La dernière heure

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20 februari 1914
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s.n. 1914, 20 Februari. La dernière heure. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6688g8h213/
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SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experts comptables assermentés près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR: 125,922 NUMÉROS LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS BRUXELLES PROVINCE Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . SIX MOIS . . • 8.00 » 12.00. . UN AN. . . . • 16.00 Pour l'étranger la prix de Braxcllea, le port en plua. II n'existe pas d'abonnement memael. — Pour Bruxelles indiquer, en s'abonnant, ni l'on désire recevoir l'édition du soir ou celle du matin. — Les frais de recouvrement sont à la charge des abonnés. N* 51 NEUVIÈME ANNÉE VENDREDI 20 FÉVRIER 1914 CINQ CENTIMES L'INFLUENCE DE LA TEMPÉRATURE SUR NOTRE CARACTÈRE La température a-t-elle un« influence sur notre caractère et sui les centres de notre système nerveux? Certes, la pluie ne nous met guère en belle humeur, à moins que nous ne soyons doués d'une mentalité de grincheux qui prend plaisir à voir ses semblables patauger dans la boue. Mais ce n'est pas de cette influence qu'il s'agit. Pour beaucoup de médecins, le froid et la chaleur augmenteraient, lorsqu'ils sont exagérés ou brusques, le nombre des accès, des maladies ou des troubles nerveux, D'après le docteur A. Marie, amour, crime et folie., suivraient nettement les. influences météorologiques. Les statistiques, dit-il, montrent qu'il y a un « rythme de saison » des naissances, comme des mariages et des crimes passionnels Un Américain, M. Linney a con firmé l'influence des changements de la pression et de la température atmosphériques sur les phénomènes sociaux. Les crimes, les délits, les arrestations, les émeutes se multiplient en certains moments de l'année, auxquels correspondenl des éléments météorologiques favorables. A Paris, on a bien noté que le l"r mai pluvieux n'avait pas grand inconvénient, de même que les grèves par mauvais temps. Ces rythmes, que décèlent les statistiques, indiquent, dit M. Drapu, des moments précis, toujours les mêmes, selon l'année, selon l'heure, avec des identités parfois de chiffres pour une même sorte de réaction, durant plnsieurs années de suite. Les premières augmentations de la température favoriseraient beaucoup la naissance des génies. D'après le célèbre Lombroso, une légère eliminution de la pression atmosphérique, unie à une chaleur modérée, contribuerait à la grande activité mentale des nations. La fréquence des révolutions populaires, commodes guerres, pendant les mois chauds, lui paraît devoir être attribuée à l'action de la température. lv. n"' ■ mm bli un ca'Kry i t des révolutions humaines depuis l'antiquité jusqu'à nous. 11 y aurait, du reste, d'autres questions curieuses à soulever à ce sujet. En Russie, des savants ont prétendu tout récemment que l'homogénéité du climat de la France expliquait le succès de ses révolutions, tandis que l'échec des révoltes russes proviendrait de l'absence de la variabilité de climat entre Moscou, Odessa et Saint-Pétersbourg.On a remarqué également que les tensions internationales, alternant avec les détentes, étaient non pas les causes, mais les résultats ■îles fluctuations économiques et 'que celles-ci étaient directement en rapport avec des variations du climat.Or, ces variations climatériques mondiales seraient commandées par deux cycles, l'un de trente-cinq ans, trouvé par le géologue autrichien Briickner, l'autre de onze ans, et elles correspondraient, d'après l'astronome Moreux, aux cycles d'apparitions de taches dans le soleil. Les savants arriveraient ainsi, en remontant de causes en causes, à entrevoir l'influence du soleil et d'autres astres sur les événements mondiaux et sur nous-mêmes. Ceci semble au moins extraordinaire et nous ferait revenir au temps lointain des astrologues. « Et pourtant, dit le docteur A. Marie, ces influences s'exercent, mais nous sommes