La dernière heure

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09 februari 1914
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s.n. 1914, 09 Februari. La dernière heure. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/707wm1585t/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIHIRE A BRUXELLES Ouvert» de 9 à 5 1/2 Le* jours fériés de 10 à midi lies annonces et réclames sont reçues aux boréaux du journal et à. M6ESGE HâVâS, 8, place des Martyrs, 8 (1er étagre) à Bruxelles. La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNE f ' v -'lUînnima ABONNEMENTS BRUXELLES fcBOVINC® Fr. 1.00. . UN MOIS. . . » 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 « 6.00. . SIX MOIS. . » 8.00 » 12.00. . UN AN. . . . • 16.00 Pour l'étranger le prix dt Bruxelles, le port en plus. Il n'exiate pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles indiquer, en s'abonnant, si l'on désire recevoir l'édition du soir ou celle du matin. — Les frais do recouvrement eont à la charge des abonnés. N° 40 NEUVIÈME ANNÉE LUNDI 9 FÉVRIER 1914 CINQ CENTIMES, •- % DU 16 AU 22 FÉVRIER "LA SEMAINE DES SOUVENIRS,, DÉTAILS DEMAIN ET APRÈS LES PLAISIRS DE L'INCOGNITO Chaque peuple de l'antiquité a eu ses temps de licence, à heure fixe. Nous avons aussi les nôtres. Quand la nature est triste et morte, en attendant que le printemps la réveille et lui rende son sourire et ses fleurs, les hommes sont saisis, malgré eux, par la monotonie de l'hiver. Plus celui-ci est rude et plus le carnaval est pour eux un besoin. L'entendez-vous,, le joyeux carnaval qui arrive au bruit de grelots, au son des tambourins, court-vêtu, masqué, libertin? C'est le bon génie des frimas, gaspilleur de gaze, de rubans et de soie; c'est l'organisateur de bals éblouissants où se rencontrent, en une même folie, paillasses, arlequins, gilles, pierrots, colombines ou gitanes. Ces bals masqués ne sont pas nés d'hier : les grands seigneurs d'an-tan se déguisaient déjà; ils étaient les héros et les acteurs de leurs fêtes, et ce ne fut guère que sous le régent que la Cour, à la faveur du masque, se mêla à la bourgeoisie. Dans tous les bals de l'Opéra, Paris et Versailles confondus se livrèrent aux plaisirs de l'incognito. Il paraissait piquant au bourgeois d'aller de pair avec le grand seigneur qui trouvait quelque plaisir à se faire tutoyer. Venise s'était bientôt créée un nom immortel, grâce à son carnaval où, de tous les coins d'Europe on accourait. C'était une joie, une licence, un jeu effréné, un déguisement universel. Courtisanes de toutes les classes et de tîntes les couleurs y provo- MÉftlcs dusls à l'épée. La vil-n'avait, d'au- pommades, des essences, des dentelles.Mais Bonaparte l'arracha à ces excès en la donnant à l'Autriche et on ne danse pas plus aujourd'hui à Venise que partout ailleurs. Le centre des grandes réjouissances carnavalesques s'est déplacé : Nice a maintenant la faveur des fêtards déguisés. Il est des mardis gras célèbres. Chez nous, les Gilles de Binche perpétuent la tradition r c'est dans une tempête de cris joyeux que la petite ville se réveille èt c'ést toute îa journée, au son de fanfares disparates, de castagnettes bruyantes et d'éclats de rires; parmi l'incessant chassé-croisé des oranges et l'envol des confetti, que tintent les grelots de la folie. A Borne, il paraît qu'en ce jour-là, à un signal donné, toute la ville est en rumeur. On se rue, on se précipitew Chacun porte la main à une petite bougie allumée que le voisin s'efforce d'éteindre. Et ce jeu-là dure tout le jour;, tout le jour on se livre à mille,clameurs diverses, mille voix confuses se font entendre. Enfin le mercredi des cendres arrive : tout à coup, toutes les petites bougies s'éteignent, tous les masques tombent; on se précipite