La dernière heure

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22 januari 1914
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s.n. 1914, 22 Januari. La dernière heure. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5m6251h595/
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La Dermere Heure - N.22.NEUVIEMEANNEE. ^ L£ pLUs QRAN D JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ * JEUDI 22 JANVIER 1914 En 9k s^/jol^Hn^^'îo^à'mldl beitullm ABONNEMENTS psoraci ClEy TTIIMf ^ ABONNEMENTS SERVICES DE PUBLICITÉ * " l,ou* • • uw • • Tni itcto j cc ccmaimtc Pour l'Etranger les prix do Bruxelles, le port en plus. H È » 3,00... TROIS MOIS Fr. 4.00 „ LEb SEMAINES n'existe pas d'abonnement mensuel. - Ponr Bruxelles in- LeS annonces et réclames SOnt reçues »UX bnr©Stt* Téléûtl.L^ Abonn,men" 4370 » • • 25F f®18'" * ,®°° L'Edition Illustrée (1G pages) ^TÏÏffi^^^TSSiîÏÏSSÎSJrï ^ journal et à ï Agence Ha», 8, Place des Martyrs, S ' "lcr"'; Réd. 4040 Parlem. 8913 Direct. 9571 12.00... UN AN . . . » îe.oo yjP; NDMép.0 S centimes charge des abonnés. (l« éta(?e), à Bruxelles. (Téléphone 585). UN CABINET BRANLANT Le cabinet Doumergue, en France, fera-t-il les élections générales du printemps? Ce n'est plus certain du tout. Uue s'est-il donc passé? Il s'est passé que M. Caillaux, qui esl l'âme de ce cabinet, a déposé son projet de budget. Et c'est une immense déception. Pour le comprendre, il convient de se rappeler que le cabinet Bar-thou, dans celte question du budget, est tombé sous les critiques de ce môme M. Caillaux qui, si on lui donnait le portefeuille des linan-ces, promettait alors monts et merveilles. On le lui a donné, et, de l'avis général, son budget est plus mauvais que celui de son prédécesseur! A part vingt millions de réduction sur les dépenses militaires les plus urgentes (que la conscience du ministre de la guerre lui interdira sans doute d'accepter), il ne se distingue que par plus d'imprévoyances coupables ou par des escamotages risibles, tels que celui qui consiste à ne calculer les dépenses que pour une année de onze mois, le douzième mois étant rattaché à l'année suivante! Ayant assuré l'équilibre de son budget ordinaire par de pareils expédients, le nouveau ministre se retrouve, pour les dépenses extraordinaires, devant le trou noir du déficit et acculé, lui aussi, à l'emprunt ou à l'impôt. Or, son emprunt va lui coûter beaucoup plus cher qu'il n'aurait coûté dans l'ancien projet. Quant à l'impôt, ce sera le fameux impôt établi à la lois sur le Capital et sur le Revenu. Mais le Sénat ne veut pas de celui sur le Capital; M. Caillaux le sait; il n'a d'autre but que d'entretenir une surenchère démagogique jusqu'aux élections, afin de bénéficier, contre les républicains nuance Briand, de l'appui des collectivistes.Les Briandistes voient le jeu, et n'auront pas de peine à montrer qu'il aboutit, en exagérant les ré- — tof mo* .Qsca>s^ à-les paralyser On commence à. comprendre pourquoi le sage Cicéron qui siège à l'Elysée, accepta de donner à ce Catilina une part dans le gouvernement de la République. Sur l'heure, on crut à une, capitulation de M. Poincaré. C'était une malice : En effet, tant que M. Caillaux était dans l'opposition, une nuée de sportulaires pouvait aller clamant dans l.es couloirs le génie de l'homme d'Agadir : — « Oubliez, disaient-ils aux sceptiques, oubliez son aventureuse politique marocaine. Nous vous abandonnons Caillaux, président du Conseil. Dans ce rôle, supérieur sans doute à ses moyens, il s'est montré impulsif et têtu. Sa témérité, puis son obstination ont coû-lé à la France le Congo. Que vou-ïez-vous? On n'est pas universel. Sa