La dernière heure

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21 januari 1914
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s.n. 1914, 21 Januari. La dernière heure. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/086348hz64/
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La Dernière Heure ~ N.21. NEUVIEME ANNEE. BOBEBDX : 9, rue St-Pierre i BBDXEUE8. En semaine : de 9 à 5 1/2. Jours fériés ; de 10 à ml T>j|jî l \ Annonces et Abonnements 4370 I G16pIIi j R^d. 4040 Parlem. 89 13 Direct. 95' i c di no n d a Kl n ioiidmai id rr iï I r MIPIIY RFNl.qFIrtNf Y» ft— I I. W W Wl I \/ 1 B&UIELLE8 ABONNEMENTS PROYIK Fr. 1.00. . . UN MOIS . . » 8.00. . . TROIS MOIS Fr. 4.C » e.OO. . . SIX MOIS. . » 8.C CII¥<jb CljIWIMES_ TOUTES LESjSEMAINES L'Édition Ilhisirée (*<5 pages) LE !rt&é»Q, S CENTIMES ABONNEMENTS Pour l'Etranger les prix de BrnxeUes, le port en pins. H n'oxist© pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles indiquer en s'abonnantsi l'on désire recevoir l'édition du soir ou celle du matin. - Les frais de recouvrement sont a charge des abonnés. MERCREDI 21 JANVIER 1914 SERVICES DE PUBLICITÉ Les annonces et réclames sont reçues aux bureau: rtu journal et à l'Afrence Pavas. 8, Place des Martyrs, (1er étage), à Bruxelles. (Téléphone 585). COMMENT LES RÊVES SE FORMENT Le rêve, cette suite d'aventures que nous vivons en dormant, cet enchaînement d'images charmantes ou terribles qui hantent notre sommeil, a longtemps intrigué les hommes, toujours prompts à attribuer à ce qui les étonne une origine mystérieuse ou surnaturelle. Actuellement, la mythologie n'a plus cours, et l'on sait à quoi s en tenir sur la formation des rêves et sur l'activité cérébrale de l'homme endormi; mais combien de personnes encore ne manquent pas, au réveil, de s'expliquer leur rêve et qui, si tel événement heureux ou malheureux leur arrive par la suite, s'empressent de s'écrier : « Cela ne m'étonne pas, j'avais rêvé de tel objet ou de tel animal ». Cette espèce de traduction d'un rêve en « langage ordinaire » est aussi naïve que la prétention des anciens à voir dans les songes l'interprétation de la divinité. Pour les Grecs, en effet, c'était Jupiter qui envoyait des songes avertisseurs aux' humains endormis, dont l'âme se trouvait alors en commerce intime avec les dieux ailés, Jlls de la Nuit. L'explication scientifique du rêve est, évidemment, beaucoup plus simple. En somme, le rêve n'est rien autre que la pensée de l'homme endormi; c'est une série d'états de conscience qui présentent certaines particularités. Les rêves se forment de deux façons : ou bien ils sont d'origine sensorielle, c'est-à-dire qu'ils sont suscités par nos sens, ou bien ils naissent de toutes pièces dans nos cerveaux. Enfin, l'état de santé et de maladie influence aussi la formation des rêves. Les rêves d'origine sensorielle «'expliquent aisément. Nos sens sont engourdis, pendant le sommeil: mais point assez pour ne pas transmettre les impressions qui les Ce .sont des impressions "très simples, comme", par exémple, le contact du drap, la sueur sur le Iront, la mauvaise position d'un membre, un bruit nocturne, qui deviennent le point de départ d'une série d'états de conscience, d'un rêve. On connaît ce rêve célèbre de Jouffrov qui se voit transporté à la Chambre des députés, entend les discours, les interruptions, lorsque soudain, à la fin de la séance, retentit la sonnette du président. Jouffroy se dresse sur son séant : son réveil-matin commençait à sonner.Ainsi donc tout le rêve avait été bâti sur les premières ondes sonores vaguement perçues et une série d'actes et de faits, d'une durée de plusieurs -heures, avait tenu en dix secondes. Un autre exemple : un condamné rêve qu'il est guillotiné et il voit toute la scène : l'arrestation, la prison, le jugement. 