La dernière heure

2876 0
23 februari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 23 Februari. La dernière heure. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3f4kk95t8v/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi les annonoes et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à. l'AGENCE HAVAS, 8, place des X&artyrs, 8 (l,r étagre) à Bruxelles. La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS BRUXELLES FBOVBICE Fr. 1.00. . UN MOIS. . . » 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . SIX MOIS . . m 8.00 * 12.00. . UN AN. . . . • 16.00 Pour l'étranger le prix de Braxelle», la port en plus. Il n'existe paa d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles indiquer, en «'abonnant, si l'on désire recevoir l'édition du soir oi celle du matin. — Les frais de recouvrement sont à la charge des abonnés. N° 54 NEUVIÈME ANNÉE LUNDI 23 FÉVRIER 1914 CINQ CENTIMES Due République civilisée où vivent encore 200.000 Sauvages Une dépêche a annoncé, il y a quelques jours, qu'une grave révolution avait éclaté dans la République de l'Equateur. Des événements de l'espèce ne sont pas rares parmi ces turbulentes populations sud-américaines qui ont gardé dans leurs veines la furie du sang espagnol. L'Equateur, notamment, depuis son avènement à l'indépendance fut constamment bouleversé par ces luttes intestines. Il est intéressant, à ce propos, de jeter un rapide coup d'œil sur ce peuple qui eut, de très bonne heure, avant la conquête espagnole, une certaine civilisation. Avant l'an mille, les autochtones de l'Equateur qui portaient alors le nom de Quitus avaient bâti à Ca-nar, sur la colline de Guagualsu-ma, un temple où ils sacrifiaient tous les ans des enfants pour obtenir de bonnes récoltes. Ils avaient un gouvernement monarchique. Ils adoraient le soleil, sans prétendre, comme les Incas, en être les descendants. Ils réglaient l'année d'après les solstices et Quito était regardé comme un lieu saint, parce qu'il se trouve sous l'Equateur, en un point, par conséquent, où deux fois par an le soleil ne donne pas d'ombre. Ils avaient des armes de silex et de bronze très dur, des poteries, des tissus de coton et de laine; ils taillaient et sculptaient l'émeraude. Lors de la conquête du pays par l'espagnol Pizarre, un de ses lieutenants, Belacasar, parti de la côte, s'empara de Quito à laquelle les indigènes mirent le feu avant de prendre la fuite en 1533. Cinq années plus tard, Pizarre fit un gouvernement particulier de l'ancien royaume de Quito. Des villes furent fondées : Guayaquil et Loja dès 1535 et 1546; plus tard Zamora, Guenca, Ibarra, etc. En 1540, Gonzalès Pizarre, avec 340 Espagnols et 4,000 Indiens, partit de Quito, franchit la Cordillère, souffrit considérablement par les pluies torrentielles, longea néanmoins le Nap; à la recherche de la ville d'Eldorado. Il construisit a Ki'.r 't^s avoir f;"> avec les fers des'^uù; *.s il Ict abandonné ' », _• Compa gnons d'expédition"r & qui il avait confié cette barque et dut revenir à Quito avec 80 Espagnols, en affrontant des fatigues plus rudes encore. : La présidence de Quito ne fut pas la première à secouer le joug espagnol. De 1809 à 1812, quelques tentatives de soulèvement avaient déjà été réprimées. En 1820, le général Sucre, qui n'avait de doux que le nom, s'empara de Guayaquil et renversa les autorités espagnoles.L'Equateur avait adhéré en 1821, .à l'union du Congrès de Cuenta et Bolivar, président de la Colombie, venu de Bogota fit son entrée à Quito et sous sa dictature le pays fit partie de la Colombie. En 1830, imitant l'exemple du Venezuela, l'Equateur proclama son indépendance, sous la présidence du général Florès. Celui-ci resta maître de la république de l'Equateur jusqu'en 1845; la guerre civile reprit de plus belle, après son exil, en 1850, et le désordre devint tel que la république faillit se démembrer. Florès qui avait essayé plusieurs fois de ressaisir le pouvoir fut définitivement chassé en 1855. Les partis libéraux et