La dernière heure

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s.n. 1914, 15 Juni. La dernière heure. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k35m903r32/
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BUREAUX S, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouvert» de 9 à 5 1/2 Lu jour* fériés de 10 à midi &M annonces et râoUunea sont reçues au* bureaux du journal e» à l'AOEHOS BAVAS, 8, y pî»oc des Martyrs, 8 (1« 6t»*e) 8 & Bruxelles. La Dernière Heure SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experts comptable* assermenté* près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat > = PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N. 166 NEUVIÈME ANNÉE LUNDI 15 JUIN 1914 CINQ CENTIMES LA CHUTE DE M. RIBOT J'ai assisté à l'extraordinaire assaut de boxe où la Chambre française mit knocked-out, au premier round, le cabinet Ribot. Et je n'en suis pas autrement fier. Les braves gens qui assiègent les abords du Palais-Bourbon, aux jours de grande séance, et qui regardent d'un oeil d'envie pénétrer les journalistes, s'exagèrent le bonheur de ces derniers, d'ailleurs horriblement mal placés. Les directeurs de la presse parisienne tous ensemble (et ça fait bien une trentaine de personnes, en défalquant les journalistes sénateurs ou députés) doivent s'en-lasser dans une petite tribune où il y a juste deux banquettes de quatre places, d'où l'on voit la salle, et deux autres banquettes où il faut se tenir debout si l'on Teut apercevoir autre chose que les cimes olympiennes où siège le président Deschanel, qui, sans doute, est le plus joli garçon de la Chambre; mais ça ne suffit pas! M. Arthur Meyer (Le Gaulois) occupe, à l'ancienneté, une place de premier' rang; il y est très assidu. Le vénérable M. Adrien Hé-Srard (Le Temps) jouit du même privilège, mais n'en use plus guère. Les autres s'entassent au petit bonheur, sans distinction d'opinion. M. Grosclaude (Le Journal), coude à coude avec M. Lausanne (Le Matin), M. de Cassa-gnac (L'Autorité) épaulant le rédacteur en chef de l'Humanité, le Radical sur le Soleil, et le Gil Blas dans les côtes du Figaro. Les jours d'affluence, on arrive ainsi à tenir Tingt-sept, pendant trois ou quatre heures d'horloge, les uns debout, tes autres assis, dans cette loge dont les titis du Paradis ne voudraient point dans un théâtre de taubourgl Et pourtant, ce qu'on voit est beaucoup moins intéressant qu'une pièce de théâtre. Là dedans, sous vos yeux, ils sont six eents qui parlent tous à la fois, ou presque, dans un vacarme et une chaleur de cratère. Quoi? C'est ça que la foule massée aux abords du Palais-Bourbon regrette tant de ne pas pouvoir contempler? C'est pour ça que des dames élégantes vous adressent un ——3©iipir-8--as,xieJ!xr postées aux aguets dans le tambour d'une porte, avec l'espoir qu'un ami va passer qui tes fera pénétrer à sa suite dans le sanctuaire? Ahl s'il s'agissait d'aller eon-lempler six cents jolies femmes, ou six cents « athlètes complets », ou six cents artistes et savants de génie dont les têtes sont destinées à l'immortalité! Mais six cents bonshommes quelconques, généralement mal bâtis, qui pérorent avec l'accent auvergnat ou hurlent avec l'accent marseillais, voilà-Ml pas un spectacle pour passionner les habitants de la plus belle ville du monde, où il y a tant d'autres laçons d'employer son après-midi? Mais on veut voir les ténors, pouvoir dire qu'on a vu, le crâne rose relevé en défi et les pouces dans les entournures de son gilet écarlate, se cambrer l'élégance muscadine de M. Caillaux. Voilà le gros M. Jaurès, reluisant comme un Bouddha en cuivre rouge et transpirant comme une motte de beurre sur la poêle. Cette petite tête de mort conservée dans du vinaigre, c'est le jeune et maigre ministre de l'Intérieur, M. Malvy, qui joue les SainWust auprès de Caillaux-Hobespierre. M. Aristide Briand n'est remarquable que par son éternelle redingote, une longue chevelure noire de poète et une