La dernière heure

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22 februari 1914
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s.n. 1914, 22 Februari. La dernière heure. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9c6rx94w4m/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouvert! de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi lies annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à MGUNCE HAVAS, 8, place dos ItZartyrs, 8 (1« étagre) à Bruxelles. La Dernière Heure ABONNEMENTS 1 BRUXELLES ÇaOVTOCB J Fr. 1.00. . UN MOIS. . . » 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 rn 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 • 12.00. . UN AN. . . . • 16.00 Pool" l'étranger le prix do BroxciQes, U port en plus. Il n'exiate pas d'abonnemerat mensuel. — Pour Bruzellca indiquer, en »'ai>onnant, si l'on dé»iro rcceroir l'édition da »oir oa ccDo dn matin. — Les fraia de recouvrement «ont à la cliargo de» aboenéf. E PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ k i i M* « NEUVIÈME ANNÉE nniAwrur n ffx/oifd iqia CINQ CENTIMES LA CONGRÉGATION DE L'"INDEX„ La Sacrée-Congrégation de l'In dex, siégeant au Vatican, vient d frapper l'œuvre de Maeterlinck C'est évidemment là, la plus fruc tueuse réclame qui puisse être fait à l'œuvre d'un écrivain. — Mes « Mousquetaires » son frappés de l'Index? s'exclamai joyeusement le père Dumas en s'a dressant à son éditeur qui lui an nonçait la nouvelle. En ce cas, pré parez-moi une nouvelle édition d l'ouvrage : Ça va s'enlever comm des petits pains! Il parait que le phénomène es exact : l'Index a pour conséquenc de faire monter les tirages. Que faut-il pour qu'un livre soi l'objet des foudres de la Sacrée Congrégation? Qu'il soit mauvais c'est-à-dire immoral ou simplemer malsain? Ni l'un ni l'autre. Il su] fit que l'ensemble de l'ouvrage soi jugé comme de nature à amoindri les « élans de l.'àme vers la foi x La Congrégation de l'Index, ne nobstant son autorité, ne dispos pas du don d'infaillibilité. Ainsi on a vu des théories Irappéés d l'Index, puis affranchies de cett lare dans la suite, alors que ce mêmes théories étaient devenue .des vérités scientifiques. La n Censure canonique >rexi: tait avant que l'Index fut érigé e Congrégation. Déjà sous Constar tin, l'Eglise brûlait les livrés qu'ei le estimait empreint d'hérésie; ell allait plus loin; elle excluait de so sein ceux qui les propageaient. 0 connaît le rôle joué par l'Inquis: tion vis-à-vis de ce que l'on quai fiait alors de « livres dangereux > En 1546, l'Université de Louvair à la suite d'une ordonnance d Charles-Quint, dut publier un c< talogue des livres dont la lectur était prohibée. Un catalogue semblable fut pi blié à Venise quelques années plu tard. Mais ce ne fut réellemer qu'en 1571 que la Sacrée-Congrég; tion de l'Index fut instituée. Ell comprenait dix règles. Etaient condamnés : tous les 1 vres frappés antérieurement pa les papes et les Conciles; les vei sions des saintes écritures en lai gue vulgaire, même faites par de catholiques; les livres de contre verse entre les catholiques et le hérétiques; les livres obscènes ( immoraux; les livres JJêaTjjpf • les ii^rertfe im V et d'astrologie judiciaires. Les décisions de la Congrégatio de l'Index sont formulées de qui tre manières, qui détesminent, si Ion le cas, si le livre est frappé de fmitivement. La Congrégation d l'Index comprend : vingt-six card naux; trente-cinq consulteurs, pai mi lesquels dix-sept religieux. L secrétaire est un dominicain; u autre dominicain « maître d Saint-Palais » est assistant perpe luel. La Congrégation de l'Inde? dont l'œuvre est permanente, a u triple objet : désigner les livres de fmitivement prohibés, les livres expurger et les livres dûmer expurgés. Il ne faut pas perdre de vue qu l'Index frappe même des écrivain catholiques. C'est le