La dernière heure

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s.n. 1914, 14 Juni. La dernière heure. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z892806v8x/
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BUREAUX RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à S 1/2 Le» jours fériés de 10 à midi «es annonces et réclames sont eçues aux bureaux du journal t à l'&GENCE EAVAS, 8, •lace des l^Tartyrs, 8 (1« étape) à firuxelles. - LaDernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ t SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert* comptables assermentés près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR: 125,922 NUMÉROS N* 165 NEUVIÈME ANNÉE DIMANCHE 14 JUIN 1914 CINQ CENTIMES ENTRONS DANS LA DANSE.. « Tout tourne, tout est à lt danse... » Les réunions mondaines ou popu laires d'aujourd'hui sont, plus qui jamais, des occasions de valser, d< polker, de tourbillonner de mille fa çons diverses, originales, gracieu ses ou excentriques. La danse a envahi toutes les scè nés, depuis celle de l'Opéra jus qu'à celle du plus petit music hal de province, en passant par celli de la vie. Des rythmes inaccoutumés son improvisés fréquemment : C'est li tango, puis la furlana; c'était hiei la mattchiche; demain ce sera « 1; danse nouvelle, mademoiselle ». E ainsi, à mesure que la chorégra phie est devenue un simple specta cle, on semble oublier le rôle im portant qu'elle a joué dans les ci vilisations primitives et qu'elli exerce encore aujourd'hui et Extrême-Orient où elle symbolisi tout un monde d'idées et de senti ments, où elle conserve un caractè re souvent sacré. Rêveurs, les peuples d'Extrême Orient aiment à retrouver en dei rythmes alanguis, l'image de leur: pensées imprécises et nonchalan tes; car de même qu'il y a dans 1; ■voix humaine des accents de plaisii et de douleur, on reconnaît dan: les mouvements du visage et di corps l'expression des sentiment: de l'homme. Ainsi les danses guerrières 01 sacrées qui subsistent encore au jourd'hui n'ont de charme vérita ble que dans les décors exotiques parmi l'architecture bizarre des pa lais orientaux ou les jardins luxu riants des tropiques; elles ne pa raissent pas avoir été en granc honneur chez les Gaulois, nos an cêtres, qui préféraient les danse: nationales fort semblables à la pyr rhique grecque. Aussi n'avons-nous guère prati qué, au cours des âges, que les dan ses populaires et de société, Hors du théâtre, la chorégraphif n'apparut généralement dans le: fêtes de Cour que comme un spec tacle qui servait à remplir l'inter vallp/du dîner au souper et qui re çiu «nur ro ! a lo npm. d'eptçgmef.! **" ctiàngé pîus tard en celui d'intermèdes.Les salons armoriés ont eu leurs danses à eux : telle était la pavane espagnole, fière et bravache comme un hidalgo; telle était encore la courante, danse roide et lente, en dépit de son nom; venaient ensuite les villanelles napolitaines, les gaillardes, les Canaries, le matacin — espèce de ballet armé que Molière introduisit dans son Pourceaugnac et que rappelait la « danse des machabées », populaire jadis dans le pays de Namur. Le menuet et l'allemande furent introduits dans les bals sous Cathé-rine de Médicis : la première de ces danses, originaires du Poitou, .plut à la Cour par sa vivacité relative et donna naissance à la gavotte; mais la country-dance ou contredanse des paysans anglais détrôna le menuet. Il est à remarquer, du reste, que nous avons importé toutes nos danses de l'étranger : le cotillon était d'origine française; la valse vient d'Allemagne; le galop, dont l'apparition date de près d'un siècle, est la danse favorite des paysans hongrois. C'est à ce dernier peuple et à la Pologne que nous avons emprunté la polka, la mazurka, la re-dowa et la schotish. La gigue nous est venue d'Ecosse, la mattchiche, le boléro, la sarabande et la cachu-cha d'Espagne. Et que d'autres, que d'autres?... Nous n'avons ainsi, à vrai dire, en Belgique, que des rythmes d'ailleurs, et aucune danse