La dernière heure

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s.n. 1914, 17 Mei. La dernière heure. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q52f767z6s/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à. l'AOENCS HAVAS, 8; place des XAartyrs, 8 (l*r étagre) ât Bruxelles. h. FWW_AIU'glJI.HIBI IIIW IMMIIMI» Il La Dermere Heure ABONNEMENTS BBUXKLLM fBOTIKS Fr. 1.00 UN MOIS. . . • 3.00 TROIS MOIS Fr «.00 • 6.00 SIX MOIS . • 6.00 • 12.00 UN AN . . • 16.00 Poor l'étranger !• on* d« BnuaflM, la part an plus. Il n'exitta paa d'abonnement cnsnsaal — Pour Bruxelles indiquer, en «'abonnant, «i l'on ditira recevoir l'édition du loir an celle da — matin. — Le» fraia da raconrramanl nul A la ehtr|< des abonné* i i LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MÏEUX RENSEIGNÉ N* 137 NEUVIÈME ANNÉE DIMANCHE 17 MAI 1914 C INTIMES VINGT MLLE FOUS Savez-vous combien il y a de fous à Paris? Je parle des fous qu'on est obligé d'enfermer, car, s'il fallait compter !s nombre de ceux qui errent en liberté par les rues, sans trop de dommage, parce que leur folie est celle de chacun de nous, il y en aurait autant que de vivants. Les folies sur lesquelles nous sommes à peu près tous d'accord, nous les appelons sagesse. Il n'y a pas lieu de s'en occuper; elles constituent l'armature de notre vie sociale. C'est précisément ce qui distingue le fou caractérisé : Celui-là n'est plus social, ni sociable. Aliéné. en latin, signifie étranger. De ces aliénés, combien dans Paris, pensez-vous? Diles un chiffre. Le département de la Seine abrite quatre millions d'habitants. Combien de fous? Quelques centaines? Vous n'y êtes pas. Près de vingt mille! C'est quatre fois plus qu'il y a cinquante ans. Et c'est énorme. Songez-y! Un être, sur deux cents, privé de raison, et qu'il faut mettre en cage, comme une bâte! Celte mise en cage devient, d'ailleurs, un problème du bâtiment. Il y a beau temps que Bicètre et la SalpiHi'ièrc ne sufllsent plus. On a construit Sainte-Anne, Ville-Kvrard, Villejuif, la Maison Blan-cho. Puis on en a construit d'autres. Puis on les a agrandis. Puis ou ;i essayé de déporter les fous de Paris dans les asiles départementaux. mais la province elle-même risjfurfie. et aurait plulùt rellué sur Paris. Aujourd'hui il faut d'urgence construire un nouvel asile — ce w ;a le septième! t- plus vaste que .ous les m: .édents. Où le fourrer? Comme un va déclasser les fortifications, un grand journal, qui crut se montrer humoriste et ne ul peut-élrc que prévoyant, proposa de pro!!ler de l'immense couronne de terrains vagues qui vont <o trouver ainsi disponibles, pour bâtir un cordon continu d'hôpi-.aux et surtout d'asiles d'aliénés! Paris entouré d'une ceinture de maisons de fous? L'idée, pour être ■liacabre, uumque-l-elle absolument • le logique, quand on sait que c'est l'iilcoobsme qui peuple les asiles de , . oit--, et <fnc Pans est, hélas! la ca-utale du pays qui boit le plus d'alcool dans le monde? oui les députés des grandes vil-'es refusent tout projet de loi sur a limitation des débits de boisson; à-dessuà, il n'y a plus ni socialises, ni conservateurs! Devant le nastroquet, grand électeur, tous sont également lâches, et l'aristo-■lale M. Georges Berry, député factionnaire du 8' arrondissement ■le quartier de l'Elysée) se rencon-;re avec les réformateurs de la fu-iure société collectiviste qui triomphent en banlieue : Le petit verre, i'apéritif, la rincette et la sur-rincette sont sacrés! On ne badine pas avec 1 assommoir, qui est le dernier salon où l'on cause... politique. Par contre, ces messieurs les députés des villes voteraient volon-îiers l'abolition du privilège dit « des bouilleurs de crû » qui permet à chaque paysan de distiller li-lirement et de consommer sans impôt l'alcool qu'il peut tirer de son grain, de ses pommes de terre ou de son cidre. Beaucoup de petits fermiers en profitent pour payer line partie du salaire de leurs ouvriers agricoles en eau-de-feu, qui ne leur coûte rien. On en met aussi dans la soupe des enfants, on guise de fortifiant, et jusque dans le biberon des nourrissons, pour qu'ils ne crient pas et s'en-rlorment!Cela, les députés de Paris le trouvent abominable! Mais ils rencon-Irent les députés des campagnes qui, eux, soutiennent mordicus que 'e paysan a le droit de profiter de lous les fruits de sa terre, et que toucher à son alambic c'est toucher à sa propriété privée. Les députés monarchistes de l'Ouest et les lépulés radicaux de l'Est ne connaissent plus là-dessus de divergences politiques et votent comme un seul homme pour que la campagne française continue à être noyée dans son alcool. Résultat, à la ville comme- aux champs, les enfants meurent tuberculeux, cependant que leurs parents, qui ne sont pas emportés par la cirrhrtse du foie ou le déliriuni tremens, vont peupler les asiles d'aliénés dans la jolie proportion que je relève à Paris, qui est d'un fou sur 200 habitants! Mais les distillateurs, les grands marchands d'absinthe, de calvados ou de genièvre, sont tous décorés de la Légion d'honneur. Ils ont bien gagné d'avoir une petite croix sur la poitrine : Ils en ont fait pousser tellement dans les cimetières! Ce septième asile d'aliénés qu'il va falloir construire, à Paris, n'ouvrira par les yeux des pouvoirs publics, pas plus que ses six devanciers, parce que les pouvoirs publics sont élus. Or, l'élu a beau appartenir à la bourgeoisie — elle, rxtraordinairement sobre, la plus sobre de l'Europe peut-être —, il est dans les mains de son électeur, et son électeur boit, il boit de plus en plus... Maurice ce Waljbite. VISIONS DU MAROC CE QU'IL EST EJ" CE QU'IL SERA La pribC de Tazza par les troupes françaises est un événement d'une importance capitale, car voilà libre, à présent, la traversée du Maroc de Casablanca en Algérie. L'occupation française s'affirmant donc par des faits d'armes rapidement accomplis, le moment nous avait semblé venu d'interroger, sur la situation marocaine, les diplomates belges qui furent ( accrédités auprès de l'éx-sultan Moulaï-Hafid, le dernier monarque marocain auprès duquel les gouvernements se soient fait représenter. Hélas ! rappelés après l'occupation française, la plupart avaient été envoyés dans d'autres capitales. Un seul était, en ce moment à Bruxelles, le comte de..., mais soyons discrets. « Que voulez-vous que je vous dise, monsieur? J'ai fort peu vu l'intérieur du pays, et je suis revenu avant l'occupation française. Tout ce que je peux vous montrer du Maroc, ce sont les babouches que j'ai aux pieds et que j'ai achetées là-bas ! — Elles sont jolies, mais... — Mais elles ne vous suffisent pas. Si vous alliez voir monsieur... (soyons encore discrets)... qui a vu le Maroc pour son plaisir et est très documenté sur la question? » Un adepte du grand Tourisme On ne voit jamais si bien que ce que l'on voit pour son plaisir; aussi ne fis-je qu'un bond chez le touriste peu banal, que l'on venait obligeamment de me renseigner. Aux premiers mots, mon interlocuteur s'exclame : « Le Maroc ! Ah ! oui ! je l'ai vu et je A Mogador L'entrée de la ville La Grand'Rce Une des deux seules mes du Maroc l'aime! Quel pays de ressources et comme je voudrais voir les Belges y créer des affaires. Savez-vous au'à Casablanca, 35 Belges sont déjà établis? — Mais au point de vue de l'œuvre entreprise par la France, monsieur, me di-rez-vous si l'on n'a pas exagéré les mérites de notre grande voisine et les efforts qu'elle devra tenter encore? — Ah ! ça ! tout est à faire au Maroc, tout ! matériellement et moralement. — La prise de Tazza, n'est-ce pas, c'est le chemin ouvert de Casablanca à Oran? — Oui, si l'on peut appeler cela un chemin, car il n'existe pas de chemins au Maroc : tout est à faire, vous dis-je. Les Français, en ce moment, s'assurent la possession du territoire, et ils y réussissent; après Marrakesch, Tazza, voilà qui va bien, mais après... ah! après ! D'abord, comme je vous le disais, pas de routes au Maroc, rien que des sentiers creusés par des bêtes de somme et les chariots; pas de ports : un dangereux courant, appelé la Barre, empêche parfois les vaisseaux de débarquer leur cargaison huit jours durant. On tente bien d'opérer le débarquement par petites chaloupes, mais c'est extrêmement dangereux. Le seul endroit abordable, pour l'instant, c'est Agadir ! Ah ! les Allemands le savaient bien ! D'autre part, à Mogador, un pier est en construction. Les bienfaits de l'occupation — Et au point de vue moral? — Un grand pas est déjà accompli, mais la mentalité musulmane est si différente de la nôtre. Un exemple : Dans les rues de Tanger, un diplomate européen est insulté par un riche musulman. Le diplomate appelle un policier indigène, et qui croyez-vous qu'on arrête? — Mais... l'insulteur ! — Nullement! Trop riche l'insulteur! On arrête un pauvre diable, qui se trouvait là par hasard, et on vous l'emmène en prison. — Quoi ! — Oui, parce que Allah l'ayant fait passer là juste à ce moment, il était « écrit » que c'était lui qui devait payer pour le riche. Demandez au comte de X..., qui vous envoie à moi, si j'exagère : il n'osait jamais se plaindre, lui, de peur de faire condamner quelque innocent. — Ça n'existe plus aujourd'hui, je suppose?— Non ! grâce aux Européens. Et si vous aviez vu la prison où l'on conduisait ces malheureux : un couloir sans jour, où ils mouraient de faim, car jamais on ne leur donnait à manger. Si, par hasard, l'un d'eux, ayant quelques sous, se faisait apporter du pain, ce pain lui était arraché par les plus forts, qui s'en disputaient les morceaux. — Jolies mœurs! « — Et ce n'est pas la seule chose changée. Le droit de propriété Au temps dont je vous parle, le Marocain qui ne possédait pas un seul morceau de terrain et avait pourtant occasion de vendre un champ, allait tranquillement trouver le cadi (juge), qui lui fabriquait un papier couvert des sceaux de sa famille, depuis l'époque de Mahomet jusqu'à ce moment, et où il était attesté que le champ de son voisin était en réalité le sien. — Et le voisin, que disait-il? — Bah ! Il en avait fait autant. C'est d'ailleurs ce genre de procédé qui a déchaîné la guerre du Rif. Un beau jour, des Marocains ont fait ce coup à des Espagnols, établis à C'eut a, et le gouvernement d'Alphonse XIII est entré en scène. — A présent, la propriété est reconnue? — Certes, les juges français ont plus de pouvoirs que les cadis et un autre respect du tien et du mien. Au point de vue matériel, je vous ai dit ce que je pensais, tout est à faire ! L'avenir du Maroc — Croyez-vous en l'avenir du Maroc? — Oui ! Car c'est une terre fertile; et quand il y aura là des « bras pour l'agriculture », suivant l'expression classique; quand les « oueds » (fleuves) auront des ponts, et que la pluie, très fréquente là-bas, aura d'autres raisons que de faire déborder les cours d'eau, ce qui retarde les convois hebdomadaires, le Maroc sera une belle terre, d'un inappréciable profit pour la France et pour tout qui y apportera son énergie. — Les villes, actuellement, que sont-elles?— Des amalgames de maisons. Les deux seules rues qu'il y ait au Maroc, sont les deux artères perpendiculaires l'une à l'autre de Mogador, le port desservant Marrakesch, et construites par un architecte français du XVIII® siècle, qui était l'esclave du sultan d'alors. Et à propos du sultan, vous savez sans doute que le Maroc est toujours en pleine féodalité; les tribus n'obéissent qu'à leur chef. — La France centralisera. — Oui, elle a commencé, mais Paris est loin de Marrakesch, et comme en France c'est le même système qu'en Belgique, où un clou ne peut être enlevé à un établissement sans que quatre ministères interviennent, ça menace d'avoir des inconvénients au point de vue marocain. Ça en a même déjà. Mais cela, c'est le détail. Au point de vue moral, la France opère là-bas une grande œuvre, dont les Kabyles, qui forment avec les Arabes la population marocaine, lui sont — je^ parle de ceux des régions occupées — déjà reconnaissants.» H. F. I " "rTfigBi Melilla, samedi. — La position de la Griffe du Lion, occupée il y a quelques jours par les troupes espagnoles, a été attaquée la nuit dernière par des contingents Kabyles qui ont été repoussés sans difficulté. — Havas. Tatun, samedi. — Un groupe de maraudeurs a attaqué, hier, à l'improviste, les sentinelles de la porte de la Lunette. Ils ont été repoussés. — Havas. LA GRÈVE MARITIME S'AFFIRME EN ESPAGNE Barcelone, samedi. — Les armateurs leur ayant adressé sommation de reprendre immédiatement leur service ou de quitter leur bord, les capitaines, les officiers-mécaniciens et les matelots ont décjJé de débarquer définitivement. — Havas. Londres, samedi. — L'ambassadeur > d'Espagne a informé les agents des compagnies de navigation espagnoles à Newcastle, que le gouvernement anglais 1 vient d'interdire l'emploi, à bord des | vapeurs espagnols, d'officiers mécani- J ciens ou de matelots anglais pendant j toute la durée de la grève actuelle. En ! conséquence, les vapeurs espagnols, retenus dans les ports anglais par suite ! du conflit actuel, ne pourront pas partir I avec leur personnel anglais. — Reuter. j = i UN HAUT FAIT ! D'EQUITATÏON i i . q, Le lieutenant H. d'OLDENNEEL £ autant un mur d'un mètre cinquante, au Concours hippique, sur son cheval « Naujzhty Girl ». d L'ASSASSINAT DU GARDE-SEMAPHORE L'INFÉRIEUR DE LA CABINE SÉMAPH0R1QUE On voit, au premier plan, la chaise sur laquelle se trouvait assise la victime LA POLITIQUE ALLEMANDE ET LA PRESSE RUSSE Saint-Pétersbourg, samedi. — Commentant le discours de M. von Jagow, notamment la partie relative à la campagne de presse, les journaux déclarent que c'est l'Allemagne qui a commencé. L'article de la « Gazette de Cologne » fut un coup de tonnerre dans un ciel serein, dit la « Gazette de la Bourse ». La « Novoïe Vremia » écrit: La presse russe ne fait que répondre et, pour qu'elle se taise, que les chauvins commencent.Pour le « Ret?h », l'esprit de partialité dont les Allemands accusent les étrangers qui jugent l'Allemagne et auquel M. von Jamw fait allusion, est précisément lset, caractéristique des mœurs politiqur d'ede l'Allemagne, où l'on est toujournfjporté à apprécier de façon différente lorf qui touche l'Allemagne et les nanj/ns étrangères. Le « Courrier de Saint-Pétersbourg » ne voit pas <fg>& obstacles insurmontables à des TeiMÊ 's de bon voisinage, mais encore une reconnais- sjmce réf^pjo^^kt'Ty.^^rêts de chacun. A?im' suie*/ Je •te'yk ' îtpnelle 1rs conditions dans lesque'llt s le traité de commerce de 1904 fut conclu et il déclare, en terminant, que la grande Russie ne peut accepter le crédo de la politique extérieure de l'Allemagne : « Deutschland iiber ailes ». La « Gazette de la. Bourse » constate que l'approbation unanime du Reichs-tag aux paroles concernant le maintien des bonnes relations avec la Russie, constitue une réponse aux articles belliqueux de la presse allemande. L'opinion, en Russie, qui n'est pas contaminée par le chauvinisme et qui repousse boute politique agressive, trouvera dans cette réponse l'écho de ses propres sentiments. — Havas. UN APACHE BRUXELLOIS BLESSE UN AGENT Quatre voyous faisaient du scandale, lier, vers onze du soir, rue Haute. L'a-?ent Lhomme voulut intervenir; il était i quelques pas du groupe, quand un les individus lui jeta à la tête un mor-;eau de fer à la pointe acérée. Le policier eut à l'oreille une blessure par où 1 perdait le sang en abondance. Les nalandrins, leur bel exploit accompli, jrirent la fuite. L'agent poursuivit ce-ui qui l'avait -frappé. L'individu pre-îant la direction de la rue des Mini-nes, s'engagea enfin sur l'escalier du valais de Justice. L'agent allait l'attein-Ire, lorsqu'il fit un faux pas et dévala tu bas des marches. L'agresseur en pro-ita pour disparaître. Son identité est l'ailleurs établie. C'est un nommé Guil-aume B..., demeurant rue du Faucon, ous le coup de plusieurs ordonnances le capture. L'agent Lhomme, dont l'état est a-s-ez grave, a dû cesser son service. La Révolution prend fin AU PÉROU Londres, samedi. — On mande de Li-na : Le colonel Benavidès, chef de la ré-olution militaire qui renversa le président Billinghurst, a été élu président •rovisoire. Il a prêté serment hier après-tiidi.M. Muniz, ministre de la guerre, de-ient président du conseil. — Reuter. POUR LES VOYAGEURS DE PARIS-BRUXELLES Le budget des chemins de fer a fait objet de certaines observations devant i Commission du Sénat. Un membre a emandé que « dorénavant la visite des ros bagages sur la ligne Paris-Bruxel-*s ne se fasse plus à Quévy, mais à ruxelles, afin de gagner du temps et e soustraire les voyageurs aux dangers ; aux inconvénients de la descente du ain, dans une gare mal organisée pour >la. La gare de Bruxelles-Midi possède une ille au moins aussi vaste que celle de uévy, où les gros bagages pourraient re visités, et un service de douaniers, îargé aujourd'hui de certaines visites' 3 peu d'importance, qui pourrait suf-re aux exigences de la réforme demande.Pourquoi ne pourrait-on faire à Brunies ce qui se fait à Paris pour l'agréent des voyageurs? Enfin la visiie des bagages à Bru-illes ferait gagner quelques minutes Quévy, qui permettraient de donner rrespondance à Mons à certains trains 1 ti en sont privés maintenant, notam-ent à celui qui part de cette gare vers ize heures et demie dans la direction ( Tournai, Leuze, etc. » ; Le ministre répondra au cours de la iscussion publique, ? L'INCENDIE D'EXAERDE LES CAUSES EN SONT CONNUES Termonde, samedi. — Vendredi après-midi, le parquet de Termonde est descendu à Exaerde pour instruire au sujet de l'incendie qui détruisit, mercredi matin, le couvent des pères Camilliens. Il résulte de l'instruction que la cause du sinistre ne peut être attribuée à un court-circuit. Mardi soir, une fête avait eu lieu au couvent. Des comédies avaient été interprétées par les élèves, au cours desquelles on avait déchargé des pétards. La cause du sinistre doit être attribuée à une étincelle qui n'aura pas été éteinte à la fin de cette séance. Comme les fenêtres étaient ouvertes, le feu aura été activé par le courant. •Nous avons annoncé que les dégâts s'élèvent à 150,000 francs et «qu'ils étaient couverts par l'assurance. Malheureusement, il n'en est pas ainsi. La somme assurée n'est que de 60,000 francs. UN SOUS-CHEF. ÉCRASÉ A LA GARE DE SCRÀERBEEK Un terrible accident s'est produit, ce matin, à 6 heures, à la gare de Schaer-beek:M. Joseph De Raedemacker, sous-chef à cette^ station, demeurant 48, avenue Emile-Verhaeren, a été renversé par un wagon en manœuvres. Il a eu la main et le pied droits broyés; il porte, sur le corps,de nombreuses contusions et souffre également de lésions internes. Il a été transporté à l'hôpital de Schaerbeek; où l'amputation dos membres mutilés a été jugée urgente. Dn abordage snr le Rupel Le 26 janvier 1910, vers 6 heures du matin, le vapeur « Alexandre » abordait, dans le Rupel, la barque du passeur d'eau, Pierre Berckmans, qui fait le service entre les rives de Wentham et de Niel. Six des, passagers de la barque furent noyés et le septième grièvement blessé. A la suite de cet accident, le parquet d'Anvers fit renvoyer devant le tribunal correctionnel, pour homicide involontaire, Pierre Beckmans, ainsi que le capitaine et le timonier du navire abor-deur, les frères Auguste et Florent Bayens. Les causes ayant été disjointes, les juges anversois prononcèrent, par deux décisions rendues, l'une en 1911 et l'autre en 1913, l'acquittement des trois inculpés, en déboutant, avec dépens, de leurs actions, les parents des victimes, parties civiles au procès. Sur appel formé par le ministère public et par les parties civiles, la chambre correctionnelle de la Cour, saisie à son tour du procès, vient de consacrer trois longues audiences à l'instruire à nouveau. Par arrêt, rendu dans l'après-midi, la Cour met définitivement hors cause les frères Bayens, admettant la thèse soutenue par Mes Picard et Franck junior, qu'elle est incompétente pour cause de prescription. A Pour Beeckmans, dont le cas ne peut etre considéré ainsi que pour ses co-pré-venus, comme: abordage maritime, et qui, conséquemment, ne bénéficie pas de la prescription, il sera, en ce qui le concerne, statué le 28 de ce mois. La Famille Royale de Grèce à Salonioue Salonique, samedi. — Le roi, la reine, le prince Alexandre et la princesse Hélène sont arrivés, à 9 heures, à bord du cuirassé « Pasid ». Us ont été reçus par le gouverneur général Heuts, en présence des fonctionnaires civils et militaires. du corps consulaire, des chefs religieux et des délégations des communautés. Une foule énorme a accueilli, par de frénétiques acclamations, la descente des souverains. La ville est décorée et pavoisée. On ^prépare des illuminations. L'enthousiasme est général. — Havas. Une Election complémentaire EN SAXE .Stendal, samedi. — Le scrutin pour 'élection complémentaire, rendue néces- ' saire par l'annulallon de l'élection de ' VI. Hosch, député conservateur de la cir- . conscription, a donné les résultats sui- , ,-ants : M. Hosch, conservateur, 11,877 ' ;o:x. M. Wachorst, national-libéral 1,965 voix. Un candidat social-démocrate i i obtenu 6,943 voix. Il y a ballottage entre MM. Hosch et t iVachorst. — Havas. j LA PANIQUE NE VIENT PAS une colère sénile corrrre toutes les libertés Nos cléricaux sont assez dépités _ • • de ce'que, dans les milieux in-dustriels, on ne prenne pas au tragique les résultats des dernières élections françaises. Us avaient bien compté sur le succès [ des unifiés pour déchaîner, en Belgique, une bonne petite panique, dont ils auraient tiré profit. La panique ne vient pas, mais chaquç i jour amène de nouvelles preuves de l'ap-i pui très bienveillant que des royalistes I français et des évêques ont accordé aux candidats de M. Jaurès. Avec l'entêtement d'un centenaire, le « Courrier de Bruxelles » n'en persiste pas moins à nier l'évidence, et s'obstine à prétendre que les républicains sont seuls responsables des victoires collectivistes.Pour ce pensionnaire du « Patriote », tout ce qui arrive est le résultat du mouvement anticlérical, qui a abouti, en France, à la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Il y a là, dit-il, un flot montant, alimenté de plus en plus, chaque année, par les générations nouvelles qui sortent des écoles sans religion. Ce ne sont pas les radicaux ni les libéraux qui résisteront h la pensée socialiste; ils sont la cause première du mal ; c'est à l'ombre de leurs faux principes et comme conséquence de leurs faux principes que le BQcia-lisme s'est implanté, s'est développé. On leur a dit: Vous pouvez tout écrire, vous pouvez tout démolir par la parole, par la presse; vous pouvez tout vilipender, FEçlise tout d'abord, et le prêtre, et pas seulement l'Eglise, mais le pouvoir, tout pouvoir, toute autorité, tout corps constitué, toute supériorité sociale; puis toute morale, tout frein religieux, toute barrière. Vous pouvez vous associer peur le mal, pour renverser tout obstacle social ou gouvernemental, tout obstacle patronal. La société politiqiie se déclare indifférente à toute votre action, quelle qu'elle 6oit. N'est-ce pas la doctrine du libéralisme, du radicalisme? Laissez tout faire. On a dit aussi: Faisons des écoles à l'image de nos idées; et pour les remplir, chassons les professeurs, les instituteurs catholiques, fermons leurs écoles, afin de remplir les nôtres. Œuvre de libéralisme et de radicalisme encore une fois ! La conclusion naturelle de cette attaque de rage épileptique et de basse calomnie, c'est que, pour sauver la société actuelle, il faudrait supprimer