conservateurs, radicaux, etc., ne cessèrent depuis de se disputer le pouvoir et la révolution régna en quelque sorte de permanence dans ce pays. La Constitution, plusieurs fois remaniée et plusieurs fois méconnue, fut refaite en 1843 à Cuenca ; cette dernière Constitution fut, à son tour, remaniée un nombre infini de fois et pour ainsi dire d'année en année. La question des frontières a occasionné plusieurs guerres entre l'Equateur et ses voisins. En 1851, le président du Pérou, Castilla, prit Guayaquil; mais les troubles du Pérou l'obligèrent à rentrer à Lima, sans profiter de sa conquête. Les Indiens ont quelquefois protesté contre la domination des blancs et des métis; en 1872, un soulèvement à Riombaba fut étouffé dans des flots de sang. La population est d'environ un million d'âmes, sans les Indiens sauvages. Un demi-million environ d'Indiens sont soumis aux lois de la république; le reste, au nombre de 200,000 vit à l'état sauvage. Ils sont divisés en un grand nombre de tribus - que les géographes ont groupé en neuf familles; les Quitus constituent la plus grande partie de la population indienne civilisée. En général, l'Indien civilisé est pauvre, peu actif, adonné à la boisson, inféodé en quelque sorte aux exploitations agricoles. Il vit misérablement d'un mince salaire équivalant à environ 50 centimes par jour. A ce compte-là, on comprend qu'ils préfèrent rester sauvages et libres..', : :si- A. B. LE NOUVEL ÉTAT D'ALBANIE I I' • •. - . * *«6 Ï < ' i Tirana, l'ancienne capitale de l'Albanie, où sera couronné le prince de Wied l B wàéi■r.tir.Tr^y'npwam^antaàyr-n-riTammrirtir.irtii■ B—,-.T ... ■ ■ m , im Essad pacha entouré de la délégation Les armes du nouvel Etat d'Albanie, albanaise à Neuwied Œuvre de héraldiste Emil Dœpler La Fédération progressiste prépare le Congrès du 8 mars prochain Dimanche matin se sont réunis, à Bru-jccAIgçï les sections de la Fédération progressiste, chargée d'examiner certaines questions, sur lesquelles il a été fait rapport, qui seront soumises au Congrès qui doit se tenir dimanche prochain. La première section chargée d'examiner les questions scolaires, a siégé sous la présidence de M. Magnette, sénateur de Liège. Elle a pris connaissance du rapport de M. Morichar; puis, après un long échange de vues elle a adopté le texte suivant des modifications à apporter au programme scolaire: Instruction obligatoire, jusqu'à quatorze ans, complétée par l'obligation de fré quenter, jusqu'à dix-huit ans, des cours du jour ou du soir moyens, professionnels, commerciaux, industriels, artistiques, agricoles, ménagers ou techniques, offices d'orientation professionnelle. Création, dans les localités industrielles, de garderies d'enfants du matin, du midi et du soir. Obligation pour lés communes d'organiser des œuvres infantiles et maternelles, crèches, écoles Frcebel. Création des cantines scolaires communales. Colonies scolaires. Ecoles spéciales pour enfants arriérés et anormaux, orphelinats. Autonomie de l'enseignement moyen et de l'enseignement professionnel et industriel et de l'enseignement normal organisés par les provinces et les communes.La deuxième section, que présidait M. Lorand, député de Virton, s'est occupée des revendications en faveur des employés et voyageurs.Au nombre de celles-figurent : Suppression de la patente des employés, congé annuel sans privation de salaire, semaine anglaise; réorganisation du Conseil supérieur du travail et des Conseils de l'industrie et du travail de façon à augmenter leur initiative, revision de la loi sur le. paiement des salaires, suppression des bureaux de placement, réduction des tarifs de transport des colis-bagages-échantillons pour les voyageurs de commerce. En ce qui concerne spécialement les voyageurs : 1. Extension du mouvement professionnel parmi les voyageurs. Enquête sur la condition sociale du voyageur. 2. Irresponsabilité absolue des voyageurs de commerce en ce qui concerne les paiements à effectuer par les clients. 3. Suppression du ducroire. 