dans les églises, et ces fronts, naguère si joyeux, sont tout couverts de cendre prophétique. Il semblerait que le mercredi des cendres dût clore définitivement la série des festivités. Mais,...comme, eh témoigne un adage populaire, A caresme-prenant et en vendange Tous propos sont de licence. Dans presque toute la France, dès le XIV° siècle, on fêtait le carême-prenant, en se livrant à des parties de crosse. C'est une coutume qui n'a pas disparu dans- nos campagnes wallonnes où l'on peut voir encore, le mercredi des cendres, nombre de partenaires manier le « chambot » — sorte de crosse grossière, en bois —- et chasser d'énormes soûles. H est même certains villages voisins de la frontière française où des femmes ne dédaignent point de participer, ce jour-là, à ces ébats fort joyeux. Vient ensuite la mi-carême et avec elle les derniers hoquets du carnaval ; des cortèges sont organisés, dont la plupart, à vrai dire, n'ont plus qu'un but commercial mais qui permettent encore, sous le carton grimaçant et menteur, de tout dire et de tout entendre. Cette joie qui saisit toute l'Europe à certains jours, comme une épidémie, — dit Jules Janin — n'est-elle pas une chose étrange? Peut-on trop s'étonner de voir les grandes villes entrer dans les festins et dans les danses, à heure fixe, et s'arrêter, à. heure fixe? N'est-ce pas là un des plus curieux résultats de ce qu'on appelle « la civilisation »? Déjà Charlemagne avait essayé de mettre un frein à ces festivités, &inon de les abolir; depuis iorg. « tentatives infructueuses se sont succédé. Le carnaval est resté, malgré tout, le roi de l'hiver. Le jeune éphèbe chevelu qui rêve aux mousquetaires est tout heureux dè revêtir la houppelande de d'Artagnan; la Colombine timide peut aborder gaillardement Pierrot ; les souillons se paient l'illusion d'être devenues princesses; tous croient que... c'est arrivé. Par contre, il en est qui doivent déchanter : c'est le mari tout abas-sourdi d'apprendre qu'il fait la cour... à sa femme; c'est celui qui sous ce déguisement grotesque ne tarde pas à. être trahi par ses allures; c'est encore l'intrigant qui se fait démasquer ou la fiancée qui subit des outrageants propos de la maîtresse. Le carnaval n'a pas que des rires! B. H. L'ODYSSÉE DU CHIEN EXPLORATEUR QU'EST DEVENU KEIS, QUI SUIVÎT L'EXPÉDITION SCOTT ? Kris, un chien sibérien, qui a fait plu-sieursi voyages au Pôle et dont le propriétaire actuel habite Wheathampstead, dans< le comté de Hertford, est perdu, depuis mardi, au grand dam de ses nombreux admirateurs. On a pu suivre, jusqu'à Codicote, les traces de l'animal, mais c'est tout. Et.Ton se demande si le brave chien n'a pas eu la nostalgie' des régions antarctiques ou s'il s'agit d'un vol. Quoi qu'il en soit, un appel a été lancé dans toute la contrée, dans le but d'éviter qu'on lui fasse, comme il arrive à une malheureuse bête errante, un mauvais parti. Kris participa à l'expédition polaire du capitaine Scott, et, après l'hiver antarctique, il accompagna les explorateurs jusqu'au glacier de Beardmore. Il "iijiia '.ior- H|ec :J au-, et, ckux hiver antarctique, Kris suivit le Dt At-kinson dans ses recherches. De la Terre-Neuve, l'animal fut conduit en Nouvelle-Zélande; il revint plus tard en Angleterre, où il vit depuis dix mois. . Kris mesure environ soixante-cinq centimètres de hauteur; son pelage est blanc et bronzé. Depuis son escapade de mardi, on a appris qu'il avait visité plusieurs basses-cours, poursuivi des moutons et lutté ; avec plusieurs chiens des environs. 