nationale. Certes, les cramignons liégeois ont acquis une réputation très grande; mais il n'ont qu'un caractère régional, au même titre que la « trappe-pitje » des Marolles ou les « assauts » borains. Cela ne nous empêche pas de tourbillonner tant et plus et de voir mettre en vogue chez nous, par nos étoiles d'abord et par les fins de siècle, ensuite, les danses les plus nouvelles. Le métier de bayadère, très en vogue aujourd'hui, nécessite de plus en plus, une très grande aptitude à l'assimilation : la danse ne change-t-elle pas de mode aussi fréquemment que la robe ou le chapeau féminins? Telle grisette qui porte envie à l'heureux sort d'une première danseuse enveloppée d'étoffes chatoyantes, de voiles, de gaze légère, ravissante dp grâce et de souplesse serait, sans doute, fort désillusionnée si elle voyait l'étoile au succès convoité, se fatiguer, pendant de longues heures à répéter chez elle, devant sa psyché, des ronds de jambe, des glissés, des, jetés des pirouettes, des entrechats ou des battements! Les Zambelli, les Pavlona, les Karsavina ou les Trouhanowa ne sont pas au premier rang sans persévérance, sans travail constant et sans cette souplesse souvent innée hormis laquelle il n'est point d'harmonie et partant de succès possibles.R. H. LA CRISE MINISTÉRIELLE FRANÇAISE APRES LA CHUTE DE M. RIBOT LA RÉPARTITION DES VOTES Paris, samedi. — Les 306 députés qui ont voté oontre le ministère Ribot comprennent : 101 socialistes unifiés, 23 ré-publicains-socialistes, 178 radicaux unifiés et radicaux et 4 divers. Les 262 députés de la minorité comprennent : 2 radicaux unifiés, 63 radicaux, 3 radicaux-socialistes, 59 républicains de gauche, 55 progressistes,31 membres de 1 Action libérale, 13 droitiers, 36 non inscrits aux groupes, mais presque tous élus avec un programme de droite. Il y a eu 31 abstentions, dont 15 radicaux, 6 radicaux unifiés, 3 républicains-socialistes, 5 républicains de gauche, 1 non inscrit aux groupes et le président de la, Chambre. Enfin, un député était absent par congé. — Havas. M. Viviani est rappelé Paris, samedi. — Le président de la République a offert à M. Viviani la mission de constituer le cabinet. M. Viviani a accepté. Il se propos© de voir, au début de l'après-midi, ses anciens collaborateurs, sauf M. Jean Du-puy. Il reviendra, à 3 h. et demie, à l'Elysée, poux mettre le président de la République au courant de ses démarches. — Havas. Une interview de M. Ribot Un journal de droite, qui a fait interviewer M. Ribot, dit en avoir reçu les déclarations suivantes : — Vous trouveriez très mauvais, monsieur le président, qu'on vous apportât des compliments de condoléance? — Je vous le défendrais bien ! riposte avec un bon sourire M. Ribot. En acceptant comme un devoir la charge de former un gouvernement, je ne me dissimulais pas qu'il y avait, en se montrant optimiste, autant de chances pour que contre notre victoire. » Voir une majorité républicaine refuser sa confiance à des nommes comme Bourgeois, comme Delcassé, comme Pey-tral, comme Clémentel, pour ne parler que de ceux-là, voilà de quoi étonner tout de même un républicain! » Mais je suis sans amertume. Ceux-là mêmes qui ont voté contre nous savent fort bien que c'est par devoir et par devoir seulement que j'ai accepté le pouvoir. Je m'en dessaisis sans rancœur. > Je préfère même être tombé tout de suite plutôt que d'avoir obtenu une très faible majorité. — Et si c'était à recommencer, le fe-riez-vous?