spécialité est la finance, il n'au-îait jamais dû en sortir. Mais aussi quel financier! Il est en or! C'est pourquoi il faut se hâter de le remettre au ministère de son choix. Là où un professeur de phi-josophie comme Charles Dumont se débat empêtré, vous verrez un homme de métier, un homme de chiffres ramener la lumière et l'aisance en un tour de main! » On le répétait si bien, que tout Paris i'a cru, sauf peut-être M. Poincaré qui — on l'oublie trop! — fut jadis aux finances, et fut même un brillant spécialiste des finances. Au seul M. Poincaré, le génie financier de l'aigle du Congrès de Pau fut toujours suspect. Voilà pourquoi, quand l'honorable M. Doumergue lui soumit la liste du Cabinet, avec Caillaux aux finances, le président de la République s'inclina sans mot dire, mais non sans sourire : on allait voir... On a vu! De l'avis des techniciens, c'est un effondrement sans appel. Or, le cabinet Doumergue, à part ce tourbillonnant vibrion financier, ne donne guère des signes d'activité : A la guerre, M. Noulens, qui devait rajeunir les cadres et fendre l'oreille aux officiers trop âgés, en est encore à la période des enquêtes de complaisance et des circulaires de pure forme. A la marine, M. Monis n'a trahi sa présence que par l'incident dit « du Vendredi-Saint » : Les cuirassés français, dans les rades d'Orient où la France exerce le protectorat des catholiques, doivent-ils pavoiser le jour du vendredi-saint? La politique extérieure le voudrait. La politique intérieur le défend. M. Baudin disait oui. M. Monis dit non. Ça peut se soutenir. Enfin, au Quai d'Orsay, le sourire du bon M. Doumergue est toujours désarmant. Mais, comme on peut espérer qu'il désarme l'Allemagne, la France continue à réclamer une activité plus substantielle. Incertain au Parlement, impopulaire dans le pays, le Cabinet est à la merci d'un discours de M. Briand. Maurice de Waleffe. , I f!PÏ. A ÏÏHÏT MÏUIÏY I Kjjtia inui iiujuua DEBROQUEVILLE COUVRE LA CASSEROLE WOESTE LA RÉCHAUFFE il FAUT ATTENDRE LA FIN i Le débat congolais s'est oon-T"\$T_I ^nuê mardi, après un entr'acte Ufrl de huit jours. La casserole en chef n'a point fini de remuer sa quincaillerie; elle continuera, après un nouvel entr'acte d'une semaine.Après quoi, le ministre et les membres de la gauche encore inscrits parleront à huitaine.Peu importe, d'ailleurs, à présent; la comédie est parfaitement connue. Le chef du gouvernement a dénoué l'affaire. Ceux qui avaient cru que les beaux sentiments de tolérance et de loyauté affichés par M. Renkin allaient trouver écho à droite, en sont pour leurs frais de désillusion. Debroqueville, Woeste, la droite tout entière applaudissent à « l'œuvre » de délation et de calomnie de la ligue antimaçonnique, et le ministre des colonies, qui l'avait stigmatisée comme une œuvre odieuse et méprisable, en est réduit à féliciter son chef, qui félicite la casserole.Cela vaut mieux ainsi. On sait au moins à quoi s'en tenir. Ainsi donc, c'est entendu, le but de la casserole est le plus noble, le plus élevé. Ce sont les paroles du premier ministre. Mais ses procédés sont igno-.bles. Pour le ministre, pour le gouvernement, pour la droite, cela n'a aucune importance. C'est pour la bonne cause. La fin justifie les moyens. Les jésuites triomphent en fait et leur " théorie est celle du gouvernement. Une fois de plus, le parti clérical et ses chefs ont sacrifié l'honnêteté à l'union de la droite. La casserole a son estime, Debroque- ^ ville et Woeste n'ont parlé que pour la sauver. Nous leur faisons l'honneur de croire qu'eux et leurs amis n'ont agi a^nsi qu.e par. ordre. Il faut attendre la fin. La casserole * affirme