4. Commission due sur tous ordres acceptés.5. Commission due sur toutes affaires traitées dans le rayon du voyageur. 6. Minimum de salaire pour les voyageurs à la conmmission. 7. Amélioration dés conditions générales du transport. 8. Tarif réduit d'abonnement pour le transport des colis-bagages-échantillons des voyageurs de commerce. 9. Création d'abonnements kilométriques et extension aux lignes de la Société nationale des Chemins de fer vicinaux.10. Réduction du prix des abonnements de 2e classe. 11. Réduction du prix des abonnements payables trimestriellement. 12. Abonnements de semaine aux chemins de fer pour les employés et voyageurs de commerce et de l'industrie. 13. Indemnité en cas de dévoiement des bagages. 14. Mesures de surveillance, de précaution et d'hygiène dans les hôtels. f VOYEZ DEMAIN 1 j PAGE FOOTBALL § Y AURA-T-IL UNE GRÈVE GÉNÉRALE DES MINEURS FRANÇAIS? { LES INDICATIONS RESTENT CONTRADICTOIRES Douai, dimanche. — Le comité régional de la Fédération des travailleurs du sous-sol, réuni à Douai, a rédigé un manifeste de grève protestant vivement contre le vote d'une loi de retraite qui réserve de cruelles désillusions poux le présent et l'avenir. Le manifeste invite les travailleurs du sous-sol à demeurer solidaires, à agir immédiatement par eux-mêmes et à appliquer les décisions du congrès de Lens. D'autre part, le Conseil d'administration du Syndicat des mineurs du Nord a adopté un ordre du jour mettant les ouvriers en garde contre la déclaration de la grève générale lancée par la Fédération des travailleurs du sous-sod, jusqu'à ce que la loi de retraite récemment votée par le Sénat ait pu être examinée.La majorité des mineurs du Pas-de-Calais obéissant au mot d'ordre du vieux syndicat, est hostile à la grève. Néanmoins, à Méricourt un certain nombre de mineurs affiliés au jeune syndicat ont décidé la grève pour lundi matin. On mande de Béziers que. les mineurs de Graissessac ont voté un ordre du jour déclarant la grève pour le 1" mars. — Havas. UN PENDU A LA GARE DE L'OUEST Des ouvriers de la gare de l'Ouest allant reprendre leur besogne dimanche matin, ont découvert dans la cabine-frein d'un wagon remisé en gare, le cadavre d'un de leurs collègues,Philippe Hofman, âgé de 40 ans, célibataire, demeurant rue Haute, où il habitait avec sa mère. L'infortuné s'était pendu au moyen d'une corde à la manivelle du frein qui se trouve à une hauteur de 2 mètres 20 du plancher. Le corps fut aussitôt détaché mais l'asphyxie avait fait son œuvre depuis longtemps.Le docteur Leclercq qui a examiné je i corps a déclaré que la mort remontait à ; plusieurs heures déjà. < M. Van Laeren, officier de police, a établi qu'il s'agissait d'un suicide. Le cadavre a été transporté au dépôt ' mortuaire de Molenbeek. Un monument à M. Berteaux Paris, dimanche. — M. Noulens, ministre de la guerre, assisté de M. Mo-nis, ministre de la marine, a inauguré, ce matin, à Argenteuil, le monument élevé à l'ancien ministre de la guerre, M. Berteaux. Il a fait l'éloge de M. Berteaux, qu'il a représenté comme le réorganisateur de l'armée française, au lendemain du vote de la loi de deux ans, et comme organisateur du corps expéditionnaire au Maroc, au moment des incidents de Fez, en avril 1911. Les socialistes ont manifesté, réclamant la loi de deux ans, chantant Ï' « Internationale ». Malgré le temps pluvieux, une foule considérable assistait à la cérémonie. Le bas-relief du monument représente M. Berteaux au moment où il est frappé mortellement à Issy-les-Moulineaux, par l'hélice d'un aéroplane, et tombe étreignànt le drapeau français et baisé au front par le génie de la France. La manifestation socialiste fut couverte par les cris de la foule, acclamant t la loi de trois ans. < La cérémonie s'est terminée sans au- 1 tre incident. — Havas. t S L'ÉLECTION DE TOURNAI AUTOUR D'UN RÈGLEMENT LE S. U. AU TAMIS DA Nous avons publié ^la lettre de If M. Paul-Emile Janson, repous-wj_J sant l'offre qui lui avait été y ' faite par M. Roger « de remettre loyalement au suffrage