cas, pour pai 1er d'un fait récent, pour Gabrie d'Annunzio, le grand poète italier dont l'œuvre ne peut être lue sous peine de péché, par ceux qi se réclament réellement de l'Eglise On peut dire que les trois quart des écrivains ont vu leur» œuvres partielle ou totale, frappées d'intei dit par la Congrégation de l'Indes Evidemment, il est toujours lo: sible à l'auteur de se faire réhabi liter par la Sacrée-Congrégatior Il existe, dans cet ordre d'idées, u: exemple absolument remarquable celui de ce personnage, très cor nu à Bruxelles, et dont le nom fi quelque tapage, naguère, au Parle ment : Jogand-Pagès, plus conm sous le nom de guerre de Le> Taxil, dont les fumisteries furen dévoilées en pleine Chambre de représentants. Léo Taxil début par une propagande anticlérical forcenée, d'un caractère diffama toire, fonda une librairie anticléri cale, fut condamné pour diffama tion et fraudes littéraires, puis expulsé de la franc-maçonnerie. El 1855, il lit volte-face; après uni bruyante abjuration, il fut absou par le pape et s'adonna à la rédac tion de pamphlets contre ses an ciens amis — pamphlets auxquel; la Sacrée-Congrégation de l'Inde: accorda l'Imprimatur. Je disais, il y a un instant, qui tels ouvrages scientifiques, aprè: avoir été trappés par la Congréga tion de l'Index avaient vu leur in terdit levé.-Il en fut ainsi, notam ment, pour Copernic.et Galilée qui après avoir été exclus du sein di l'Eglise pour -avoir enseigné « uni astronomie hérétique »,, y, furen réintégrés. On .peut affirmer que tous le: philosophes, tous les écrivains partagèrent le sort qui vient d'être fait à Maeterlinck; notre conci toyen est donc en excellente pos ture. Les œuvres complètes de Bal zac furent condamnées par trois décrets consécutifs, dont le premier est du 15 novembre 1841; Bé ranger subit le même sort une di zaine d'années auparavant. Citons encore, au hasard, des noms et des I , I CETTE FOIS. MÉNÉLICK EST BIEN MORT Le Palais du Négus à Addis-Abeba. En médaillon : Lidj-Jeassu , Addis-Abeba, vendredi. — Tous les Bien que le calme soit complet, l'épo- e chefs qui devaient venir ici pour assister que du couronnement ne paraît pas en- p au couronnement de Lidj-Jeassu, ont core prochaine. Le deuil, en effet, n'est reçu l'ordre de suspendre leur marche pas terminé et, d'autre part, la date du s en raison du manque de céréales, l'an- banquet solennel des funérailles de Mé- S née ayant été mauvaise. nélick, pour lequel 10,000 bœufs seront La présence de nombreux soldats dans immolés, n'a pas encore été fixée. — la capitale aurait amené une disette. Havas. 1 i dates : Campanella, Champfleury, g Dante, Diderot, Ch. Didier, Saint-^ Simon, Ernest Feydeau, Flaubert, 1 Ch. Tourier, Henri Heine, Victor Hugo, La Fontaine, Dupin, Lamartine, Lamennais, Michelet, Montesquieu, Henri Murger (Et tu quoque?), Pascal, Pelletan, Edgard g Quinet, Renan, Rabelais, J.-J. Rousseau, Sainte-Beuve, Jules Si'-, mon, Frédéric Soulié, Eugène Sue, Swift, ïaine, Vacherot, Erasme, Machiavel, l'archevêque de Paris, de Marca, pour son traité de la ® « Concordance du sacerdoce et de ' l'Empire »; Voltaire, évidemment. l" Et il le fut même deux fois, parce e qu'il fut « censuré ». Ce n'est pas tout. La Sacrée-Con-i- grégation de l'Index, qui a des r yeux d'Argus, a vu également, '- dans les films de cinéma un pré-i- texte à Index; elle frappe ceux-ci s sans merci. Pour éviter ses fou-i- dres, certaines sociétés exploitan-s tes se sont adjointes comme collait borateur un abbé consultant, en '- vertu de. quoi les 111ms disposent rT3SdiB^.canlBiîqn<S d'Être vus. Jb/in Bar. n ===== ï: LE DOUBLE MEURTRE e DE LA RDE ROYALE i- Léon De Coen a comparu, samedi m^ e tin, devant la chambre du conseil, assis-rl té de M0 Bonnevie, son avocat. Son mandat d'arrêt a été confirmé U pour un mois. Le meurtrier a été reconduit ensuite ; à la prison de F or est. Il n'a pas été L interrogé aujourd'hui par M. le juge • .