1 Kris ;;ç Kris est courageux, mais il n'est pas. :ï toujours facile à capturer : il casse ou mord toute courroie, n'autorise personne j: à. s'approcher de lui à quinze pas quand c. il mange; au^si a-t-il été recommandé'à c ceux qui, éventuellement, l'aperce- g vraient, de l'attirer dans un endroit clos r pour l'y tenir captif jusqu'à l'arrivée de son maître. o Mais l'on se demande si ce chien historique n'a pas été jalousement dérobé s par un admirateur trop ardent. q a Pour une Réprimande, « elle voulait se noyer ?d Hier st>ir, M. V..., qui exploite un fia-blissément avenue de là porte de Haï,- jg avait fait une sévère admonestation 'V ' sa fille Louise, âgée.de 16 ans. Après la c réprimande, la jeune fille quitta la mai-". q son en déclarant qu'on ne la reverrait plus. Elle alla rôder autour des étangs d'Ixelles et soudain, elle prit son élan: et se jeta dans l'eau. Au bruit du plongeon, des passants accoururent et se portèrent au secours de. la jeune désespérée. Après de pénibles efforts, celle-ci put être sauvée. Il était temps, car elle avait déjà per- . du connaissance. ' ^ Les sauveteurs transportèrent Mlle V... [fr au commissariat de police de la place < Sainte-Croix où, après des soins énergi- p ques, elle a pu être ranimée. L'escapée a été ramenée au domicile :{] paternel. Il est à espérer qu'elle en sera quitte pour un bain froid. ^ f VOYEZ DEMAIn"| ù | PAGE FOOTBALL g * LA RONDE INFERNALE DU VEL' D'HIV. BRUXELLOIS Les préparatifs du déjeuner dans la cuisine des coureurs français. Après les fantastiques batailles de la nuit, les tourneurs sur bois ont vu,, diimanche matin, non sans joie, venir les heures pâles, trêve ultime précédant l'assaut décisif. Ils se reposent... en bouclant toujours boucle sur boucle» Van L^erberghe est en tête, suivi de Van Houwaert. Et voici Em. Engel, qui devait être, lui aussi, parmi les ténors de la grande randonnée., Empêché, bieo. pial^ri4M»j d'y p^-ti&jpcr, il. ^gardç d'un œil mélan-. colîquc, camarades terminer leur admirable performance. " ■•Ml IIHMM On aurait arrêté à Nancj un "véritable,, Espion Paris, dimanche. — On a arrêté, prè: du fort de Lucey, non loin de Nancy un individu suspect, que l'on croit êtr< un espion. C-et individu était porteu: d'un appapeil photographique et d'un* longue-vue. Il a déclaré së nommer Bur : gard, être . cultivateur/ habiter les envi ; rons de Nancy" etv être venu en simple touriste au fort de Lucey. L'autorité militaire déclare qu'on doi attacher à c^tte capturé le plus hautain térêt. L'examen' des notes chiffrées e" des calculs annotés par Burgard au raient, en effet, révélé qu'on se trouv* en présence d'un espion extrêmemen* | dangereux. On dit même que les offi ; ciers chargés d'examiner les document; saisis verraient, dans le personnage, ui: spécialiste d'une compétence très étendue, tel, par exemple, un officier allemand d'artillerie de forteresse. — Ha vas. ' LA PERQUISITION Les aeents ont perquisitionné ce matin, à Heillecourt, à la ferme occupée par Burgard. Cette perquisition a duré deux heures. Elle a fait découvrir 50 cartes éditées par l'état-major et par le ministère; les unes à l'échelle de 50 à 80 millionième: les autres.eh.couleurs à l'échelle de 100 millionième. Plusieurs de ces cartes étaient annotées au crayon bleu; à d'autres ils manquaient .des fragments, entre autres à celle qui concerne les environs de Toul. Les annotations intéresseraient surtout les forts de Lucey, Bruley, Ecrou-ves et la défense de Toul. Les. autres, documents trouvés chez Burgard se rapporteraient à la défense d'Epinal, de Verdun, de Montmedy, de ■Lunéville et - même -aux Sports de la 1 Manche. On- a trouvé à la fèfme des appareils photographiques et un certain nombre de lettres écrites en allemand. Une de ces lettres donnerait à penser que Burgard entretenait avec l'Allemagne des relations^ depuis une quinzaine d'années. La femme du fermier et ses enfants ont assisté à la perquisition. Mme Burgard à ensuite déclaré qu'elle s'était mariée