universel » le soin de décider quel serait 'élu libéral de l'arrondissement de Tour-îai.M. Janson se retranche derrière le règlement et prétexte un engagement qu'il i pris avant le poil, d'accepter le résultat le celui-ci, quel qu'il soit. Nous attendions mieux de M. Janson, lue ce langage sec' de procureur, en éponse à un démocrate sans reproche, lui défendait à Tournai les idées etles îommes de la jeune gauche, à une époque où il était périlleux de se déclarer îrogressiste en province. M. Janson paraît bien mal inspiré m ce moment et nous n'avons cure, jour le lui dire, ni de certains émois, îi de certains sarcasmes. Ainsi donc, après fiyoi.r esquivé, lors le la discussion des Candidatures à l'assemblée générale de l'U.'L. P., les ques-,ions précises qui lui ont été posées sur le syndicalisme et sur le cartel, voilà qu'il îcarte, par des moyens de procédure, une simple et équitable application des prin-ïipes du suffrage universel. Le résultat îst acquis, dit-il. Il occupe le saint siège ît il entend le garder. Qui lui dit que e Suffrage Universel le lui aurait enlevé.Aytrefois, progressistes et modérés discutaient âpremënt, dans nos assemblées, la révision de l'article 47 de la Constitution. Aujourd'hui, c'est l'article 57 du règlement d'une association de province qui alimente nos débats. [1 faut avouer que c'est moins reluisant. Notre intention n'est pas de nous lancer ici dans les avocasseries, et pourtant nous ne pouvons nous empêcher de faire remarquer que les partisans d'un suffrage universel, tenu en laisse par de petits comités, vont quand même un peu loin sn s'avisant de créer des règles spéciales du droit, à leur usage personnel. L'impossible restriction Les restrictions à la liberté ne se présument pas : elles doivent être exprimées catégoriquement, et elles sont toujours de stricte interprétation. Or, le fameux article 57 invoqué par M. Janson, n'apporte à la liberté des membres de L'U. L. P. qu'une seule restriction : c'est qu'ils « s'engagent à ne pas soutenir d'autres candidats que ceux de l'Union, du ceux d'organismes politiques avec qui une alliance ou un cartel aurait été conclu ». Il n'est donc pas question de l'ordre dans lequel ces candidats sont présentés, et il ne pourrait en être question : 1* Parce que ce serait absurde. A chaque élection, çn empiète les listes de candidats, afin qu'ils" amènent des voix au parti, celui-ci bénéficiant des votes personnels au même titre que des votes en tête de liste. On ne peut décider, sans marcher à pieds joints sur la logique, que ces candidats de renfort sont des êtres admirables et précieux, lorsqu'ils décrochent un nombre considérable de votes de préférence, mais qu'ils deviennent d'abominables « félons » quand ils dépassent la limite et obtiennent suffisamment de voix pour être élus. On ne peut pas prétendre non plus, ouvertement, que l'on offre aux cercles ouvriers des strapontins de cinquième ou sixième rang, à la condition bien sous-entendue qu'ils n'essaient pas de les transformer sn sièges de députés. 2° Parce que ce serait contraire au droit. Il ne faut pas être une lumière :lu barreau pour savoir que « toute condition d'une chose impossible, ou contraire aux bonnes mœurs, ou prohibée par la loi, est nulle et rend nulle la convention qui en dépend ». Raisonnons par analogie. Admettons que des électeurs, ou des candidats cherchant de faciles effets oratoires vis-à-vis de quelques naïfs,mettent comme condition à leurs accords, l'obligation, pour la minorité, de respecter, le jour de l'élection, l'ordre dans lequel les candidatures sont, présentées par la ma-[orité.En adoptant un tel procédé, ils manqueraient assurément au respect de la Liberté individuelle qui, dans un parti comme le nôtre, est. le premier des devoirs.On ne saurait, sans immoralité, contraindre un homme à changer d'opinion 3t à agir contre sa conscience, sous le prétexte que sa manière de voir n'est point partagée par ses adversaires triomphant à la majorité. Mais, en outre, une telle prétention