^instruction. * LE "BERTILLONNAGE,, ARTISTIQUE s Nous signalions, il y a peu de temps, il que des banques américaines avaient décidé, .pour éviter toute fraude, d'obli-1 ger leurs clients à appliquer, sur les chè-•\ ques, leurs empreintes digitales. Un i exemplaire de celles-ci étant déposé à la : banque, le contrôle est facile, et il a ' pour effet de supprimer les fausses signatures.'> Voici, maintenant, que cette méthode est employée par des artistes et des sculpteurs pour signer leurs œuvres. Il " semble donc bien que les contrefacteurs n'aient plus, désormais, aucune chance i ■ '' ' l.-A, J de succès, puisque l'amateur qui achètera une œuvre de valeur, exigera, tout ; d'abord le contrôle préalable des empreintes digitales, en comparant celles qui sont « déposées » avec celles qui 1 sont appliquées sur l'œuvre elle-même. A moins que les professionnels du vol - ne parviennent à imiter parfaitement les empreintes qu'ils connaîtront d'après ' plusieurs tableaux d'un même artiste; 1 mais cela paraît bien difficile dans la pratique. En tout cas, l'empreinte est une garantie de plus. Notre gravure montre le procédé appliqué par Kodin, Bonnat et Harpignies. 1 La célébrité posthume de pa- i râtt désormais impérissable,. * ' L'EXAMEN DU BUDGET DES TRAVAUX PUBLICS implique la Réorganisation des Ponts et Chaussées Le budget du ministère de l'Agriculture et des Travaux publics, pour l'année 1914, s'élève à 35,139,424 francs, soit une diminution sur l'exercice préo'dent de 2,896,183 francs. A. Les dépenses ordinaires des services de l'agriculture s'élèvent à 12 millions 818,924 francs et des travaux publics à 20,250,500 francs ou un total de 33,069,424 francs, soit une augmentation de 1,209,317 francs. B. Les dépenses exceptionnelles du service de l'agriculture s'élèvent à 46,000 francs et des travaux publics à 2 millions 24,000 francs ou un toial de 2 millions 70,000 francs, soit une diminution de 4,105,500 francs. Ces chiffres forment une diminution pour l'exercice 1914, de 2,896,183 francs. Il est cependant à remarquer que les dépenses ordinaires du budget sont en augmentation, et que s'il y a une diminution des dépends globales, eûie gist, due seulement aux dépenses exceptionnelles.Le corps des Ponts et Chaussées Pendant la discussion du Budget en Section centrale, différentes questions ont été posées au ministre, notamment en ce qui concerne l'organisation du corps des Ponts et Chaussées. Cette organisation n'aura-t-elle pas des conséquences fâcheuses pour les ingénieurs? • A cette question, le ministre répond : « Cette réorganisation donnera au contraire a ceux-ci, en les déchargeant de la niériiie besogne administrative, des fonctions- plus appropriées aux connaissances scientifiques et techniques qu'ils ont acquises au cours de leurs longues et laborieuses études universitaires. Non seulement ils ne subiront aucun préjudice matériel, mais il y a lieu d'espérer que, lorsque la réforme aura reçu sa complète application, la situation des ingénieurs pourra être améliorée. » Autre question posée au ministre « Est-il vrai qu'il y a, en ce moment, au service de l'administration, sept ingénieurs auxiliaires sans perspective d'avenir, qui attendent avec impatience de pouvoir participer au concours? » Bien qu'un concours pour le recrutement des ingénieurs ait eu lieu chaque année, a répondu le ministre, il est à remarquer que l'arrêté royal du 27 novembre 1905 relatif au recrutement des ingénieurs des Ponts et Chaussées, ne stipule pas le délai pour l'organisation de ces concours. Ceux-ci n'ont lieu que selon les nécessités du service. Il n'est pas possible de prévoir, dès maintenant, si un concours aura lieu en 1914. Comme cela s'est toujours présenté, un certain nombre (7) d'ingénieurs font actuellement un stage à l'administration, en attendant soit un concours pour le recrutement d'ingénieurs du corps des Ponts et Chaussée..