encore impuissants à déterminer comment. » Quant à la température et aux phénomènes déterminés par les taches solaires, ils ont, s'il faut en croire certains médecins aliénistes, une influence sur nous. Les écarts de température influent en mal sur les prédisposés aux troubles nerveux ou mentaux. Les grandes chaleurs provoquent un grand nombre d'accès de folie. Les grands froids paraissent agir, en accentuant les maladies déjà établies, soit sous forme d'aggravation, de complication ou d'issue fatale. Plus les pressions atmosphériques s'accentuent, plus s'aggrave la courbe des crises. Les explorateurs polaires ont remarqué que, par les froids excessifs, la volonté est anéantie, la pensée devient lente, les sens s'engourdissent.Certains aliénés, tourmentés par une sensation de chaleur, se mettent nus et se précipitent dans l'eau. Il n'est pas rare dans les asiles de voir les maniaques vivre mouillés été comme hiver. Ce fut le cas de Théroigne de Méricourt, dont on connaît le rôle pendant la révolution. Elle se plaisait à se promener nu-pieds dans sa cellule dallée de pierres et inondée d'eau. Lorsqu'il gelait, elle cassait la glace pour se mouiller des pieds à la tête. Ce régime ne l'empêcha, du reste, pas de vivre de nombreuses années, mangeant beaucoup, n'étant jamais indisposée. Sans doute, y a-t-il aussi un dieu oour les fous. •' \R. Bqvet. LE COUP EST FAIT SANS SCRUPULES NI REMORDS L'ARGENT ET L'INFLUENCE ÉLECTORALE TOUT, SAUF UNE LOI SCOLAIRE COMPLICES ET RESPONSABLES l Si le troupeau de jésuites et d'il-luminés qui gouverne la Belgique {ta/i pouvait avoir encore l'ombre * d'une émotion patriotique ou d'un sentiment d'équité, la protestation dos gauches parlementaires aurait pu l'émouvoir. M. Poullet et les autres volatiles de la majorité n'envisagent que le résultat obtenu pour les congrégations. Celles-ci auront le bel argent, et aux prochaines, élections, le Pactole coulera à nouveau dans les caisses électorales des députés cléricaux. Peu leur importe que la minorité parlementaire, qui représentera majorité des citoyens belges, ne fasse pas même l'honneur d'un vote négatif. Ils consentent à être les gens aveo qui l'on ne discute plus, avec qui l'on ne se commet plus, pourvu que leur but soit atteint.Lorsqu'on en est venu à ce degré d'anesthésie de la dignité, que pèse encore, le respect des serments à la Constitution? Que pèse encore le souci de l'avenir du pays et de la paix entre les citoyens? Les suites d'un vol Le droit du plus fort! Tout est là. Que vient-on parler de Constitution, de droit, de liberté? Ils .ont volé seize voix de majorité. Après avoir pénétré au pouvoir par escalade et effraction, vous ne voudriez pas, n'est-ce pas, que les malfaiteurs hésitent à se partager le coffre-fortPlus rien ne compte, et la prudence elle-même, la prévoyance la plus élémentaire ne les retient plus. Ils ne se disent plus que la Constitution est pour eux-mêmes une garantie dont ils peuvent avoir besoin demain. Ils ne se disent pas que le droit des minorités, le respect de la liberté peuvent être, demain, leurs seules ressources devant des adversaires triomphant comme eux, aujourd'hui, à une faible majorité. Ils ne remarquent point les précédents on'ilV créent,les voies dangereuses qu'ils ocrent aux révolutionnaires, en battant en brèche les principes fondamentaux du régime monarchique et parlementaire de la Belgique. Ils sont grisés. La frénésie du pouvoir les agite. Ils nous imposent, sans avoir la franchise de le dire, la religion d'Etat, dont les constituants, sagement, n'ont pas "voulu. Et les conservateurs, qui les suivent paT amour du « statu quo », ne s'aperçoivent point que la conservation sociale n'a point de pires ennemis que. ces révolutionnaires couverts des apparences légales. Le partage du butin La loi votée n'est pas une loi scolaire. C'est une loi électorale. Elle paie le tribut réclamé par les agents électoraux cléricaux. Elle accorde, avec la récompense financière, le droit pour les écoles cléricales de faire de la propagande politique en classe et au dehors. Elle est savamment combinée pour épuiser les communes et les