irait, selon toute évidence, à l'encontre les dispositions de! la loi électorale. Le législateur a voulu la liberté de l'électeur Lorsque la proportionnelle fut discutée lu Parlement, ses adversaires la critiquaient, surtout à raison des atteintes probables à la liberté de l'électeur, et VT. Bara, notamment, se demandait avec me certaine inquiétude, ce que seraient ïes élections au premier degré dans les issociations,et comment celles-ci seraient constituées. M. Paul Janson alors sénateur provincial de Liège, s efforça de calmer ces ilarmes et voulant prouver que la liberté le l'électeur serait plus grande que sous 'ancien régime, il s'écriait : a Les partis ont un moyen bien simple de faire le corps éleotoral iuge du point de 6avoir qxiels soritr les candidats les plu6 dignes. Qu'ils disent à leurs membres de ne pas donner de coup de tamçon en tête: âu'ils disent à l'électeur, qui le compren-ra très bien: Votez pour le candidat qui a vos sympathies ! et alors, l'ordre de présentation ne signifiera plus rien, b Il n'y a donc aucun doute. La liberté les électeurs doit rester entière et c'est in vain que l'on, essaierait de la faire lisparaître par des; moyens détournés, :n exerçant une pression, même sur les lécisions des candidats. Les « conventions » qui en résulteraient eraient nulles et non avenues, en droit «mme en équité. Nous espérons en avoir fini maintenant ivec le cas spécial de Tournai, au sujet Les divergences qui ont surgi entre les candidats: le corps électoral aura à ap-irécier s'il lui convient de prendre la tarole, bien que l'on tente si obstiné-uent de la lui refuser. Mais ces incidents démontrent à nou-reau, après quinze ans d'application de a proportionnelle, combien les craintes mises par certains, au point de vue des bus possibles de ce régime, étaient jus-ifiées; ils démontrent aussi combien il st nécessaire de rechercher sans tarder es moyens de sauvegarder plus complè-ement la liberté des électeurs. LES ETATS-UNIS SURVEILLENT LE MEXIQUE] f '' ^ Ï | Les transports américains dans le port de Galveston, prêts à jeter d. 5,000 hommes sur la côte mexicaine "P A caivi-Of-M T jà /inncnl n .o ^ f ma r* , . , Etats-Unis à Juarez a été informé officiellement que le citoyen américain M. Bosch est accusé d'avoir aidé les fédéraux à réparer des locomotives, et qu'il serait relaxé d'ici un jour ou deux. (?) La grande Téunion populaire,, tenue hier soir à El Paso, a voté des ordres du jour accusant le gouvernement des Etats-Unis d'encourager, par sa faiblesse, les chefs rebelles à commettre contre les étrangers des attentats qui ruinent le Mexique, de causer des pertes considérables aux capitalistes étrangers et d'aggraver la situation au Mexique. — Eëuter. m. oemon execuze m Londres, dimanche. — On mande d'El- ei Paso que le rapport .du conseil de guerre ti qui jugea M. Benton, vient d'être publié li à Juarez. Ce rapport dit que M. Benton fc a été condamné et exécuté pour attentat d< contre le général Villa. Les témoins, ajoute le rapport, ont confirmé qu'une ^ querelle avait éclaté entre les deux hom- rimes et que M. Benton avait menacé de cl son revolver le général Villa. M. Benton était présent aux débats du conseil de p guerre assisté d'un avocat. — Reuter. p ti q I III II I I I M IIIL-. CI IL FAUT SAVOIR CE QUE L'ON MANGE S Comment on nous empoisonne Le « Service de l'inspection des den- F rées et produits alimentaires de la ville j de Bruxelles » a, pendantt l'année 1913, { procédé à l'analyse chimique de 1,374 g échantillons de produits alimentaires. c Sur 2,213 échantillons de lait ayant fait l'objet d'un examen préalable, 434 ont été soumis à l'analyse chimique et 138 c à l'examen bactériologique. 