grosse moustache grise de gendarme. Ce lorgnon sur ce petit corps de Béarnais, sec comme une trique, c'est M. Barthou. Cet autre lorgnon sur cette énorme tête à la chevelure blanche carrément retroussée en brosse, c'est M. Mille-rand.Un homme d'esprit fonctionne à gauche, c'est Marcel Sembat, binocle et barbe d'intellectuel au corps chétif; un homme d'esprit est chargé de fonctionner au cen tre, c'est l'économiste Charles Be noist, le poil dru et le nez en l'ail comme trufte de barbet; et ur homme d'esprit fonctionne pour le compte de la droite, c'est Lasies, au profil de mousquetaire. Les au 1res parlementaires n'ont pas d'es prit; ils n'ont que du génie... ou di coup de gueule. La nouveauté, dans la Cliambr* issue des dernières élections, c'es les vingt-cinq collectivistes que l! questure a juchés, faute de placf disponible à gauche, sur les plu! hautes travées de l'Extrême-Droite Tous très jeunes, et frais émoulu! des réunions publiques, ils s'y con duisent un peu comme en pay: conquis. Vendredi, pendant la dé claration ministérielle que récitait d'une voix affaiblie par ses 72 ans le vénérable M. Ribot, il faut bier dire qu'ils se sont conduits commi une poignée d'étudiants qui fon du chahut au cours d'un profes seur qui ne leur platt pas, l'inter pellant ou couvrant sa harangui d'interruptions saugrenues. Al le respect des anciens ne le: étouffe pas, ces jeunes! C'est tou juste s'ils n'ont pas hué M. Léoi Bourgeois, l'homme jusqu'ici li plus honoré de la République e qui présida le Parlement de l'Eu rope à La Haye. Dix fois ministre M. Bourgeois avait toujours, quani il prenait la parole, obtenu un si lence religieux. Mais les collecti vistes des nouvelles couches l'on traité comme ils auraient fait avei un plésiosaure de l'Extrême-Droite et le promoteur de toutes les loi d'assistance laïque de la Troisièmi République, quand il a réclame l'indulgence pour son état de san té, s'est vu accueillir par des rica nements! Ce fut une erreur de M. Poincar de croire que le septuagénaire M Ribot pourrait être le pasteur d ce troupeau redevenu sauvage. Soj discours ressemble au murmun harmonieux du vent dans les feuil les d'un long peuplier chenu. C n'est pas la musique qu'il faut ces jeunes énergies tumultueuses M. Delcassé, qui est resté silen cieux et passif au banc des minis très, aurait tout sauvé s'il eût esca ladé la tribune et fait claquer 1 fouet de son éloquence cinglante Le cabinet Ribot est mort de n'avoi été défendu que par un vieillard e par un malade. Maurice de Wuxm. TRAGIQUE FIN D'EXCURSION DEUX LIÉGEOIS ASPHYXIÉ! PAR LE GAZ A ST-GILLES Deux jeunes gens, MM. Georges Wa2 nier, âge de 22 ans, et Joseph Genonne âgé de 17 ans, étaient venus de Liège hier dans la journée, avec l'intentioi de visiter Bruxelles. Pour passer la nuit ils avaient retenu une chambre dans ui hôtel du boulevard Jamar, à St-Gillee . Ce matin, vers huit heures et demie l'hôtelière passant à proximité de 1, pièce où ils reposaient, sentit une in quiétante odeur de gaz. Elle frappa à 1« porte, mais n'obtenant pas de répons et pressentant un malheur, elle couru prévenir la police. La porte fut enfoncée par M. le 00m missaire-adjoint Dossche. Les deux jeu nés gens gisaient, sans connaissance dans le lit. On s'aperçut que le robinet du beo d« gaz était entr'ouvert. Le docteur Tilman, appelé en hâte constata que le jeune Genonne étai mort. Son compagnon, M. Warnier, Tespirai encore faiblement. On pratiqua sur lui pendant longtemps, la respiration artifi cielle et, finalement, on parvint à lu faire reprendre connaissance. Il a éti conduit à l'hôpital de St-Gilles. Soi état est très gTave. Le cadavre du malheureux Genonn< a été transporté au dépôt communal. Les familles des deux malheureux on été prévenues. Cette double asphyxie est due à tu accident. Les jeunes gens avant de s'endormir avaient sans doute voulu baisser le be< de gaz pour le laisser brûler faiblemen pendant leur sommeil, la flamme s'es éteinte et le gaz