— On recommence toujours ce que l'on considère comme son devoir. M. PUECH — Et quelle impression avez-vous de cette Chambre? — Je m'attendais à une Chambre agitée, mais je ne pouvais cependant pas supposer qu'on ne me laisserait même pas lire ma déclaration, qui a été hachée d'interruptions. Devant ces interruptions, j'ai dû écouTter mes explications. Mais, malgré tout, j'ai tenu bon et ne me suis pas laissé démonter. C'est une atmosphère à laquelle je ne suis pas habitué, et je me serais difficilement accoutumé à ces mœurs... La presse française et les prévisions Paris, samedi. — La plupart des journaux prévoient un cabinet Viviani. Le « Journal » signale cependant que certains radicaux-socialistes exigent un cabinet Combes. L' «-Eclair » dit que MM. Morin, Franklin-Bouillon, Ceccaldi' et Augagneur ! font des déclarations en ce sens. L' « Echo de* Paris » croit également à un complot pour ramener M. Combes. Tous les journaux radicaux-socialistes et radicaux considèrent comme nécessaire d'appeler un ministère nettement à gauche", comprenant des représentants de tous les groupes, depuis .les républicains de gauche jusqu'aux radicaux-so-cialistes. M. AUGAGNEUR Les journaux modérés et droitiers considèrent la situation comme extrêmement grave. Plusieurs invitent M. Poincaré à résister aux partis extrêmes. — Havas. La presse allemande Berlin, samedi. — Les journaux com-; mentent la chute du cabinet Ribot. La. crise, disent-ils, est une crise nationale. « Il semble que la France soit à un tour-1 nant de son histoire et qu'elle veuille abandonner le chemin qu'elle a suivi jusqu'ici », disentr-ils. La <r Morgen Post » (radicale) dit : C'est une double défaite pour la réaction et le militarisme barbare. Le « Vorwaerts » (socialiste) écrit : La Chambre française a fait du bon travail. C'est une victoire sur le chauvinisme et le militarisme. Le nouveau gouverne ment devra compter avec ce que veut le peuple : la paix et l'entente avec l'Allemagne.La c Deutsche Tages Zeitung » (conservatrice) dit : Le meilleur cabinet que la France ait eu depuis des années a sombré à la Chambre dans la tourbe du système parlementaire. — Havas. Un record historique Le cabinet Ribot est des 56 cabinets de M. DALIMIER eu l'existence la plus courte — exact ment deux jours et demi. Avant lui, on avait eu : Le cabinet Rochebouët (23 novembi 1877-12 décembre 1877), 20 jours; Le cabinet Fallières (29 janvier 188 18 février 1883). 21 jours; Le cabinet Ribot (6 décembre 1892-! janvier 1893), 36 jours; Le cabinet Dupuy (30 mai 1894-27 jui 1894), 29 jours. Ces quatre cabinets, dont l'un ava déjà eu pour chef M. Ribot, étaient 1< quatre cabinets les plus « courts » de ! République, tandis que le cabinet Wa deck-Rousseau, qui resta 2 ans 11 mo et 14 jours au pouvoir, est actuellemei celui qui a battu tous les records de loi gueur. Nos lecteurs trouveront, d'autre par le compte rendu de la fin des débats c vendredi à la Chambre française, qi ont amené la chute du cabinet éphémèi de M. Ribot, succombant aux attaqu< de MM. Puech, Augagneur et Dalimie ..L'ASSASSINAT D'UN BELGE EN TURQUIE LE CADAVRE EXHUMÉ NI ACCIDENT, NI SUICIDE Nous avons annoncé le meurtre d banquier Helbig, un Liégeois, établi Galata. Deux Italiens, au lendemain d la mort de M. Helbig, accusèrent le n< veu de celui-ci d'être l'auteur du meu: tre. Notre consul à Constantinople instru sit l'affaire et procéda à l'arrestation d jeune homme, malgré ses vives proteste tions. M. Helbig étant Belge et relevant, pa conséquent, de la justice de son pays, 1 département des affaires étrangères, à 1 demande du consul belge, réclama l'aid d'un magistrat belge. M. Fromès, nou l'avons dit naguère, fut chargé de fair l'instruction sur place de ce mystérieu: assassinat. Une enquête avait été faite à la foi par le directeur général de la Sûreté e le préfet de police de Constantinople C'est cette même enquête que M. Frc mès a refaite. Les autorités turques on remis au juge d'instruction bruxelloi la correspondance prétendument échar gée entre les deux Italiens et M. Helbig c'est dans cette correspondance que 1; justice pense avoir trouvé des élémeent suffisants de culpabilité. Néanmoins l'auteur présumé du crime nie avoir écri ces lettres. M. Fromès a fait exhumer le cadavr-du banquier Helbig. Il a pu constater fait déjà relevé par l'enquête des pre miers magistrats, que Helbig n'étai mort ni d'un accident, ni d'un suicide D'après la version admise, il aurait ét< tué non à bout portant, car il n'y a i la tempe ni brûlure ni trace de grain; de poudre, mais