131 ont été , reconnus falsifiés : 42, vendus comme • lait pur, étaient écrémés, et, de ceux-ci, 5 contenaient, en outre, de l'acide boTi- , que, «t 14 étaient additionnés^ d'eau -ajoutée en fraude dans les propbrtions v suivantes : 4 d'une petite quantité, 6 de -, 10 p. c. et 4 de 15 p. c. 64 autres échantillons étaient également falsifiés par addition d'eau; ils en contenaient res- ^ pectivement : 2, une petite quantité, 1, , de 5 à 10 p. c.; 37, 10 p. c.; 2, 10 à 15 p. c.; 17, 15 p. c.; 1, 20 p. c.; 1, 25 p. c.; 2, 30 p. c., et le dernier était un mélange , de 10 à 15 p. c. de lait et de 85 à 90 p. c. d'eau. Enfin, 25 échantillons contenaient de l'acide borique, et 4 de ceux- , ci étaient, en outre, falsifiés par addition d'eau : 2 d'une petite quantité et les deux autres de 10 p. c. De plus, 51 -, échantillons de lait ont fait l'objet d'ob- , servations défavorables : 9 étaient suspects d'écrémage et, de plus, 3 de ceux-ci étaient également suspects d'addition d'une petite quantité d'eau. 42 autres échantillons de lait étaient suspects , d'addition d'une petite quantité d'eau. Le pourcentage des fraudes constatées pour les laits de provenance suburbaine , introduits directement à Bruxelles et , débités par les laitiers, s'élève à 50.7 p. c.; il est de 26.8 p. c. pour les laits mis en vente dans les boutiques, crémeries et laiteries de la ville. Onze échantillons de beurre étaient falsifiés : 8 contenaient respectivement 19.03 p. c., 19.26 p. c., 20.28 p. c., 20.33 p. c., 21.14 p. c., 21.48 p. c., 22.54 p. c. c et 37.36 p. c. d'eau, de caséine et de lac- £ tose, soit respectivement 1.08 p. c., 1.26 ? p. c., 2.28 p. c., 2.33 p. c., 3.14 p. c., ^ 3.48 p. c., 4.54 p. c. et 19.36 p. c. de plus c que la quantité maximum tolérée par l'arrêté Toyal du 18 septembre 1904. Un I échantillon de beurre était additionné 1 de 25 p. c. de margarine et un autre de f 20 p. c. de matières grasses animales '<■ étrangères. Enfin, le dernier échantillon f vendu comme beurre contenant 50 p. c. \ d'eau, en contenait réellement 41.76 p. I c., soit 8.24 p. c. de moins que la quan- = tité indiquée. La proportion exacte n'é- -tant pas indiquée sur l'étiquette, ce beurre tombait sous l'application de ' l'arrêté royal précité. Cinq échantillons de limonade contenaient de la saccharine; 7 de café étaient enrobés et colorés à l'aide d'oxyde de fer; 4 de conserves de légumes renfermaient du cuivre respectivement dans la proportion de 0 gr. 050, 0 gr. 148, 0 gr. 240 et 0 gr. 360 par kilogramme; 1 de cacao, vendu comme produit p'ur, était alcalinisé; 1 de poivre renfermait 10 p. c. de matières minérales, une forte proportion de débris d'enveloppes du poivre et une petite quantité de fécule de pomme de terre; 1 de sucre renfermait une petite quantité de pâte de farine de froment; 1 d'eau-de-vie était coloré artificiellement; 1 de saindoux contenait 8.76 p. c. d'eau; 1 d'huile d'olive renfermait une notable quantité d'huile d'arachide. Enfin, un échantillon de moutarde était falsifié par addition d'une forte proportion de farine de riz. De plus, 3 échantillons de beurre ont fait l'objet d'observations défavorables : un était suspect d'addition de matières grasses et les deux autres contenaient respectivement 18.22 p. c. et 18.40 p. c. d'eau, de caséine et de lactose, soit respectivement 0.22 p. c. et 0.40 p. c. de plus que la tolérance admise. Un échantillon de safran renfermait 12.4 p. c. de cendres sableuses et un autre contenait une trop forte quantité de matières minérales. Un échantillon de truffes, envahi par les moisissures, était altéré. Un échantillon de café contenait 4 p. c. de petites pierres et de débris de branches. Un échantillon de chicorée renfermait 10.15 p. c. de cendres, soit 0.15 p. c. de plus que la quantité maximum tolérée par le règlement. Enfin, un échantillon de sardines était altéré. Les analyses de biscottes, de pain, de pain d'épices, de pain d'amandes, de fa-rine, de crème, de semoule, de chocolat, de bonbons, de miel, de bières, de ci- L dre, de vins, de vinaigre, de sel, de noix de muscade, de thé, de cannelle, de cassonade, de jus de réglisse et de pâtes alimentaires ont donné des résultats satisfaisants* I L'AFFAIRE DES RECÉLEURS FRANCO-BELGES u M. le juge Coirbay continue active- Si lent son instruction au sujet de l'im- P ortante affaire de