La dernière heure

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08 februari 1914
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s.n. 1914, 08 Februari. La dernière heure. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kw57d2rz5x/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 J/2 Les jonrs fériés de 10 à midi les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à, l'AGENCE BAVAS, 8, place des Martyrs, 8 (1« étagre) -à Bruxelles. O IRfc 0 5a lypyp La Dermere Heure ABONNEMENTS • bruxelles peovisc Fr. 1.00. . UN MOIS. . . » 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 „ 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 » 12.00. . UN AN. ... m 16.00 : Pour l'étranger le prix do Bruxelles, le port ' en plus. II n'existe pas d'abonnement mensuel. —. Pour Bruxelles indiquer, en «'abonnant, si l'on désire recevoir l'édition du soir ou celle du matin. — Les frais do recouvrement sont à i la chargo des abonnés. ^ .J) LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNE N. 39 NEUVIÈME ANNÉE DIMANCHE 8 FÉVRIER 1914 CINQ CENTIMES LA DERNIERE HEURE ne met en vente d'ordinaire a Bruxelles que deux éditions : 2^3^ 2^ à partir de 6 h. du soir à partir de 5 h. matin Obs. Le présent numéro appartient à nos éditions régulières et ne peut être vendu comme édition spéciale. LA BAIGNOIRE OUI SE VIDE Jusqu'ici, le type de famille le plus fréquent à rencontrer . en France, était la famille de deux enfants. C'était ce que les statisticiens allemands appelaient, avec mépris, le Sclvmùzische. Franzo'sische Zwei-kindern systèm. Hélas! Depuis cette année, en tête des statistiques françaises, la famille de deux enfants est dépassée par la famille à enfant unique! C'est ce type qui, pour la première lois, fait mine de réunir le plus grand nombre d'adeptes. S'il se généralisait, on voit les conséquences terribles qu'il pourrait avoir pour la décroissance mathématique de la population. Quand yn ménage de deux Français ne donnera plus, en moyenne, qu'un enfant, les générations iront se réduisant de moitié tous les vingt-cinq ans. Les 40 millions de vivants d'aujourd'hui seront tombés à 20 millions en 1940, à 10 millions ^en 1965 et à 5 millions avant la lin ■>a du siècle! La France se videra comme une baignoire qui perd son eau deux fois plus vite qu'elle ne s'emplit. L'histoire naturelle des hommes est une Science comme celle des bètes. 1011e obéit à des lois fixes. On peut donc prévoir, sans grandes difficultés, que l'histoire de la République française répétera là-dessus les métamorphoses de la République romaine. Contre l'inflexible dépopulation, la France luttera par une énorme et constante assimilation d'éléments étrangers. Les partis nationalistes, candidement xénophobes, qui accusent le romancier Zola ou M™" Poincaré d'être des Italiens, ou le philosophe Bergson de ne pouvoir entrer —Pra'afeafss p.arça ®v'U. i„-y t s d'un juif anglais, ne font que marquer le coup. La France assimilera, ou elle mourra. La force de son prestige étant intacte, son choix est déjà fait. Des milliers et des milliers de Parisiens, depuis l'élite jusqu'aux basses classes, sont déjà des assimilés, et, parmi eux, "fee recrutent souvent les patriotes les plus ardents et les plus Sincères! Encore faudrait-il que le vieux sang gaulois, proprement autochtone, continuât longtemps à prédominer, et disparut le plus lente-nient possible! Si l'on ne peut combattre la non-natalité, on peut mieux lutter contre la mortalité. L'alcoolisme, qui est en train de dépeupler la Bretagne et la Normandie avec une effrayante rapidité, devrait et pourrait être mieux endigué. Or, les partis électoraux, tant conservateurs