à une distance de 60 à 8( centimètres. On suppose qu'il était assi: devant sa table de travail et que, pas sant derrière lui et se tenant'quelque peu à l'écart, l'assassin aura fait feu. La mort a été foudroyante, ainsi qu< l'a révélé l'autopsie. Le mobile du crime serait une ques tion d'argent. C'est le consul belge qui dirige l'en quête, mais le département des affaire! étrangères, en présence de la «ravité de* faits, a cru devoir lui adjoindre un ma gistrat. lequel pourra, s'il y a lieu, dé poser devant la Cour d'assises. Le juge d'instruction Fromès, dont la mission est à peu près terminée, rentrera prochainement à Bruxelles. A Liège, l'émotion produite par cettf affaire est oonsidérable. La famille Helbig, qui y est très honorablement con-lue, proteste de l'innocence du jeune lomme arrêté, et déclare que l'on se irouve en présence d'une affaire montée le toutes pièces contre le neveu.de l'infortuné banquier. ESCAPADE D'UN PUPILLE DU GOUVERNEMENT Il y a une huitaine de jours, un nom-né Pierre V..., né en 1894, enfermé, jus-[u'à sa majorité, à l'école de bienfai-ance de St-Hubert, avait été autorisé t venir à Bruxelles, pour se présenter i l'incorporation de la milice. Il devait entrer le même jour à l'école, où il ût soin de ne plus reparaître. Son ignalëment avait été communiqué en ous lieux utiles, mais V... ne fut pas etrouvé. La nuit dernière, un agent de lolice découvrit, couché sous un banc lu boulevard Botanique, un jeune hom-ne qui, bien que trempé jusqu'aux os, onfiait à poings fermés. Le policier résilia le dormeur, qu'il conduisit devant 'officier de police Coen. Interrogé, le toctambule avoua qu'il était Pierre V... Il a été écroué pour être réintégré à 'école de bienfaisance SYNDICALISTES CHRÉTIENS ET POLITICIENS CLÉRICAUX i ————— PAS DE POLITIQUE DISENT LES PREMIERS ' SONT-ILS TOUS SINCÈRES? QU'ILS SOIENT LOGIQUES JUSQU'AU BOUT i La fissure entre le syndicalisme chrétien et le parti clérical conti-|B| nue à s'élargir. Malgré les objur-TTj I gâtions de la presse ministérielle. malgré les avis du pape qu'on ne cesse de leur opposer,' certains dirigeants des syndicats chrétiens s'obstinent à séparer leur cause de celle des œuvres d'éducation confessionnelles et de l'action parlementaire des cléricaux. A côté du terrain religieux, en dehors du terrain parlementaire, les syndicats chrétiens entendent se cantonner dans le domaine économique. Ils tiennent, notamment, à exclure k militant syndicaliste de toute compromission politique, soit en acceptant un mandat, soit en se jetant dans la propagande électorale. Leur organe officiel vient de publier, à cet égard, une lettre de syndicalistes wallons, qui approuvent entièrement cette thèse. Ils considèrent comme inévitable que le syndicaliste, mandataire politique, fasse du syndicalisme en politicien, et f que son activité et celle du groupe qu'il dirige soient subordonnées aux nécessités de la propagandes/politique. Ces idées sonW&rt justes et rencontre-) ront, assurément, l'approbation d'un grand nombre d'ouvriers réfléchis. { Nous nous demandons pourtant si tous ceux qui les défendent sont bien sincères. On est tenté d'en douter, lors-| qu'on lit dans la môme lettre : On se rendra compte que notre infériorité ' numérique vis-à-vis des syndicats socialistes ne disparaîtra qué le jour où, ayant abattu ; la double barrière de préjugés et de dé-. fiances qui nqus séparent de là grande masse de la classe ouvrière, toute notre action prouvera à cette classe ouvrière que. dans nos syndicats chrétiens, il n'y a pas de place pour la politique. ! Il- semble que ces. messieurs ne veuillent mettre leur drapeau en poche que , pour faire pieCe aux syndicats non chré-( tiens. La neùtfa-li'J&tiu'ils préconisent ne serait-elle qu'up «yen d'attirer à eux les syndicalistes anticléricaux, mais qui veulent sépirér■ 1 if|iôn professionnelle et l'action politir, /w* Il-ç-e V ■*« — cl nour risse cette arrière pensée; elle est bien dans la manière des cléricaux. En effet, si les dirigeants