11 se réveille au froid du couteau : la flèche de son lit venait de lui choir sur le cou, elle avait servi de point de départ à ce rêve de quelques secondes qui embrassait plusieurs journées vécues en détail. Ces quelques faits prouvent bien l'origine sensorielle de beaucoup de rêves. Mais il faut ajouter que, souvent, une impression auditive peut provoquer un rêve à la fois auditif et visuel, et vice-versa.C'est que, parfois, l'excitation primitive est assez forte pour se propager jusqu'aux centres cérébraux voisins et les ébranler à leur tour. Les rêves d'origine cérébrale sont plus délicats à expliquer,mais ils naissent toujours, grâce à une forme particulière de l'association des idées. Ces rêves se rapportent presque toujours à notre vie habituelle. Il suffit qu'un anneau soit forgé pour que la chaîne se déroule à l'infini. Ils ne sont faits qu'avec des souvenirs. Du reste, au réveil, on ne se souvient que d'une faible partie des rêves. On cite souvent, comme frisant le merveilleux, les faits de Condorcet, de Franklin et d'autres, trouvant en rêve la solution d'un problème, une combinaison; mais l'attention volontaire n'entre pas en jeu : c'est de « l'automatisme cérébral », c'est un long travail d'incubation antérieure,tantôt conscient, tantôt inconscient, qui atteint brusquement le moment de l'éclosion. Et, en effet, Tartini finit une sonate en rêve, mais il ne fait pas de vers ; Coleridge fait un poème et ne résout pas d'équation algébrique, c'est-à-dire que chacun fait ce qu'il a l'habitude de faire, ce qu'il a déjà fait auparavant et rien d'autre. On voit donc que le rêve est un phénomène cérébral assez simple, dont l'explication vient tout de suite quand on connaît les conditions du sommeil et qu'il faut être bien naïf pour l'attribuer à des sauses surnaturelles. E. Bovet. ON PATINE AU BOIS DE LA CAMBRE... ~ — =—— » L'ASPECT GÉNÉRAL DU LAC L'APRÈS-MIDI Les traditionnalistes ne peuvent p se plaindre cette fois, du boulevers ment des saisons. L'hiver sévit, à boni date, cette fois, et dans toute sa ] gueur. Hiver, mot évocateur, éternelleme: paraphrasé. L'hiver tueur de pauvr gens, l'hiver clément et fécond en c vertissements pour les autres. On patine partout et. notamment, d puis dimanche, sur l'étang du bois < la Cambre, transformé en une piste m gnifique. L'événement est notable puisqu'il ] is s'est plus produit depuis cinq ans. Aussi, e- les centaines d'amateurs, qui en ont le le loisir, s'en donnent-ils à cœur joie, i- Devant l'île Robinson, ce ne sont que festons et arabesques que dessinent des it couples ou des bandes de joyeux pati-îs neurs au visage animé par l'ivresse de i- la course et l'air vif qui fouette les pommettes.e- Le plaisir est, ici. sans mélange, car le la sécurité est parfaite. Dès les premiers froids, l'étang a été vidé jusqu'à ce qu'il fût amené, en cex-îe tains endroits, à une profondeur de vingt-cinq à trente oc atimètres. Ailleurs, vers la c roi te, où le fond s'excave, la glace a é i? brisée; une barrière de branchages a été établie qui éloigne les imprudent-. Là, les canards et les cygnes continuent à barboter à l'aise, en médisant entre eux des tapageurs qui troublent de leurs bruyants ébats le calme de leur domaine. Et, tout autour, entre les troncs noirs des arbres, la neige « au manteau doublé de blanche serge s'étale à grand plis immaculés et lourds. » Extraordinaire Evasic - de trois Forçats Oklahoma, mardi. — Trois forçats sont évadés, ce matin, de la prison Mac Alester, dans les circonstances s-vantes : Ayant pu se procurer des revolve ils prirent de force les clefs d'un geôl: et se précipitèrent hors de leurs cellu. en tirant sur les gardiens, dont quai furent tués. Les forçats s'emparèrent d'une jeu fille employée comme sténographe da la prison et réussirent à se protéger la maintenant entre eux et les perse nés qui les poursuivaient. La jeune fi fut blessée d'un coup de feu tiré par i des gardiens. Devant la porte de la prison, les é^ dés montèrent dans une voiture qui 1 attendait et partit à toute vitesse. I gardiens déchargèrent