que radicaux, peuvent s'accuser de la même lâche complaisance. Dans une récente ,* élection au Conseil général, les agents de M. le comte de Mun n'offraient-ils pas, avec le bulletin de vote, un bon de goutte? Vingt-sept électeurs étaient tellement saoûls qu'ils déposèrent ce bon de goutte à la place de leur bulletin dans l'urne! Les curés bretons ne tonnent jamais contre l'alcool au prône dominical. Quand on les entreprend à cet égard, ils s'échappent par une équivoque : — Bah! Une bolée de cidre n'a jamais fait de mal! Ils oublient de noter que le paysan, dans sa bolée de cidre, a.versé la moitié d'alcool! Et ainsi les fameux Pardons ou pèlerinages de Bretagne, sous l'œil indulgent des Recteurs, après avoir rempli les Eglises, vont-ils remplir les cabarets. Le liquide abêtissant présente, sans doute, l'avantage de retenir les populations dans le respect des nobles et des curés, à l'abri des tentatives de l'orgueil et de la science. Mais alors pourquoi le parti républicain n'ose-t-il rien contre l'alcool, instrument d'esclavage? C'est que lui-même essaye d'attirer ['électeur en le flattant dans ses vices! Ainsi la noble Bretagne des Renan et des Chateaubriand s'achemine vers la misère, la folie et la mort! La Normandie boit autant. Si elle n'est pas aussi atteinte, c'est que la race, magnifique, est plus dure à ruiner. Les départements du Nord et de l'Est ne sont; guère mieux. La dépopulation par manque de naissances forcera-t-elle enfin une loi de salut public à empêcher cette,: autre dépopulation par dépérisses ment? ITélas! Les mastroquets tiennent le Parlement, les distillateurs tiennent la presse. Quel Déroulfede osera sonner la bonne croisade contre l'alcool, plus terrible que le Prussien ? Maurice de. .Waleffe, i les COULISSES des "six jours,, C'EST UN SPECTACLE CURIEUX A Pl.'JS D'UN TITRE QUE CELUI DU QUARTIER □ ES COUREURS DURANT L'ACTUELLE SIX DAYS DU VEL' D'HIV' BRUXELLOIS: Tandis que Van Houw.aert se repose, son élève favori, celui auquel le vieux Lion de Flandre apprit le secret des victoires, Jules Masselis, est venu lui rendre visite et l'encourager. A côté, c'est le champion de France, Octave Lapize; pendant que son associé Miquel est en piste, il sommeille, rêvant sans doute qu'il prend un tour à tous ses concurrents, comme il a bien, déjà failli le faire. Enfin, c'est l'Italien Oliveri, qui, d'un index réprobateur, désigne à ses soigneurs un pneu mal réparé. n'attaqueront-ils Tolérance pour les personnes Il a fallu livrer une bataille de plu-DI ITC ï 17C DJ7D S/1KVMJ7C 7 sieurs jours, pour obtenir du gouverne-H JL Ut* HuLcJ i LS\ùUJ.'iJUlJ c ment • l'adoption d'un- .ameitffewuant clanînt que VinsfItiVfêuiV'dansr îés écoles publiques adoptées ou adoptables «s'abs- LA LOI DIT NON! MAIS... I^ient avec soin, dans son enseignement, de toute attaque contre les personnes. » C'est évidemment quelque chose SERA-T-ELLE APPLIQUEE? i d'avoir obtenu le vote de ce texte, mais la façon dont le gouvernement et la droite ont résisté pour éviter qu'on Fin- ILS POURRONT TOUJOURS CALOMNIER LES DOCTRINES T&E&gfcïaL AIT ï ÏÏ7ÏT rï'ïWQTTS? 111^17 cherait précisément les excès les plus AU LlC*U LJ IImO 1 KUIKEi . révoltants des agents électoraux scolaires. L'instituteur officiel, le bourgmes- LES ENFANTS tre, le député, seraient désormais à l'abri des venimeuses attaques des maîtres de l'école congréganiste, qui ne # Tout pour nous, rien pour les pourraient plus se déshonorer devant ï"\iï_I ail^res> telle est la formule de leurs élèves en répandant les légendes iJ tl « l'égalité » à la mode cléricale calomnieuses les plus absurdes contre qui a reçu, ces jours derniers, les adversaires de leur