qu'il y 'a un complot -maçon- j nique au Congo. Le ministre le nie. La f casserole prétend que des fonctionnaires, s des magistrats et le ministre lui-même T persécutent les missionnaires. M. Renkin le nie. La casserole a porté, contre ^ certains magistrats, des accusations pré- c cises. M. Renkin affirme que ce sont c des mensonges et des calomnies. c Il né suffit pas de faire l'éloge des r missionnaires et de calomnier la maçon- ]. nerie, pour mettre le ministre et la cas- 1 serole d'accord. c c Le prochain discours de M. Renkin r sera curieux à entendre... f- D'ores et déjà, cependant, soulignons que la délation, les calomnies et l'inter- £ ception de lettres, etc., qui sont les pro- 1< cédés courants de la ligue des casse- s rôles, reçoivent l'approbation et les féli- 0 citations du gouvernement. • Ce n'est pas rassurant pour les hon- p nêtes gens. c , n Les Obsèques | du général Picquart : [De notre Correspondant.] - Amiens, mercredi : Conformément à la ^ volonté de la famille, et malgré les instances du gouvernement qui voulait faire des funérailles nationales au général Pic-quart, les obsèques de l'ancien ministre de la guerre ont eu lieu, aujourd'hui, à 11 heures, à Amiens. Le président du b" Conseil, M. Doumergue, M. Noulens, mi- d; nistre de la guerre, le général J offre, MM. d1 Clemenceau, Labori, Alfred et Mathieu 1*. Dreyfus se trouvaient parmi l'assistance, ai 1 ouïtes les troupes de la garnison avaient d< été mises sur pied. Il y avait une foule l'i énorme. pj La cérémonie s'est déroulée sans incident. Il n'y a pas eu de discours. sa Le corps a été embarqué à la gare et tr est parti pour Paris, où il sera incinéré pl demain. pi VONT-ILS ÊTRE A IV' »•«!*. y «M . I—™ l Les sous-marins anglais de la classe . jui vient de périr à PUjmoulh, sont co 'Amirauté, comme d'un type suranné e théâtre de multiples accidents. Un fo este pour leur abandon définitif. I ) J-ifj U i\lCJ KU M. POINCARÉ A L'AMBASSADE D'ALLEMAGNE On donne les précisions suivantes sur vait entourée des dames de l'ambassade la soirée qui fut donnée, mardi soir, par dans le grand salon blanc. Peu à peu le: l'ambassadeur d'Allemagne et la baron- salons s'emplirent. Le personnel diplo ne de Schoen, à l'hôtel de l'ambassade, matique français et étranger se trouvai en l'honneur du président de la Répu- au complet. A 11 heures, l'on s'écrasai blique et de Mme Poincaré. véritablement. L'ambassadeur, Mme et Mlle de A 10 h. 30_ le pI($sident de la Itépubli Schoen, se tenaient a lentiée de la qUe 0ffrir son bras à la baronne d< « salle du trône », ainsi dénommée à S.choen, qu'il conduisit au buffet. Ur raison d un trône derrière lequel se trou- nouveau cercle se forma et, contraire ve le portrait en pied de Guillaume II, ment au oérémonial traditionnel, M et recevaient les arrivants. Poincaré resta jusqu'% .la la fin. L'am Le président de la République, après bassadeur et Mme Schoen l'accompagné s'être retiré un moment dans l'un des rent alors avec Mme Poincaré jusqu'i petits salons, a tenu un cercle trè3 ani- la voiture présidentielle, et le flot des mé, tandis que Mme PoincaTé se trou- invités s'écoula peu à* peu. — H a vas. L'ambassade d'Allemagne à Paris L'Epuration du Commerce la langue véhiculaire DANS l'enseignement L Union syndicale Quelques amendements nouveaux ont 'éclame tout d'abord la création »fs: « Dans toute école communale, adop- CTun parquet spécial te ou adoptable, la langue maternelle ~ " ' des enfants sera la langue véhiculaire de l'enseignement. Dans--sa réunion, de -lundi sokr-^ dcs pères, 19 famille ayant îhambfë " de commercé de Bruxelles, j^1. n^°11^3 cinquante onfants en • âge .près avoir