recel,- jjour laquelle L a mis en état d'arrestation le bijou- î1 Ler Godeau, sa maîtresse, Amélie Char- ^ ois, et Jeanne Wiilems, la compagne d e Éaymann, arrêté à Paris. c Ces trois personnes sont au secret, en ^ ttendant les renseignements que l'offi-ier de police Robert, de la brigade mobile française, doit apporter au parquet f e Bruxelles, lundi, dans la journée. £ Le policier communiquera, en même ? emps, à la justice belge, le signalement .es objets si;si-- à Paris M. le capitaine commandant de Co- 8 atalli qui, dans la nuit du 12 au 13 c ourant, a reçu à son domicile, rue Mar- r uerite, à Uccle, la visite peu agréable S e cambrioleurs, s'est présenté, ce ma- P in, à M. Claessens, officier de police, c t l'ui a fait part de l'impression qu'il ^ vait que, parmi l'argenterie saisie chez ^ laymann, à Bruxelles, devait se trou- (■ er des objets lui appartenant. M. Claessens l'ui ayant fait voir la pe- d ite « collection », le capitaine comman- s iant a reconnu son bien. "t: Une exposition du legs forcé qu'a fait e laymann au greffe du tribunal correc- P ionnel, va être organisée au commissa- b iat de la rue Marché-aux-Charbons. Q Les intéressés pourront venir y recon- P laître ce qui leur appartient. Il semble, dès à présent, établi que f; es justices belge et française ont mis la p nain sur une bande de recéleurs, ayant n les rapports étroits avec des cambrio- s> eurs opérant plus particulièrement en Belgique. d ■ P UNE GREVE ADMINISTRATIVE | i. Marseille, dimanche. — Les agents c [es contributions indirectes, réunis hier ? oir, avec ceux des P. T. T., à la Bour- P e du Travail, après avoir entendu di- ' j ers discours de députés et de militants, •nt adopté un ordre du jour réclamant : 1° Le relèvement de leUTs traitements n ►our le 1er octobre 1914, c'est-à-dire à a même date que les officiers; 2" l'uni- Lcation des frais de séjour pour les sous- ^ .gents et les ouvriers des lignes, con- I] ormément au vote émis par la Chambre a e lor avril 1910; 3° la réintégration de ^ -I. Borders. — Havas. s: ÎN L'HONNEUR DU TANGO l e il a vogue du tango durera-t-elle? Il pa- b' raît déjà que non. Toujours en reste- ts ra-t-il quelque chose, car voici le groupe par lequel un sculpteur aile- el mand, M. Eberlein, prétend l'immor- h; taliser» fc>< US GRANDES IDEES DU MARÉCHAL Organisation abracadabrante Un bénédictin l'inspire [Par un collaborateur militaire.] Par circulaire ministérielle du 15 dé-mbre 1913, le ministre de la guerre ar-tait l'organisation nouvelle de l'infan-rie. Lors de la mobilisation, chaque giment d'infanterie devait former, in-ipendamment de la compagnie de mi-ailleurs de campagne et de celle de rteresse : 1° Un régiment actif; 2° un régiment s; 3° un régiment de forteresse. Chacun de ces régiments comprenait bataillons de 4 compagnies à 2 pelons.Toutes les compagnies d'un régiment dédoublaient et formaient chacune le compagnie bis. Chaque bataillon du régiment actif délit comprendre les 2 premières compa-îies du bataillon correspondant du mps de paix et les 2 compagnies bis sues de celles-ci; chaque bataillon du giment bis, les deux dernières compa-îies du bataillon du temps de paix et s compagnies bis issues de celles-ci. Pendant la période s'étendant du 16 îcembre 1913 au 15 décembre 1914, la partition des 15 dernières classes de ilice destinées à former l'armée de impagne^et l'armée de forteresse, doit f faire d'après les principes suivants : Les contingents des classes 1913, 1911 1909 sont affectés aux régiments ac-fs. Ceux des classes 1912, 1910, 1908 et 07 aux régiments bis. Celui de 1906 rme réserve d'alimentation de ces ;ux régiments. Les contingents des classes de 1905, i04, 1903, 1902 et 1901 forment le régi-ent de forteresse ayant comme réserve alimentation les levées de 1900 et 1899. Cette organisation abracadabrante, Drtant le stigmate d'une armée désem-îrée, fut le fruit de plusieurs mois de avail intensif d'un bénédictin quelcon-Je à l'entière dévotion de M. de Brcn ieville. Passée au crible des services compé-nts, qui, bien entendu, ne sont plus )nsultés par les augures ministériels, le soulève de telles objections de prin-pe, que le ministre de la guerre fut Dligé de lui faire subir d'importantes ;odmcations. U fit modifier d'abord les appellation» 3s 3 régiments issus en cas de mobili-ition d'un même régiment du pied de aix. Le 1er régiment portera à l'avenir !