avec Burgard, il y a une quii /.aii'-e u années. Luc n'ignorait pas, a-t-elle dit, que. son mari avait été en Allemagne, instituteur de lro classe mais elle n'a jamais-été mise au courant par lui des moyens par ^esquels il se procurait les sommes nécessaires aux achats de terrains. - Vers 7 heures du matin, la perquisition a pris fin. £ë%tfbcutaientà vut ;été transportés à la mairie d'Heillecourt. Pour expliquer l'origine de ses ressources Burgard. dit-on, racontait volontiers qu'il 'avait fait un héritage important. — Havas. Grave Collision entre un Tram et une Charrette Samedi soir, . une charrette de blanchisserie de linge, conduite par l'épouse demeurant rue Steyls, à Ifaeken. Ixjiîgeait la rue Marie-Christine lorsque, £ hauteur de la rue du Champ de l'Eglise, l'attelage a. été tamponné par un tr^ni qui montait la rue. Le choc a. été très violent. Mme E... a été projetée de son s.iège cqntre les pavés. Elle a été relevée gravement blessée à la tête, et atteinte d'une fracture de la cuisse. Elle se plaint également de lésions internes. Elle a été transportée au commissariat de police où le docteur Maltaux est venu lui donner ses soins. Ensuite, elle a été, sur sa demande, reconduite à son domicile. La charrette a été démantibulée. La police a ouvert une enquête pour établir lea responsabilités. - LA DÉFENSE DES INTÉRÊTS DE LÀ PETITE BOURGEOISIE LA RÉUNION DU COMITÉ PERMANENT Le comité permanent de l'Association nationale de la petite bourgeoisie s'est réuni, dimanche matin, à Bruxelles. Une cinquantaine de délégués des différentes provinces étaient présents. Au bureau avaient pris place : MM. J. Koch, président; J. Sc.hoonheydt, secrétaire; At-tout, Sounens, Brassine, Feuillien et Schuermans, membres du comité. L'assemblée, après avoir ratifié le procès-verbal de la séance précédente, a voté une révision des statuts, portant ainsi à seize, le nombre, des membres du bureau, savoir : un président, deux vice-présidents — l'un appartenant à la partie wallonne du pays, l'autre à la partie flamande —un secrétaire, un secrétaire-adjoint, un trésorier, un trésorier-adjoint, un délégué par province à désigner par la Fédération provinciale ou par une assemblée des associations là où une fédération n'est pas encore constituée.Il est également décidé que le titre de la ligue sera désormais : Association nationale des classes moyennes. Le comité permanent, examinant les moyens de mettre à exécution la loi du 1er mai 1913, relative aux créances du commerce, décide l'impression, pendant un certain temps, de l'extrait suivant, destiné à être collé sur les factures, et qui sera adressé, aux associations affiliées qui en feront/tia: demande : « Art. 2. — PorteM intérêt à l'expiration du tr-: '_ème mois à compter du jour de la remise d'une facture ou relevé de compte, les créances des marchançls et artisans du chef de marchandises vendues ou de travaux fournis à des particuliers n<Mi marchands. En tout cas, ces créances porteront intérêt de plein droit à la fin du troisième mois qui suivra l'expiration de l'année civile dans le cours de laquelle les marchandises ont été vendues ou les travaux fournis. Art. 3. — Toute renonciation anticipée aux intérêts fixés par les articles précédents est nulle. Cet extrait sera suivi de la formule, détachable par un pointillé et remplaça-ble au gré du négociant : Il sera donné un escompte de 2 p. c. poTir les paiements faits endéans les 30 jours et'l p. c. pour ceux faits endéans les 60 jours. » L'assemblée portera à l'ordre du jour de sa prochaine réunion : Projet de loi sur le repos du . dimanche, rapport de M. Van Cauwenbergh, à la Chambre des représentants; Projet de loi de M.Franck sur le crédit professionnel en faveur de la Petite bourgeoisie commerciale et