décidé d'insister sUx'i'ouver- d ecole demanderont pour ceux-ci 1 em- ure du canal maritime en juin prochain, P*01» comme langue vehicu^aire, dune 'est occupée du rapport de M. Michelet g11"3 nationale autre que celle en usa ur l'épuration du commerce, et en a dans 1 ecole, la direction d ecole sera oté certaines conclusions. tenue d organiser pour leurs enfants un , , , enseignement dont cette langue natio- D après ce rapport avant la promul- nale =oit Ia j véhiculaire. ation d une loi sur la police du com- ^ x aerce, il serait nécessaire et urgent de Dans ce ^as, 1 instituteur, s il con- réer un parquet commercial. De cette state que 1 enfant ne comprend pas 'a réat-ion, Le vote de la loi en question vehiculaire ainsi désignée de écoulerait d'ailleurs de lui-même. faSon a pouvoir suivre avec fruit l'en- Les conclusions accessoires sont inté- ««gnamMit donné en référé- essantes. Elles se résument ainsi : punir ! ^ ufVU11 °U a msPecteuI 2 manque ou la tenue irréguliài^ des les autres cas. ivres prescrits par le Code de commer- ' autorités, 1 instituteur et le père e; rendre la tenue du livre de caisse , famille, désigneront la section dont bligatoire; et créer des dispositions pé- l'enfant sera admis à suivre les cours. Aies contre la circulation fictive des ef- (S.) Albert Devèze, Fulgence Masson, îts de commerce. Georges Lorand. Quand ces réformes précédentes au- Du groupe socialiste : « La langue ant été réalisées, il y aurait lieu de s'oc- véhiculaire de l'enseignement primaire uper immédiatement de la revision des pour toutes les branches et pour toutes >is sur le concordat, la faillite et le sur- les classes, y compris le 4* degré, sera ls, revision que l'ensemble du commer- le français dans les communes wallon- 3 considère comme d'imminente néces- nés, le néerlandais dans les communes ■té. flamandes, l'allemand dans les commu-Alors la loi sur la police du commerce nes allemandes. ourrait être créée, si elle répondait en- « Dans l'agglomération bruxelloise et 3re aux désirs de la majorité des com- dans les autres communes bilingues du lerçants. pays situées sur la frontière linguisti- La création préliminaire d'un parquet 9lie> sauf décision contraire du conseil >mmercial amènerait ce rouage judiciai- communal, la langue véhiculaire sera i nouveau à faire ses preuves avant la français. .scussion de cette loi et permettrait de re- « Toutefois, sans exception de régions, rendre ultérieurement, dans de meilleu- une section primaire française ou néer-' îs conditions qu'actuellement, son exa- landaise ou allemande sera ouverte chaîna- que fois que des chefs de famille ayant ■ au moins vingt enfants en âge d'école en feront la demande écrite au conseu 'agriculture en russie — mmes pourront o^iser, en dehors des heures habituelles de ia OPTIMISME EXCESSIF tenue des classes, des cours facultatifs et gratuits à l'usage des élèves de cin- ^ quième, sixième, septième et huitième Saint-Petersbourg, mardi. — On pu- année. ie le rapport relatif à l'enquête faite _ Q„011T1 „oe A ins les 25 gouvernements de la Russie lan ,e3 c'las du j"® ^ ™tt ippui des services agricoles organisés branches ooligatoirement ensei- ir le gouvernement. gnees au 4* degré, les communes, pour Ce rapport constate également que l'u- ies è^ole;s communales et. adoptées, .es ge des machines agricoles et des ins- comités de direction, pour les écoles .