-, soit leur adm;s-sion définitive à l'administration. D'autres. après avoir occupé une position j-'nnV."')]p. se_ sont créé une situation d : 'ustrie privée. i' > -ki membre a protesté contre ! • (ut> '.a grande majorité des con-; ' urs attendent encore que les nou-:s dispositions leur permettant d'at-■ ;dre le traitement de fin de carrière ( i 60 ans, ne soient pas encore appliquées.A quoi le ministre a répondu : « La circulaire ministérielle du 29 juin 1032 stipule que : « Le nouveau barème d'avancement des conducteurs a été établi de manière telle qu'il permet d'atteindre. en règle générale, vers l'âge de 60 ans, le traitement de 7,200 francs comme fin de carrière. Le cas échéant, certains conducteurs, à raison de leur âge actuel, pourront bénéficier d'une augmentation de 500 francs au lieu de 250 francs. » Ce barème reçoit son application régulière.f EN PAGE 5 LA SEMAINE DES SOUVENIRS UN BULLETIN POUR VOUS LE MANDAT "D'OLIVIER,, UNE INSTITUTION DÉTOURNÉE DE SON BUT MANŒUVRES DE COULISSE I Lorsqu'on créa les sénateurs dits iw -provinciaux, on ne se'doutait cer- JîpJ "tainement pas des combinaisons auxquelles l'attribution de ces sièges donnerait lieu. On s'imaginait que l'on organisait ainsi une sorte de salon de réparation des injustices dont certaines personnalités éminehtes auraient été victimes dans la vie politique. Ce fut le cas lîn moment, mais il faut reconnaître que ce moment ne fut pas long. Il est tr/ p tentant pour les conseils provinciaux et pour les hommes qui les dirigent, de ne point se servir de ce pouvoir pour aplanir des diffi-clutés survenues dans leur parti et pour mener à bien de savantes combinaisons personnelles. ^ L'institution des sénateurs provinciaux tend ainsi à devenir peu à peu un organe de marchandage dans la coulisse des partis beaucoup plus qu'un système pour recruter des sénateurs d'élite. Nous assistons, en ce moment, à des manœuvres particulièrement caractéristiques dans l'arrondissement de Dinant-Philippeville. Les cléricaux, on le sait, y sont profondément divisés: Cousotins et Huartistes sg sont livrés des combats fameux. Ces discussions .restent le cauchemar des amis du gouvernement, qui sont exposés, à chaqfijièlection, à perdre un siège au profîÊ de l'opposition. Aussi s'est-on ingé^iflS. maintes fois déjà, à droite, à trouver des moyens d'accorder l'eau et le feu*. Les arbitres n'y ont jamais réussfjjfe fegane clérical de province vient d'avoir,, à ce propos, une idée de génie. Apres avoir rappelé que le conseil proviiuih . de Namur doit désigner un jjHMKrkprovincial, il se demande pottfif«W on se profiterait pas de cetté'/IH^Ktance pour essayer de resceller au pays des copères. Qu'on siège de sénateur pro vincial IpSf^uabt. Le journal clérical ne dout^tàj&. que celui-ci n'accepte et, oUbliaiïjH|HHfrp| injures, calomnies, pressio£^B|flHB.tion, jetant ses principes et ses Qf&Mljtons par-dessus 1g rocher Bayaf^^»^^»ibe enfin dans les bras de ses frères1 «imémis en Jésus-Christ! Nous ne copnaissqjia pas la réponse des Cousotins. E Fie ne nous intéresse, d'a^lleurs^ pas beaucoup. Ce qui vaut la peine d'être poiô rl c'est la combinaison I n 71J ÇÇ" Jes oléric^-ûiPf J* Namïj'/s!