industrielle.Les Relations gréco-roumaines Bucarest, samedi. — Le diadoque 'a déjeuné à la légation de Grèce en compagnie de M. Venizelos. Ce dernier a 'té reçu dans la soirée en audience par le roi. Un dîner intime a eu lieu au palais royal en son honneur. On annonce pour lundi l'arrivée de M. Pachitch. •— Jiavas. LE RÈGNE DES COMPÉTENCES ÉCHANGES DE PORTEFEUILLES LE BROQUEVILLE UNIVERSEL APRÈS L'AGRICULTURE, LES CHEMINS DE FER ET LA GUERRE,... LES COLONIES L'HOMME DES TRENTE MILLIONS MINISTRE DES FINANCES I Pour la centième fois, depuis que fi! l'élégant- sire de Moll a assuré la JOpyj direction du gouvernement," il est * question de remanier le ministère. Pic de la Mirandole lui-même a moins d'aptitudes que Debroqueville. Après avoir été le .premier agronome national, il fut, on se le rappelle, le, premier ingénieur des chemins de fer de l'Etat et sa compétence a'laissé de brillants souvenirs de son passage à la tête de l'administration de nos railways ; mais, il avait à peine .sauvé le pays de ce côté, qu'il découvrit, tout à coup, dans ses souvenirs de famille, la vieille rapière de ses pères; n'écoutant que sa bravoure, il courut sauver l'armée et la . patrie, en succédant, comme ministre de la guerre, au Tigre devenu gênant... Notre Alexandre campinois en avait assez, .paraît-il, de l'épée, et songea assez longtemps à la diplomatie. Richelieu après Turenne, la transformation n'était pas facile; Debroqueville ne réussit pas à remplacer Davignon. Le rêve s'évanouit... Mais Debroqueville n'est point guéri de sa bougeotte ministérielle. ' Blasé sur les émotions guerrières, il veut maintenant la toute puissance coloniale. Il persuade, paraît-il, à M. Reh-kin, que les finances conviennent mieux à, ses aptitudes que les denrées coloniales. Debroqueville connaît ses hommes. La grande compétence de M. Ren-kin est hors de conteste, depuis l'affaire des trente millions. Voilà l'homme tout désigné pour administrer notre dette nationale. Au moins celui-là n'y verra rien si on ne la fait grossir que de trente millions à la fois. C'est une trouvaille. Personne n'y aurait pensé. Mais tout est simple à qui a du génie. Debroqueville est persuadé que les affaires coloniales feraient bieV la sienne. Il mettrait tout le monde_d'accord,. —IlllIlllB «■■III Uuaiiviri a ri. « — . lr muoxa. rait aux fonctionnaires, comme aux officiers, de faire partie 3es log<^' maçonniques; il partagerait* le Congo entre les jésuites et leurs hommes de paille: tout le monde serait content. Debroqueville voit déjà sa statue sur la place de Borna. Bonne chance l Un Coffre-fort enlevé et éventré Audenarde, dimanche., — Hier matin, M. Gilbert C..., marchand de vin, à Sottegem, en entrant dans son bureau, a eu la douloureuse surprise, de constater la disparition de/sqn coffre-fort. Des voleurs S'étaient introduits chez lui, en enlevant un carreau d'un ventilateur. Ils avaient emporté son coffre-fort à l'aide d'une brouette qui se'trouvait dans une remise et avaient quitté les lieux par la porte de cette remise donnant rue du Cimetière. M. 0... avertit aussitôt la police, qui procéda aux premières constatations .Sur ces entrefaites, on apprit qu'un garde-convoi du train arrivant de Gand a Sottegem à 8 heures 24, avait vu un cof-fre-fort éventré, derrière une brasserie, à septante-cinq mètres de la voie ferrée. On se rendit à l'endroit indiqué et l'on constata que, effectivement, c'était le coffre-fort de M. C.:. A côté du coffre-fort se trouvait un levier appartenant au pré-judicié.M. C... constata que les voleurs avaient oublié d'explorer un compartiment gecret qui contenait 3,000 franc1! de valeurs. Le vol est dé peu d'importance.Le parquet d'Audenarde s'est rendu sur les lieux. LA DAME A LA SCIE,.. Voici le premier maître