• umero du pied de paix; le 28 régiment, : numéro du pied de paix augmenté 3 20 pour l'infanterie, de 3 pour les lasseurs et de 2 pour les carabiniers, e 3e régiment portera le numéro du Ie* igiment suivi des mots « de forteresse C'est ainsi que le 1er de ligne, par temple, engendre, au moment de la mo-îhsation : le lor de ligne, le 21» de li. ne et le l8r régiment de ligne de fo*» iresse. -I>2 ministre jQ?<*ima_en :tion au uatïfïïlon. Il décida que les 4 3mpagnfes de chaque bataillon du 1er igiment proviendraient des 4 compa-nies du bataillon correspondant du. ied de paix, et que les 4 compagnies de liaque bataillon du 2° régiment seraient ;s 4 compagnies issues du même ba-lillon correspondant du temps de pain es anciennes compagnies bis). Ces premières modifications sont loin e faire disparaître les nombreuses cau-îs de faiblesse du système d'organisé/-on imaginé par M. de Broqueville; lies laissent à chacun l'impression dérimante du provisoire, et point n'est esoin d'être grand clerc pour prédire u'elles seront suivies d'autres plus im* ortantes. U est notamment désirable que Tin-mterie de la brigade mixte, qui com-rend un régiment et son dédoublement, e conserve pas la répartition des clos--s de milice, telle qu'elle est comprise. L'infanterie a actuellement la classe e 1913 sous les armes. Une levée im-aire, la classe de 1911, étant rappelée 3tte année pour la période de tir et de îanœuvre, il sera impossible de consti-îer les deux régiments d'infanterie de I brigade mixte, attendu que les deux iasses de 1913 et 1911 appartiennent au îême régiment. Donc, pendant la seule ériode de l'année où, d'après l'organi-ition nouvelle, le général pourrait pren-re contact effectif avec sa brigade, il e pourra même pas s'exercer au côm<i îandement de son unité ! Ces considérations montrent la légè» îté avec laquelle les questions vitales e_ l'armée sont étudiées par les auxi-aires actuels d'un ministre de la guerre ussi incompétent que responsable. Il st navrant de constater que le plus clair u travail sérieux fourni par ces mes-eurs du cabinet, qui, en réalité, assu-lent la responsabilité morale de la réor-anisation de l'armée, est uniquement îservé à l'étude de questions politiques confessionnelles. Le pays doit s'habituer à oe régime pécial; c'est l'ère de l'armée nouvelle* Vedette. 'LA MANIÈRE FORTE,, EN ALSACE-LORRAINE Strasbourg, samedi. — Les journaux 3 Mulhouse annoncent que les direc-:urs d'arrondissement ont été avertis lie les autorités policières devront à l'a-inir poursuivre avec la plus grande •vérité le commerce des cartes-postales diculisant les militaires et le gouverne-ient d'Alsaoe-Lorraine. Les directeurs de collèges, des lycée» . des écoles supérieures ont reçu l'or-re de ne plus tolérer que leuTs élèves artent des cocardes tricolores ou des lédailles imitant les médailles commé-loratives françaises. Ce matin, à Strasbourg, un élève du 'cée a été puni parce qu'il avait arboré n mouchoir portant un bord tricolore. II se confirme que le commandant gé-sral du deuxième corps d'armée vient 3 défendre l'introduction dans les casi-ds et les casernes des journaux fran-lis excitateurs et des feuilles alleman-3s qui se moqueraient ou se seraient loquées de l'élément militaire. — Hais.LES PICKPOCKETS Mme Jeanne R..., rentière à Aix-la-hapelle, de passage à Bruxelles, s'é-.it arrêtée, samedi soir, devant une meherie, rue des Paroissiens, où s'é-it formé un rassemblement. Lorsqu'elle est rentrée à l'hôtel où le est descendue, elle a constaté qu'un ibile pickpocket l'avait délestée (Je sa» )urse renfermant 236 mark, » — s/

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes