La dernière heure

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s.n. 1914, 15 Mei. La dernière heure. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qf8jd4rd4d/
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ii i■ !■ IMI 11-ilir-■>(■«im■ IB—eut wmq BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal ot à l'AGENCE HAVAS, 8, place des martyrs, 8 (1er étag-e) à Bruxelles. -ri -—r-ncJ La Dernière Heure ABONNEMENTS î «xuxxLLtt rxovac» F*. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. TROIS MOIS f)r. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . • 6.00 • 12.00. . UN AN • 16.00 Pomr l'étranjor l« prts dm BmtDsi, l« port en plat. Il n'existe pas d'abonnement mensuel — Pour Bruxelles indiquer, en s'abonnent, si l'on désire recevoir l'édition do soir en celle do matin. — Le* frais de reconrrement «set è la charge des abonnés LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 135 NEUVIÈME ANNÉE VENDREDI 15 MAI 1914 CINQ CENTIMES En Page 5 Nouveau Feuilleton LA CONJURATION DE BRUGES COMMENCE AUJOURD'HUI ri PIERRE LOTI CONTRE ANATOLE FRANCE En France, les écrivains d'imagination viennent tous, tôt ou tard, îi la politique. Pas tous à la politique active, comme M. Maurice Barrés, qui ne manque pas une séance de la Chambre, ou comme M. Jules Lemaitre, qui accepta d'être, tout un temps, le président très combatif du turbulent parti nationaliste, et qui se contente maintenant, assagi,de porter une fleur de lys comme épingle de cravate! La raison en est l'extraordinaire Intérêt que présente la vie politique française, perpétuel champ d'essai de toutes les solutions sociales. Une autre raison, plus égoïstement pratique, est que ces audacieux remuements d'idées menacent à chaque instant les si-iuations acquises, la fortune et le repos de l'homme de lettres lui-même. Donc deux motifs pour que l'écrivain le plus amoureux de sa tour d'ivoire finisse par mettre le nez aux crénaux: D'abord, le spectacle en vaut la peine. Les progrès du parti collectiviste aux dernières élections ont arraché à son rêve M. Pierre Loti. L'ancien lieutenant de vaisseau qui promena tant de milliers de lecteurs à sa suite dans les lointains Orients, depuis qu'il a pris sa retraite, habite, comme on sait, tour à tour Saint-Jean-de-Luz, qui est son lieu d'élection, et La Rochelle, le vieux port calviniste d'où sa famille est originaire.A La Rochelle, il lui .a été donné d'assister à la campagne électorale violente qu'un jeune socialiste unifié est venu mener contre le vieux député radical sortant, ancien gouverneur d'Indo-Chine et ancien ministre de la marine, M. de Lanes-san. Celui-ci n'est plus très ingambe, mais sa plume ardente témoigne d'une âme restée vigoureuse et, dans ' les derniers temps de la législature finissante, un article de lui sur l'anarchie financière, intitulé : Ça ne peut plus durer! avait eu un retentissement mondial. Le jeune agitateur socialiste l'a pourtant secoué de son siège en cinq sec, et a conquis la place. Par quels arguments, par quelles prouesses? Je l'ignore, mais ces arguments et ces prouesses ont dù être sensationnels pour avoir fait sortir le rêveur Pierre Loti de son fatalisme orienta], et l'avoir décidé, lui qui de sa vie n'avait paru sur la place publique, à publier des affiches indignées qu'il fît, de ses deniers, coller sur tous les murs de sa ville natale : Le communisme, y disait-il, "est dans son esprit une folie généreuse, qui inspire le respect. « Mais le socialisme unifié, tel que je le vois pratiquer ici, mène tout droit à la révolution, à la tuerie entre Français, au pillage et à l'épargne des travailleurs par les fainéants et les bandits alcooliques! » Dans le même temps, à Paris, un autre grand artiste de lettres, un autre prodigieux évocateur qui a voyagé, non dans l'espace mais dans le temps, M. Anatole France intervenait, lui aussi, dans les luttes électorales avec passion, mais pour l'opinion exactement contraire. Déjà flgé et délicatement ménager de son repos au point qu'il vient de quitter la luxueuse retraite Ûe l'avenue du Bois, jugée trop bruyante, pour les