provinces anticléricales, et saboter l'enseignement public. Elle adopte des institutions, non parce qu'elles ont une valeur, mais parce qu'elles sont religieuses et politiques. Elle divise les citoyens en clans hostiles, excite la guerre scolaire et aboutira rapidement à chasser de l'enseignement tous les laïcs. Elle crée les écoles avant d'avoir les maîtres. On y enseignera la morale cléricale et pas unè autre. Aucune garantie de progrès, aucun contrôle de programme ni de capacité, du moment qu'il s'agit d'école confessionnelle.Si une telle loi devait être appliquée, on serait non seulement la mort de l'enseignement public, mais,à brève échéance, la décadence de tout enseignement populaire en Belgique. Les conservateurs et les industriels s'en apercevront trop tard. Ils seront punis par où ils ont , péché. Mais la loi n'est pas encore appliquée. Le Sénat saura, comme la Chambre, faire son devoir. Et puis, ne peut-on point se demander si tous les gardiens de la Constitution baisseront la tête aux injonctions cléricales? Il en est qui, tout autant que les partis d'opposition, ont intérêt au maintien intégral des principes constitutionnels. Ceux-ci protègent tous les citoyens indistinctement et le plus puissant n'en a pas moins besoin que le plus modeste. Une respectable Cargaison Le Havre, mercredi. — Le « Provence », qui est arrivé cet après-midi au Havre, avait dans ses soutes pour 10 1/2 millions en or et pour 235,000 francs d'argent en barres. — Havas. EN PAGE 8 LA SEMAINE DES SOUVENIRS UN BULLETIN POUR VOUS UN MONUMENT "INÉDIT,, DE JEF LAMBEAUX Il vient d'être ériqé au nied de la cathédrale d'Anvers On n'ignore pas que le maître sculp- monuments de juger de l'effet qu'il pro- teur Jef Lambeaux est l'auteur d'un duit. monument qu'il destinait à sa ville na- Il se compose .de quatre personnages, taie et qu'il avait conçu à la gloire de représentant l'architecte au travail avec l'architecte Appelmans, qui construisit trois ouvriers. A l'avant-plan, se trouve la tour de la cathédrale d'Anvers. un tailleur de ^ erre; derrière lui, un ai- Or, par suite de mésentente entre les de-maçon gravit une échelle placée con- commissions administratives et la fabri- tre le mur de l'édifice. A droite. Un au- que d'église, cette œuvre était restée, tre ouvrier rassemble des matériaux, et,< jusqu'à présent, remisée dans les maga- derrière lui, se dresse la figure de l'ar-" sins communaux. chitecte, les yeux fixés sur ses plans. On s'est enfin décidé à l'en sortir, et L'ensemble est d'un mouvement déco- le groupe s eleve, depuis hier, au pied ratif remarquable et tout à fait digne du de la cathedrale, afin de permettre aux r€ste de l'œuvre de son auteur. membres de la Commission royale des LE GRIME DU BANQUIER l! Nouvelle descente rue Royale MM. De Laruwière, juge d'instruction, a Cornil, substitut, et Bero, greffier, ac- r compagnés de M. Depas, expert comp- 1 table, ont fait une nouvelle descente rue Royale, dans la maison du tailleur Fivé. i Toutes les pièces dépendant de la firme h se trouvent sous scellés depuis le drame", r Les magistrats sont arrivés à la mai- I son, vers 10 heures et demie, pour la Ji quitter deux heures plus tard. p Ils ont saisi la plupart des livres de comptabilité qui se trouvaient encore p dans les bureaux du tailleur. a L'instruction • Les magistrats sont rentrés au Palais, d à 3 heures, et ont employé tout leur s après-midi à étudier la comptabilité de la firme Fivé, afin d'être suffisamment documentés pour reprendre leur interrogatoire de Léon De Coen. Celui-ci n'a t pas quitté, aujourd'hui, la prison de I Foi est. a ■ 1 Dn cadavre sur la route \ L'enquête dirigée par M. le juge d'ins- r truction Coirbay, assisté des docteurs Heger et De Rechter, «a établi que l'ouvrier de ferme G..., trouvé mort sur la route *de Leeuw-St-Pierre, a été renversé et tué par un automobile. A l'autopsie, l'examen de l'estomac de la victime a prouvé que G..., au moment de l'accident, devait être pris de boisson. On n'a aucun indice permettant de c retrouver l'identité de l'écraseur. a — n Les vols sur les chantiers ° : v L'agent de police Lekens, de