^§évités à cïiôt sÎT'leur sénateur provincial. II en sera fatalement ainsi, tant que l'on remettra l'attribution de mandats publics à des oligarchies forcément livrées à l'intrigue. Ce qui arrive à Namur s'est déjà produit ailleurs et l'on nous prépare, dès à présent, des combinaisons du même genre dans d'autres provinces. Dans les mains des coteries, l'institution des sénateurs provinciaux devient de plus en plusj un moyen de s'assurer des concours utilns dans les domaines les plus variés. POUR ET CONTRE LE MILITARISME AU REICHSTAG Berlin, samedi. — Au Reichstag, 1< ministre de la guerre expose les motii< qui ont amené le gouvernement à dépo ser un . projet de loi modifiant le Cod< militaire et diminuant certaines peinei prévues pour des cas peu graves. Au cours des débats, pendant lesquel: les partis bourgeois se déclarent en prin cipe pour le projet du gouvernement, e pour une grosse réforme de tout le Codj militaire, il se produit de vives alter cations entre les conservateurs et le: socialistes. Le comte de Westarp, conservateur reproche à ces derniers d'exciter le; soldats à l'indiscipline, comme il résulta des aveux mêmes de Bosa Luxemburg Le député Noske, socialiste, déclan que cette accusation.est fausse. (Brui à gauche. Protestations à droite.) I appelle le comte de Westarp un gram menteur. (Tumulte à droite.) Le prési dent rappelle l'orateur à l'ordre. ' (Vif applaudissements à droite. Une vive agi tation persiste.) Le député Noske continue: Il y a dan l'armée, dit-il, une descipline qui tu tout sentiment de dignité chez les sol dats. (Applaudissements à gauche.) I n'y a rien de plus absurde que d'obli ger des soldats à lécher les crachoirs (Bruit.) Le président agite à plusieurs repris? sa sonnette. Le député Ledebour, socialiste, repre che au ministre de la guerre de n'avoi pas le courage de son opinion. Le président le rappelle à l'ordre. Le ministre de la guerre remercie fina lement les partis bourgeois d'avoir aj puyé le projet qui défend la disciplin dans l'armée. Le projet est alors renvoyé à une com mission. Le Reichstag continue ensuite la dis cussion, en deuxième lecture, du budge de la marine. Le Reichstag, après avoi adopté ce budget en deu:>flème lecture s'est ajourné au 25 février. — Havas-Rei ter. LE TSAR ET SON PARLEMENT Saint-Pétersbourg, vendredi. — L « Rossia », organe officieux, répondan à divers commentaires ou bruits d presse relatifs à la nouvelle situatio: politique, rappelle que le gouvernemer russe émanant de la volonté impérial est au-dessus des partis. Le développement pacifique de la Ruî sie dépend du travail solidaire de 1 représentation nationale et du gouvei nement qui, tous deux, sont issus de 1 même volonté souveraine. Ces points d vue constituent des démentis formel aux bruits relatifs à une prétendue m( dification à introduire dans la situatio respective des Chambres législatives. tes sept années de fonctionnement d la dernière de ces assemblées prouv abondamment que la possibilité de l'( volution régulière de la législation russ ainsi que l'exercice des forces créatrice du peuple sont la conséquence de l'unio et de l'entente de la représentation nî tiortfwe Cette entente est la condition esseï tielle du travail productif des assen blées législatives. C'est à l'intérieur d leurs enceintes plutôt qu'ailleurs qu ces assemblées doivent rechercher l'occj sion d'exercer leur activité nationale. -Havas.GRAVE COLLISION Grosseto, samedi. — Le rapide prov< nant de Pise est entré en collision, e gare de Bispescia, avec uç'trà^nido der rées alimentaires venant' de Rome. Il a deux morts et six blesses^. — Havas. ■ ■ — Les nouvelles Méthodes éducatives en Anqletern Comment on perfectionne le sens du toucher Introduite officiellement dans les écoles de l'Etat, en rittalie, la méthode intuitive a gagné l'Amérique et l'Angleterre, où elle paraît avoir un très grand sUccôs. A Londres, elle est, en effet, pratiquée dans beaucoup d'écoles officielles et dans plusieurs établissements privés; elle .a pour but le développement des sens chez l'enfant, et elle est basée sur ce que l'on pourrait appeler la self-éducation.L'enfant est, en effet, amené à s'instruire lui-même et. à se contrôler. Ce qui frapperJe visiteur entrant dam une classe, c'est la fragilité de l'ameu. blement. Ce.detalir n'est pas sans importance. Le bataubin, qui renverse facilement tables et chaises, est bien vite