ombrages aristocratiques de Versailles, le voluptueux auteur de Thaïs, s'est imposé la fatigue sans gloire d'aller présider des meetings à Belleville et aux Batignolles, pour y soutenir d'obscurs démagogues qui, d'ailleurs, pas plus que le protégé de Pierre Loti à la Rochelle, ne furent élus. Voilà qui est déconcertant! Au-«un de ces deux grands seigneurs de l'esprit n'étant candidat aux honneurs publics, leur désintéressement nous doit garantir leur bonne foi. Comment les voyages de M. France à travers les peuples morts, comment les voyages de M. Loti à travers les peuples vivants ont-ils pu aboutir, parvenus tous deux à ce soir de la vie où l'homme [ait le bilan de ses expériences, à une conviction totalement opposée? La sincérité de Pierre Loti ne 3Qra mise en doute par personne. VI. Loti ne rit jamais. Celle d'Ana-;ole France rencontre quelques sceptiques pour l'interpréter diversement : — C'est le désespoir de l'Epicu--ien finissant, dit quelqu'un : 11 souhaite que le monde finisse avec lii. — C'est l'ironie suprême, dit un îutre, du vieil ironiste qui veut se tonner une dernière fois le specta-:1e des excès de la folie humaine, ^éron faisait brûler Rome. Spinosa aisait combattre des araignées lans un pot... Chacun se donne la ;omédie suivant ses moyens. Maurice de .Waleffe. TRISTE ÉPOPÉE DE BRAVES GENS EMBARRASSÉS NOISE INGRATITUDE ILS TRAVAILLAIENT POUR L'EXPORTATION t Nous avons conté, il y a quelques § jours, la triste : aventure de ces îjffàii petits-frères des écoles chrétién-*îfl nés et de ces courageux travail- I leurs de patronage tournaisien, que l'on a fâcheusement interrompus, dimanche dernier, à Lille, dans leur honnête besogne électorale. Ces braves gens avaient entrepris tout simplement de sauver la France et l'Eglise; ils sç dépensaient « ad majorem Dei gloriam », à raison d'un sou l'heure avec remboursement du voyage en troisième classe. Voilà qu'on les arrête comme des malfaiteurs, on les fouille comme de vulgaires fraudeurs, et M. le maire de Lille, un élu des catholiques pourtant, donne bruyamment sa démission pour « se désolidariser de manœuvres qu'il désapprouve plus énergiquement que quiconque »! . II n'y a vraiment plus de logique, ni de reconnaissance ici-bas ! Ce ne sont pas nqs gazetiers bien pensants qui lâcheraient ainsi, avec tant d'ingratitude, des petits-frères dans l'embarras.Le plus ferme soutien du régime, le premier des brequevilains, n'est nullement gêné de démontrer que le véritable. coupable, c'est le gouvernement français, « qui violente à enaque élection le corps électoral par la tyrannie de sa toute-puissante administration », et qui n'entoure pas l'exercice du droit de vote de garanties suffisantes. " Bravo, bravissimo! Quand un cambrioleur pénètre dans une maison mal gardée, c'est le propriétaire <iui est coupable et qu'il faut punir sévèrement Le broquevilain a échafaudé là une belle défense. Pourquoi se donne-t-il alors la p£ine d'admettre que ses coreligionnaires en difficulté soient punis conformément aux lois françaises? Tant de condescendance était inutile. Il aurait pu se dispenser d'une telle conclusion, car on ne lui demandera pas son avis à ce sujet, et il court le risque, en jouant ainsi le Ponce-Pilate, d'être accusé une fois de plus par les intégristes de s'écarter de la doctrine pure. Les intégristes n'auraient pas tout à fait tort ici, il faut l'avouer. Les martyrs de Lille que l'on a emprisonnés sans pitié, n'ont pas réussi dans leurs « moyens », c'est incontestable; mais un vrai catholique ne doit envisager que la « fin » qu'ils poursuivaient, et celle-ci était infiniment louable aux yeux de l'Eglise. Là morale que'les petits-frères ont essayé d'appliquer à Lille, on l'enseigne tous les jours dans les écoles chrétiennes, que l'Etat belge subsidie de plus en plus largement. Le vote plural qu'ils ont fait fonctionner là-bas, c'est à peu près celui que notre gouvernement s'efforce de maintenir ici par toutes les forces dont il dispose. La corruption, le tripotage électoral, cela se pratique couramment, non seulement en province, mais à Bruxelles, jusque