permanence au commissariat de police de Hel- ; met, était prévenu, mercredi vers mi- ' nuit, que des malfaiteurs s'étaient introduits dans une maison en construction de la rue Nestor De Tière. Le policier se rendit sur les lieux et aperçut deux individus qui s'enfuyaient à toutes jambes. Après quelques recherches, un des individus fut découvert Q blotti au fond du jardin. u Appréhendé et conduit au commissariat, il fut reconnu comme étant un nommé Léopold V..., de Schaerbeek. Il J a été écroué. c< Son compagnon est activement recher- ji ché. On a retrouvé une assez grande a quantité de zinc, de tuyaux de plomb 1e et du cuivre que les personnages se dis- s< posaient vraisemblablement à emporter, v. - i w iE PRINCE DE IIED A PARIS Paris, jeudi. — Le prince de Wied est rrivé, à 5 h. 40, ce' matin, à Paris. Il a endu visite, à 10 heures du matin, à ambassadeur d'Allemagne. Au ministère des affaires étrangères, 1 s'est entretenu, pendant une demi-eure, avec M. Doumergue. Le prince a sndu visite ensuite au président de la République, qui l'a retenu à déjeuner. I. Gaston Doumergue assistait au re-as.Le prince a visit^, l'après-midi, les résidents des deux Chambres et les mbassadeurs accrédités auprès du gou-ernement de la ît; .«ublique. Il a pris î the, à 4 fi. 3jKÈhez l'ambassadeur 'Allemagne;' ét ' V • d ns la oirée, pour Neuwièa\i— Havas. CELA COMMENCE... Janina, jeudi. — On annonce,qu'un dé-ichement albanais, sous les ordres de lessin bey et d'un officier hollandais, occupé les villages de Sefrani, Ma-htsi et Gagenska, situés dans la zone ellénique. Devant des forces arrivées d'Odritsani, ;s Albanais ont pris la fu§De, abandon-ant 20 fusils. — Havas. Pas de Manœuvres navales en Grande-Bretagne Londres, jeudi. — Le « Daily Mail » :oit savoir, de source sûre, qu'il n'y ara aucune manoeuvre navale cette an-ée. On économiserait ainsi un demi-lillion de livres sterling. C'est la première fois, depuis 1907, ue l'on suspendra les manœuvres na-aies.On prétend que le gouvernement a dé-!dé d'abandonner ces exercices, pour la lison qu'ils « ne pouvaient plus rien pprendre de nouveau ». — Reuter. Un Château détruit par le feu erait-ce encore les Suffragettes? Londres, mercredi. — Le château de îricho, dans le Land-Island, qui a été >nstruit pour Mme W. K. Vanderbilt inior, a été complètement détruit, cet près-midi, par un incendie ainsi que . collection des peintures et des tapis-:ries qu'il contenait et qui avait une ileur de 200,000 dollars. — Reuter. Souvenir passager d'une Gloire légendaire ——m—mm—www—I—— On vient d'élever, en Suisse, une nouvelle statue de Guillaume Tell. Elle a ceci de particulier qu'elle est en neige. Sa hauteur n'est pas moindre de cinq mètres. C'est l'exacte reproduction de celle qui a été érigée en 1895, à Altdorf, village natal du héro» national suisse, et qui est l'œuvre du sculpteur Richard L Kissling. Il voulait faire périr sa famille Mons, jeudi. — Un acte d'une méchanceté inqualifiable a été commis aujourd'hui par un marbrier, nommé Adolphe Luciez, âgé de 53~ans, originaire de Roi-sin et domicilié à Gussegnies. Depuis 25 ans qu'il est marié, il a rendu la vie très dîmcile à sa femme, et ce matin, pour s'en débarrasser, ainsi que de sa famille, il conçut un plan diabolique.Avant de partir pour sa besogne, Luciez chargea le poêle de la chambre à coucher, où dormait sa famille, avec du charbon mouillé. Il ferma la clef, leva la mèche de la lampe pour la faire char-bonner et calfeutra la porte. Heureusement, lés enfants suffoqués s'éveillèrent à temps. En rentrant ce soir, le marbrier constatant que son projet avait échoué, tira sa ceinture de cuir et. en serra le cou de sa femme pour l'étrangler. Il fut maîtrisé à temps, mais l'état de sa femme est grave. Luciez a été arrêté. LES ARRANGEMENTS BALKANIQUES VERS LA PAIX DÉFINITIVE Constantinople, mercredi. — On • annonce, de source turque bien informée, qu'à la suite de pourparlers, le chargé d'affaires de Russie et Halil bey ont trouvé un mode de solution pour toutes les questions litigieuses. Le projet de traité de paix turco-serbe, qui a été élaboré, a été transmis à Belgrade.On