mauvaise grâce à appuyer sur le caractère négligé que cette insuffisance de dépense pour le vêtement, donne souvent à la population ouvrière belge, surtout si on la compare à la même population d'Allemagne, de France ou d'Angleterre- Le Belge, dirait-on, est peu sensible à l'amour-propre, dans sa mise extérieure. Un ouvrier anglais ne sortirait pas dans la rue sans un col, sans une cravate, un melon, et, en hiver, un pardessus. L'Anglais de la classe la plus pauvre professe, pour sa personne, un « self respect » qui est un signe du caractère national. Nous ne l'avons pas et c'est regrettable. Manger, c'est donner à la machine humaine le carbonique qu'elle dépense en travail. Refroidir cette machine en l'exposant inutilement au froid, en l'habillant mal, c'est détruire de la nourriture sans profitUn homme insuffisamment habillé, irradie sa chaleur, c'est-à-dire son énergie, comme une assiette de soupe exposée à l'air irradie sa chaleur en refroidissant. L'homme qui travaille doit d'abord avoir de quoi manger et de quoi s'habiller; puis savoir manger et savoir s'habiller. C'est à l'économiste de le lui donner; et c'est à l'hygiéniste de le lui apprendre, puisque nos écoles demeurent exclusivement occupées aux prodigieuses inutilités de l'histoire de la syntaxe française, ou du latin! D' Louis Delattrsi. LA QUESTION DE L'ULSTER I Volontaires de l'Ulster revenant de la plaine des manœuvres, où Ils sont nllôç çj'pvprr^r. Londres, vendredi. — En vue de la déclaration attendue de M. Asquith sur la crise ministérielle, la Chambre des Communes était bondée quand elle s'est réunie aujourd'hui, à midi. La déclaration de M. Asquith a été ajournée jusqu'à 5 heures, ce soir. — Reuter. Londres, vendredi. — On dit que l'a- Le général sir John French qui ont déaissionn La question scolaire devant la Commission du Sénat La commission spéciale du Sénat chargée d'examiner le projet scolaire, s'est réunie, venefredi, au Sénat. M. Descamps présidait. De nombreux membres de la gauche étaient présents. M. Descamps, qui avait convoqué d'autorité la commission, a demandé où en était le rapport. M. Fléchet. — Le rapport n'est pas prêt; je ne me suis pas engagé à le livrer à date fixe; toutefois, je pense fermement être prêt pour lundi. M. Descamps proteste. C'est un fait grave. Il avait été convenu qu'il en serait ainsi. Un membre de la Gauche socialiste reconnaît l'engagement; toutefois, cet engagement n'a pas été pris par M. Fléchet. Une longue discussion s'engage à ce sujet. M. le président. — Je prends acte qu'il n'y a pas eu désir d'entraver la discussion ni de retarder volontairement le dépôt du rapport. Je consens donc à un renvoi de la commission à une date prochaine.On se met d'accord pour lundi à 10 h. trois quarts. M. Rapsaet (membre de la droite) déclare qu'il a pris des notes, d'accord avec ses amis; ces notes ont été rédigées; elles sont imprimées. 11 propose d'en donner lecture. Membres à gauche. — Nous ne nous y opposons pas; mais il est entendu qu'elles donneront lieu à une discussion. M. le président. — Il ne peut être question de discussion. Et puisqu'on n'est pas d'accord, les notes ne seront pas lues. La Gauche a le sentiment que la Droite, par parti pris, n'approuvera pas le rapport Fléchet; elle nommera alors un nouveau rapporteur qui ne sera autre que M. Rapsaet dont le rapport est tout fait; rapport qui sera adopté immédiatement, droite contre gauche. Le président a remis ensuite aux membres de la commission, les réponses aux questions posées par la commission. Ces réponses, qui sont au nombre de 48, sont renfermées dans un cahier de 21 pages. La séance a été levée dans une vive animation. LES BAUX RURAUX DEVANT LA CHAMBRE Voici le texte proposé par la Commission de la. Chambre chargée d'examiner la proposition de loi : a) sur les congés dans les baux ruraux; d) sur les baux ruraux : L'article 1775 du code civil est remplacé par la disposition suivante : « Le bail des héritages ruraux, quoique fait sans écrit, cesse à l'expiration du temps pour lequel il est censé fait, selon le présent Code. » Néanmoins, le bailleur ne poun-a obtenir l'expulsion du preneur et le preneur ne pourra quitter les lieux loués sans un congé donné à l'autre partie. » Ce congé sera donné, un an avant l'expiration du terme, lorsque le bail comprendra des bâtiments à l'usage du fermier, et six mois, lorsque le bail n'en comprendra pas. » îi en sera de même lorsque le contrat fait par écrit n'aura pas fixé la durée du bail. » La preuve du congé donné ne peut être reçue par témoins. » € Les tribunaux peuvent accorder aux fermier sortants des délais de grâce, suivant les exigences de l'équité, tout en tenant compte des droits des fermiers entrants ou des propriétaires allant habiter ou exploiter eux-mêmes les bien» loués. » - journement de la déclaration ministé- i rielle et la nouvelle que le conseil de - cabinet se prolonge ont produit une vive impression dans les couloirs de la Chambre des Communes. é Les libéraux expriment la conviction - que les difficultés actuelles peuvent être surmontées. D'autre part, les chefs unio- r nistes croient imminente la démission du gouvernement. Le conseil des ministres a duré jusqu'à midi et demi. Un certain nombre de 1 membres du gouvernement se sont rendus à la Chambre des Communes. — Reuter. et le général Ewart Dn Drame entre Jockeys dans la Forêt de Soignes Nous avons rapporté en son temps l'a-t gression dont fut l'objet, le 19 septembre dernier, le jockey Entwilst qui, dans la forêt de Soignes, à proximité du champ e de courses de Boitsfort, fut attaqué par l'un de ses collègues, Anglais comme - lui, le nommé Thomas Coulthurst, dit 3 Donny, qui, après lui avoir réclamé le cheval qu'il montait, appartenant à une 3 dame M..., dont le fils accompagnait le r cavalier, tira sur son compatriote plu-t sieurs coups de browning, le blessant assez sérieusement. Son forfait accom-t pli, le meurtrier prit la fuite avec le cheval de sa victime. Arrêté peu après le crime, Coulthurst _ fut remis en liberté provisoire. Poursuivi uniquement pour coups et blessu- 0 res volontaires ayant occasionné une incapacité de travail, l'auteur de l'attentat j avait été cité pour comparaître au cours de l'audience de venaredi, devant la ~ 8e chambre correctionnelle, qui l'a con- * damné par défaut, en ordonnant son arrestation immédiate, à un an et quinze jours de prison. ; Un policier courageux s r Vendredi matin, pendant que son propriétaire se trouvait chez un client, un 3 cheval attelé à une charrette de laitier j s'est emballé, rue Emile Carpentier, à Anderlecht. L'animal s'est engagé dans " la chaussée de Mons, où la circulation J est intense, et de graves accidents al-j. laient inévitablement se produire, quand l'agent de police Vander Smissen,voyant le danger, se jeta résolument à la tête [ de la bête. Le policier, après avoir été J traîné sur une certaine distance et non „ sans s'être blessé aux jambes et aux £ mains, parvint à maîtriser le cheval. ; Arrêté sur un toit 1 t Depuis plusieurs mois déjà, la justice î recherchait un évadé du dépôt de mendicité, Léonard W..., dont le casier judiciaire s'orne de plus de vingt condamnations. W... se trouvait dans l'agglomération bruxelloise, où il ne devait vivre quo d'expédients. Hier, la police apprenait que le malfaiteur passait la nuit chez une femme, habitant une mansarde, rue Haute, i Ce matin, des agents se rendirent à $ l'adresse indiquée, et trouvèrent leur . homme au lit. Il tenta de s'échapper par une fenêtre-tabatière, mais il fut arrêté au moment où il s'engageait sur le toit. : Grave Accident de Roulage RUE. DES BOUCHERS J i Hier après-midi, un grave accident i s'est produit, rue des Bouchers. Un gar-i çon de café, M. Georges F..., âgé de 30 i ans, passait dans cette rue poussant une charrette à bras chargée de meubles. A • ce moment arrivait, en sens inverse, un ■ camion attelé de deux chevaux et oon- , auits par François De K..., au service ; d'un marchand de lait de la rue de Me-nin.Le camion accrocha la charrette et M. F... fut jeté sur le pavé. U fut blessé à la tête et une roue du véhicule du marchand de lait lui passa ■ sur le bras. Il a été transporté dans un état lamentable à l'hôpital St-Jean. ENORE UN SACRILÈGE L0UABL1 OBSTINATION D'UN OR ANE CLÉRICAL IMPRÉVOYANCE GÉNÉRALE LA CONF RMATION DES CRITIQUES »E L'OPPOSITION fM. De roqueville a la préten- , . tion d< considérer la défense il nation; e comme un sujet interdit discussion et à la critique. « Noli îe ^angerel » Le journal des conserv? eurs cléricaux liégeois pourtant oontini ■ sa campagne contre le ministère de i guerre, en signalant les graves défaut de la défense de notre frontière de l'Es La pi )ie offerte Nous avons ra porté, il y a quelque temps, ses critiq es ' très justifiées concernant l'organiiition de la ligne de chemins de fer Ain- Welkenraedt. Malgré les réponses qui (lui ont été faites par les officieux, l'érgane clérical maintient que le dépôi de 89 locomotives à Welkenraedt, à portée de l'ennemi éventuel, constitue ui) danger en cas de guerre. Quelle qui soit la voie que choisirait l'envahisseur, dit-il, celui-ci aurait intérêt à s'emparer de ces puissante! locomotives, qui lui sont offertes comme une proie facile. La malice d'un complaisant Ce journal irrespectueux se gausse avec raison d'une feuille bruxelloise, rat de plancher de tous les ministères, qui s'est étendue longuement sur les mesures prises pour envoyer un escadron de cavalerie en 40 minutes à la frontière, en cas d'alerte. Or, la cavalerie en question est cantonnée à Liège et un auto met, paraît-il, plus d'une heure pour aller de Liège à Welkenraedt. Il faut reconnaître, au surplus, que l'idée de faire poursuivre des locomotives par de la cavalerie a quelque chose de génial. Ce que nous retiendrons de cette polémique, c'est que les « compétences », qui ont tuyauté le « je sais tout » ministériel, ne connaissent pas le premier mot de l'affaire dont ;elles parlent. Si toute la défense de nos frontières eSt réglée avec la m Ame .précision que celle de îà gare uîT WelkeiiractU, l'es uhlans auront beau jeu. Autres imprudences Un autre défenseur du ministre, mieux inspiré, a tenté de montrer que l'invasion n'aurait pas lieu par Welkenraedt, mais par Malmedy-Stavelot. L'organe clérical liégeois le suit sur ce nouveau terrain: Depuis quelque tempe, en effet, éorit-il, le chemin de fer Malniedy-Troisponts rlâ Stavelot est en exploitation. Or, les journaux nous ont appris h oe sujet que, journellement. de* traina seraient oonduits en partie par du personnel allemand et oela depuie Malmedy Jusque Troisponts. Dono, il n'a pas suffi h l'administration belge de mettre le personnel allemand au oourant de l'exploitation Aix-Welkenraedt, elle l'a documenté aussi «ur l'exploitation Malmedy-Stavelot-Troisponts.On nous objectera que le tunnel internar tlonal séparait les territoire* belge et allemand est miné et que la ligne & oe point peut être ooupée à la première alerte. Mais que fait-on de l'invasion par voie de terre? Est-oe que l'ennemi envahissant notre pays s'y engagera sans ton personnel spécial, en l'oocurrence un oorps de pionniers (génie), comprenant un détaohement spécial pour les chemins de fer qui, évidemment, serait au oourant de notre exploitation sur la ligne Stavelot-Troie ponts. Une excellente confirmation Ce que nous retiendroni de tout cela c'est que des points extrêmement importants pour la défense de notre territoire sont absolument négligés et laissés au hasard; les rapports entre l'administration des chemins de fer et les organisateurs de la défense nationale semblent précaires, sinon nuls; les mesures les plus urgentes en cas d'attaque brusquée ne sont pas prévues. Ces détails cadrent bien avec les critiques dirigées contre le ministre par notre ami Albert Devèze dans sa récente interpellation. La discussion entreprise et poursuivie par l'organe clérical liégeois montre aussi combien on se rend compte, dans tous les milieux, que notre organisation militaire n'est pas à la hauteur de sa mission; au risque d'être accusés de sacrilège par un ministre trop susceptible, des journalistes cléricaux, aussi bien que les députés d'opposition, considèrent comme un devoir de le signaler à l'opinion publique. DEMANDEZ PARTOUT L0IRifiE«EMl! ■# Bo«ag;. * TEXTE. — La Semaine; la Mode; de Tout un Peu; la Vie au Foyer; la Semaine Sportive; les Théâtres et les Arts; Anecdotes et Propos joyeux. Nos Ephémérides. — Nouvelles littéraires : Les Masques, par Charles Dor-nier; L'Alerte, par Henri Falk; Le Jardin du Souvenir, bar René Maizeroy; La dévotion à Saint-Joseph, par George Mitchell.— Notre roman : Une Ame de vingt ans, par Daniel Leeueur. ILLUSTRATIONS. — A propos du voyage de Guillaume II à Corfou. 3 nhotos; l'inauguration de la nouvelle bibliothèque royale de Berlin (2 phot-œ); un bateau coulé à Venise; les funérailles de M. Galmette et les bagarres qui les ont suivies (2 photos); la révolte de l'Ulster; le poète provençal Mistral, qui vient do mourir; deux fresques de Raphaël; le match de boxe Joé Jeanette-Oarpentier (3 photos): les matches de football de dimanche (7 photos); lee vainqueurs de la Coupe Militaire par relais de croee-country; M. Malueu, du théâtre de l'Olympia: M. Worma. dans « ADhrodit® .■» à. Paria. LE BUDGET EXTRAORDINAIRE A LA CHAMBRE BELGE SEANCE DU VENDREDI 27 MAR8 Elle est ouverte à 2 heures, sous 1* présidence de M. Schollaert. M. de Broqueville répond aux orateurs qui ont parlé jeudi. Il dit que, conformément a la demande de M. Varideper-perre, il renonce à la création d'un sanatorium pour militaires tuberculeux. Les sommes figurant, à oe sujet, au budget extraordinaire seront attribuées aux sanatoria privés existants, qui recueilleront les militaires atteints de U tuberculose. Répondant ensuite à M. Franck., le ministre dit que nous nous trouvons dans une situation particulière, qui ne s'est jamais présentée dans aucun pays. 11 faut réorganiser définitivement et entièrement notre armée de campagne. Le surplus de la dépense formidable que nous avons assumée, devra s'amortir en 25 ans. Je puis donner l'assurance à la Chambre et au pays, que nous aurons, dans cinq ans, l'armée la plus admirable que l'on puisse imaginer. On a tort de critiquer nos actes; si nous avions agi autrement que nous ne l'avons fait, on aurait critiqué notre attitude.Les crédits sollicités ne tendent nullement à couvrir les dépenses causées par le remplacement de canons anciens par des canons nouveaux. U n'en a jamais été question, pas plus qu'il n'est question d'installer des Dat-teries mobiles entre les ouvrages de la défense actuelle d'Anvers. M. Franck nous reproche d'avoir apporté certains changements à notre programme.11 y a là une erreur évidente. Les sommes prévues au budget doivent servir à la fois aux munitions et aux armes. Nous avons toujours cru qu'il fallait fournir à la défense une quantité supérieure à celle que l'on trouve habituellement ailleurs. Il est cependant exact que deux services d'études compétents ont, après an examen approfondi, déclaré que la partie des munitions prévue au programme était trop considérable, comparative ment aux armements. C'est là la cause du léger changement que j'ai été forcé d'apporter au programme. Mais, je le répète, nous sommes loin des affirmations exagérées formulées par l'honorable M. Franck. Ce que nous avons fait, c'est dans un but de prévoyance militaire. Je regrette beaucoup certaines allégations qui ont été rendues publiques dans ce Parlement. En matière militaire, il faut montrer une prudence plus grande que dans tout autre domaine. Je regrette que des hommes, qui ont pour mission le respect du secret professionnel, le violent aussi dangereusement. Je crois que mon patriotisme ne peut être mis en doute. M. Demblon. — Il est joli votre patriotisme.M. de Broqueville. — Il vaut au moins le vôtre, M. Demblon. M. Demblon. — Voilà un ministre de la guerre qui n'a même pas été soldat. Quelle comédie! M. de Broquevilli. — L'avez-vous ét4, vous? M. Demblon. — J'ai tiré un bon numéro. J'ai profité d'une loi que je n'ai cessé ,de combattre durant tout ma vie. M. de Broqueville. — Je n'ai à ten r aucun compte des observations d'un membre qui n'est pas à même de me comprendre. M. Demblon. — Eh bien, je vous répondrai, et plus clairement que vous n'avez répondu à M. Devèze, qui a formul'4 une série de critiques terriblement précises, qui semblent vous gêner singulièrement.M. de Broqueville. — Vous ferez tout ce que vous voudrez, cela m'est bien égal. Le ministre reprend son exposé. M. Franck nous reproche, dit-il, d'avoir modifié la ligne de défense d'Anvers. C'est une erreur ou plutôt une mauvaise interprétation. Je reconnais que nous avons été amenés à renforcer des travaux de certains forts. Ce lurent des modifications imposées par des nécessités stratégiques, qu'il serait dangereux de préciser publiquement. Voilà ce que vaut donc ce reproche: « le ministre a induit le pays en erreur. » Ce sont là des reproches bien légers et qui prouvent une seule chose : l'ignorance de ceux qui les formulent. Lorsqu'on a fait le devis des munitions, on a toujours passé à côté des nécessités. Il avait été prévu que l'on consacrerait deux millions aux accroissements des munitions de cette formidable position fortifiée — le mot n'est pas exagéré — d'Anvers. Or, nous en sommes aujourd'hui à plus de sept millions. A côté de cela, nous disposons de plus de trois mille pièces d'artillerie. Je ne comprends plus, dès-lors, à quoi riment, notamment, les critiques de l'honorable M. Devèze. M. Mechelynck. — A quel moment avez-vous décidé cet accroissement? Voilà ce qu'il importe do savoir. M. de Broqueville. — Au fur et à mesure des nécessités. Je ne puis, dans l'intérêt même de la défense du pays, préciser davantage. (Exclam, à gauche.) J'ai entendu, hier, avec étonnement, M. Franck reprocher, d'une façon indi recte au ministre de la guerre, d'avoir manqué à son devoir en ne communiquant pas à la Chambre certains détails i au sujet des armements de la position I d'Anvers. A En juin dernier, j'ai exposé très clai-, rement la politique que je compte suivre. • Aujourd'hui, j'y ajoute que les 75 millions sont destinés à la fois à l'achat de munitions et aux armements. Je vous donne la certitude que je ne „ m'écarterai pas de cette politique et je vous promets d'agir loyalement à l'en-, droit de tout le monde. M. Devèze. — Très bien! Voilà, au .. moins, un langage franc! M. de Broqueville. — J'estime qu'en matière militaire, nous n'avons pas le a droit de cacher quoi que ce soit à qui , que ce soit. ^ Je me tiens également à la disposition A de mes collègues de l'opposition pour les documenter comme ils le désireront et l_ je ne désespère pas qu'un jour ils recon-c naîtront la sincérité de mes intentions. lt (Très bien ! à droite.) M. Liebaert approuve la gestion finan-cière du gouvernement. Le grand malheur, dit-il, c'est qu'il n'est pas à la e portée de toutes les intelligences de sai-sir le fonctionnement financier d'un e pays. Il y a toujours eu des prophètes t_ de malheur. [_ M. Demblon. — Et vous en êtes un de la plus belle eau. M. Liebaert fait l'historique de la ô gestion financière depuis que le parti clérical est au pouvoir. Il dit que les gouvernements qui se sont succédé ont toujours agi avec la plus grande sagesse, ~ la pluf « #->cle prudence. * Motion d'ordre g M. Cavrot. — A l'article 14 du budget de l'Industrie et du Travail, figure une a somme de 10,000 francs, destinée à l'école des estropiés de Charleroi. Depuis y 1912, le ministre est redevable, vis-à-vis de cette institution, de 10,000 francs par an, ce qui fait 30,000 francs aujoux-d'hui. Lorsqu'un commerçant ne paie ^ pas ses dettes, on le déclare en faillite, j On ne peut pas en faire autant de M. Hubert, mais il faudra finir par le chas-t ser du banc ministériel. C'est une véri-[" table friponnerie. On nous a dit qu'il y avait une commission qui s'occupait de l'étude de la question. Je voudrais ^ bien savoir où en sont ses travaux. <•- Le budget de l'Industrie et du Travail e On passe ensuite au vote, par appel nominal, sur l'amendement de M. Tro-^ clet, tendant à majorer le crédit prévu pour la caisse d'assurance contre le chômage involontaire. Cet amendement lm est rejeté par 75 voix contre 54 et 3 abstentions. On vote ensuite, par appel nominal, sur l'ensemble du budget, qui est adop-. té par 75 voix contre 48 et 7 absten-tions.J" (Voyez suite page 2.) .s ' •j M. Giolitti viendra en Belgique . Paris, vendredi. — On mande de Rom© à 1' c Eclair »: M. Giolitti quittera Rome dans les premiers jours du mois d'avril pour visiter 1 la Belgique et la Franoe. Il projette de s passer quelque temps dans une localité des Pyrénées. Son médecin Taccompa-^ gnera. — Havas. LA FIANCÉË" DE LA MAISON BL4NCHE r n Les fiançailles de Miss Eléonore Wil-e son, fille cadette du président des Etats- TMMi — ^ t Miss Eléonore Wilson et M. Me Adoo ►- Unis, avec M. Me Adoo, secrétaire du - Trésor, ont été annoncées officiellement. Miss Wilson a 24 ans, son futur époux, qui est âgé de 50 ans, est veuf. 11 ., a six enfants et il est même grand'père. Ce sera donc un mariage peu banal. L'AFFAIRE R0CHETTE QUEL EST L'X ? UNE LETTRE SIGNÉE DU FINANCIER DIT QUE C'EST LUI Paris, vendredi. — La sous-commission d'enquête sur l'affaire Rochette, réi*. nie, ce matin, à 11 h. 30, entend ML Roussel, agent de publicité, qui dit: — J'ai fait de la publicité pour l'at-faire Rochette comme pour quantitî d'autres banquiers. Ou demande a M. Roussel à quel ohil-fre se sont élevées les dépenses de publicité de Rochette. M. Roussel. — Pour les affaires qui sont, on Téalité, des affaires Rochette, c'est-à-dire qui sont antérieures à son arrestation, de façon approximat've, j'ai distribué deux millions, le crois; pour îes affaires qui ont suivi, a peu près un million. M Roussel croit impossible de recon*-tituer actuellement la liste des bénéficiaires de cetta. publicité, mais assur* qu'en dehors de ia presse, il ne distribua aucune bomme d'argent. Aucun homme politique, notamment, n'émargea à son budget. La publicité distribuée aux journaux fut absolument normale et nul iournal ne toucha pour ses attaches politiques, par exemple. M. Roussel déclare qu'il n'a pas de compte détaillé pour chaque affaire. Le compte courant du client ne contient pas le détail des journaux et, d'un autre côté, le compte courant ries journaux ne contient pas le détail des affaires. Il en est ainsi chez tous les agents de publicité, dit M. Roussel. Dans les affaires Rochette, les frais de publicité ont été, dans l'ensemble, les mêmes que ceux donnés pour les autres affaires. Le pourcentage de distribution, eu égard au chiffre global des affaires, est d'environ 3%. M. Delahaye, faisant observer au témoin qu'on a parlé de 10 %, celui-ci fait remarquer que Rochette, en plus de la publicité financière proprement dite, dépensait beaucoup en circulaires et en publications de journaux spéciaux. Ceci expliquerait la différence de 7 %. M. Roussel croit avoir été à peu près le seul distributeur de la publicité des affaires Rochette; mais il ajoute qu'il 1 est fort possible que Rochette ait fait ' des remises directes. Sur une question de M. Delahaye, M. Roussel déclare qu'il serait assez facile de donner le nombre de journaux parisiens ayant rççu de la publicité mais que, pour ceux de province, il serait plus difficile de le faire, car les journaux sont, pour la plupart, affermés. Le témoin déclare en terminant qu'il ne s'est occupé que de la publicité financière et n'a été mêlé à aucune négociation en dehors de la publicité financière. M. Delahaye demande au témoin si « Rappel » était en rapport avec lui. k M. Roussel répond que le « Rappel » , n'a fait, pour les affaires Rochette, que les affaires qu'il fait habituellement. La séance est levée. Séance cet aprèa* midi, à 3 heures. — Havaa. La lettre Rochette PARïs,vendredi.—Un journal du matin publie une lettre de Rochette à M. Jau». 1 rès, dont il affirme l'authenticité. Le do-1 cument est daté du 25 maTs. :Rochette explique qu'il révéla à M. da Mesnil qu'il allait publier le récit des pertes causées à l'épargne française par les financiers, depuis 20 ans. M. du Mesnil jugeant la publication dangereuse pour la République en avisa M. Cail-Iaux.A son retour, M. du Mesnil dit à Ro-; chette que M. Caillaux désirait savoir 1 de M* Bernard si la remise était une chose normale avant d'aviser M: Monis [ sur l'inopportunité de débats financiers bruyants. Rochette alla alors trouver M* Bernard, lui disant que la remise serait accordée s'il la demandait. Rochette délie M* Bernard du secret 1 et lui déclare être prêt à subir sa peine ' pour faire éclater la vérité. — Havas. M. Jaurès la reçoit Paris, vendredi. — La commission d'enquête Rochette vient de se réunir. M. Jaurès, son président, lui a fait savoir qu'il avait reçu, ce matin, à 11 h. 1/2, à son domicile particulier, la lettre siçnée Rochette, dont le texte a été publié par un journal du matin. Cette lettre vient de Suisse, ainsi qu'en témoigne le cachet de la poste ap-, posé sur l'enveloppe. Elle est datée ae Lu cerne 25 mars. M. Jaurès a fait passer sous les yeux de ses collègues l'original de oe document.M. Delahaye; qui a eu jadis en sa possession des écrits de Rochette, a constaté que l'écriture de la lettre adressée à M. Jaurès, était identique à celle de Rochette. — Havas. M. Jaurès ajoute que ce document d^ liant M. Maurice Bernard du secret pro-, fessionnel', il a cru pouvoir convoquer dans son cabinet celui-ci à 5 heures. M. Maurice Bernard introduit, répondant à une question de M. Jaurès, dit qu'il reconnaît parfaitement l'écriture de son client et affirme qu'il n'a aucune espèce de doute. La lettre reçue par M. Jaurès est bien de Rochette. M. Jaurès. — Vous avez vu qu'il vous relève du secret professionnel. M. Bernard. — J'estime qu'il n'en a pas le droit. J'ai beaucoup refléchi après ravoir lue, mais j'ai considéré que le secret professionnel de l'avocat était d'ordre public. Je ne puis en être levé. Je n'ai rien à ajouter à ma déclaration. Le témoin se retire. La commission après une courte suspension, reprend sa séance pour continuer la discussion de ses conclusions. — H. L'Acte de banditisme de Wiers Arrestation des coupables près da Valenciennes [D« notro Correspondant."] Valenciennes, vendredi : Le 24 mars dernier, un acte dé banditisme était commis en Belgique, à Wiers, sur Joséphine Debra, âgée de 70 ans. Pendant son sommeil, des individus s'introduisaient chez elle et la dévalisaient. La gendarmerie de Condé (France) procéda à une minutieuse enquête et celle-ci amena l'arrestation de deux individus, un sieur Arthur Hennebique et un sieur Pierre Vilcot. Ce dernier, interrogé pal M. CoupHlaud, juge d'instruction, a re-. connu que son compagnon et lui s'étaient introduits chez la malheureuse femme et l'avaient à moitié étouffée sous un oreiller. Ils avaient ensuite fouillé tous les meubles, où ils pensaient trouver 15,000 francs. Ils ne trouvèrent que 50 centimes. M. Coupillaud les a fait écrouer à la maison d'arrêt de Valenciennes.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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