parti. d'éclatantes confirmations. Mais si, après de longues discussions, après avoir soutenu en vain que l'amen- Une dérision d'ëgaiité dament était inutile, les cléricaux ont bien voulu admettre la tolérance à Les pères de famille cléricaux auront l'égard des personnes, ils n'ont pas été le droit d'avoir des écoles confession- jusqu'à la tolérance des, convictions, nelles, aux frais des pouvoirs publics. . . Les pères de famille libres penseurs n'au- lntC3ér&nC6 pOUP I0S UOCtriflGS ront pas le droit d'exiger pour leurs 0u plutôt< Ug ont proclamé Ieg enfants un enseignement qui respecte C0Bvieti0n8 religieuses devraient être leurs convictions. Les enfants des cléri- respèc[ées_ c>est_à-dire les leurs, mais ni eaux recevront à l'école un enseigne- les convictions philosophiques, ni les ment religieux, qui, espérons-le, stra 00nvict.i()ns politiclues n>ont trouvé vraiment moral. Four les enfants des grâoe libres penseurs, la nouvelle loi refuse T, , , , il en; resuite que Ion pourra, dans de prévoir 1 organisation d*un cours de , , , • H les ecoles, attaquer le libéralisme, le morale a 1 ecole. ,, ,. . . ' , collectivisme, mais que personne n y Le catholique peut repousser l'ensei- pourra parler du cléricalisme, si ce n'est gnement neutre, dans une foule de com- p0ur ie défendre munes le libre penseur sera forcé de confier ses enfants à l'enseignement LÎCeilCe à la CalOIÎltlie congréganiste. Les prétextes invoqués par M. Woeste Garanties indispensables p°ur s'opposer à étendre l'interdiction de se livrer à des attaques contre les Il était logique, dans ces conditions, convictions philosophiques des familles que l'opposition demandât des garanties dont les enfants sont confiés aux écoles, de tolérance dans ces écoles cléricalisées, en disent long, sur ce que ces messieurs où 1 on se livre continuellement, non entendent par la discussion des opi- seiilèment à la propagande électorale ;a nj0ns et la morale. Nous voulons, a dit plus basse, mais encore aux attaques en substance le vieux fanatique, pou- venimeuses contre les personnes qui v0ir attaquer le suicide, les apaches. n ont pas 1 heur de plaire au cierge. Woeste entendait insinuer par là La vie privée des libéraux et des socia- qVL'n y aurait des écoles où Fon ne dé_ listes, voire des indifférents qui ne îrë- tournerait pas les enfants du suicide, où queutent pas l'Eglise, est en butte aux on leur donnerait en exemple la vie critiques, aux médisances, aux méchan- fjes apaches. Il reprenait, sans franchise, cetés des agents électoraux laïcs et ec- ies calomnies de la presse du ruisseau, clésiastiques qui dirigent les écoles con- n entendait dire que les instituteurs gréganistes. L'instituteur communal, de son parti garderaient le droit de ca- l'instituferice sont couramment l'objet de lomnier bassement les doctrines de leurs l'espionnage et des calomnies de leurs adversaires. concurrents oongréganistes et trop sou- vent du haut de leur estrade scolaire, ['application Sera-t-elle loyale? ces derniers les ont livres à la mali- 1 * gnité publique. Personne, à droite ni au banc du gou- Le comité de défense créé au sein de vernement, ne s'est désolidarisé de ces la Fédération nationale des instituteurs insinuations déshonorantes et c'est pour- belges n'aurait qu'à puiser dans ses dos- quoi nous n'avons pas grande confiance 'siers- pour en fournir de multiples dans l'application loyale de l'amende- exemples. ment exigeant la tolérance à l'égard des Aujourd'hui que toutes ces écoles con- personnes. gréganistes, que tous ces agents électo- A supposer que des faits contraires à raux marécageux sont, en bloc, adoptés ce point soient établis, quel est