la liberté de la presse, la liberté d'association et la liberté d'enseignement. On connaissait la recette. Il y a longtemps que le clergé l'a recommandée aux fidèles, lorsqu'il avait pour mot d'ordre de vilipender la Constitution dans chaque sermon. Aujourd'hui, cette politique de combat présente quelques dangers, et les di-r:^4ïît& -CatiîoliijiîCo ii.'OuV • 11 plus profitable dé jouer du libéralisme et d'afficher des airs de tolérance pour piper les voix des voltairiens conservateurs. Dans pas mal de milieux bien pensants, on n'appréciera que fort médiocrement les accès de franchise maladroite du « Courrier de Bruxelles ». C'est, pour nous, une excellente raison de lui accorder les honneurs de la pleine lumière et de montrer ainsi, une fois de plus, aux esprits raisonnables, que la peur du collectivisme est la plus chèTe espérance des fanatiques. Sergent des Carabiniers noyé Samedi après-midi, vers 3 heures et demie, on a repêché du canal de Wille-broeck, chaussée de Vilvorde, près du pont Van Praet, à Laeken, le cadavre d'un sergent du 3* régiment de chasseurs à pied. Le corps a été transporté à la Morgue de la commune. L'identité du noyé n'a pu être établie encore. Le 3' régiment de chasseurs à pied est parti jeudi dernier pour le camp de Beverloo. On suppose que le sergent doit faire partie d'un des bataillons détachés à la caserne de Laeken. On ignore également si l'on se trouve en présence d'un accident, d'un crime ou d'un suicide. L'IDENTITE EST ETABLIE L'identité du sergent a été établie samedi soir : il se nomme Vanden Bisch et est sergent non au 3° chasseurs à pied, mais au régiment des carabiniers. Vanden Bisch était manquant depuis plusieurs jours. On a trouvé dans ses poches une somme de 1 fr. 25. UNE HISTOIRE DE BRIGANDS A KOEKELBERG Ce matin, au petit jour, la rue Hesco-liers, à-Koekelberg, a été mise sens dessus-dessous par un événement dramatique assez singulier. Au n* 29 de cette rue, anciennement la rue du Moulin, les époux M... occupent le rez-de-chaussée d'une maison à deux étages. M. M... cumule, avec les fonctions d'allumeur de réverbères, le métier de fabricant de fagots. Ce matin, à 2 heures et demie, il quitta sa maison pour aller éteindre les becs de gaz de sa série. A son retour, trois quarts d'heure environ plus tard, M. M..., par ses appels au secours, fit accourir les voisins. Il leur raconta qu'il avait trouvé sa femme bâillonnée et ligotée sur son lit. Il avait enlevé un mouchoir enforfeé profondément dans la bouche et coupé les liens qui la maintenaient. Les voisins s'empressèrent d'aider le malheureux dans sa détresse. Les un* coururent chercher un médecin, d'autres prévinrent la police. Le praticien constata que Mme M... était fort émue, mais qu'elle ne portait pas de tracés de sévices graves. M. le commissaire de police Ryckmans recueillit la déposition de la femme. Elle raconta au policier que, peu d'instants après le départ de son mari, trois individus masqués avaient fait irruption :lans sa chambre, l'avaient menacée de mort, puis l'avaient bâillonnée et ligotée pour l'empêcher d'appeler au secours. Us avaient fracturé les meubles, fouillé les liroirs et emporté une somme d'argent, :jue M. M... tenait précisément en réserve pour payer prochainement un ichat de bois qu'il avait fait. M. Ryckmans constata, en effet, qu'un rrand désordre régnait dans la chambre ;t avertit le parquet. Celui-ci, représenté lar MM. De Heyn-YVoeste, juge d'ins-ruction; Ost. substitut, et Lefebvre, greffier, a fait une descente, à la pre-nière heure, à Koekeîberg. L'après-midi, il est retourné sur les ieux. accompagné de M. le professeur )e Rechter, chef du service anthropo-nétrique, et de MM. Gilet et Storck, )hotographes. POUR LA SOLUTION DU PROBLÈME ÉGYPTIEN lord kitchener a londres Londres, samedi. — Le « Standard^^ apprend que lord Kitchener viendra pro- s*s chainement en Angleterre, afin de dis» cuter, avec sir Edward Grcy, des affaires de la plus haute importance relativement à la situation en Egypte. Bien que l'œuvre de réformes de lord Kitchener, comme agent général en Egypte depuis dix ans, ait été très bienfaisante, on croit savoir que, d'après lui, le moment est venu de réaliser les modifications qui ont été discutées, pendant quelque temps, par le gouvernement impérial, sur son initiative. Les affaires à étudier ne seront pas seulement d'un caractère financier, mais aussi d'une nature politique. Le programme de lord Kitchener, qui a été très soigneusement étudié par le gouvernement impérial, traite de la coordination des actes administratifs et ne sera pas restreint à l'Egypte, mais se rapport* aussi au Soudan. On croit que l'on a discuté cette question pendant le séjour récent de sir Edward Grey à Paris, et que M. Cambon sera tenu au courant de ce qui se passera pendant le séjour dt lord Kitchener en Grande-Bretagne. — Reuter. PROCHAINES ÉLECTIONS DANS LE LUXEMBOURG [De notre Correspondant.] Luxembourg, samedi : Le 9 juin pro chain, auront lieu des élections législatives dans les cantons de Luxembourg-Campagne, Esch-sur-A., Echternach, Mersch, Remich et Wiltz. La campagne électorale promet d'être excessivement violente. La droite cherche, par tous les moyens, à reconquérir la majorité dans la Chambre, tandis que la gauche est bien décidée à ne se laisser prendre aucun siège et d'augment/ au contraire, le nombre de ses voix. La campagne électorale est surtc k menée autour de la nouvelle loi scol. ,\re libérale, qui a été un rude échec pour le» cléricaux, et qui, malgré tout, ne se tiennent pas encore pour battus. Voici les listes définitives pour le canton de Luxembourg-Campagne : Gauche : MM. Laval, président de la Chambre (sortant); N. Legallais, député sortant; Bastian, avocat, député sortant; M. Pescatore, député sortant; A. Schmit, avocat, député sortant; M. Kochf vc'é-rinaire; Palgen, échevin de la ville d« Hollerich; Mayrisch, député sortant. Droite : MM. Berens, cultivateur; A, Diderich, sous-chef de gare; A. Kayser. médecin, député sortant; E. Reuter, député sortant; J.-P. Kohner, vétérinaire; N. Maekel. ... . . ?*/,ue r«soi, - « -— . t pnétaire; A. 1*3 lippe,'avocat. La composition de la Chambre luxembourgeoise est la suivante : Les députés sont élus par cantons; I« ville de Luxembourg forme , une circonscription spéciale; le nombre des députés est déterminé par la population du Grand-Duché, dans la proportion d'un député par 5,000 habitants; la fraction de 3,000 et au delà compte pour le nombre entier de 5,000. La durée du mandat des députés est de six ans; mais la Chambre est renouvelable par moitié tous les trois ans, par série de cantons, dont l'une comprend les cantons d'Echternach, Luxembourg - Campagne, Esch-sur-A.. Mersch, Remich, Wiltz; et l'autre ceux de Capellen, Clervaux, Diekirch, Gre-venmacher, Luxembourg-Ville, Redang# et Vianden. Lorsqu'un député meurt, il doit êtr» procédé à une nouvelle élection dans le mois_ de la vacance, à moins que le« élections générales n'aient lieu dans le* trois mois. En 1913-1914, la Chambre comptait 53 députés. INCENDIE A ANDERLECHT Samedi, vers 1 h. 1/2 du matin, un incendie s'est déclaré, 306, rue du Greffe, à Anderlecht, dans le rez-de-chaussée, qui est occupé par les époux Jean D... Mme D... chauffait du lait pour son bébé, sur une grande lampe à pétrole, quand tout à coup celle-ci fit explosion. Les flammes se répandirent aussitôt dans toutes les directions et communiquèrent le feu au mobilier. Mme D... est sortie indemne de l'aventure. Les pompiers, prévenus, sont survenus et, après une demi-heure, l'incendie a pu être localisé. Les dégâts sont assez importants.UN GRAND MARIAGE AUX ÉTATS-UNIS MF.SS ELEANOR WILSON seconde fille du président, qui vi.nt d'épouser M. Mac Addo, ministre dea finances.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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