assure que le secrétaire général du ministère des affaires étrangères de Serbie, M. Stefanovitch, viendrait ici pour signer le traité, le délégué aotuel, M. Pazlovitch, devant être définitivement rappelé. — Havas. LES PENSIONS MILITAIRES EN SERBIE Belgrade, jeudi. — La Skoupchtina a commencé l^examen du projet de loi touchant les pensions militaires. D'après les données officielles, le nombre des invalides s'élève à 3,083, celui des soldats morts pendant la guerre s'élève à 22,460. Le projet du gouvernement attribue des pensions aux familles de ces derniers. Le chiffre de cette pension va de 360 à 320 dinars par an, ce qui nécessite l'inscription au budget d'une somme annuelle de 6,417,210 dinars. — Havas. LE DEFICIT MONTENEGRIN Cettigné, mercredi. — Le projet de budget pour Ï914 vient d'être soumis à la Skoupchtina. Les recettes dépassent 9,250,000 couronnes et les dépenses 12 millions de couronnes. Il existe donc un déficit d'environ 2,750,000 couronnes. — Havas. LA QUESTION DES POMAKS Constantinoçle, jeudi. — Il n'est pas exact, comme on le dit du côté bulgare, que la question des pomaks soit enfin solutionnée. On sait que les pomaks sont d'anciens chrétiens passés à l'islamisme et habitant la Thrace. Ils ont été contraints au moment de l'occupation bulgare de revenir au christianisme. Un certain nombre de pomaks ont préféré alors émigrer, Cette question a été l'objet de longues discussions entre la Porto et la Bulgarie. Les deux gouvernements ont fini par se mettre d'accord sur l'envoi de deux commissions, une ottomane et une bulgare, composées exclusivement de civils.La Turquie et la Bulgarie discuteront ensuite la question en s'appuyant sur les rapports de ces commissions. La Porte se montre, dit-on, mécontente de l'intransigeance qu'elle rencontre auprès de la Bulgarie sur la liberté religieuse de nombreux pomaks rentrant en Turquie. — Havas. UN AVIS... AMICAL Paris, jeudi. — On mande de Bucarest au « Temps »: L'avis que, dans une forme d'ailleurs amicale, la Roumanie vient de donner à la Turquie, spécifie que tout passage de troupes turques en territoire bulgare en vue d'une attaque contre la Grèce, serait considéré par la Roumanie comme une violation du traité de Bucarest, c'est-à-dire comme un « -casus belli ». — Havas. LA QUESTION DES ILES Constantinople, jeudi. — La version suivante circule dans_ les milieux autorisés ottomans au sujet de la question des îles. Les pourparlers directs entre la^ Porte et la Grèce seraient abandonnés momentanément. On avait pensé d'abord à la médiation de l'Italie, mais par suite des divergences existant entre les vues de la Porte et celles de l'Italie au sujet de l'évacuation du Dodécanèse, cette médiation a été abandonnée. La Porte accepterait la médiation de la Roumanie, offerte déjà au début de la question.^ Les pourparlers entre la Porte et la Grèce seraient commencés par la Roumanie. Aussitôt qu'un terrain d'entente serait établi, M. Venizelos et Dje-mal pacha se rencontreraient pour régler définitivement la question des îles. Actuellement, les pourparlers continuent entre la Porte et l'ambassade d'Italie au sujet de l'évacuation du Dodécanèse.L'ambassadeur d'Angleterre a eu hier un long entretien avec le grand-vizir au sujet des concessions économiques demandées par l'Italie dans la région d'A-dalia. — Havas. LES REQUISITIONS DE GUERRE Sofia, jeudi. — La commission chargée de la liquidation des réquisitions de guerre a établi, contrairement aux prévisions, que la dette résultant de la réquisition ne dépassera pas 150 millions. On avait cru jusqu'à présent que cette dette s'élèverait à 250 millions. — Havas. Le Feu à l'Entrepôt? D'énormes flammes étaient aperçues, jeudi matin, par les habitants des environs de l'Egtrepôt royal. Le bruit se répandit rapidement qu'un foimidable incendie avait éclaté dans les hangars de cet important établissement. Aussi, une foule énorme accourut de toutes parts. Or, voici ce qui se passait. La direction de la douane avait fait entasser, au milieu de la cour de l'entrepôt, environ 800 kilos de paille qui avait servi à l'emballage d'œufs venant de Roumanie