îments perfectionnés est beaucoup adoptables, pourront ajouter l'étude des us développé, surtout chez les petits deux autres langues nationales, opriétaires. — Havas. « Toutefois, l'usage de cette seconde langue ne pourra servir de langue véhi- culaire pour l'enseignement d'aucune ^ . -V T ^ ^ ^ _ _ T ' ^ autre branche du programme. » ABANDONNES ? "—— i Les Drames.de l'Ivresse , ... J v, Rue du Collecteur, à Cureghem, habi- fcent les époux J... Le mari, âgé de 38 V • ans, est ouvrier peintre et s'adonne à • ' * Ia ko^son. De fréquentes disputes écia- ^g|§|^ tent, à ce propos, clans le ménage. ( Mardi soir, vers 10 heures, J... est ren- ^ {f tré au logis, encore pri3 de boisson. Une nouvelle querelle eut lieu. Soudain, l'ou-vrier peintre quitta la maison, en criant ~ qu'on ne le reverrait plus. Il se dirigea jL -v directement vers le canal de Charleroi Sv:et se jeta à l'eau. Son cadavre a été re- i péché deux heures plus tard. i'. Le corps a été transporté au dépôt k " \ - mortuaire. Le désespéré laisse plusieurs La Pénurie d'Argent en Perse Téhéran, mardi. — Une foule nom- "1 —■■■ ■ 1 ■ breuse, comprenant surtout des pen . , , , ,A .. . _ sionnés de l'Etat, s'est livré à une ma- l,a LaqueLle appartenait L «yl-7», nifestation devant le domicile du tré- risidérés, dans le monde de sorier général, M. Mornard, et a récla et dangereux; ils ont déjà été m?,.dV gouvernement le paiement im- rt courant d'opinion se mani- "'ls tendLmerie0"»' dispersé les mani- f estants. — Havas. i ' ; Une mystérieuse 1 i Tentative de meurtre L'Appel à Bruxelles : Est-ce une Erreur judiciaire? Le 6 janvier 1913, vers 1 heure et demie du matin, M. Du terne, lieutenant de douanes, à Momignies, fut réveillé par des gémissements qui se faisaient entendra dans la rue; il se mit à sa fenêtre, et distingua une forme humaine étendue sur le trottoir de sa maison. Avec un voisin, il alla voir de plus près, ef, à la lueur d'une allumette, il reconnut l'un de ses voisins, M. Jules Baivier, baignant dans son sang. * M. Baivier, atteint de plusieurs blessures à la tête, et le visage balafré a'une forte entaille, fut, pendant plusieurs jours, entre la vie et la mort. Le 29 janvier, il reprit sa lucidité d'esprit et put raconter ce qui s'était passé. Au moment où, venant du café tenu par Anna Buis-set, épouse séparée d'un nommé Brunet, il. avait tourné la clef dans la serrure pour rentrer chea lui, il avait entendu marcher rapidement; il s'était retourné, et, au même moment, un individu lui avait asséné un coup violent sur la tête; l'homme, après avoir dit qu'il voulait le p tuer, asséna encore de nombreux coups sur la tête de sa victime, qui tomba éva- nc nouie. * tr< M. Baivier accusa un cultivateur de s0 Forges-Philippe, un certain Alphonse nc Prince, d'avoir été son agresseur. Ce dernier, arrêté immédiatement, nia énergi- Œ quement. Pendant sa détention, un jeune homme, Arthur Brunet, fils d'Anna Buis-set, dont il est question plus haut, vint s'accuser, au parquet de Charleroi, d'être I l'auteur du crime, au sujet^ duquel il fournit, de nombreux détails, en ajoutant qu'il en voulait à Baivier, parce que t sa mère, à cause de lui, lui avait retiré I son affection. Le 6 janvier, il avait attendu que Baivier sortit de chez sa mère, pour lui demander des explications, qui lui furent refusées; c'est alors qi^'il frappa le malheureux à coups de barre de fer, jusqu'à ce qu'il ne remua plus. A la suite de ces faits, le parquet mit en prévention Alphonse Prince et Arthur Brunet, qui comparurent le 20 novembre 1913, devant le tribunal correctionnel de Charleroi, où Prince persista à se décla-rer innocent, tandis que Brunet continua à s'accuser. P^ Après avoir consacré deux audiences ^ à l'instruction de cette énigmatique af- {5* faire, le tribunal, par jugement rendu le J. a 17 décembre, acquitta Arthur Brunet et Ll condamna AJphonse Prince à deux ans € 1 de-prison, en accordant provisionnelle u 1 ment à M. Baivier, partie civile au pro- f,n cès, 1,000 francs de dommages-intérêts. ^ a Appel fut fait. sa. Il semble résulter de l'enquête faite .