le mi- par le gouvernement, subsidiés plus lar- nistre clérical qui sévira vis-à-vis de ses gement que les écoles officielles, qu'elles amis. Ceux-ci ne pécheront jamais, à ses remplacent déjà en beaucoup d'endroits, yeux, que par excès de zèle et pour il importait de prendre des mesures pour imposer le respect de cet article de la éviter l'extension d'abus dont la preuve loi, l'opposition devra surveiller avec vi- malheu-reusement n'est plus à faire, gilance l'indulgence ministérielle. UN VASTE FLAN PACIFISTE LES AMÉRICAINS RÊVENT L'ENTENTE UNIVERSELLE « Nous considérons cette célébration comme la chose la plus pratique qui ait été accomplie depuis dix-huit cents ans, non dans le but d'établir la paix permanente, mais dans l'intention de créer des sympathies qui rendront la guerre de plus en plus difficile. » C'est en ces termes que M. John A. Stewart, président du « Comité national américain pour !a célébration des Cent années de paix anglo-américaine », s'exprimait à un représentant du « Daily Chrohicle ». M. Stewart, arrivé récemment en Angleterre, continuait : « Notre but original est plus de créer un bien-être permanent que de célébrer simplement un événement, qui pourrait être oublié quelques jours après. MIEUX SE COMPRENDRE D'ABORD! Notre désir — de l'autre côté de l'Atlantique — est d'amener les individus de toutes les nations à mieux se comprendre.Bien se connaître est, en effet, la principale condition de l'entente et de l'amitié.Dans le but d'arriver à ce résultat, nous pensons que notre mouvement pourra réunir des milliers de personnalités américaines et anglaises. Car,quand on a mis des hommes en relation avec d'autres, on a fait tout ce qu'il était possible pour qu'ils s'entendent, et quand on en est arrivé là, les traités et les documents écrits sont sans importance. Il nous parut qu'il était essentiel d'a-boTd pour noite, Américains, dit M. Stewart, d'essayer de comprendre ceux que nous pouvions comprendre le mieux, parce qu'ils ont la même langue que la nôtre, les mêmes lois, les mêmes institutions et la même origine. lant qu'une entente ne sera pas intervenue entre Américains et Anglais, il sera manifestement impossible d'arriver à une entente avec d'autres peuples, dont la langue et les institutions diffèrent. C'est pourquoi il est tout naturel que nous ayions entrepris cette tâche qui, si elle est menée à bien, conduira à un rapprochement plus intime avec l'Allemagne, et les Allemands avec la France et les Français et avec toutes les autres nations et tous lés autres peup^s. Jamais, deux hommes qui se connaissaient parfaitement ne se sont battus et jamais deux nations qui se comprennent parfaitement n'iront en * guerre l'une contre l'autre. « LES PETITS CADEAUX ENTRETIENNENT L'AMITIE » Comme oonséquence de notre désir et dans l'espoir que les nations du monde se_ joindront à nous, le comité améri-^c^^a^^^p^^oÇrir à l'Allemagne, à M. John A. Stewart périté des Etats-Unis, un témoignage de bonne volonté et d'amitié. Bientôt, nous irons à Paris, à Bruxelles, à Berlin et peut-être dans quelques autres capitales encore, prendre des dispositions en vue ..de ces dons. Nous offrirons aussi, pour l'ériger à Dublin, un monument au peuple irlandais, pour lui faire connaître combien nous apprécions ce qu'il a fait en Amérique.Les trois souvenirs qu'il a été décidé, à l'heure actuelle, de présenter, seront offerts à l'Angleterre, à l'Allemagne et au Canada. A Londres sera érigée une réplique de la célèbre statue d'Abraham Lincoln à Chicago, au peuple allemand sera offert un_ souvenir qui représentera l'amitié qui existait entre Frédéric Le Grand ét George Washington. Enfin, une