et y avait fait mettre le feu. Cette destruction avait été jugée nécessaire par suite d'une épidémie qui règne parmi la volaille, en Roumanie. Pour toute sécurité et pour parer à toute éventualité, quelques pompiers de la ville surveillaient de près cet inoffensif incendie». I UNE FAMILLE NOMBREUSE EN BELGIQUE C'est celle d'un instituteur des environs de Deynze. Elle compte déjà neuf enfants et on y en attend un dixième! LE PARLEMENT ET LES HABITATIONS A BON MARCHÉ SEANCE DU JEUDI 19 FEVRIER Elle est ouverte A 2 heures, sous in. présidence de M. Schollaert. La Chambre aborde l'examen des articles de la loi pour la création de logements à bon marché. L'article premier est rédigé ainsi : « Il est établi à Bruxelles une Société nationale des habitations et logements à bon marché. Elle a pour objet: 1° De provoquer la création de sociétés locales ou régionales d'habitations et logements à bon marché; 2° De faire des avances de fonds à ces sociétés. » A cet amendement, MM. Devèze et Hymans proposent l'amendement suivant, auquel le ministre se rallie: Rédiger comme suit l'alinéa premier: « Le gouvernement est autorisé^ à ap-» prouver les statuts » d'une Société nationale des habitations et logements a bon marché. » M. Wauwermans propose cet amendement:a) Intercaler après le premier alinéa: « Elle possède la personnalité civile. Elle peut être autorisée par arrêté royal à recevoir des dons et des legs. » b) Ajouter à la fin de l'urticle premier:« Elle peut acquérir et posséder des immeubles, en vue de rétrocession ultérieure à des sociétés agréées. » M. Tibbaut, rapporteur, veut bien renoncer à son amendement au titre de la loi, mais il voudrait, néanmoins, que la loi soit- étendue jusqu'aux petites exploitations agricoles. M. A. Delporte propose un amendement libellé comme suit: Le compléter ainsi : « 3° D'accorder des subsides aux administrations communales, conseils des hospices et des bureaux de bienfaisance qui feront construire des habitations destinées à être louées aux familles nombreuses et peu aisées; 4° D'acheter — à titre de réserve en attendant la création de sociétés locales — les terrains nécessaires à la création d'habitations à bon marché dans les régions susceptibles d'être le siège d'une prochaine activité industrielle ou commerciale. » M. Moyersoen demande que l'on s'en tienne à la disposition du projet du gouvernement. M. Levie dit qu'il serait dangereux de faire acheter aes terrains par la société.Quant à l'amendement Wauwermans, rien ne presse; mais je ne vois cependant aucun inconvénient à accorder la personnalité civile à la société. M. Hymans appuie l'amendement de M. Delporte. M. Moyersoen combat cet amendement et appuie la thèse de M. Levie. M. Devèze appuie, à son tour, l'amendement Delporte. M. Buyl défend le dit amendement. On passe au vote par assis et levés et tous les amendements sont rejetés, sauf celui qui autorise la société à acquérir les immeubles dont elle a besoin. L'article 2 L'article 2 est rédigé comme suit: Sont considérés comme habitations ou logements à bon marché, tant dans les agglomérations urbaines et leurs faubourgs ou banlieue que dans les régions rurales, à condition d'être destinés exclusivement à des personnes peu aisées: 1° Les immeubles appropries au logement d'une famille, y compris le jardin, le lopin de terre et autres dépendances de la maison, pour autant que le loyer annuel ou le revenu cadastral ne dépasse pas un maximum fixé, suivant les localités ou régions, par un arrêté royal pris sur l'avis de la Société nationale ; 2" Les immeubles aménagés pour le logement de plusieurs familles ou de plusieurs personnes vivant seules, y compris les cités-jardins qui en dépendent, pour autant que le loyer d'aucun des appartements ne dépasse un maximum fixé comme il est dit au numéro précédent ; 3" Les immeubles, tels que dortoirs publics et hôtelleries populaires, affectés à des logements passagers en commun.» M. Devèze propose de supprimer les mots « à condition d'être destinés exclusivement aux personnes peu aisées ». M. Wauwermans propose cet amendement : Ajouter à la fin du premier alinéa, après