La dernière heure

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07 februari 1914
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s.n. 1914, 07 Februari. La dernière heure. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v11vd6qw01/
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La Dernière Heure N. 38. NEUVIEME ANNEE. ^ B0RE801:9, rue St-Plerre t BRUXELLES. En ««main® : de 9 à 5 1/2. Jours fériés; de 10 à midi* T£l6nh ^ Annonces et Abonnements 4370 l618pn.jRéd 4Q4Q parlem. 8913 Direct. 9571 LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ * Bruxelles ABONNEMENTS province Fr. 1.00. . , UN mois . . » 3.00. . . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . . SIX MOIS. « » 8.00 » 12.00. , , UN AN . , , » 16.00 CIIVQ CENTIMES TOUTES LES SEMAINES L'Édition Illustrée (16 pages) Le kvmkro s centimes ABONNEMENTS Pour l'Etranger les prix de Bruxelles, le port en plus. H n'existe pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles indiquer en s'abonnant si l'on désire recevoir l'édition du soir ou celle du matin. — Les Irais de recouvrement sont a charge dos abonnés. SAMEDI 7 FEVRIER 1914 SERVICES DE PUBLICITÉ Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à y Aarnce Havas', 8, Placo des Martyrs, 8 (l6r étage), à Bruxelles. (Téléphone 585). j LA DERNIERE HEURE ne met en vente d'ordinaire a Bruxelles que deux éditions : à partir de 6 h. du soir if à partir de 5 h. matin Obs. Le présent numéro appartient à nos éditions régulières et ne peut être vendu comme édition spéciale. ——— J LE JOUR DU MÉDECIN LE POIL ET LA DENT S'il est telles maladies qui soient aussi ennuyeuses, aussi pénibles pour les personnes de l'entourage du malade que pour le malade lui-même, ce sont bien ces maladies infectieuses qui sèment autour d'elles autant, certes, de peur et d'inquiétudes que de microbes pathogènes.En ce sens, on peut dire que les mères souffrent bien plus dans leur cœur depuis qu'elles connaissent le caractère microbien des maladies qui peuvent atteindre leurs enfants. Et je connais maints bons hommes' pusillanimes qui n'ont plus, réellement, joui de leur santé depuis qu'ils ont appris que l'eau, l'air, les aliments, un baiser, une poignée de main peuvent contenir des germes de mort ou de maladies graves. Que voulez-vous? C'est un'e des rançons (il y en a bien d'autres!) de la science dont on ne compte plus — d'autre part — les bienfaits...Je crois donc bien faire en ramenant à de justes et exactes proportions la réalité du danger que nous fait courir une maladie dont on a beaucoup parlé, en ces dernières années, et toujours pour nous en donner une peur plus affreuse : la pelade. Certes, le caractère des symptômes qui caractérisent à nos yeux la pelade vulgaire ou alopécie en aires (Area Celsi), n'a rien de bien avenant. Ces alfreuses tonsures mettant X nu des.surfaces du cuir »- ... ■ •ew parlKi.-» coron»? >» main, sont repoussante?. Tenace, cette affection résiste parfois aux traitements les plus patients, minutieux et savants. J'ai \u de ces alopécies soignées par de réputés spécialistes, croître et embellir pendant des années, malgré les antiseptiques les plus irritants, les épilations les plus soignées. Aussi, un malade de la pelade, dans une administration, dans une école, inspire-t-il un effroi d'autant plus pénible que le caractère contagieux de l'affection est dénoncé comme certain : La pelade, en-seigne-t-on, est une affection cutanée, essentiellement parasitaire. Cependant, à la vérité,,toutes les pelades ne sont pas causées par les parasites trieho-pliytons. Sans vouloir diminuer les précautions qu'on doit prendre contre la contagion possible de