statue du grand historien Parkman, qui écrivit l'histoire du Canada, sera offert à Ottawa.D'autre part, M. Stewart ajouta, dans une interview du « Daily Telegraph » : l'offre de la statue d'Abraham Lincoln à l'Angleterre aura lieu probablement le 12 février 1915 qui est l'anniversaire de la naissance du leader. L'emplacement n'a pas encore été décidé, mais Trafal-gar Square paraît désigné. ECHANGE D'ELEVES Nous inviterons aussi les nations à des échanges d'élèves des écoles secondaires, de façon à ce que dans leurs années les plus impressionnables ils puissent étudier les idées et les caractéristiques des autres peuples. De même, nous envisagerons l'échange des journalistes et des professeurs des principales puissances du monde. Le mot : « célébration », dit en terminant M. Stewart, n'indique pas suffisamment notre but, mais c'est le seul que nous ayons trouvé jusqu'à présent, dans la langue anglaise. Mort tragique d'une jeune Fille Elle est noyée dans son bain Mlle Jeanne H..., âgée de 16 ans, dont les parents exploitent une importante fabrique de papiers, rue Jennart, à Mo-lenbeek-Saint-Jean, s'était rendue dans la salle de bain. Quand, au bout d'un certain temps, la servante se présenta pour donner ses soins à sa maîtresse, elle trouva celle-ci sans connaissance, au fond de la baignoire.Le docteur Leemans fut appelé d'urgence, mais Mlle PI... expira peu après. On suppose qu'au moment où elle se trouvait dans la baignoire, elle aura été prise d'une syncope et-se sera noyée. La défunte était une. enfant unique; aussi le désespoir des parents est-il indescriptible. |UN GRAVE SINISTRE Un Hôtel de Rixensart est brûlé de fond en comble La nuit de samedi, de grandes lueurs éclairaient soudainement les environs de la gare de Rixensart. C'était l'hôtel de famille de M. P... qui flambait. Pendant la saison d'hiver, l'hôtel, qui est très vaste et a deux étages, est fermé et son propriétaire exploite un établissement contigu. Au moment de l'incendie, tout le monde dormait. C'est un employé de la gare qui a aperçu le premier les flammes et a donné l'alarme. Au son du, tocsin, de nombreux villageois sont accourus, mais comme la commune ne possède. aucun matériel d'incendie, ce fut au moyen de seaux d'eau, et en faisant la haie, que les sauveteurs durent attaquer les flammes.Tous leurs efforts furent vains, et bientôt tout,le bâtiment, ne. formait, plus qu'un vaste brasier. Les plafonds des différents étages s'écroulèrent successivement, et, .vers 2 heures du matin, la toiture s'effondrait avec un fracas épouvantable. Une énorme colonne de feu s'éleva vers le ciel, tandis que les étincelles retombaient en pluie sur les toitures des maisons voisines. L'hôtel est entièrement détruit. Il n'en reste plus rie n. Jusqu'aux murs principaux se sont écroulés. Les dégâts sont considérables. Les causes du sinistre n'ont pu être établies jusqu'à présent. LES FRAUDES D'ANVERS CINQ DES PRÉVENUS SONT MIS HORS CAUSE Avant de passer à l'examen du fond, la Cour, par arrêt rendu hier, conformément aux conclusions de la défense, a mis définitivement hors cause, pour non-recevabilité pour cause de tardivité de l'appel formé contre eux par le département des finances, partie civile au procès, neuf des prévenus, la plupart des douaniers, acquittés par les premiers juges. Sur dix-sept inculpés, il n'en comparaît donc plus actuellement que huit devant la Cour. La Servante aimait le beau Linge Depuis im certain temps, les époux N..., négociants en lingerie, rue Neuve, concevaient des soupçons au sujet de la probité de leur servante Elodie, qu'ils employaient depuis près de cinq ans. \ Vendredi, la domestique, momentanément chargée