les mots : « exclusivement à des personnes peu aisées », les mots : « et de ne pouvoir être affectés ni en tout ni en partie à des débits de boissons. » Le ministre se rallie à cet amendement ainsi qu'à un autre déposé par M. de Menten de Horne, libellé comme suit: ; « 2° Les immeubles aménagés... y compris les cités-jardins et tout autres dépendances (le reste comme au projet). » On passe au vote. Tous les amendements sont rejetés, sauf les deux derniers. L'ensemble de l'article est voté par assis et levés. LE BUDGET DES NON VALEURS M. Schollaert. — Messieurs, nous interrompons la discussion en cours pour passer au vote par appel nominal sur une série de projets de loi. Nous commençons par le budget des non valeurs. L'appel nominal commence par le nom de Ml Hoy.ois* (Long** hilarité à gau-che.>« Le budget est voté par 89 voix contre 33 et 2 abstentions. Autres votes Le budget des recettes et des dépenses par ordre est adopté par 84 voix contre 33 et 1 abstention. Le budget du corps de la gendarmerie est voté par 87 voix contre 27. L'érection de la commune de Sautin (province du Hainaut) est adoptée à l'unanimité. L'approbation de la convention internationale de l'opium, conclue à La Haye, le 23 janvier 1912, est votée par l'unanimité des membres présents. Retour au débat On entame ensuite l'examen de l'article 3, ainsi conçu : « Pour l'application de la présente loi, sont réputées personnes peu aisées, sauf preuve contraire : 1° Les ouvriers en général ; 2* Lés employés dont les appointements ne dépassent pas un maximum établi par le gouvernement ; 3* Toutes personnes dont les impositions directes au profit de l'Etat ne dépassent pas un maximum établi par le gouvernement. Ces maximums sont fixés par arrêté royal, sur l'avis de la Société nationale, suivant les localités ou régions. » M. Devèze demande la suppression radicale de ce texte. M. Levie ne peut accéder au désir de M. Devèze. M. Devèze. — Je voudrais au moin» que vou^ consentiez à supprimer le primo i W Le reste de l'article est adopté san» autre discussion. L'article 4 Il est ainsi rédigé : « Sont admis à souscrire des actioni de la Société nationale, l'Etat, les provinces et les sociétés locales ou régionales agréées en vertu de la présente loi. La Société, nationale prend, sans perdre son caractère civil, la forme de* sociétés anonymes. Son capital est variable. Ses statuts sont approuvés par arrêté royal. » M. Devèze propose de supprimer la paragraphe 4 de cette disposition et d'ajouter un article 4bis ainsi conçu: « Le conseil d'administration est composé de sept membres, Lë président et deux administrateurs sont nommés par 1-: Roi. Deux administrateurs sont élus par les provincés actionnaires; les deux derniers par les sociétés locales ou régionales agréées actionnaires. Pour ces élections, les actionnaires de chaque catégorie forment des collège» distincts. » M. Paul Hymans. — Nous pourrions nous mettre d'accord sur les bases suivantes: sur neuf administrateurs, l'Etat en nommerait cinq, dont le président; les provinces en nommeraient deux et les sociétés agréées également deux. M. Levie. — Je serais disposé à examiner votre proposition sous un jour favorable, si j'avais la certitude que le3 provinces voulussent s'intéresser à la société. M. Devèze. — Vous pouvez en avoir l'assurance formelle. M. Tibbaut. — Neuf administrateur» me paraît exagéré; cinq hommes compétents suffiraient amplement. M. Moyersoen. — U faut laisser plua d'influence aux sociétés. Après un long échange de vue, auquel prennent part MM. Devèze, Mabille, Buyl, Moyersoen, .Demeester et Ortegat, on se met d'accord pour ne maintenir que les paragraphes 1, 2 et 3. Tous les amendements sont rejetés par assis et levés, ainsi que l'art 4bis, pro-' posé par MM. Devèze et Hymans. (Voir suite en page 2.) LA FEUE "VETERINAIRE Voici Mme Marianne Plehn, qui était assistante à l'Ecole vétérinaire de Munich, et qui y est nommée professeur. C'est la première femme qui, en Ba« vière, occupe de pareilles fonctions

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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