-par les premiers juges que, dans un but Y.1/ qui n'a pas été bien nettement détermi-né, Brunet se serait faussement accusé; les médecins légistes sont venus aussi ^ affirmer à l'audience que les blessures constatées sur la tête de M. Baivier n'avaient pu être faîtes, comme le soutient 1 Brunet, par une barre de fer, mais bien de avec un couteau. Va L'audience de la matinée a été prise ,m€ par la lecture du rapport fait par M. le !?, conseiller G. De Le Court. 1 è " séc On vol audacieux saï à Constantinople Constantinople, mercredi. — Un vol a Jj-11 été commis, cette nuit, au bureau de »? postes français du quartier de Galata. If, Les voleurs ont réussi à forcer deux coffres-forts et se sont emparés de 6,000 v£ francs. Ils ont décacheté un certain .1 nombre de lettres recommandées por C1 tant mention de valeurs déclarées. 9J1 Les soupçons se portent sur le gai- . dien du bureau. La police poursuit son m1' enquête et croit qu'il a des complices. Les voleurs ont pénétré dans le bureau de postes par les fenêtres. — Havas. j : .noi ÉCRASÉE PAR LE TRAM 2 ma Un émouvant accident s'est produit, de mercredi vers 10 heures du matin, ave- ger nue de la Reine, à Laeken. Une fillette rer de 4 ans, la petite Hélène B..., s'étant I échappée des mains de sa tante qui Va l'accompagnait, est allée se jeter sous que la voiture motrice d'un tram qui se diri- mo geait vers la ville. uni L'enfant a été traînée sur une assez E grande distance par le ramasse-corps et tea relevée très grièvement blessée à la tête un et aux jambes. au: Après avoir reçu les premiers soins el'c dans une pharmacie, elle a été transpor- i'tal tée à l'hôpital ; son état, est très grave. Ç -, , ave » ' faii La dernière Excentricité x DE LA MODE df' et ] L F. RÈGNE DIJ FROÏH L'EMBACLE DU CANAL A ANDERLECHT Anvers, mercredi. — L'Escaut charrie nécessaire d'employer les remorqueur®* s glaçons. Ce sont encore des plaques brise-glace que l'administration commu- sez minces qui passent et repassent nale a à sa disposition. Cependant il ne vant la ville au gré du courant et de faudrait pas que le froid persistât long- marée. La glace n'entrave en rien la temps. vigation. Cependant le matin, à l'en- Sur le haut- Escaut, dans les environs ie des écluses, de petits embâcles se de Tamise et de Hupeîmonde, les glaçons nt formés. Ils disparaissent par la ma- sont plus nombreux et rendent la navi- âuvre des portes et il n'est même pas gation difficile. î F DRÀ MF DP passé où il suffisait de se présenter aveo i_. une affaire passionnel, pour espérer un AD T T17 "PT Ï7T*TM/^,1/"V acquittement, mais elle espère en la jus-1A-U JlL, jtL-ilLi I liNv^rwv tice une saine délibération sur les faits _______ qui lui sont soumis. Examinons la question de fait : Ne I iriF MARrHAI s'agit-il pas véritablement d'un homi-' ^ V^l i_j IriLj cideP La prévenue, entendue le 14 no orvxTn . nyrxTï^T- vembre, a déclaré : « Quand Vassaua v^vJIN UAMrNhL m'eut saisie par les poignets et injuriée, à ce moment, j'eus l'intention de lui À 1 AN FT 3 MOIS donner la mort. ï IL i D IVlvylO C est ce moment seul qui importe. r\C DDÏG/^\TvT Mais, dit-on, il y a une contradiction! LJiLi i f\lovJlN entre cette déclaration et les précédent tes.