chrétiens • étaient absolument sincères, ils n'éprouveraient pas le besoin de donner à leurs groupes une étiquette confessionnelle, qui, tout autant que l'étiquette politique, est de nature à créer des confusions, des hésitations et des divisions parmi les ouvriers. Ces affaires de conscience n'ont rien de commun avec les salaires, les conditions de travail, les améliorations professionnelles que le syndicat doit apporter à ses membres. C'est donc aux syndicats libres qu'ils consacreraient leurs efforts. Or, bien souvent, ils font à ceux-ci une guerre acharnée.On peut espérer cependant que la campagne antipolitique qui se mène actuellement dans certains syndicats chrétiens — qu'elle soit sincère ou pas — ouvrira les yeux à bien des syndiqués, et que ceux-ci, poussant jusqu'au bout la logioue du système opposé aujourd'hui aux politiciens électoraux, comprendront vite que ce raisonnement est tout aussi puissant vis-à-vis des distinctions religieuses.ENTRE GRECS ET TURCS Constantinople, samedi. — Le ministre de Grèce a notifié aux ambassadeurs les démarches qu'il a faites auprès du grand vizir, et a ajouté que les Grecs a'Aivali sont au nombre de 3,000 et sont armés. On n'a pas reçu d'informations précises concernant Aivali et Edremid. Trois bataillons de troupes turques sont arrivés dans cette dernière localité. On dit qu'un torpilleur grec est dans les eaux d'Edremid. — Havas. 1300 FORÇATS SE REVOLTENT Cerbère, samedi. — Les forçats du fort de Figueiras se sont révoltés. La mutinerie a éclaté pendant que les troupes et une partie du personnel étaient à la procession. Les mutins, armés de couteaux et de revolvers, ont attaqué les employés. Le directeur fut tué et deux gardiens grièvement blessés; neuf prisonniers ont été blessés. Les troupes ont rétabli l'ordre. Les chefs de la révolte ont été mis au cachot. — Havas. LE CONCOURS DES CHEVAUX REPRODUCTEURS Une vue d'ensemble pendant les opérations du Jury —riïïwnTrrrrriii ■ ■!■«! ■ UN APACHE CAMPAGNARD UNE CABARETIÈRE ATTAQUÉE PAR UN VOLEUR A BRA1NE-LE-C0MTE La commune de Hennuyères, près de Braine-le-Comte, a été mise en émoi par le hardi exploit d'un cambrioleur, digne de se réclamer de llécole de Bonnot et Gamier. C'est au café tenu par Mme Françoise L... que les faits se sont passés, à l'arrêt du tram de Braine-le-Çcmte vers Virginal, à la lisière d'un petit bois de sapin, le bois du PI an oit. Vers 4 heures, un individu entra dans l'établissement et, comme il ne s'y trouvait personne, se mit en devoir de vider le tiroir du comptoir. Sur ces entrefaites, Mme L..., apparut. L'individu, avec un criminel cynisme, prit un revolver dans sa poche et tira cinq fois dans la direction de la patronne. La malheureuse, atteinte à l'oreille et dans le dos, s'enfuit en appelant éper-iument au secours. Son meurtrier, loin de se troubler par ce tragique épisode, continua tranquillement à vider l.a caisse, puis quitta la maison. Heureusement, il fut désigné, par la victime, à deux gardes forestiers, les frères Albert et Arthur Dupont. Ceux-ci s'emparèrent du malandrin et le conduisirent à la gendarmerie. Mme L... l'a échappé belle; son état sst assez grave, à cause de l'émotion causée par cette sauvage agression, mais ses blessures ne mettent pas ses jours în danger. • L'individu est un ouvrier carrier habitant Hennuyères, nommé Auguste W..., âgé de 50 ans et originaire de Lou-vain.Le parquet de Mons a fait une descente à Hennuyères à propos de cette affaire. W... a été écroue. Cet individu était sorti de prison il y i peu de temps. Il avait acheté son revolver, le matin même, à Braine-le-Com-e.Il-y a donc de fortes raisons de croire ïu'il avait froidement prémédité son formait.UN BRAS DANS UN ENGRENAGE L'usine P..., chaussée de Houthem, l Vilvorde, a été le théâtre, samedi, à mze heures du matin, d'un terrible iccident. Un ouvrier, François V..., de iouthem, en déplaçant imprudemment me courroie de transmission, a été pris [ans l'engrenage de la machine. Aux cris de l'infortuné, ses