lassé du bruit, et il apprend rapidement, et de lui-même, à se déplacer avec précaution.L'enfant est aussi habitué à se vêtir, à se chausser, à se servir, à dresser la table, sans aucun secours. Chose remarquable, dans une école de Londres, qui ne compte que des petiots de trois à six ans, éduqués de cette façon, il n'y eut, l'an dernier, qu'un pot à lait de cassé. * Une classe constitue, en quelque sorte, une petite société, où les enfants se ren< dent déjà des services réciproques; aussi les mères ont-ellès remarqué que ceux de leurs enfants qui fréquentent les cours à West Rundon, sont les plus propres et les moins égoïstes. C'est là un résultat moral fort appréciable. Il en est d'autres.Ingénieux procédés La nouvelle méthode, disions-nous plus but S» Ainsi le toucher est. exercé — comm le représente notre gravure — au moye: de formes géométriques que l'élève tâte les yeux bandés, et dont il apprécie le dimensions; de même, l'enfant, appren à distinguer la texture des étoffes et le différences de poids entre différents moi ceaux de bois. Le sens de 1a. couleur est enseigné, e: laissant l'enfant disposer, dans un ordr gradué, des morceaux de soies aux nuan ces diverses. L'ouïe est exercée à distinguer les son produits en secouant des cailloux, di sable ou du gravier dans de petite boîtes. Plus tard, la forme des lettres est en seignée par le sens du toucher. Des lettres manuscrites, gravées su bois, permettent de combiner des mot et d'avoir toujours sous les yeux un-écriture parfaite qui servira de modèle aussitôt que le bambin est familiaris avec la forme des lettres et avec les son que celles-ci représentent, il prend ordi nairement un intérêt spontané à la for mation des mots. Le calcul est enseigné d'une manière analogue, au moyen de longues règle; divisées. Des crayons de différentes couleurs, d< formes géométriques variées et de di mensions diverses constituent de pré cieux modèles de cet enseignement in tuitif; ils tendent à donner à l'œil' un< très grande sûreté d'appréciation. Outre ces notions, il y a celles qu< nous rencontrons déjà dans les jardin! d'enfants d'aujourd'hui. Des exercices de grâce, de légèreté d'équilibre, des procédés d'énonciatioi claire complètent fort heureusement lf | giéthode^ qui &>ra £#ute son toui UNE NOUVELLE GRÈVE des Chauffeurs de ïaxis A BRUXELLES i Les conducteurs de taxis de la Compagnie des Auto-Fiacres, qui a le mono-; pôle des stationnements pour la vilk de Bruxelles, se sont réunis, oe matin • à 5 heures et demie, et ont décidé de s( , mettre à nouveau en grèrvo. ^ En voici les raisons . : ; Ils estiment que l'accord intervenu entre eux et la Compagnie? dt qui mit fir à la dernière grève, n'a pas été obser vé sur certains points. Ils se plaignent de la nianière d'agi] des inspecteurs-contrôleur» de la Com pagnie, sur les rapports desquels plu [ sieurs chauffeurs ont été punis et mêm< [ Tévoqués sur-le-champ. Ils protesten [ contre le grand nombre d'élèves-chauf feurs enrôlés. . Us demandent donc, notamment la suppression des inspecteurs-contrô leurs, ou tout au moins que le chauffeui , renseigné par eux, soit mis en mesur< , de se défendre par la. commumoatioi 1 du nom de l'agent qui l'aurait pris er J défaut. Us demandent aussi la limita tion du nombre des élèves-chauffeurs et qu'un préavis de huit jours au moins leur soit donné en cas de renvoi. Enfin, ils exigent la plus grande li 3 berté de s'unir en syndicat profession nel. La direction, de son côté, déclare qu< r les punitions ou les renvois qu'elle i infligés et qu'on lui reproche, ont ét< parfaitement justifiés. Les sanctions, affirme-tr-elle, n'ont rier • de commun avec la dernière grève. 