menuisier féminin d'Allemagne. —• Oserait-on dire « maîtresse menuisière »? — C'est Mlle Wally Lortsch, qui vient de passer bril-, lamment son examen corporatif à Cas-sel. On la voit à son établi, rabotant un panneau d'armoire# UN PAYS SANS CAPITALE Au moment où le prince d'Albanie es sur le point d'être installé, il est d'ur vif intérêt d'examiner les considération: qui influenceront le prince et ses con seillers dans le choix de la capitale di nouvel Etat. La question de la situation d'une ca pitale est toujours de la plus haute i.m portance; elle est particulièrement do minante en Albanie, car les futurs quar tiers "permanents du gouvernement doivent être facilités,- non seulement de ma ni ère'à satisfaire les habitants-dii norc et ceux du sud, les musulmans et le: chrétiens, mais aussi de façon ,à rece voir l'approbation des gouvernement: qui sont, actuellement, • responsables d< l'ordre dans le pays. Le choix de la capitale portera su: l'une des six principales .villes; mais la quelle? , Scutari est, de loin, la plus impor tante et la plus grande. Elle possède de: bâtiments et des bureaux publics qu pourraient fort bien servir; à l'installa tion du prince et de son gouvernement-Mais Scutari a le-s grands désavantage; d'être située sur la frontière, d'avoir un< population fanatique et ignorante et d< se trouver, depuis des. années, sous l'in flue-nce de l'Autriche. Kroja, qui ressemble plutôt à un vil lage pittoresque, est. située à quelque soixante-dix kilomètres, au sud-est d< Scutari. Peu de choses paraissent la re commander, sinon qu'elle fut -autrefoi: la capitale de l'Albanie. Le choix de Tirana, lé quartier géné ral de la grande famille Toptani, don Essad pacha est le chef,' rendrait diffi cile la position du prince. Durazzo occupe une situation centrale mais aucun des Albanais, qui passent h plus grande partie de l'année dans un< ville de la côte, ne comprend la menta lité et la vie du peuple de l'intérieur. Elbasan occupe une position géographique considérée comme le point de rencontre entre les habitants du nord et ceux du sud, mais elle devrait être reconstruite. Elle serait, U est vrai, aisément reliée à Durazzo et à Avlona. Entourée de collines couvertes d'oliviers, Elbasan est la ville dans laquelle, depuis des années, le nationalisme albanais s'est le plus développé. Les musulmans et les chrétiens y vivent sans antagonisme, en termes.plus cordiaux que partout ailleurs dans la nouvelle principauté.Avlona étant, depuis octobre dernier, le siège de la commission internationale de contrôle, est considérée comme la capitale temporaire. Comme Durazzo, cette ville a l'avantage d'être un port de mer, mais sa position extrême au sud fait qu'elle sera difficilement élue. Enfin, si'le prince de Wied choisit Durazzo comme résidence, il court le risque d'être accusé de favoriser le régime d'Essad pacha. Du reste, Essad pacha accepterait-il loyalement l'arrivée du prince européen? Tel est encore un des aspects du problème albanais. Ce n'est pas le moina compliqué. Le prince de Wied accepte définitivement ' Bi-.rlin, dimanche. — Le prince da Wied a informé hier, par écrit, les représentants des grandes puissances à Ber-> -lin qu'i accepte définitivement l'offre qui lui a été faite du trône d'Albanie. Le prince est parti à 1 heure de l'a-, près-midi pour Rome. De cette ville il i se rendra le 11 de ce mois, à Vienne. : Le prince compte revenir le 15 février, ■ à Berlin. — Havas-Reut-er. TTISr OOIIsr DDE JDTJJEljf^ZZO VTTE D'AVLOISTA Les Incidents alsaciens et les Juristes allemands Berlin, dimanche. — Selon le « Courrier de la Bourse » des conseillers juristes chargés d'examiner, si les prescriptions de 1820 sur l'usage des armes étaient légalement valables, sont arrivés à une