^ Lorsque Lucie Marchai a été interrogée, antérieurement, elle n'a pas été [»a 9* chambre correctionnelle conti- questionnée sur ce point; et n'est-ce pas ait, mercredi, à 9 heures, les débats k premier mouvement d'un prévenu da drame de la rue Plétinckx On se rap- tâcher de diminuer sa faute en disant lie cette lamentable histoire dont les qu'il n'y avait pas d'intention de tuer?, bats ont commencé le 30 décembre der- Mais les faits sont là : en allant qué» ?r et qui amenait sur les bancs de rir des docteurs, trois minutes après le ccusation une jeune et jolie femme, drame, elle répète chaque fois : « J'ai cie Marchai, qui avait tué son tué mon amant! » uni » qui l'obligeait à la prostitution. je di3 que si cêtte {emme n.a ^ ^ette affaire avait amené un publie l'intention de tuer, elteVaurau sas -iit »rme qui n avait pu être contenu dans répété • j'ai tué uditoire et se massait jusqu'en la T „ ' , , le des pas-perdus. J,e„ne Préoccupe pas des propo* je tribunal était présidé par M. le a tenus avant : il y a eu trop «-président De Le Court; M. le subs- flSltradl5tl0?f ^vées- lK*eialt ?onC .it Parmentier soutenait l'accusation ^meraire de declarer que Marchai nè M" Sasserath et Paul-Emile Janson ?'ï P®? laJe^,lte ^uand elle exprime soa trouvaient au banc de la défense. intention de donner la mort puisqu ella _ . prend ainsi une plus grande responsa- On entend Henriette Degreef bilité. ïenriette Degreef est cette jeune fille . ^ ose croire que vous vous déclarerez 16 ans et demi qui se trouvait avec "^compétents. ssaux, la victime, au moment du dra- Mais si vous n'étiez pas d'accord avee , et qui n'avait pu témoigner lors de J11?1 8l^ ce point, il faudrait exposer les première audience, parce qu'étant a faits. Et alors je vous dirai quelle abo* :ranger. minable existence fut celle de cette pau» ïenriette Degreef fut légèrement bles- 7re i€unc fille, qu'une rencontre mal* i. heureuse a conduite au ruisseau. jors des faits, elle connaissait Vas- Mais en analysant la vie de Luciè ix depuis deux mois, celui-ci avait Marchai, on est pris d'une profonde pi* )éré en tirer profit en l'obligeant éga- tié. lent à se prostituer. Elle avait 4 ans, quand, placée dan* iuand l'accusée est rentrée rue Plé- un pensionnat, son père se mit à vivre ckx, elle brandissait un couteau et se «n concubinage avec une femme dont il igea d'abord vers Degreef qui, nue, avait deux enfants adultérins. tait enveloppée dans les couvertures. A 10 ans, sa mère meurt de chagrin; e fut légèrement blessée, puis se sau- alors l'inculpée se trouve en présence dè au grenier et ne vit pas Lucie Mar- sa marâtre; elle est frappée violemment» il frapper son .ami. Cependant, celui- Elle échappe à cet enfer pendant quel* alla la rejoindre au grenier; ils redes- ques mois où on la place dans un cou* [dirent ensemble dans la chambre, où vent. Plut au ciel qu'elle y fut restée!! nriette Degreef lui donna les pre- Mais on la fait rentrer au logis et la srs soins. Vassaux arracha ses banda- vie malheureuse recommence. A 16 ans* ; il ne lui a jamais parlé de Marchai, elle part exédée. Comment? avec un i . ji>. i * amant? Pour se livrer à la prostitution? interrogatoire ae 1 inculpec Non. Elle va s'engager comme servante <ucie Marchai, élégamment vêtue de f Aa rii? Berckmans, d'où un oncle la r, est entendue à son tour. C'est en ? sortir pour la placer chez une accou* tglotant qu'elle narre les faits. cheuse. La, pour un prétexte futile, on !lle a connu Vassaux depuis février :a \ P°rte. Que fait-elle? Elle 7, alors qu'elle était demoiselle de travaij « honnetement en cherchant une gasin. Elle obtempérait aux ordres nouvelle place. . son amant qui exigeait d'elle de l'ar- ^U€. 'ai^.^e père? Il vient la cher-chet it. C'est ainsi qu'elle fut amenée à se P.our ^airo engager chez un pharma* dre à Nice, à Londres, à Milan. C1€I^.