la pelade, je dois dire que beaucoup de plaques de cheveux tombent là où il est impossible de déceler le champignon ennemi. Mais ouvrez la bouche de ces tonsurés péladiques. Examinez attentivement leurs dentures. Du côté où le cuir chevelu est le plus malade, vous observerez, soit des dents malades, des gencives décollées, des chicots baignant dans le pus de vieilles périostites. Tandis que par les antiseptiques irritants, et l'épilation, c'est-à-dire le traitement classique, vous n'obtenez aucun résultat ; désormais, mieux avisé, faites réparer la denture de votre alopécique ; faites arracher ét désinfec'ter ses chicots suppurants ; faites obturer ses caries. Vous voyez bientôt les lésions du cuir chevelu guérir , ét le poil repousser. Donc, sans contredire au caractère parasitaire de certaines pelades, il faut admettre que d'autres' ont une origine nerveuse et nutritive, trophonévrotique, pour parler moins clairement. Il y a des pelades nombreuses qui semblent provenir d'une maladie des nerfs du cuir chevelu, causées ou entretenues par des désordres de la denture.Il faut, par conséquent, faire soigner les dents de ceux qui perdent leurs cheveux par plaques peladi-ques. Il faut ensuite admettre qu'il y -ait des cas de pelade d'origine iierveuse dont les porteurs "puissent être autorisés à reprendre leur place soit au bureau, soit à l'école, où leur présence sera sans danger pour personne. Cette réaction du poil sur la dent qui permet, une fois constatée, de lever la quarantaine qui atteignait un « innocent », valait, n'est-ce pas, la [ftine d'être signalée aux chefs d'administrations et d'institutions scolaires* Dr Louis Delatirb, Aux Assises de Liverpool Miss Bradfield et son assassin Georges Bail qui a été condamné à mort L'Accalmie au Pérou Lima, vendredi. — Le nouveau ministre des affaires étrangères v^ent d'adresser aux représentants étrangers une circulaire, les invitant à entreT en relations ay< e le u'ou\ vu0mont~~prpvrs"0ir£". * L'ordre est actuellement tout à fait rétabli dans la ville. — Havas. LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE Paris, vendredi. — La légation du Pérou communique la dépêche suivante : Lima, 5. — Le président Billinghurst ayant donné sa démission, le Congrès s'est réuni et a décidé, à l'unanimité, de confier le pouvoir exécutif à un comité provisoire, qui est ainsi composé-: Président,, du comité et ministre de la guerre et de lamarihe : colonel Bona-vides ; Intérieur : M. Arthur Osores ; Justice : M. Rafaël Grau ; Finances : M. José Balta ; Travaux publics : M. Benjamin Boza. ; Affaires étrangères : M. J.-M. Manzanilla. Ce comité a pris possession du pouvoir le 4 courant. — Havas. LES CRISES DANS L'INDUSTRIE BELGE Quarante-sept offices de placement Gratuit ont fourni à l'Office du travail es renseignements sur leurs opérations pendant le mois de décembre 1913. Dans quarante-cinq de ces institutions, pour 3,239 offres d'emploi, il y a eu 5,977 demandes des ouvriers (hommes), soit une proportion de 182 demandes p'our 100 offres. En novembre, la moyenne était de 163 demandes, et en décembre 1912, de 148 demandes, pour 100 offres. D'autre part, des renseignements précis sur l'intensité du chômage parmi les ouvriers syndiqués ont été fournis pour ce même mois par 289 unions professionnelles ouvrières, réunissant 73,960 membres. Chez les diamantaires anversois, la crise sévit de nouveau à l'état aigu et le chômage, réduit à 10 p. c. le mois dernier, s'élève cette fois au taux énorme de 21 p. c. Parmi les 69,870 syndiqués des .autres industries, on signale, vers le milieu do, décembre, 1,791 chômeurs involontaires, soit 2.5 p. c,. contre 2.1 p. c. en novembre dernier et 1.1 p. c. en décembre 1912. D'un point de vue comme de l'autre,' par conséquent, l'activité industrielle apparaît, non seulement comme inférieure à celle des mois ^précédents — ce qui est un phénomène normal à cette époque de l'année — mais comme sensiblement moindre que l'an dernier à daté correspondante. Encore y a-t-i.1 lieu de répéter l'observation consignée déjà à cette place le mois passé :,à savoir que le taux du chômage complet ne traduit qu'imparfaitement le ralentissement constaté dans plusieurs industries, ce ralentissement se manifestant souvent par un chômage partiel (diminutions d'heures ou de journées de travai!) qui échappe à toute évaluation. DEMANDEZ PARTOUT LSOEIIÈilIEOÏEIfl vU 16 Pages 6 Centimes A"* texte. — La Semaino; De tout un peu-: La Mode; La Vie au foyer; Les Théâtres et les Arte ; Anecdotes et propos joyeux; La Semaine sportive; Nos éphémérides. Nouvelles littéraires : Le Veilleur, par j. Marni; Sleeping, par Marcel Prévost; l'Autre Manière, par Maurice Soulié; Mario, par Marcel l'Heureux. Notre roman; Le Secret de l'Orpheline, par France d'Orvalle. r illustrations. — Paul Déroulède. qui vient de mourir; l'estacade d'Ostende démolie par un paquebot; l'expédition antarctique anglaise Stackhonsc; la danseuse russe Metcliersky : les matches de football -de dimanche (7 photos); la course des Six Jours à Bruxelles (7 photos);'' le Cercle Pour l'Art au Musée Moderne; le violoncelliste p. Casais, m. Gorley de l'Olympia; m. e. Rous6eau de l'Alhambra; le Challenge Alphonse Déniés. Caricatures di« jer»e§. LA PAILLE ET LA POUTRE LES CLOWNERIES DU BROQUEVILAÏN DE LA FRANCHISE ET DE LA RÉFLEXION VAUDRAIENT MIEUX B Le broquevilain n'est pas con-t tent de l'article que nous [y F II avons consacré à l'envahisse-* ment général des administrations publiques par une politicaillerie intéressée. A toute évidence, ce qui le chagrine surtout, c'est que nous ne soyons pas dupes de la campagne qu'il dirige en réalité contre le cartel et contre l'unité libérale à Bruxelles, sous prétexte de critiquer les $ctes de certains adminis trateurs des hospices. Ses clowneries et ses mots d'esprit à bon marché ne dissimulent que son désir d'éluder le fond du débat. La presse cléricale, avons-nous dit, approuve sans sourciller les actes les plus indéfendables du gouvernement ; elle couvre ses gaspillages et excuse le gâchis administratif avec une imperturbable sérénité. Tout est bien, lorsque les abus du pouvoir se font au profit de ses amis. Faut-il rappeler les nominations de magistrats, les places de juges de paix réservées par tradition aux jeunes avocats secrétaires des cercles cléricaux? Faut-il rappeler la situation du notariat? Et aux chemins de fer? Les places, même d'ouvriers, ne sont-elles pas attribuées le plus souvent d'après les recommandations politiques? La presse cléricale a-t-elle protesté contre les gaspillages somptuaires des De-smet-Denaeyer? S'est-elle indignée de la i petite erreur de 93 millions reconnue par le ministre de la guerre, à propos des travaux d'Anvers? N'a-t-elle pas défendu les achats de canons qui sautaient au premier coup, et d'obus trop gros pour entrer dans les pièces auxquelles on les destinait? Il faut avouer que si la presse du gouvernement avait seulement en vue l'ordrp, la justice et l'économie danft les administrations publiques, elle n'aurait pas besoin d'éplucher les comptes des hospices de Bruxelles; elle a, dans les domaines de son parti, suffisamment de besogne. D'où vient que le Broquevilain se cabre avec tant d'émoi, quand nous disons que l'intérêt général doit être au-dessus des appétits de coteries, et qu'il faut mettre les candidats méritants à l'abri de la fâcheuse concurrence des « croûtes » recommandées. S'il n'est pas de notre avis sur ce point, c'est son droit, mais il devrait bien avoir la franchise de le dire. Il préfère ajouter à ses réticences une contre-vérité flagrante, en affirmant que nous avons préconisé la suppression de la câse de tête comme seul remède à tous les abus administratifs. Ceci soit dit en passant, si nous sommes partisans de cette réforme, nous estimons qu'elle' ne peut entraîner le rétablissement du panachage, qui mettrait tous les partis politiques à la merci d'une poignée de gens sans principes. Ce n'est pas l'endroit d'introduire ici un article sur cette importante question. Nous aurons encore l'occasion d'y revenir plus d'une fois. En dehors de la suppression de la case de tête, nous avons préconisé, nous le répétons, diverses solutions que le broquevilain feint d'ignorer. Nous ne perdrons pas notre temps à essayer de les lui faire comprendre. Nos lecteurs les connaissent. Cela nous suffit. Le Feu dans un Bazar indien HUIT VICTIMES Bombay, vendredi. — Le feu s'est déclaré dans une pâtisserie du bazar. Une centaine de personnes se trouvaient dans les étages supérieurs. Quelques-unes ont réussi à s'échapper par l'escalier, en traversant les flammes. D'autres ont sauté du 5° étage sur un bâtiment voisin. Huit personnes ont péri dans les flammes. — Reuter. Les vols dans les musées [De notre correspondant.] Paris, vendredi : La Sûreté générale a démasqué les agissements d'une bande de malfaiteurs qui lui avait été signalée comme pratiquant les vols dans les musées. Deux des voleurs ont déjà été arrêtés. Ce sont les nommés Otto et Cotte-reau. Les inspecteurs de la Sûreté générale, poursuivant leurs investigations, ont procédé, ce matin, à deux nouvelles arrestations. Ce sont celles de Grain, Marcel-Henri, et Gérôme, Louis, tous deux scuplteurs sur bois. L'enquête a établi que ces individus avaient dérobé un certain nombre de motifs d'ornementation en bronze dans les musées de Com-piègne, Versailles et Bagatelle, motifs qu'ils faisaient reproduii'e. Ces reproductions étaient ensuite vendues à des fabricants de meubles et antiquaires, en France et à l'étranger, notamment à Strasbourg, Mayence, Londres et Bruxelles. Les perquisitions opérées aux domiciles de ces individus ont fait découvrir 150 motifs divers, dont 47 originaux. D'autre part, il a été établi, au cours de l'enquête, que les quatre inculpés avaient, ensemble et de concert, provoqué, Je 18 décembre dernier, dans l'atelier du nommé Otto, 10, Passage Rauch, un incendie, uniquement dans le but de toucher une prime d'assurance de 90,000 franco A LA CHAMBRE LES AMENDEMENTS AU PROJETJSCQLAIRE SEANCE DU VENDREDI 6 FEVRIER La séance est ouverte à 1 h. 45, sous la présidence de M. Schollaert. Les amendements Feron-Vandervelde La Chambre reprend la discussion, interrompue jeudi par de vifs incidents, des amendements Feron-Vandervelde. Cet amendement, dont nous avons donné le texte jeudi, tffënt se greffer sur l'article 6 des lois de 1884-1905 (art. 28 de la nouvelle loi.) Voici donc l'articlfe 6 ; c L'instituteur s'occupe avec une égale sollicitude del l'éducation et de l'instruction des enfants confiés à ses soins. Jl ne néglige aucune occasion d'inculquer à ses élèves les préceptes de la morale, de IeUr inspirer le sentiment du devoir. lamour de la patrio, le respect des institutions nationales, l'attachement aux libertés constitutionnelles. 11 s'abstient, dans son enseignement, de toute attaque contre les convictions religieuses des familles dont les enfants lui sont confiés. » Avant le débat, M. le ministre des colonies dépose un projet de loi relatii aux chemins de fer du Mayumbé. Une interprétation injurieuse M. C. Huysmans. — Nous aurions voulu voir trancher, hier, la question relative à l'amèrement, socialiste, qui complétait légèrement l'article 6. Que demandons-pous, dans cet amendement? Que l'instituteur respecte les convictions et les personnes. M. Theodor s'est prononcé en notre faveur. Néanmoins, M. Poullet n'en veut pas, sous prétexte qu'il est armé suffisamment. Il a fait allusion à une équivoque. L'équivoque est du côté de la droite. Quand M. Poullet vient dire qu'il est armé contre les abus, il me fait sourire. Je me souviens de ce qui s'est passé dans mon pays, dans le Lim-bourg, lors des élections législatives. Je déclare nettement que je n'ai aucune confiance dans cette déclaration. S'il y a des instituteurs dignes et corrects dans les grandes villes, il n'en est pas de même dans nos campagnes. Avez-vous agi, lorsqu'on a, à Tongres notamment, permis à des élèves, sôus la conduite de leurs maîtres, de- procéder à l'enterrement civil de M. Néven? Vous êtes armé, dites-vous. "Soit. Mais vous ne faites rien. On a critiqué des faits qui se seraient passés à Anvers et à Bruxelles. S'il en était ainsi, ce serait une raison de plus pour admettre notre amendement. J'ajoute que si les faits qu'on reproche à l'échevin de l'insi-uction publique-de Bruxelles sont j'o les désavoue nettement et jè tferai en sorte, comme conseiller communal, d'erhpêcher le retour de pareils abus. M. Poullet. — S'il y a eu dés abus, je les désapprouve comme vous. M. Masson. — C'est possible; mais M. Woeste ne les désavoue pas, lui ! M. Woeste. — Je suis parfaitement d'accord avec l'honorable ministre des sciences et des arts. M. C. Huysmans. — Je constate que M. Th'éodor est parfaitement d'accord avec nous pour dire qu'on n'a pas le droit d'outrager nos idées. M. Cavrot. — Vous êtes un mauvais chrétien, Monsieur Woeste! M. Mélot. — Il n'est pas question d'outrager vos idées. (Murmures à gauche.)M. C. Huysmans. —-Eh! bien alors, acceptez notre amendement et séparez-vous courageusement de M. Woeste, qui, en faisant la guerre à nos principes en matière de propriété, à nos écoles et à l'union libre (comme il la conçoit), espère entrer tout de suite à la « Société Générale » et demain au ciel. Messieurs les catholiques devraient être plus prudents, lorsqu'ils touchent au domaine moral et au domaine scientifique.Regardez comme l'Eglise se prostituait à Napoléon Ior; regardez comme elle traitait Darwin. Elle en revient. Aujourd'hui, M. Woeste veut prostituer l'Eglise aux propriétaires, car Napoléon Ier est mort et qu'il faut à l'Eglise une autre idole; néanmoins, M. Woèste donne à notre amendement une interprétation injurieuse. M. Huysmans lit des extraits des « Feuilles paroissiales », Que l'on glisse partout, dans les: écoles et sous les portes et qui sont .l'expression des sentiments de la droite. J'en ai la preuve par l'attitude du ministre, qui s'obstine à rester avec le groupe réactionnaire, dont M. Woeste esMle chef et qui, peut-être disposé au fonfl.à partager comme M. Théodor, notre, sentiment, n'ose pas s'échapper à l'influence du vieux chef de la droite. Quoi, qu'il en soit, nous sommes décidés à défendre, en tout temps et en tout lieu, tontes les idées qui ont pour but laeliberté du père de famille, c'est-à-dire la liberté de conscience.M. Poullet. — Je pense avec M. Huysmans que cette discussion a trop duré. On a parlé du discours de M. Théodor et l'on s'est demandé pourquoi le gouvernèment refuse l'amendement Fe-ron. Parce qu'il est vague. M. Anseele m'en a accentué la sensation. Aussi, s'est-il dégagé du débat, cette idée que nous ne voulons pas d'attaques contre les personnes. Mais, puisqu'on fait appelé notre bonne foi, nous ne voulons pas être intransigeant: aussi, on pourrait compléter l'artittîte 6 par ces mots: « L'instituteur s'abstiendra de toute attaque contre les convictions religieuses et contre les personnes. » M. Vandervelde. — Pourquoi ne pas dire: Contre les convrictions, tout court? M. Poullet. — Nous n'admettons pas que l'instituteur puisse attaquer les convictions des élèves. Nous ne voulons pas de termes généraux qui facilitent les abus. (Voir suite en page 2.) Un "Soupeur,, imprudent Cette nuit, vers onze heures, les pompiers sont intervenus pour éteindre un incendie qui s'était déclaré dans une chambre à coucher d'un restaurant du quai au Bois-à-Brûler. Des rideaux, de la literie, des meubles ont été endommagés, mais en un quart d'heure tout était éteint. On suppose qu'un client qui soupait en cabinet particulier, en traversant cette pièce pour se rendre à la èour, y aura mis le feu en y jetant par mé-garde, une allumette mal éteinte. jChez les Tourneurs du "YeF d'Hiv. Bruxellois,, LE LENDEMAIN DU GRAND SOIR apres les chaudes alertes, les fuites eperdues et les poursuites echevelees de la soiree et de la nuit de jeudi a vendredi, les cou reurs momentanement se sont assagis, hier. mais la fatigue ne semble avoir sur eux nulle prise. Voici deux Sixdaysmen fameux venus d'Outre-Atlantique. C'est d'abord l'Américain Thomas, qui vient de descendre de machine et se prépare à prendre quelque repos, tandis-que son compatriote et partenaire Root défendra dans la ronde l'honneur du team. C'est ensuite ce même Root, quatre fois vainqueur à New-York, et qui triompha dans la première « Six Days » bruxelloise. On vient de l'arracher au sommeil , il rattache sa chaussure avant de rentrer dans la ronde. Et c'est encore une vue d'ensemble du premier virage. Au bas de la falaise sont installées les « couveuses », cabines-miniatures disposée» intérieurement en lits de camp sur losqueln 'étende-»*--!-»? aaureur.s~en~ disponibilité momentanée ; les soigneurs veillent, prêts à les révciiler à la première alerte. A gauche, un brasero et la chaire d'où Ifârbitre d'otfune toutes les péripéties dos batailles. Une Affaire de Fraude " _A_ .A.ISrVjB:R,S devant la Cour d'appel Durant les années de 1908 et 1909, quelques négociants de la métropole, des ouvriers du port et une dizaine de douaniers s'étaient mis d'acoor4 pour frauder le fisc à propos de cigarettes et de provisions de bord. De ce chef, trois négociants anversois, cinq ouvriers du port et neuf agents des douanes furent poursuivis devant le tribunal correctionnel du chef de fraudes, de corruption de fonctionnaires; de faux commis par des fonctionnaires publics, etc. Par jugement rendu le 19 mai 1913, le tribunal acquitta onze des dix-sept prévenus et condamna les six autres : quatre à six mois de prison, un à deux ans et un -antre à quatre ans de la même peine. Ce jugement fut frappé d'appel par le ministère public,, et c'est ainsi que tous les inculpés comparaissent actuellement devant la Cour, où M. le conseiller Me-chelynck a présenté le rapport. L'affaire tiendra plusieurs audiences, la Cour ayant, avant, d'aborder le fond, à' trancher une question de recevabilité de l'appel formé par le ministère public contre la plupart des acquittés. LES BIZARRERIES DE LA MODE Il faut s'attendre à tout. Non contentes d'orner leurs chapeaux de légumes et de fruits divers, les élégantes de Londres vont arborer des animaux domestiques et autres. Notre photo représente le « chapeau au chien », qui, d'après un expert ès-modes, sera bientôt du dernier « chic ». Acceptons-en l'augure, en attendant mieux encore. LA PROPAGANDE PÀNSLÂVISTE EN HONGRIE Budapest, vendredi. — Au cours de l'audience, tenue aujourd'hui par le tribunal de Marmaros-Striget, on a entendu, après le comte Bobrinsky, la déposition du détective Duliskovicy qui, faisant partie de la police de la frontière, a été chargé de surveiller les agissements des panslavistes de Hongrie. Duliskovicy a su se mettre en rapports avec le comte Bobrinsky. Il lui a fait croire qu'il voulait passer du culte catholique grec au culte grec oriental, et le comte l'a chargé de recruter des Ru-thènes ayant une certaine culture, pour les faire passer en Russie à la religion orthodoxe et leur donner l'instruction religieuse nécessaire. • Ces gens sont revenus ensuite en Hongrie pour faire de la propagande parmi leurs compatriotes. Le témoin dit avoir reçu 2,000 roubles du comte Bobrinsky pour décider un membre'de la Chambre des députés hongroise à interpeller sur la situation faite aux Rùthènes. Le détective prétend que, grâce à la puissante protection du comte Bobrinsky, il a pu voyager gratuitement en Russie, où la police russe ne lui a demandé aucune pièce d'identité. Il prétend également que le comte disposait de sommes très importantes pour la propagande panslaviste parmi les Ruthènes de Hongrie.Le comte aurait déclaré dans un moment d'exaltation, à l'époque de la guerre des Balkans, que la Russie ne démobiliserait pas avant que le drapeau russe flottât sur les Carpathes. Le comte Bobrinsky répond qu'il s'est entretenu sur toutes, espèces de sujets avec Duliskovicy; mais qu'il n'a jamais tenu contre la monarciiie austro-hongroise les propos à ce sujet à lui attribués. Au sujet des 2,000 roubles, il garde le silence. Duliskovicy prête serment. Le tribunal refuse de recevoir le serment du comte Bobrinsky, .qui est laissé libre de se retirer. On croit qu'il quittera ; la ville aujourd'hui même. — Reuter. Les Commissions pacifistes 1 La Haye, vendredi. — De source autorisée, on déclare inexactes les nouvelles suivant lesquelles les Etats-Unis auraient fait des propositions pour une troisième conférence de la paix. Avant que cette conférence puisse se réunir, une Commission internationale devrait en établir l'organisation et l'ordre du jour. Une telle commission n'existe pas encore, mais le gouvernement néerlandais s'occupe de sa formation. — Reuter. Les Concessions albanaises et la Banque d'État Vienne, vendredi. —. Suivant la « Correspondance Albanaise », les puissances de l'Adriatique estiment que les concessions qui leur ont été accordées par le gouvernement provisoire, relativement à la fondation de la Banque d'Etat albanaise, subsistent en droit, mais que les négociations continuent au sujet de la participation des capitaux élrange'rs. Suivant, le même journal, l'Autriche et l'Italie s'opposent à l'internationalisation de la banque, mais sont .prêtes à admettre la politique de la porte ouverte. — Reuter. LES ANOMALIES DE LA NATURE NAINS ET GÉANTS LES PYGMÉES CÉLÈBRES Dans tous les règnes de la création, on rencontré des anomalies bizarres : ici ce sont des êtres anormaux qui rappellent deux espèces différentes, là ce sont des nains ou des géants dont la petitesse ou la grandeur exagérées ne manquent pas de drôlerie. La question du nanisme, notamment, est une des plus intéressante de la biologie, et, à son sujet, les avis des savants sont très partagés. On s'accorde, toutefois, à reconnaître que les nains sont de deux genres : d'abord les « monstres » qui, exceptionnellement, présentent une taille très réduite, due soit au hasard, soit à divers artifices; ensuite, les « rapetisses », dont la taille est, malgré tout, parfaitement normale. Les Nains célèbres Les nains des anciennes cours étaient, en général, des êtres comiques par leurs difformités. La charge de « nains__ du roi », abolie seulement sous Louis T" V, était celle d'amuseurs. On cite pourtant comme nain '"ritable, Jeffery Hudson, de la cour de Charles 'Ier d'Angleterre. Né en 1629, il n'avait que 47 centimètres de haut à trente ans; mais — fait bizarre — il atteignit pourtant 1 m. 16 à sa mort, en 1692, à 73 ans, donnant l'exemple d'une longévité exceptionnelle.Le plus célèbre des nains est « Bébé », que le roi Stanislas, duc de Lorraine, garda à sa cour de Lunéville jusqu'à sa mort, et dont le squelette, préparé par les ordres de son protecteur, a été conservé au Muséum. Il était né en 1741 et pesait une livre et un quart à sa naissance. Il mourut à 23 ans. Jusqu'à cet âge, il était resté à l'état de l'enfance. La puberté ne se manifesta, chez lui, que peu de temps avant sa mort et fut la cause de sa fin. On rapporte qu'il fut présenté au baptême sur une assiette, et que pendant longtemps il coucha dans un sabot. A 6 ans, il mesurait 40 centimètres. Il serait moTt à la taille de 89 centimètres. Une petite femme "très comme il faut,, Parmi les nains contemporains, plusieurs peuvent être cités pour l'étude Les extrêmes qui se touchent Le géant Joseph Dusore et le nain Atôntt conversant amicalement dont ils ont été l'objet ou la notoriété précaire qu'ils ont acquise. Parmi oeux-ci, il convient de citer une de nos compatriotes, connue sous le titre ronflant dè « Princesse Paul a ». Elle s'appelait plus simplement quand elle naquit,dans le Brabant, en 1878, Paulin© Munders. Elle mesurait, à sa naissance, 30 centimètres. A 5 ans, elle atteignait 50 centimètres et pesait 3 livres. Or, sa mère avait eu, avant elle, six enfanta très bien constitués, très forts et très grands. On pourrait croire que, venue très tard, elle était... ratée. Erreur; sa mère eut encore, après elle, trois autres enfants aussi parfaitement constitués que les six premiers. Pauline était, du reste, remarquablement bien faite et trèe intelligente : elle parlait couramment six langues. D'autres cas de nains, ayant une taille égale ou peu supérieure, ont été décrit* récemment. Le véritable nain, sans aucune tare pathologique et d'intelligence normale, n'est donc pas aussi rare qu'on le croit. Mais des expériences renouvelées ont prouvé qu'ils ne faisaient pas souche, et que leurs enfants, quand ils en avaient, n'héritaient pas de la petitesse de leur taille. Les géants Il est difficile d'assigner au géantisme proprement dit — qu'il ne faut pas confondre avec la précocité — des limité! absolument précises. Ordinairement, on admet qu'il commence à 2 mètres euvi-ron.On cite le cas d'un paysan alsacien du XVI0 siècle, dont la taille aurait été de 2 rhètres 75; mais les chiffres se rapportant à des cas bien authentiques ne dépassent guère 2 m. 40. La hauteur du géant de Laneuville était de 2 m. 32 à l'âge de 25 ans; celle de Westphal, dont le squelette est conservé au musée de Munich, est estimée à 2 m. 35. Parmi les dernières anomalies vivante* connues, il convient de citer celles que représentent notre gravure : le prince nain Atome qui, âgé d'une vingtaine d'années, mesure 70 centimètres, et le géant français, Joseph Dusore, qui frise la trentaine et mesure, à ce qu'on prétend, 2 m. 83, tout emballage compris, le bonnet à poil et le panache semblant bien faits pour rehausser encore sa re#* pectable stature.

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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