comparons réussirent à arrêter rapidement e mouvement. Malheureusement, Verschaeren avait e bras droit affreusement broyé. Il a té transporté d'urgence à l'hôpital ci-il, où l'amputation du membre mutilé , dû être faite. L'état du pauvre homme est fort in-uiétant. Il est âgé de 40 ans, marié et 1ère de plusieurs enfants. PAR LA GRACE ET LA FORCE DE LA FEMME * la le* evmnastes féminins aux fêtes du Stadium d" f «rKn LES ÉLECTIONS LUXEMBOURGEOISES INTÉRESSANTES APPRÉCIATIONS ; Vers 11 heures et demie, une première vient de s'achever à Bruxelles. JVIêlé à ^ la foule, attendant son vestiaire, un [ monsieur petit et grisonnant, vif et gaillard, tend son billet... Ah ! ça ! Je ne , me trompe pas ! C'est le bourgmestre de ^ Luxembourg ! M. Muenchen ! , — Monsieur...Tiens ! C'est vous? Com-l ment va? Vous voyez, je suis venu prendre un peu l'air de votre capitale. — Parfait. Mais, dites-moi... car je ? suis t.rès intrigué... — Oh! Vous allez me par 1er "des récentes élections ! Oui ! L'évêque, ne parvenant plus à se faire écouter dans les ; centres industriels ' du Grand-Duché où ' la population est écla'irée èt ne se laisst 1 plus bercer par des contes ou influencer par certaines menées... étrangères ' au pays, l'cvêque, dis-je,. s'est rabattu sur la partie agricole où il nous fait passer pour des accapareurs! — Des accapareurs! — Eh ! Oui ! C'est la vieille ruse ! Nous . passons pour vouloir nous enrichir par des concessions minières ! Et la rivalité . naturelle entre le paysan et l'habitant i des villes, entré l'agriculture et l'industrie reprenant le dessus, les cantons de . Wiltz, Remich, Luxembourg-Campagne. Echternach ont momentanément donné ; dans ce beau piège. — J'ai, comme vous, dit aussi que i c'était là une sorte de surprise dont les i conséquences ne dureront guère. C'est impossible qu'elles durent! Le pays^ est libéral, et ces élections ont porté surtout dans la partie agricolè, je le répète. Voyez à Escn, centre industriel qui votait aussi, la situation est toute différente... Oh ! les cléricaux se démènent, mais dans un tout autre sens que les cléricaux d'ici : Chez nous, vous le safez, au-dessus des partis, il y a deux tendances : la tendance francophile et l'autre qui est germanophile. Nous connaissons, en effet, ces deux tendances, et nous savons qu'elles n'ont fait qu'aggraver le différend existant entre l'évêque et les députés libéraux dont la base est la loi scolaire. UNE LO! EQUITABLE On se. souvient du vote de cette loi en 1912 : L'instituteur devenait indépendant, et le prêtre avait le droit de donner le cours de religion à des heureç prévues. L'évêque, furieux, se rendit à Metz où il fit un discours d'une violence telle, que les députés libéraux portèrent plainte et que le prélat fut condamné par les tribunaux. « Vous comprenez «pi'il ne nous aime guère. Mais ses menées ne servirent à rien, la preuve en est, les manifestations qui se sont produites à l'annonce de la nomination de certains députés ». LE PEUPLE ET LA COUR Cette entrevision de vaines querelles do tendances extérieures antretenues par les cléricaux, alors que le peuple est attaché aux traditions luxembourgeoises et ne demande qu'à développer, pour son plus grand bien, les solides qualités de sa race, nous rappelle ce que nous disaient, un jour, de vieux Luxembourgeois : « La grande-duchesse est mal entourée et, par le fait, mal conseillée. Ça ne nous empêche pas de la trouver charmante, mais, elle n'a pas compris le profond libéralisme du petit peuple qui lui est confié. L'évêque l'a compris, lui, mais ce n'est pas lui qui renseignera la grandc-duchesse. C'est de la Cour que dépend la cessation immédiate de ces. querelles de tendances si funestes au pays. Que celles-ci cessent, et vous verrez s'épanouir le libéralisme luxembourgeois, l'un de ces petits peuples dont la largesse d'esprit est en rfyson inverse de l'étendue du territoire. H. F. UN POCHARD MEURT AU VIOLON . Vendredi soir, la police de Saint-Josse-ten-Noode trouva, couché au