inutilement lei revolvers dans la direction des fugiti Quelques gardiens sautèrent à che\ et s'élancèrent à la poursuite des f< çat-s. Des deux côtés, des coups de f furent échangés. Enfin, une balle aya frappé à mort le cheval qui tTaînait voiture, les gardiens purent approch et trouvèrent les forçats morts, le cor criblé de balles. M. Thomas, ancien me: bre du Congrès, qui, comme représe I tant de l'Illinois, visitait la prison, a é tué par les forçats au moment où ceu ci prenaient la fuite. — Reuter. Mortel accident de roulât près de Saint-Giiles-Waes Lokeren, mardi. — Lundi soir, M. J seph Vereecken, boucher à Saint-Gilk Waes, revenait d'Anvers, sur son ch riot, en compagnie de son fils, âgé < 7 ans, et de M. Pierre Dhooghe. A proximité de la commune de Vi cene, il entra en collision avec l'att lage d'un meunier. Le choc fut très vi lent. Vesreecken, son fils et Dhooghe f ren.t projetés rudement sur le sol. To' trois restèrent étendus, inanimés, au n lieu de la chaussée. Des passants s'empressèrent de port secours aux victimes et les transport rent dans une maison voisine. Un do teur, requis d'urgence, constata, chez J seph Vereecken, une fracture de la ba du crâne. Le pauvre homme est mo mardi matin. Il laisse une veuve av< cinq enfants. Les blessures du fils Vereecken soc moins graves, mais celles de Pier Dhooghe inspirent de vives inquiétude Il se plaint, en outTe, de douleurs i: ternes. Le parquet de Termonde a é avisé. Le Désarroi politique en Serti Un nouveau parti se crée Belgrade, lundi. — Au cours de la réi nion tenue, hier, par un groupe d'hon mes politiques qui se tiennent à l'éca des groupes actuels, il a été constitué u nouveau parti conservateur. M. Peric, le leader du nouveau part s'est prononcé en faveur des deu Chambres et a réclamé le changemet de la politique extérieure, qui, déclara-il, consiste uniquement à adhérer à i politique russe L'orateur a insisté si la nécessité qu'il y a pour la politiqi serbe de s'appuyer sur la Triple Alliai ce et particulièrement de rétablir de relations amicales avec l'Autriche-Hoi grie. De vifs applaudissements ont &> cueilli ces déclarations de M. Penic. -Havas. „ | ENCORE UNE FIGURE "DREYFUSISTE,, i v. ^ 1 »> QUI S'EN VA de Au lendemain du décès du général Picquart, meurt M. Francis resj de Pressensé es xe Les morts se suivent : M. Francis de Pressensé, l'ancien député, président ne de la Ligue des droits de l'homme, est ns décédé, dans la nuit de mardi, à Paris, en des suites d'une subite attaque de para-n- lysie. La nouvelle de ce décès, succédant ai in rapidement à celle de la mort du général Picquart, a produit une vive impression. ^ Il n'est, pas besoin de rappeler le rôle es que joua le défunt dans l'Affaire et sa €S Révision. fs On se souvient bien, à BruxeJJes, de aj ses vibrantes conférences, et de l'élo-)r_ quence communicative qu'il soit mettre 2U au service de la défense du condamné ni de l'île du Diable. ]a Francis Dehault de Pressensé était né er à Paris en 1853. Il entra dans la carrière pS diplomatique, et, après avoiT été secré-taire d'ambassade à Constamtinople et à n_ Washington, il démissionna pour se con-sacrer au journalisme. Il fut, notam-x_ ment, un des collaborateurs le3 plus remarqués du « Temps ». L'affaire Dreyfus le passionna, et cette passion ne fut pas un élément négligeable dans la mémorable crise que tra-,q versa la France, depuis la dégradation U jusqu'à la réhabilitation du capitaine. La conférence, le livre, la revue, le journal, tout fut employé par Francis de Pressensé avec une incomparable fougue, car ce fut un homme d'une énergie sans pareille, d'une activité sans fatigue, et un noble caractère. Détail impressionnant : un de ses derniers ouvrages, paru à Paris en 1898, s'intitulait : « Un héros : le lieutenanit-«- cokxnel Picquart »... a- ie — f L'ABSENTÉISME PARLEMENTAIRE £ AU PORTUGAL il* 1S [i- Lisbonne, lundi. — Au Sénat, M. Reio Forenos a déposé une motion invitant