2 Le conflit en est là... et, ce soir, on lieu les premiers bals de carnaval, les " plus antiques fiacres vont sortir des re mises. t, ===== : Au conseil colonial Le Conseil colonial, réuni samed après-midi, sous la présidence de M Galopin, vice-président, a approuvé, i l'unanimité : 1# Un projet de décret relatif à la dé a, livrance de permis spéciaux de recher t ches minières au Katanga. Rapporteur e M. Morisseaux; 1 2" Un projet attribuant à une missioi t américaine un terrain situé à Luoho e Rapporteur : M. Dubreucq. Etaient encore inscrits à l'ordre di jour, les objets suivants : examen di '' rapport de M. Cattier sur un projet ap prouvant la convention du 6 décembr. " 1913, conclue entre le gouvernement di e Congo et la compagnie du Kasaï, por tant concession éventuelle d'un droi d'exploitations minières; l'examen d< ^ l'avis à donner sur un projet approu vant la convention du 28 janvier 1914 conclu entre la colonie, portant conces e sion et cession éventuelle de terres e f concession éventuelle d'un droit d'ex ploitation minière. s L'examen de l'avis à donner sur iu n projet de décret qui approuve l'ordon nanca.du gouverneur général du 5 sep ÎJ tembré 3913 interdisant l'exportât ion d' caoutchouc frelau et impur. Enr aison de l'absence de M. le mi " nistre des colonies le Conseil a remis, ; une prochaine séance, les votes concei nant ces points. U a cependant échangé ^ à leurs sujets, diverses opérations. La séance a été levée à 5 heures. Séan ce samedi prochain. Tel est le communiqué qui a été fait ; la presse à l'issue de cette réunion. =- AU PARC DU CINQUANTENAIRE [ L'Exposition d'Âviculturc , remporte un grand succèi Le hall du Palais du Cinquantenaire retentit du claironnement des coqs, di gloussement des oies et des canards, di chant des oiseaux; bref, de tous les cri qui caractérisent la gent ailée. La 24° exposition internationale, sou les auspices de la Société royale des Avi culteurs belges, s'est ouverte, samedi, j 2 heures de l'après-midi, à l'issue di déjeuner classique offert aux exposant et au jury. La cérémonie s'est faite ave* simplicité. A l'heure dite, les portes on été ouvertes et le public a été admis i circuler à travers les stands remarqua bles qui constituent cette manifestation où fraternisent cordialement le poil e la plume. Le comité inaugural était composé d< MM. Paul Monseu, président; J. Lam brechts et A. Vroome, vice-présidents Leemans, trésorier; H. Liebaert, secré taire; E. Gilson, secrétaire-acljoint; Mme; Lambrechts, De Burpure de Wesenbeek Janmart de Brouillant et Comins (Lon dres). L'exposition, qui recevra aujourd'hu dimanche la visite du ministre de l'agri culture, du bourgmestre de Bruxelles détient le record du nombre. Les ani e maux exposés atteignent le chiffre fan a tastique de 10,000, dont 3,500 volailles 1,500 pigeons, 400 poules et coqs de race s naine, de toutes espèces et de tous pays 1 des lapins indigènes en quantité consi-s dérable. Cette exposition marque ur . progrès sérieux sur celles qui l'ont pré cédée. x Dans le domaine de la colombophilie 2 on remarque une collection de 400 « bou-. lant-s », chiffre qui ne fut jamais atteint. La volaille se distingue spécialement pai 3 sa variété, mais le type du pays domine, x Les éleveurs s'évertuent,de plus en plus 3 à sélectionner leur race propre. Celle-ci étant appropriée au sol, leur élevage offre un profit plus sûr et plus rémunérateur.r Le lapin dispose d'une vogue inespé-5 rée, l'industrie de la fourrure s'étant i considérablement développée cette an-. née. C'est ainsi qu'on a pu, rien qu'avec [ les ressources nationales, obtenir des ; imitations parfaites, par exemple, du . renard bleu et du renard fumé, avec le . lapin bleu. Le lapin havane, d'un jaune vieil or, rappelle à s'y méprendre le cas-i tor; l'angora, propre à nos Flandres et s au pays de Malines, imite également le renard bleu. Enfin, le lapin dit de Cham-; pagne donne l'illusion de l'opossum. Le . lapin dont on médit volontiers est, en . réalité, un pefa le roi du jour. Sa