de la garde du magasin, se fit surprendre au moment où elle fai-^sa^d^^^^^^d^^marchandises sous police, prévenu téléphoniquement, se rendit sur les lieux. Une perquisition faite dans la chambre et dans les malles d'Elodie, amena la découverte de marchandises suffisantes pour installer une succursale du magasin. Elodie a été arrêtée. One inquiétante Disparition .A. Vendredi, à 5 heures et demie du matin, pendant que son mari s'était rendu au grenier, Mme Vandenbrande, âgée de 46 ans, demeurant chaussée de Nivelles, à Hal, a disparu du domicile conjugal et n'a plus été revue. ïoutes les investigations faites pour retrouver les traces de la disparue sont restées infructueuses. "Les puits et les citernes de tout le quartier ont été explorés. Samedi, l'enquête n'avait donne encore aucun résultat. La police croit que la disparue a quitté sa demeure, dans un accès subit de fièvre, et craint qu'elle ne se soit jetée dans le canal de Charle-roi.Ta femme forte... i* i, ; - Ce n'est pas celle dont nous parle l'écriture, c'est Mlle Caroline Bauman, qui était, il y a quatre ans encore, une jeune personne fluette et faible. Grâce à une culture physique intensive, à laquelle elle s'est consacrée assidûment, cette Américaine parvient maintenant à soulever avec aisance des haltères de 145 livres. le nouvel "aiglon,, et ses ancêtres La naissance, à Bruxelles, du cadofc l'empire ne pourrait être regagne qu'au des Napoléon a été un grand événement prix d'une révolution, il ne pourrait pour la France. Le comité plébiscitaire s'identifier avec les antisémites réaction- a, comme on sait, poussé de joyeux vi- naires. vats en l'honneur du nouveau-né, du C'est ainsi que la naissance d'un nou- nouvel « Aiglon ». veau Napoléon n'a pas d'importance pu. ^Cependant, de tous les prétendants qui litique. ' *v rôdent autour de la troisième Républi- Tout Bonaparte n'est éligible pour souque, les Napoléon sont, assurément, les tenir la tradition napoléonien ne, que s A moins menaçants. s'assure les suffrages de la nation; or, ilV - , faut se rappeler que le prince Victor a ' L6S prétendants français 1111 frère, et que la branche aînée de .la . famille, celle du prince de Canino, a un Les Bourbons, dans toutes leurs duffé- héritier en la personne du prince Ru-rentes branches — Orléanistes, blancs land. d Espagne, maison d'Anjou, Valois et II est vrai que cette branche fut * x- iSaundorffistes — donnent signe de vie clue de la succession par Napoléon 1er; de temps en temps, fondent des comités, mais le prince Victor le fut aussi par son créent des journaux; mais les bonapar- père, qui transféra ses droits à son frère tistes sont, depuis longtemps, particuliè-' Louis." In-nm, »■-, — i — — TABLEAU GiKrÉALOGIQUE montrant comment le fils du prince Victor et de la princesse Clémentine né le 24 janvier dernier, est à la fois, descendant des Bourbons et des Bonaaartes (The Giuphic.) rement tranquilles, et l'on chercherait |jn npn rlo nànâainnîa vainement, durant ces dernières années, UÏ1 "eU 08 Uen-a809^ quelque mouvement de leur part qui ait Néanmoins, au point de vue généalo- v'alu plus d'un « nlet » dans les jour- gique, la naissance du nouvel « Aiglon » riaux. est intéressante. Elle continue la lignée L'explication en est, sans doute, que des Bonaparte. le prince Victor n'est nullement auda- La princesse Mathilde avait coutume cieux. Et des causes comme la sienne de dire que, n'était pour son oncle il- n'aboutissent qu'à force de stimulation, lustre, elle aurait probablement passé' de longues préparations, d'agitations et sa vie à vendre des oranges dans les rues à la faveur de certaines circonstances. d'Ajaccio, au lieu d'avoir pour mère une Napoléon III l'avait compris. princesse de Wurtemberg. Son grand-ne- Mais-le prince Victor paraît aimeT plu- veu, le nouvel.« Aiglon », n'est pas seu- tôt la vie tranquille : l'affaire Dreyfus et lement un descendant de la maison de celle de Fashoda étaient des opportunités Wurtemberg, mais aussi de celle de Sa- dont d'autres n'auraient pas manqué de voie; cependant que, du côté maternel, profiter. c'est un Cob org, un Habsbourg et un Pendant un moment, il fut parlé d'un Bourbon. « coup d'Etat ». Les leaders bonapartis- Le jeune prince combine donc, en sa tes faisaient souvent la route de Paris à petite personne, la monarchie et l'em- Bruxelles. Tout, cependant, resta tran- pire, le « Roi Soleil » et le « Petit Capo- quille; car le prince Victor fit entendre ral ». tout en étant le cousin de toutes à ses partisans qu'aussi longtemps que les têtes couronnées d'Europe. un déraillement une tentative a làeken de fratricide HEUREUSEMENT A ZE^ICK EN BRÀBANT PAS OF VIlPT'ÎÎVïFS ka paisible commune de Zeliick a été l su J a mise en émoi, samedi matin, par une ' tentative de fratricide dont les causes Le train partant de Gand à 1 h. 32 et s™t enourc «tèomraos attendu à Bruxelles-Kord à 2 h. 40, n'est _„Un ouvner, n!a«0;1' 1Vlct01: Carmeliet, pas arrivé à destination, samedi. ans, qui habite chaussée de Gand, 1 .... 104, avec sa mere et son frère Irançois, A hauteur de la rue d'es Palais, a 1 en- s'apprêtait, ce matin, à partir pour son droit dit « des deux ponts », à Laeken, travail lorsque, 011 11e sait pour quel les deux locomotives déraillèrent et fu- motif, une dispute éclata soudainement rent renversées. Le clioc violent n'avait entre les deux frères. pas manqué de mettre les voyageurs en ' " * ,. , , grand émoi. Mais heureusement, il n'y Tout,,a °0,Ip' tVlclor, Carmeliet s en», avait eu aucun accident de personnes. Para d un couteau de cuisine et «n . • frappa gnevement son frere au coté La prennere voiture, un wagon de 2* gauche. classe, s'était emboîtée dans le fourgon 0 i.;; garde champêtre et la gendarmerie, de tête; mais les banquettes n avaient avertis immédiatement, se rendirent sur pas d occupants. Machinistes et chauf- i€s iieux et arrêtèrent le meurtrier. feurs s'étaient garés à temps. T ... , ,, . x . , La victime, gravement atteinte, fut, Le chcf de gare, accompagne d une après avoir reçu les premiers soins du équipé d'ouvriers, s est immédiatement docteur Goffins, transportée à l'hôpital rendu sur les lieux et a fait déblayer la Ste-Eîi?abeth. voie. Après une heure de travail, celle-ci gon état est alarmant. a été rendue au trafic régulier, à 4 heu- Lp parquet -s'est rendu, l'après-midi, res de l'apres-midi. sur ;€s On ignore encore les causes de oe dé- ■ raillement, mais l'enquête ne tardera T n , , pas à établir les responsabilités. j[g ÇQIlgFSS lOtematlOnal ^ (je ja Méditerranée LES EVENEMENTS TRAÎNENT AI I Tr AT Rome, samedi. — Le roi a reçu, en au- 1 dience spéciale, les délégués du congrès ' de l'exploration scientifique internatio- Lisbonke, samedi. — Les sénateurs et na,le de la Méditerranée. les députés démocrates, ainsi que .les Les délégués sont invités à déjeuner ministres démissionnaires, se sont réu- par le prince de Monaco. Avant ce dénis au ministère des finances. Us se sont jeûner, ils se réuniront, sous la prési-mis d'accord pour -assurer de toute leur denoe du prince, pour la séanoe de clô-bienveillance- M. Bernardine Machado ture. pour amener une solution de la crise. — La prochaine conférence aura lieu, en Havas, L Espagne, en 1915. — Havas.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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