sur les marches de Sainte-Gudule, avec les encouragements et lés félicitations des ministres. Vérité à Blandain, erreur à Baisieux : les petits-frères viennent de l'apprendre j à leurs dépens. Les autorités ecclésiastiques auraient bien dû prévenir leur clergé et leurs con-gréganistes qu'ils couraient de graves dangers en travaillant pour l'exportation. * Nosseigneurs les évêques ont manqué à tous leurs devoirs. UNE DOUBLE ASPHYXIE A ST-GILLES Un accident qui a failli coûter la vie à deux personnes s'est produit, pendant la nuit de jeudi, dans un immeuble de la rue de la Croix-de-Pierre, à Saint-Gilles. Vers 10 heures du soir, les époux V..., dont le mari est plâtrier, s'étaient mis au lit. Vers minuit, d'autres locataires, en rentrant et passant devant l'appartement des époux V..., sentirent une forte odeur de gaz et entendirent des gémissements. Redoutant un malheur, ils défoncèrent la porte. Sur le lit, on trouva les époux V... évanouis. Un bec d'un appareil d'éclairage avait été insuffisamment fermé et le gaz s'en échappait. Dçux médecins donnèrent leurs soins empressés taux deux victimes. Après avoir pratiqué la respiration artificielle pendant environ une heure, ils parvinrent à ranimer les malheureux.LE MÉCONTENTEMENT DANS L'ARMÉE SERBE Belgrade, jeudi. — La Skoupchtina, après un débat très animé, qui a duré plusieurs heures, au sujet de l'interpellation relative au mécontentement régnant parmi les officiers, a adopté, par 77 voix contre 50, l'ordre du jour pur et simple présenté par M. Yanko-vitch. — Havas. FILLETTES, MÉFIEZ-VOUS DES INCONNUES Tête nue, vêtue d'un châle noir et d'un tablier de cotonnette, une femme d'une trentaine d'années, parlant le flamand, accostait, mercredi,vers la brume, chaussée de Wavre, à Ixelles, la fillette des époux B..., domiciliés rue Vauthier. L'inconnue glissa une pièce de dix centimes dans la main de l'enfant et lui demanda d'aller acheter une tablette de chocolat dans une boutique voisine. Au moment où l'enfant allait se mettre en route, la coquine lui ôta ses boucles d'oreilles en or, sous prétexte de les examiner et de les lui rendre à son retour. Lorsque la pauvre fillette revint à l'endroit où elle avait quitté l'inconnue, celle-ci avait disparu. Plainte a été portée à Ja doIîcs. A LA "GREAT ZWANS EXHIBITION,, £JU uu WJUU eau à l'instar de queloue chose, il était impossible que la gaieté wallo-flamande et namando-wallonne ne se concrétât pôint en une « exhibition » à l'instar de la gaieté française, qui illumine le Salon des Humoristes.Nous sommes à Bruxelles, capitale de la Belgi-'que, et pour être bien sûr que le public 11e se croie pas soudain transporté en quelque endroit « intra-terrestre », le comité de la « Zwanz-Exhibition » a fait arborer, au balcon de la salle de la Madeleine, un superbe emblème bicéphale, un drapeau jaune portant l'effigie du lion noir et du coq rouge. Remarquez que les trois couleurs nationales hurlent patriotiquement dans cette réunion du coq et du lion sur çlrap jaune. Pourtant, à l'intérieur, pas moyen de se tromper : nous sommes en Belgique, et pas dans une Belgique cosmopolitisée, genre 1914, mais en pleine renaissance 1830! L'esprit belge, basé sur l'excellence de l'estomac et influencé par la délicatesse des charcuteries et le mordant des bières nationales, s'est offert, à la Ma-I deleine, dans toute sa Il sera offert ainsi jusqu'au 14 juin prochain. Dès l'achat du catalogue, cet esprit-là vous bondit au visage : les pseudonymes abracadabrants des humoristes, les jeux de mots .apoplectifiants des légendes et le sans-gêne des expressions sent son Bruxellois à plein nez. Le comité a divisé l'exhibition en salles dénommées : section des contemporains, section rétrospective, section albanaise, section alcoolique, et, enfin, le trombinoscope, exposition de « trombi-nes » à la mode. Il y a aussi des sculptures et des numéros hybrides, tenant de la peinture pour le fond et de la sculpture pour l'a-vant-plan, tel le « 1er août » ou « 1" raoût » de Mme de Sérapha. Je n'entreprendrai, certes, pas la description de chaque numéro en particulier, car, outre le fait que vous pouvez y aller voir vous-même, il y a cet autre fait que je n'ai nulle envie de finir dans le « aelirium tremens ». Sachez donc, oh! amateurs de grosse gaieté, que la « Zwanz-Exhibition » passe en revue toutes les «• scies » bruxelloises, depuis l'éventrement de la capitale (une jeune femme à laquelle M. Max ouvre le ventre, aidé dans sa tâche par MM. Deux-Pages et Mot-Niais), jusqu'à l'inauguration par l'escadre française de Bruxelles-port de mer, en passant par l'inauguration du 500,000° cinéma et d'innombrables satires et satyres politiques.Dans ce dernier groupe, notons la douce hilarité qui vous prend devant M. le ministre des colonies adressant des condoléances à son miroir où il se voit... en nègre, et devant la tête de notre grand amiral ministériel, se balançant au haut d'un mât. Après la blague politique, la parodie artistique, tel le « noyé » qui s'allonge indéfiniment entre ses sauveteurs le long d'un mur « longuement » sorti du cerveau du peintre original. Il était évident que le snobisme wa-gnérien, qui fit de Wagner une « coiffure à la mode », devait être synthétisé en deux caricatures « parsichevaleresques », où le « Graal double » joue son petit rôle calembourdique. Le Roy d'Albanie n'a pas été oublié, car la politique étrangère est une source inépuisable de drôleries, et une section albanaise a été_ spécialement créée en l'honneur du prince de Wied. On y voit sa réception grandiose sur une plage où s'agitent les trois éclopés survivants à la guerre balkanique et son non moins grandiose palais. " Un proverbe albanais est mis en action sous la forme de « Un chien vaut mieux que du tulle au rat ». Nous y voyons aussi le champion cycliste, vainqueur du tour d'Albanie. La section alcoolique nous montre, en peintures d'un effrayant réalisme., les méfaits de la tempérance. Une toile représentant un auteur qui s'évanouit dans les bras du pompier de service, à la vue'd'une salle où s'endorment les ouvreuses et deux spectateurs, porte pour légende : « La nature a horreur du vide ». C'est que cet auteur est une nature peu géniale. Et nos soldats? Nos petits mirlitaires, les a-t-on oubliés? Non pas, ils y sont, ainsi que leur illustre chef civil, le général de Broque-ville.Monté sur un canasson, une épée d'académicien au côté, le général civil est entouré d'une foule hurlante de piottes et de gardes civiques. Un petit soldat belge, coiffé d'un cas Une revue des "chochetés,, bruxelloises passée par M, Max que très peu national, se tient gravement aebout, figé dans sa toile dont il tient l'avant-plan en une attitude belliqueuse, tandis que, par-dessus le mur de fond, un Français, un Anglais et un Allemand s'offrent délicieusement sa physionomie. C'est intitulé : « Nous sommes prêts! > Ah ! oui ! alors ! Le fameux casque fait les frais d'un autre numéro, où l'on prie l'électeur de ne pas rire, car c'est lui qui « casque ». La sculpture nous présente, formidablement découplés, des types de la finance et de l'art pour «Je lard ». A propos de cet ébourriffant jeu de mots, notons que le cochon joue un certain rôle dans cette « Zwanz-Exhibition » : Il y a même une revanche du cochon qui fait subir à nos semblables... ou aux siens, comme vous l'entendez, un traitement qu'il subit le plus souvent lui-même. Et puis, citons un tas d'etc., etc., etc., où gambadent de folles élucubrations que nous ne pouvons décrire toutes. La « Great-Zwanz-Exhibition », qui descend parfois à la blague estudiantine, est, pour la plupart des numéros exposés, très zwanzeuse, très satirique et d'une bonne gaieté... une gaieté à 9 degrés, car les humoristes exposants ne sont pas tous de Bruxelles; il en est de toutes les provinces, ejt chacun sait qu'il n'est pas de bonne province belge où l'on ne sache rire njn coup entre son verre de bière et sa ^ -de tabac. rf. F. ON ARRETE UNE RECELEUSE L'officier de police Vanherck a mis en état d'arrestation, mercredi après-midi, une nommée Marie D..., domiciliée rue Vandenbogaerden, à Molen-beek-Saint-Jean.Cette femme, qui a été écrouée à la disposition du procureur du roi, est accusée d'avoir recelé une partie des bijoux volés au- préjudice de M. Léo Gerin, dans les circonstances que nous avons signalées. LA SANTÉ DE FRANÇOIS-JOSEPH Vienne, jeudi. — L'empereur a eu une bonne nuit. Les symptômes de catarrhe restent inchangés, mais l'état général est complètement satisfaisant. — Havas. UNE BUVEUSE DEVIENT FOLLE Dans un modeste logis de la rue Van-denbranden, habite une femme V..., qui, depuis plusieurs jours déjà, était en proie à de violentes crises de delirium tremens. Pendant la nuit, l'alcoolique se mit à briser tout son mobilier. A un moment donné, du 3° étage, elle voulut se jeter dans le vide. Les locataires, qui avaient été réveillés par le vacarme, durent mettre tout en œuvre pour l'empêcher de se tuer. Des agents furent requis. Us conduisirent la buveuse devant l'officier de police Desmit, qui fit mander le médecin divisionnaire. Celui-ci constata que sa cliente était devenue folle, par suite de l'abus continuel des boissons alcooliques. Il l'a fait colloquer au dépôt de l'hôpital Saint-Jean. ' A LA COUR D'ASSISES DU BRABANT L'ASSASSINAT D'UN CÂBARETSER A ALSEMBERG La seconde affaire inscrite au rôle de la Cour d'assises, et dont la première audience s'est ouverte jeudi, à 9 heures, tira son intérêt plutôt des incidents qui pouvaient s'élever au cours des débats que des faits de la cause en eux-mêmes. Ceux-ci, on le verra plus loin, peuvent se résumer ainsi : Un amoureux évincé, non pas un jeune homme, mais déjà presque un barbon, vexé de se voir refuser l'entrée de la maison de celle à qui il fait la cour, tire sur les membres de la famille de la jeune fille et tue le père de celle-ci. Avait-il l'intention de donner la mort? Avait-il lui-même été menacé immédiatement avant les faits? C'est ce que les débats, dirigés par M. le conseiller Michielsens, établiront sans doute. M. l'avocat général Van den Branden de Reeth soutient l'accusation de meurtre avec préméditation. M0' Louis André et Van Humbeek défendent l'accusé, qui répond au nom bucolique de Gentil Roos. C'est un homme de grande taille, aux membres noueux, au visage osseux barré par une moustache noire. Quelques mèches de cheveux, ramenées de la droite vers la gauche sur le sommet du crâne, dissimulent à grand'peine une large calvitie.L'accusé est vêtu de noir; il se tient dans une attitude réservée. Les gestes sont aisés. Le regard curieux; il s'intéresse à tout ce qui se passe dans la salle, aussi bien autour de lui que dans la lointaine enceinte du public. L'acte d'accusation Après l'appel des jurés, M. le président fait donner lecture de l'acte d'accusation, dont voici le texte : IDYLLE EBAUCHEE L'accusé, Gentil-Corneille Roos, cocher, né à Machelen lez-Deynze, lo 12 décembre 1873, demeurant à Droogenbosch, employé au sanatorium Bruginann, à Alsemberg, fréquentait assidûment le petit cabaret tenu par les époux Bergmans, dans cette commune. Il ne tarda pas à s'éprendre de la fille de ceux-ci, Jeanne Bergmans, qui paraît, au début tout au moins, avoir répondu à ses avances. Ils sortaient à. deux, se rendaient dans divers cabarets et revenaient parfois ensemble du marché de Bruxelles. Jeanne avait même accepté divers menus cadeaux, notamment une Dague en or, que ltoos lui avait offerte. Les parents Bergmans, le père surtout, ne tardèrent pas à voir ces relations d'un mauvais œil et s'efforcèrent d'éloigner l'accusé de leur demeure. Cette attitude provoqua un vif ressentiment chez Roos, qui manifesta sa colère à diverses reprises et proféra des menaces caractéristiques. Le père Bergmans dut se rendre un jour chez le bourgmestre d'Alsemberg pour lui signaler la situation et lui demander s'il avait le droit d'interdire à l'accusé l'accès de son cabaret. DES MENACES A cet égard, certains faits particuliers méritent d'être indiqués. Environ sept semaines avant le crime, Roos est expulsé du café Bergmans à la suite d'une dispute qu'il a provoquée. Il est très exalté, s'écrie devant deux témoins: « Nu, mijn leven of het liun! » (Maintenant, ma vie ou la vôtre!), et tira même un coup de revolver, fait qui le fait congédier par le directeur du sanatorium Brugmann. Peu de temps après, il est surpris le soir, dans la cour du cabaret Bergmans, armé d'\m marteau et d'un morceau de fer, proférant des menaces contre le fils Bergmans. qui, dans le courant de la journée, lui avait défendu de pénétrer dans la maison. Le 16 novembre 1913. à la suite d'une nouvelle discussion avec Jeanne, il profère contre elle des menaces de mort, sort du café avec un sieur Louis Linkens a qui il manifeste son intention d'attenter aux jours du père Bergmans. Le 30 novembre, soit deux jours avant le crime, il exhibe un revolver à. l'épouee Mi-chiels, nièce de sa future victime, et déclare que si on lui refuse à boire chez Bergmans, il tirera sur n'importe qui il rencontrera dans la maison. LE DRAME Le 2 décembre, il se présente vers 5 heures dans le cabaret, y prend une consommation et se retire. Il y revient vers 8 heures du soir et une querelle ne tarde pas à éclater entre Jeanne et lui à propos aes petits cadeaux qu'il lui a faits. Sébastien Bergmans, qui était déjà couché, se lève, pénétré dans la salle du cabaret et expulse Roos de la maison. Les parents Bergmans, leurs filles Jeanne et Elisa et leur fils Jean-Baptiste se tiennent contre la porte pour empêcher le retour de l'accusé, qui exhale sa colère à l'extérieur. Celui-ci, après avoir porté des coups contre cette porte, se précipite soudain vers la fe-têtre qui éclaire la salle du cabaret, ouvre brusquement les volets et tire un premier coup de feu à travers la vitre, sans atteindre personne. Puis, d'un coup de poing, il brise un carreau, passe son bras droit à travers l'ouverture et tire deux coups de feu dans la direction du groupe de personnes se trouvant serrées entre la porte d'entrée et la fenêtre. Sébastien Bergmans, qui était le plus rapproché, fut atteint presque à bout portant par les deux projectiles; l'un le blessa à la tête et le second le franpa au ventre. La malheureuse victime eut les intestins perforés et ne tarda pas à succomber à ses horribles blessures.L'accusé prétend, sans en apporter la moindre preuve, que Bergmans l'aurait menacé d'un pistolet et aurait même tiré dans sa direction.D'autre part, il donne des faits une version nettement controuvée par les constatations matérielles faites au-cours de l'instruo-tion.(Voyez suite page 2.) LA CATASTROPHE SICILIENNE LES RUINES DU RIANT VILLAGE DE MORXA£A | TOUS LES RECORDS DU SUCCÈS ONT ÉTÉ BATTUS DANS LE VIIc TOUR DE BELGIQUE PROFESSIONNELS Tous les records du succès ont été battus dans le «-Tour de Belgique-Professionnels» qui vient de se terminer. Nous avons eu l'occasion de le constater i maintes fois, au cours de nos reporta- i ges d'étapes et de nos dissertations des lendemains de course, jamais le public ! ne s'est aussi prodigieusement intéres- ! sé à notre grande randonnée. Tous sportsmen Ce qu'il y eut de plus remarquable, c'est que toutes ces foules ne ressemblaient en rien aux foules habituelles qui se ruent et ne raisonnent pas. L'éducation du public sportif nous apparaît, à chaque «Tour» nouveau, avoir fait de sérieux progrès ; les innombrables admirateurs des beaux athlètes, les habitués fervents des belles fêtes du muscle nous ont donné l'impression cette année, dans tout le pays et dans le Grand-Duché, d'avoir, mieux que jamais, conscience des nécessités sportives; partout, le public, quelque nombreux qu'il ait été, s'est astreint à 11e pas être pour les coureurs une cause de gêne et de désarroi. Tout le monde chez nous est devenu maintenant plus ou moins sportsman, chacun connaît les coureurs et sait leurs performances; on se désigne les champions en vue et l'on se garde, avec un soin jaloux, de leur causer le moindre préjudice. Disparus les " pédards „ Ah ! que les temps ont changé ! C'était, il y a quelques années à peine, des ruées folles, insensées, au passage des coureurs; combien de fins de courses furent totalement faussées par le seul fait de spectateurs inconsidérés!... Ceux-ci n'existent plus guère aujourd'hui, et, constatation tout aussi réconfortante, la race des pédards semble peu à peu s'éteindre. On n'a pas oublié combien nous eûmes, au cours de «tours» précédents, à nous plaindre de la . présence de ces cyclistes amateurs, se tenant à peine, parfois, en équilibre sur leurs vélos et qui s'entêtaient à vouloir se mêler aux pelotons des coureurs, voire à les précéder, au risque de provoquer des accrochages et des chutes. Cette fois nous n'en avons plus rencontré que quelques-uns, derniers représentants d'une race abhorrée dont la disparition fera la joie de tous les vrais amis du sport. Il n'y a plus maintenant que quelques automobilistes, passionnés de fraîche date des grandes randonnées cyclistes, qui, trop enthousiastes, s'obstinent parfois à suivre les coureurs de trop près, .mais en général nous avons rencontré partout et chez tout^ïe monde une bonne volonté évidente, un désir presque unanime de contribuer à la réussite de notre œuvre. Nous sentions que tous 'étaient de la fête, que tous prenaient un intérêt considérable à la course, la vivant réellement, y participant par leur présence, leurs applaudissements, leur enthousiasme, rendant hommage à cette qualité essentielle et si indispensable à notre époque, à cette virile énergie dont les coureurs du « Tour » étaient autant de merveilleux exemples. Ce nous est une joie bien grande, un véritable réconfort, de constater que les efforts que nous avons fait depuis des années pour développer dans le public le goût du sport, ont produit d'aussi tangibles, d'aussi brillants résultats. Evanouis les anti-sportifs ? L'engouement, aujourd'hui, est général; tous sont venus au sport, petit à petit; les anti-sportifs semblent maintenant de véritables phénomènes, ils restent des gens d'un autre âge, dépaysés parmi leurs contemporains. Il y a quelques années, nos amis nous pressaient de prendre la défense du sport attaqué dans de nombreux iournaux. Nous leur répondions tranquillement : « Laissez dire, laissez faire, le public s'intéressera au sport, et ceux qui l'attaquent aujourd'hui seront demain ses plus ardents protagonistes ». Les événements nous ont' donné raison. Ceux qui parlèrent du sport avec dédain, jadis, ont consacré au « Tour » de cette année des chroniques dithyrambiques et nous avons vu tel organe, qui attaquait avec virulence, il n'y a pas si longtemps, la « démagogie sportive », donner avec conviction les résultats de notre grande épreuve,.. Comme le public, toute la presse, qui ne peut en somme réfléter que les goûts et les aspirations de ses lecteurs, toute la presse est venue au sport. Notre grand confrère sportif français « L'Auto », qui depuis plus de quinze ans mène le bon combat pour la cause sportive, a constaté le succès sans précèdent de notre épreuve. Il lui a consacré des comptes rendus de plusieurs colonnes pour chaque étaj)è, témoignant ainsi son intérêt pour notre course, qu'il patronne d'ailleurs dépuis sa fondation. D'autres journaux français nombreux, grands quotidiens d'informations et d<j sport, ont parlé longuement du « Tour de Belgique »; les organes de la presse belge, à de très rares exceptions près, en ont entretenu leurs lecteurs. ' Nombre d'entre eux ont fait au « Tour » l'honneur de comptes rendus importants et il nous a été particulièrement agréable de constater que plusieurs de nos confrères ont rendu hommage à la bonne réussite du « Tour », tant au point de vue de son organisation matérielle qu'en ce qui concerne l'irrésistible attrait qu'il a exercé sur le public. Nous tenons à remercier tous ces confrères du concours qu'ils ont ainsi apporté à notre épreuve; ils ont été pour nous de précieux collaborateurs du succès. Et puisque les organes sérieux ont bien voulu, en toute impartialité, reconnaître q.ie tout avait été pour le mieux dans le plus beau des « Tours », qu'il nous soit permis de sourire des attaques venimeuses et intéressées de quelques folliculaires qui n'ont suivi le « Tour » qu'avec le secret désir de trouver un moyen quelconque de le discréditer et qui ont mené, durant la grande quinzaine belge du cyclisme, une véritable campagne de dénigrement systématique et sans franchise. Ces gens-là défendent le sport à la manière dopt la corde soutient le pendu. Mais le sport, heureusement, comme toutes les grandes institutions ayant des bases solides, se suffit à lui-même pour se défendre^ contre ces parasites; malgré aux, malgré leurs manœuvres sournoises et basiliennes, il ira toujours en se développant.Le « Tour de Belgique-Professionnels » ie 1914 est mort, vive le « Tour » de 1915. Nous espérons bien — encore que la chose n'apparaisse pas aisée — qu'il dépassera en importance et en intérêt celui oui vient de s'éteindre en beauté. LE CONCOURS HIPPIQUE Alors que hier et avant-hier la température s'était montrée rebelle, ce sont, aujourd'hui, les élégantes qui paraissent prendre leur revanche en 11e répondant pas à l'invite des premiers sourires du -i : - -■ Un des premiers prix des "Sweepstakes,, : le lieutenant Leclerc, sur son cheval Psyché soleil. Si les tribunes se remplissent, il n'en est pas de même des loges qui, à 3 heures encore, sont presque désertes.. Parmi la gentry, où des groupes taillent des bavettes, domine la note blana d'hermine des. chapeaux d'été et des collerettes de dentelles. Les voilettes fantaisistes portant grains de beauté, mour ches ou arabesques, se rabattent sous les formes niniche ou sous les feutres. L'originalité des tailleurs s'est donnée libre cours en cette réunion où lorette» et femmes du monde veulent faire florès, où les dandies et les gandins de tout acabit éprouvent leur mignardise, où se co-toyent toutes les mises recherchées du high-life. Des composés de parfums délicieux s'échappent des tribunes et l'on se croirait,. ma grand foi, en quelque boudoir de caillette où rivalisent le muguet, l'ambre et le paichouJj. Des silhouettes graciles, connues ou inédites, se font admirer cà et là. A 2 heures se dispute le PRIX SAINT-MICHEL offert par la Ville de Bruxelles. C'est un concours d'obstacles pour tout chevaux montes par des gentlemen et des officiers, à l'exclusion des chevaux ayant remporté le Grand Prix et le premier prix des Sweepstakes. Trois catégories sont constituées; elles comprennent : A) les chevaux n'ayant pas gagné 3,000 francs en Concours Hippique; B) les chevaux ayant gagné uns somme de 3,000 francs et pour lesquels trois obstacles en plus sont obligatoires; C) les chevaux ayant gagné au moins 6,000 francs en Concours Hippique et qui doivent sauter six obstacles supplémentaires. Ces catégories comprennent respectivement 55, 11 et 20 concurrents. Les. prix suivants sont attribués à c« concours : 1er, une médaille de vermeil, valeur 1,000 francs; 2", une médaille d'argent, valeur 800 fr. ; 3'. une médaille d'argent, valeur 600 fr.; 4', une médaille de bronze, valeur 400 fr.; 5'. une médaille de bronze, valeur 300 fr.; 6", une médaille de bronze, valeur 200 fr. ; du 6* au 13*. une récompense de 100 francs. Le lieutenant d'Oultremont, qui ouvre le concours en montant « Lord Kirch-ner », fait une ronde fort applaudie. Quelques minuits pius tard, c'est un autre cavalier qui perd son couvre-chef au milieu de la « rivière », puis un autre encore qui est désarçonné au même endroit du parcours. Est-ce à dire, que les chevaux soient mal disposés? Au contraire; la température, radoucie, paraît les mettre en bonne humeur, et 'les tours de manège se succèdent avec plus de sûreté que les jours précédents. Chose curieu.-e, c'est le plus souvent au quatrième obstacle de gauche que se produisent.les dérobés; il semble que le3 coursiers, arrivant à un tournant et ayant devant eux une bgié de lumière, deviennent tout .à coup craintifs. Quelques chutes anodines rompent la monotonie. Le jury du concours est composé de MM. le baron van Dooren, ,T. Lahaye, F. Van Schelle, major Hageman, major de Longueville.lieutenant Lanckmeert, lieutenant de Tranoy, Louis Tellier; arbitres : MM. Frison et le major du Roy de Blicquy. (Voir suite en page 2) DEUX ESCRIMEUSES ANGLAISES LES SŒURS WALKER lui viennent ae remporter le prix du «Ladies' Amateur Fencing Champions* hip >. à Londres-

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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