conclusion négative.. Les efforts des divers ressorts continuent pour arriver à 'préciser nettement les limites de la compétence des autorités civiles et militaires. — Havas-Reu-ter.L'Affaire du; "Château des Coucous,, Hier après-midi, le juge d'instruction M. Devos, accompagné du greffier De-vylder et de M. Janssens, chef.de la brigade judiciaire, a fait une nouvelle descente au château des « Coucous », à Ber-chem-Sainte-Agathe, et dont le locataire, Florent Walmacq, vient d'être arrêté. Les magistrats y ont encore .saisi des documents intéressant l'instruction. En quittant le château -des , « Coucous », M. Devos s'est rendu au domicile d'un certain M..., .soi-disant secrétaire de Walmacq, demeurant place Si-mon'is, à Koekelberg; Au cours d'une • perquisition qui y a-été pratiquée et. à laquelle assistait M..., une' importante • correspondance a été. saisie. Jovirnellement, de nouvelles" plaintes émanant de fournisseurs, dupés par le fameux Walmacq, parviennent au parquet. L'instruction continue et "est loin d'être close. La Tentative de Fratricide de Zellick Samedi après-m—x, le parquet de Bruxelles,, représenté par M. le juge d'instruction De Lantsheer, le substitut du procureur du roi Lekime. et. le greffier Massart, a fait une descente à.Zellick, où le matin même le drame sanglant que nous avons relaté s'était déroulé entre les frères Victor et François Carmélite.■Le coupable, après avoir été longuement interrogé par les magistrats, a été mis sous mandat d'arrêt. Dimanche matin, l'état de la victime était toujours très grave* Le Ministère portugais serait constitué Lisbonne, dimanche. — Le nouveau cabinet serait constitué. M. Bernardino Machado serait chargé de la présidence, de l'intérieur et de l'intérim des affaires étrangères. Justice : M. Manuel Monteiro; finances : M. Thomas Cabreira; guerre : général Tereira Eca; marine : M. Rodriguez; travaux publics : M. Achille Gonsalves; colonies : M. Conceiro Costa; instruction publique : M. Almeida Lima. — Havas. Les journaux de ce matin gisent que les partis de droite ne sont pas favorables à >a composition du ministère telle qu'elle a été indiquée. M. C'amacho a rendu visite cette nuiti à M., de Arriaga. Les parlementaires des groupes de l'o>-posrtion de la conjonction républicaine se réuniront, aujourd'hui-pour discuter la composition du ministère. Le journal unioniste « A Lucta » d^i que la crise n'est pas encore résolue. Nous ignorons, ajoute-t-il, si elle le sera aujourd'hui. — Havas. LE TRAFIC DES PIÈGES DE CENT SOUS ET LE BUDGET DES FINANCES La section centrale du budget de§ finances s'est occupée du trafic des « pièces de cent sous ». Elle estime que le3 mesures prises par le département de» chemins de fer sont insuffisantes. « Il faudrait, dit le rapporteur, ajouter d'autres' mesures. Si, poursuit-il, le gouvernement ne peut sévir, malgré l'énorme préjudice infligé à l'intérêt national paT les. trafiquants de pièces de cent sous, ne peut-il arriver à paralyser, à rendre impossible leur trafic par la suppression du bénéfice qu'il procure? Serait-il vraiment impossible de frapper ces trafiquants d'une patente telle, qu'elle serait, à n'en pas douter, prohibitive, et n'est-il • pas évident que, en l'occurrence, le concours de la législature ne ferait certes pas défaut au gouvernement?Qu'on n'objecte pas la crainte qu'on a de dépasser la mesure et la difficulté qu'il y aurait de ne pas atteindre, sans le vouloir, d'autres que ceux que l'on : viserait. Il est, en tous cas, hautement désirable q.ue des mesures radicales soient pri-; ses. P.us tôt cela sera, mieux cela vau-( dra. L'intérêt public les réclame impé*' rieusement. » .

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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