„ . nRu^Pai" par amour pout llle partit à Ostende, sur l'ordre de sa Nullement. Mais il peut alors îsaux, dans l'intention de gagner Ze^ir ^ncher les gages; c'est son seul ilque argent qui lui manquait pour but. nter un bar. Elle apprit alors, par Alors, Marchai en a assez, elle s'enga* : amie, que son amant la trompait. comme demoiselle de magasin, rue llle reçut, un jour, un coup de cou- ^euve. a de la victime parce qu'elle avait eu Là, Vassaux, cet individu dont le ca* ami à Milan. Aussi, pour satisfaire sier judiciaire est connu, cet individtà. : besoins d'argent de Vassaux, avait- qui a prostitué déjà une jeune fille dè dérobé 2,000 francs à son protecteur Nice, qui s'efforcera plus tard de prosti-ien. tuer Henriette Degreef, tient Marchai uelques jours avant le drame, elle comme une proie certaine. Pourquoi né it acheté un revolver qu'elle avait s'en va-t-elle pas, dira-t-on? C'est que charger à blanc pour effrayer Vas- cette pauvre jeune fille n'a connu què x qui la trompait; elle s'était procu- Vassaux. Et n ne faut pas grande expé-igalement un canif. rience de la vie pour comprendre cet at* ue Plétinckx, elle entr'ouvrit la porte tachement malheureux. la chambre où se trouvait Vassaux A Milan, Marchai fait la rencontré Jegreef, mais da.ns 1 intention de de- d'un riche Italien qui eut pu la sauveiv ider des exp^icatmns a son ami. raais Vassaux veille; il habite le mêmô a victime, saisissant Marchai par les hôtel; il vole sa maîtresse, rentre à Bru* pets, lui tordit les bras et 1 insulta; xelles, puis, annonçant qu'il va faire du t alors quelle prit son arme et tira chantage, écrit au riche italien pour lui s 1 intention.de le tuer. réclamer de l'argent. Marchai dérobe ffrayee ensuite du coup porte, elle alors 2,000 francs à son protecteur. Une îsporta son ami sur le ht et courut servante est accusée rir un médecin. tu _ , , ., i mère de Vassaux, qui mourut dans «pt+l eqU1 *\Un T01* bras de Marchai, recommanda son Îfrîï? Z trad"it» en ju* à l'accusée; « sais moi. dit celle-ci ®'!® se déDon°e. sanglotant, il y a longtemps qu'il defenseur donne lecture d'une lei* lit fait un mauvais coup. de l'Italien, et de laquelle il résulte acie Marchai regrette son acte et l'inculpée avait une bonne éduca* ire abondamment. ^101} un grand cœur, qu'elle était ex- , ploitée honteusement par Vassaux qui Le réquisitoire ia força à voleT les 2,000 francs. ' Parmentier, avocat général, s'atti- Du reste, rentrée à Bruxelles, Marchai à établir la prévention de coups me^ » assaux dans l'obligation de reft1 î préméditation. voyer a 1 Italien les 2,000 francs volés; archal a déclaré à des amies qu'elle reçoit des coups tant et plus, ait effrayer Vassaux, mais donner En 1913, elle va partir pour Ostende coups à sa maîtresse. Le revolver sur l'ordre de Vassaux, pour gagner cô •gé à blanc montre qu'elle n'a pas eu qui manque à monter un bar; c'est là ention de tuer; du reste, l'accusée une situation qui, certes, quelle qu'elle parlé d'une intention de tuer qu'aux soit, est plus enviable encore que celle liers jour de l'instruction. que lui faisait la victime. l victime a voulu guérir et non se La défense lit alors une lettre adressée ider, comme on l'a dit. par Vassaux à DegTeef. Cette lettre y a eu intention de porter des coups, monstrueuse cause une profonde impres-p chose évidente. sion de dégoût. ÎT 1 , .1 1 • 1 • • Est*il bien — ajoute le défen- Une habile plaidoirie seur — le trouble social qui résulte de Sasserath. — Nous avons, vous .e la mort de cet être malfaisant? z, soulevé l'incompétence du tribu- Reste la question de la préméditation*. La défense sait que le temps est (Voir tuite en page 2)

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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