milieu du trottoir de la rue du Progrès, un individu ivre-mort. Le pochard fut transporté au commissariat de la rue des Croisades, où il fut écroué au dépôt pour cuver sa boisson. Deux heures plus lard, lorsque l'agent de permanence pénétra dans la cellu'.ei pour appeler le prisonnier, afin de l'interroger, il constata avec stupéfaction que celui-ci avait cessé de vivre. Le docteur Maes; requis pour faire les constatations, a conclu que le malheureux avait succombé à une congestion provoquée par l'alcool. C'est un nommé Jean C..., âgé de 51 ans, ouvrier camionneur, demeurant rue des Quat.re-Vents, à Molenbeek.'Son ca-i dnvr* a £t<* trnncruirfô à la / DU FORMOL POUR DE L'EAU EMPOISONNÉ PAR MÉGARDE DANS UNE PHARMACIE Hier soir, vers 9 heures, M. Modeste L..., marchand de tableaux, habitant rue Potagère, passait rue de Luxembourg, lorsqu'il se sentit indisposé. Il entra dans la pharmacie G..., et demanda un cachet antimigraine à l'aide-pharmacien Van C.... Celui-ci lui servit le médicament et lui versa un verre d'eau pour lui permettre de l'avaler. Par malheur, sur le comptoir se trouvait un autre verre, tout semblable, con-<iC xGiuYui. v"e56*^e-lui-la que M. L... vida. Il s'affaissa presque aussitôt et mourut quelques instants après. M. le substitut Huwart a fait transporter le cadavre à l'amphithéâtre du parc Léopold, où il sera examiné par les médecins légistes. M. L... était né en 1871; sa femme, qui se trouve en ce moment en villégiature à Genval, a été avertie par là police. Le pharmacien, M. G..., et son aide, M. Van C..., ont été interrogés, aujourd'hui par M. le juge d'instruction De-landsheer. Les verres et bocaux contenant l'eau'et la solution de formol ont été saisis. DES CHEVAUX S'EMBALLENT LE CONDUCTEUR EST BLESSÉ Un grave accident est survenu, hier, dans la soirée, rue Willems, à Saint-J osse-ten-Noode. M. Fernand E..., marchand de bières, domicilié rue Saxe-Cobourg, conduisait deux vigoureux chevaux, quand soudain, pris de peur, ceux-ci s'emballèrent. Malgré les efforts du conducteur, les chevaux ne purent être maîtrisés. Une des roues arrière du véhicule sauta violemment sur le trottoir. Un rude choc se produisit. L'avant-train du camion fut brisé et le camionneur projeté contre les pavés. Il a été blessé à la tête et a eu un poignet démis. Deux passant^ se jetèrent à la poursuite des fougueux animaux et les arrêtèrent à une centaine de mètres de l'accident^LES VOLS CHEZ THÉM1S Hier après-midi, M. Jules W..., demeurant rue des Horticulteurs, à Lae-ken, ayant affaire au Palais de Justice, avait posé son vélo dans un des couloirs du bâtiment. Lorsqu'il voulut reprendre la machine, elle avait été volée. UN DRAME A L'HOTEL UNE FEMME FRAPPE SON AMANT DE DEUX COUPS DE COUTEAU Vendredi soir, un jeune couple louait, dans un hôtel de la rue de Russie, à Saint-Gilles, une chambre pour y passer la nuit. A 4 heures du matin, le personnel était réveillé par des cris désespérés partant de la pièce occupée par les amoureux. On accourut et on enfonça la porte, qui était fermée à l'intérieur. L'homme était baigné de sang et son amie avait les mains ensanglantées; un couteau de cuisine gisait à "ses pieds. Un médecin, prévenu, constata que le blessé avait été frappé avec force au dos et à la poitrine. Son état paraissait grave et son transfert à l'hôpitai fut aussitôt ordonné. La police prévenue ouvrit aussitôt une enquête et interrogea la femme. C'est une jeune tille de 20 ans, Hélène K..., habitant chaussée de Waterloo, à St-Gilles.Elle a déclaré que son amant, Fernand L..., accordeur de pianos, âgé de 30 ans, avait, depuis quelques temps, l'intention de rompre avec elle. C'était leur dernière entrevue, qui avait lieu dans l'hôtel. La jeune fille ne pouvait supporter l'idée de la séparation prochaine et avait frappé de deux coups de couteau son amant, pendant qu'il dormait. Elle a été écroué« à la disposition du dn rr»i.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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