les ministres « à observer la Constitu-F. tion et à assister aux séances du Parle-^ ment ». q. Le vote aura lieu demain. La séance a été levée faute de quorum. — Havas. rt i îc Le Feu rue des Alexiens re s. i- Un incendie s'est déclaré, hier soir, té dans un magasin d'appareils électriques de la rue des Alexiens. Au cours d'un violent feu de cheminée, la suie brûlante a surchauffé la plaque placée devant la cheminée et a communiqué ainsi g le feu aux rayons installés au rez-de-chaussée.Lorsqu'on a constaté l'incendie, les flammes avaient déjà fait de grands progrès. Les pompiers sont accourus, et, !_ après une demi-heure d'efforts, sont i- parvenus à se rendre maîtres du feu. Les :t aégâts sont assez importants, n — — 'x La Situation t dans l'Afrique du Sud a ir Johannesburg, mardi. — On annonce e officiellement que la situation est presque i- partout normale sur les chemins de fer. •s La majorité des mines sont en plein i- travail. Les mécaniciens sont à leur poste. Cependant, les employés des usi-> nés minières ne manifestent pas encore - l'intention de reprendre le travail. — Reutex. LA Poîémipe CaiHaux-Galmette UN SCANDALE NOUVEAU LE DOSSIER A DISPARU Paris, mardi. — On se rappelle que le président Mornier avait rendu une ordonnance ordonnant la mise sous séquestre des pièces placées par M.Schneider, dont il fut parlé à propos de l'affaire Prieu, dans un coffre-fort loué par M. Pollet, dans un grand établissement de crédit. Le séquestre nommé, M. Ménage, fit ouvrir, le 17 janvier, le coffre-fort, malgré la défense que lui en fit M. Pollet, et n'y trouva absolument rien. Le coffre était vide. En conséquence, M. Schneider a déposé une plainte en abus de confiance contre M. Pollet, dans le but de retrouver son dossier dont il a immédiatement besoin. — Havas. Deux Traits caractéristiques des Mœurs ottomanes Oonstantinople, mardi. — Le ministre de la guerre vient de faire paraître un ordre du jour ordonnant à tous les officiers d'accomplir régulièrement leurs devoirs religieux et leur défendant de porter leur uniforme dans les cafés et autres lieux publics. Le bureau de la presse défend à la presse locale de reproduire les dépêches et les articles relatifs à l'attentat contre Cheriff pacha. — Havas. UN CURIEUX POTEAU INDICATEUR H est fait pour les illettrés et désigne une avenue dénommée l'avenue du Cygne, à Nouvelle-Venise (Etats-Unis) SUBTILITES T)F SFfTAIRFS DÉLITS D'OPINION CIRCULAIRE TYPIQUE SI LÉOPOLD I VIVAIT ENCORE 1 Noua avons dit que divers joux- |L - naux du gouvernement ont de-L)|r"l mandé qu'on interdise aux francs-maçons l'accès aux fonc-! tions coloniales. Ils ont exposé cette revendication sans réserve ni exception, comme ils le faisaient, il y a un an, à propos des officiers, et, tout récemment, ils ont opposé aux déclarations tolérantes de M. Renkin, les actes sectaires de M. Debroqueville à l'égard des officiers. Leur thèse est dépourvue de toute ambiguïté. Si l'on écoutait leurs suggestions, si le gouvernement cédait à leurs menaces, il suffirait d'être franc-maçon pour être, ipso facto, écarté de l'administration coloniale, comme on l'est déjà du commandement de l'armée. 11 n'y a pas de doute. Le citoyen serait frappé d'interdit à cause de ses opi- i/^lS. jfris en flagrant délit d'intolérance contraire à l'esprit et à la lettre de la Constitution, nos cléricaux essayent de se dégager pax quelques subtilités. Ce n'est pas, disentrils, en raison de leurs opinions que nous frappons les francs-maçons, mais parce qu'ils ne respectant pas la discipline, parce qu'ils énervent les lois. La presse cléricale complique son cas : à son intolérance, elle ajoute l'hypocrisie d'un procès de tendance. En raison de leurs opinions, une foule de citoyens sont considérés comme de véritables insurgés, et traités comme rebelles. D'avance, elle proclame qu'aucun franc-maçon n'est à même d'accomplir la mission qui lui serait confiée, de respecter la discipline et