royau-. té s'affirme ici par une collaboration » extrêmement copieuse, puisqu'elle se traduit par la présence dans le grand ; hall de quatre cents sujets diversement ; remarquables. En conclusion, cette exposition inter-, nationale témoigne du souoi qu'ont nos . éleveurs de travailler à l'amélioration . constante des races autochtone et déjà, • ila «ont parvenu® dans cet or.dre à des .résultats très appréoUblee* UN JUBILÉ SCIENTIFIQUE L'Angleterre fête l'anniversaire de sirE.Burnett Tylor, un des fondateurs de l'anthropologiepoderm L'Institut royal anthropologique d< Londres vient de décider l'organisation dans les universités anglaisés,. de cour: d'anthropologie qui auront pour but d< permettre, à ceux qui passeront leui vie dans les régions d'Orient non habi tées par les races européennes, d'acqué rir la connaissance parfaite des mœurs des coutumes, des idées'sociales et reli giéuses et de l'idéal des-peuples avec les quels'ils auront à frayer. Ce mouvement .pour l'extension des études anthropologiques est surtout di ' à l'initiative de sir E.-B. Tylor, profea I» Sir Edward Burnett Tylor seur émérite de l'Université d'Oxford doût on célèbre le quatre-vingtième an niversaire et qui est l'émule des Darwii et des Haeckel. k Après avoir passé environ un an au: » Etats-Unis^ il" partit, en 1856, pour 1 ^ Havane, où, par le hasard des circoi] stances, il rencontra l'ethnologiste Heu ' ry Christy. De conserve, ils se dirigèren k tantôt à pied, tantôt à cheval, vers Mexi co, où ils arrivèrent en 1861. En 1863, les recherches de Boucher d 1 Perthes, de Lyele et de Darwin avaien _ enthousiasmé un groupe d'étudiants _ qui fondèrent la Société anthropologi x (!U€>_(}.clnt Tylor fut un des protagoniste; xjh_I8/i, ct-tte ussLMjûHion uisioiiiui uvt la Société ethnologique d'Huxley, et, d " cette union, résulta l'Institut royal ar thropologique de la Grande-Bretagne e d'Irlande, dont Tylor fut élu deux foi ' président. Tylor publia successivement : « L Mexique et les Mexicains, autrefois e x aujourd'hui »; « Les Hommes sauvage et les descendants des bêtes »; « Rechei ches sur l'histoire primitive de l'huma nité. » et « La Culture primitive ». G dernier ouyrage, résultat d'investiga tions minutieuses dans les domaines d la mythologie, de la philosophie, de 1 religion et des mœurs, fut hautemen I apprécié par Darwin. { A l'occasion du soixante-quinzième an niversaire de sa naissance, «Tylor reçu la médaille de l'Institut royal d'anthro j pologie. ^Doué d'un esprit critique remarquable d'une élocution simple mais assaison née d'humour, le Dr Tylor est, depui 3 1883, conservateur du musée de l'Univei sité d'Oxford; depuis 1896, premier pro fesseur d'anthropologie à cette mêm< université. En 1884, il fut élu présiden de la section anthropologique au con grès britannique de Montréal; en 1912 le roi George le nomma chevalier. « Malgré toutes les recherches, écrivai Tylor en 1910, il n'est pas d'ossement . retrouvés qui puissent être considérés j! d'une manière définitive, comme ceu: t d'un animal établissant la transition en . tre l'homme et les êtres inférieurs. I semble que, dans cette direction, l'an [ thropologie ait atteint les limites de se découvertes. » Mais depuis que ces lignes ont ét< écrites, le crâne trouvé à Piltdown, dan: le comté de Sussex, a été un nouveai sujet de controverses; et la question di « missing link », de l'anneau perdu dan: , la chaîne des espèces, est toujours « sul . judice ». L J1 ! L'ACTRICE ET LE LAIM On sait que les actrices recherchent volontiers une décoration ou une posa originale pour leurs portraits. Le record en ce genre paraît appartenir i une comédienne américaine, qui vient» au Zoo de Londret( de te faire photo* *raphi«r chevauchant un lam al y- a

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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