les lois. Un tel préjugé est plus odieux encore que l'intolérance franchement reconnue. Personne ne conteste au gouvernement le droit et le devoir de sévir contre les foir.tioueai-Tts, qa^ls su'jJUs soient, lors-quTls n'acoômplissent pas consciencieusement leur tâche. Il ne le fait d'ailleurs point d'ordinaire, lorsque ses amis politiques protègent les coupables. Une récente circulaire du ministre des chemins de fer, concernant les vols dans son administration, l'a implicitement avoué. Il y était spécifié, en effet, que le ministre serait impitoyable et que, les recommandations politiques seraient vaines pour protéger les ooupables I Circulaire caractéristique du régime clérical 1 Nous sommes les premiers à réclamer l'application stricte des règles administratives et des lois. Ce n'est pas de la tolérance que de les suspendre, c'est de la faiblesse dangereuse ; mais nous ne saurions assez énergiquement protester contre les mesures sectaires qui écartent préventivement de certaines fonctions des groupes entiers de citoyens, uniquement à cause de leurs opinions philosophiques ou politiques. La maçonnerie a donné à la Belgique ses plus grands ministres. Son premier Roi s'honorait d'en faire partie. Une foule de grands noms dans l'histoire de la magistrature, de l'armée, de l'administration, de la science, de l'art, de l'industrie de notre pays appartiennent à la franc-maçonnerie. Il paraît que tous ces citoyens étaient incapables de respecter les lois, et si Léopold Ier vivait encore, Debroqueville ne pourrait plus lui confier le commandement d'un bataillon de notre armée! LES VOLS DANS LES GRANDS MAGASINS Un employé d'un magasin de la rue Neuve ne perdait pas de vue, lundi vers la brune, deux femmes qui flânaient d'un rayon à l'autre et dont les allures lui paraissaient suspectes. 11 ne tarda pas de surprendre l'une d'elle en flagrant délit de vol, passant les marchandises qu'elle dérobait à sa compagne, qui détournait l'attention de la vendeuse.Les deux voleuses furent conduites au bureau de la direction, où un agent de police vint les cueillir pour les emmener au commissariat de îa 4me division. Elles furent trouvées en possession des objets et des marchandises qu'elles avaient dérobées dans un grand é'ablis-sement du boulevard Anspach. Ce sont deux récidivistes, domiciliées, l'une, rue Montserat, l'autre, rue des Radis. Procès-verbal a été dressé à leur charge. Le terrorisme aux Indes Anglaises Calcutta, mardi. — Hier soir, un sous-inspecteur de la Sûreté, a été tué d'un coup de revolver en pleine rue, en présence d'un certain nombre de passants. Aucun d'eux n'a essayé de s'emparer du meurtrier. Celui-ci a été arrêté par un officier d'ordonnance du sous-inspecteur, après une longue poursuite, au cours de laquelle l'assassin, qui tirait sans cesse, a blessé deux personnes. La police considère cette affaire comme très importante et voit une corrélation entre cet assassinat et l'affaire de la bombe qui a été jetée dans un commissariat aux environs de Calcutta, dans la soirée du 2 janvier. Le sous-inspecteur ejui a été tué, avait pris une part active a l'enquête sur les conspirations, qui ont eu lieu dernièrement à Calcutta. — Reuter. LE PRINCE DE WIED SERA-T-IL ROI ? L'imbroglio albanais prend des pro portions extraordinaires, même poux ur incident oriental. Dans la mesure di; connu, voici quelle est la situation dans ses grandes lignes. L'anarchie est tellement complète qu'Ismaïl Kemal bey est venu priei l'autre jour la commission de contrôle de prendre en main le gouvernement Mais en même temps il a partout démenti sa démarche et nié publiquemenl ce qu'il venait de faire en secret. Si bier que les grandes puissances ont appris simultanément par leurs délégués à l£ commission de contrôle la requête d'Is mail Kemal, par les journaux le dé menti que le même Ismaïl Kemal oppo sait à cette requête. 11 en est résulte quelque trouble élans les chancelleries La commission, de son côté, a chercht une solution. Ismaïl s'en allait parce que Essad avançait. Il avançait si bier qu'aujourd'hui la prise d'El-Bassan es confirmée. La commission a aussitôt dé péché à Essad un messager en le prian' grave, la faute en est pour une part aux banques italiennes et autrichiennes qui ont prétendu s'assurer, en fondant une Banque d'Albanie, des privilèges contraires à l'égalité internationale. Cet imbroglio est si confus que les puissances les plus intéressées, l'Autriche et l'Italie, ne savent visiblement que faire. L'Italie tient des bateaux prêts. Mais elle les garde à Brindisi. L'Autriche voudrait bien ne pas être engagée dans des opérations dont nul ne peut prévoir la fin. Cette affaire peut devenir mauvaise. U n'y a pas en Albanie de possibilités réelles de gouvernement en dehors d'un gouvernement imposé par la force. Or cette force n'existe pas. LES DERNIERES COMPLICATIONS Budapest, mardi. — Certaines informations ont annoncé que la frontièTe-sud de l'Albanie serait modifiée et qu'il serait créé une enclave grecque au sud d'Argyroca'stro. On mande do Vienne au « Pesther ■ x La délégation albanaise qui vient d'arriver à Berlin pour offrir officiellement tronc an Prince de Wied l'échec n'est pas douteux. Essad pacha n'a pas exmtume " de se gêner, et s'il s'est mis en mouvement, il devait avoir ses raisons pour cela. Le prince de Wied hésite. Mais comme il ne veut pas avoir l'air d'hésiter, il s'en prend aux puissances. Le prince est sans argent, et s'il n'a, pour se recommander à l'accueil des populations, que l'appui des officiers hollandais qui lui préparent une gendarmerie, il aura des débuts difficiles. Si le retard s'ag- Les négociations internationales s'engageront seulement lorsque l'évacuation aura été loyalement accomplie par la Grèce. En ce qui concerne la question de l'emprunt albanais, toutes les puissances sont disposées en principe à y participer. Ce qui est certain, c'est que l'emprunt sera de 75 millions de francs. Une fois les négociations terminées, la prince de Wied recevra 20 millions pour l'Albanie comme premier acompte. — Havas. DANS L'ARMÉE Ce qu'il faut physiquement pour faire un bon soldat La Commission spéciale chargée d'étudier les réformes à introduire dans l'armée, a arrêté les décisions suivantes, en ce qui concerne les « aptitudes spéciales pour les différentes armes » : Infanterie. — L'infanterie doit recevoir les hommes les plus vigoureux du contingent. On exigera pour cette arme: Une constitution robuste, une poitrine bien développée, le dos régulièrement conformé, des membres sains et musclés, des pieds cambrés, exempts de tares et non sujets à une transpiration abondante, une acuité visuelle normale.au moins à l'un des yeux et de préférence à l'œil droit. On désignera tout d'abord pour cette arme les hommes dont le périmètre tho-racique est égal à la moitié de la taille plus : 2 centimètres, si la taille est inférieure à 1 m. G5. 1 eîentimètre, si la taille atteint ou dépasse 1 m. 65. Cavalerie. — On choisira de préférence pour cette arme les miliciens d'une structure svelte et souple; la longueur des jambes doit être proportionnée à celle du corps et leur conformation devra permettre de prendre à cheval ia position décrite dans l'école du cavalier à cheval. Les hommes devront êtTe exempts de déformations corporelles pouvant gêner l'équitation, telles la cambrure des genoux, les défectuosités des mains, les exostoses, les cicatrices, les tumeurs Dé-nignes, certaines varices, etc. Le poids ne peut dépasser 66 kilogrammes.Artillerie montée et à cheval. — Conviennent- pour cette arme : les hommes d'une vigueur moyenne ayant, d'autre part, pour l'équitation, les aptitudes exigées pour la cavalerie. On exclura ceux dont la faculté auditive ne serait par normale. Le poids ne peut dépasser 70 kilogrammes.Artillerie de forteresse. — Cette arme nécessite une constitution robuste. On exclura les hommes dont la faculté auditive ne serait pas normale. En ce qui concerne le génie, les hommes désignés pour cette arme doivent posséder les qualités requises des fantassins.Les conditions pour le corps des transports sont les mêmes que pour la cavalerie.Troupes d'administration. — Ce service réclame des hommes d'une consti-tutiton robuste, sans antécédents pathologiques suspects; on pourra tolérer quelques défauts physiques et une réduction légère des acuités visuelle ou auditive.Dispositions générales. — Les hommes atteints de varicocèle, d'hydrocèle ou d'hémorroïdes seront désignés de préférence pour les armes non montées ou les tre»upes d'aministration; ceux atteints de varices, de transpiration abondante ou d'autres défectuosités des pieds seront assignés aux armes montées ou à l'artillerie de forteresse. Les hommes présentant un certain degTé d'obésité seront désignés pour l'artillerie de forteresse. LE CONFLIT ÉGÉEN LA TURQUIE, LA GRÈCE ET LES PUISSANCES Constanttnople, mardi. — Le « Jeune-Turc » publie une information annonçant que le gouvernement impérial aurait adressé une circulaire à ses représentants à l'étranger, proposant de constituer toutes les îles de la mer Egée, occupées par les Grecs ou les Italiens, en une sorte « d'Etat tampon », sous le condomdmum des six granaes puissances. Un des membres les plus en vue dm gouvernement déclare, au sujet de cette information : « Nous ne sommes pas assez fous pour faire une semblable proposition, alors que nous ne sommes saisis d'aucune proposition de la part de» puissances. Je puis vous assurer, a-t-il ajouté, et de la façon la plus formelle, que notre attitude, dans cette question des îles, n'est pas changée et ne changera pas, en dépit des décisions qui peuvent êtTe prises. Il faut qu'on le sache une fois pour toutes. » Le voyage de M. Venizelos à Oonstantinople est très commenté. Dans les cercles officiels, on déclare que si la Grèce accepte l'attribution de Chio et de Mytilène à la Turquie, la Porte consentira à discuter le régime administratif des îles, et que la présence de M. Venizelos à Oonstantinople sera accueillie favorablement; dans le cas contraire, un arrêt du président du conseil grec dans la capitale ottomane serait inutile. La Porte protesterait énergiquement, et une action militaire serait probable. On dit que, dans le but de gagner du temps, la Grèce et la Turquie seront officiellement informée par l'Angleterre de la décision des grandes puissances concernant les îles de la mer Egée, et non par une note collective. — Havas. D'autre part, les renseignements venus d'Athènes assurent que dans huit ou dix: jours les puissances remettront à la Grèce une note relative à la solution de la question des îles et de l'évacuation de l'Epire septentrionale, fixant le délai dans lequel la Grèce devra évacuer les régions occupées pax les troupes grecques. — Havas. LA QUESTION DU DODECANESE Rome, mardi. — A propos de la restitution du Dodécanèse, le « Messagero » écrit: Ces jours-ci, la question est entrée dans une phase nouvelle. On ne parla plus d'attendre l'évacuation de la Cyré-naïque par les officiers turcs qui y sont demeurés, mais on discute les compensations dues à l'Italie, pour les dépenses que lui a occasionnées l'occupation du Dodécanèse. Nous sommes donc arrivés ppur ce qui nous concerne au me>-ment (le la restitution. Nous commençons déjà à traiter sur le mode de cette restitution. En cela, l'Angleterre a obtenu un résultat pratique qui n'est pal négligeable. — Havas. L'Arbitrage serbo-bulgare Londres, mardi. — On mande de Strotl-mitza au « Times », que le général russe Holmseo, choisi pour servir d'arbitre entre la Serbie et la Bulgarie, au sujet du district-frontière que ces deux Etats se disputent, a pris une décision en faveur de la Bulgarie sur presque tou« les points. — Reuter.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1906 tot onbepaald.

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