a continué à se rép^n dre dans la pièce. AU CONCOURS DES CHEVAUX DE TRAIT UN F ?cfn,F. P77. FAMti T E UN GOUVERNEMENT PROPORTIONNALITE LE DÉLIRE PROPORTIONNEL ENCORE UN FANTOME DE JUSTICE L*ÉCUEIL FONDAMENTAL L'AGE D'OR DES OLIGARCHIES DA La situation politique anor-If maie dans laquelle nous nous ®|—I trouvons actuellement en Bel-J* * gique conduit certains esprita à de curieuses imaginations. Reconnaissant l'impossibilité absolue de coaliser les partis de gouvernement pour administrer le pays, on va jusqu'à parler de gouvernement proportionna- Qu'est-ce que ce monstre-là F H s'agirait de doser la part qui revient i chaque parti dans le gouvernement. Oc attribuerait les ministères comme oe attribue les mandats de députés. Oe aurait ainsi un cabinet composé de libéraux, de collectivistes, de cléricaux, de daensistes, de sauvages, etc. On le baptiserait proportionnante. On se demande ce qu'il pourrait bien y avoir de proportionnel dans parei] système. Le ministère de l'Instructior publique livré à un clérical ne serait pas administré proportionnellement. Pareil système, au surplus, supprime la responsabilité collective du gouver nement. Elle réduit le ministre au rôle de fonctionnaire d'un parti; et il es1 à présumer qu'il serait, en fait, inamovible.Mais il y a mieux. Pour composer ur ministère proportionnaliste, il faut que tous les partis soient disposés à collaborer au gouvernement. Or, les collec tivistes refusent de participer à un gou vernement bourgeois. Et si, d'autre part, ce parti change d'attitude et consent à faire partie d'ur ministère de gauche, il n'y aurait au cime nécessité, avec un régime électora. équitable, de recourir à un gouverne ment proportionnaliste. Il y aurait une majorité à gauche. Il y a des gens qui, vraiment, poussen' un peu loin l'impatience du pouvoir Certes, il est désirable que le gouverne ment clérical disparaisse le plus tôt pos sible. Mais cette opération ne présente d'intérêt au point de vue général qu< si elle est suivie par la réalisatioi d'une politique franchement démocra tique et libérale. Ce ne serait pas le cas, si l'on recou rait à cette loufoquerie qui s'appelle ui ministère proportionnaliste. Une telle combinaison peut convenii pour satisfaire l'ambition ou l'intérê" de quelques personnalités, elle ne peu rendre aucun service aux idées, elle nt t peut qu'achever de tuer ce qui reste d< vie politique dans notre pays. Pourquoi chercher si loin, d'ailleurs! La situation n'est-elle pas simple P. Lei cléricaux n'ont plus la majorité, ili ont le pouvoir. Qu'on demande don< aux électeurs de leur prendre l'auto rité ou de la leur donner d'une façor exempte d'ambiguité et qu'on nous ac corde enfin un système électoral hon nête. Les difficultés s'évanouiront d'elles mômes, « ) ======= L'ENTENTE AUSTRO-ALLEMANDE Kokopischt, dimanche. — Après avoii ' pris oongé de la duchesse de Hohenberg 1 et l'avoir remerciée de ton hospitalité, ' l'empereur Guillaume, accompagné de 1'arcniduo François-Ferdinand, s'est ' rendu, à 10 h. 30, à la gare de Benea-» chau, d'où il est parti à destination d< 1 Wildpark. " L'empereur et l'archiduc ont échangé a des adieux empreints de la plus grande 1 cordialité. Quelques instants auparavant. l'archiduc avait remercié de sa visite le grand-amiral von Tirpitz. — Ha-" vas. j EST-CE , UN FAUX MONNAYEUR? t Samedi, dans la soirée, un Allemand t se présentait dans un café de la chaus-, sée de Waterloo, à Ten-Bosch. Il de-- manda un verre de bière, donna en paie-î ment une pièce de cinq francs, vida d'un ; trait sa consommation, empocha sa mon-1 naie et repartit hâtivement. Après son départ, le tenancier constata que la > pièce était fausse. Il courut après celui qui la lui avait glissée, mais il ne put ' le retrouver. Plainte fut déposée au commissariat. 1 Un agent spécial, mis à la recherche de l'Allemand, le retrouva et le conduisit • devant l'officier de police Dubois. Le * personnage, après interrogatoire, soup-; çonné d'être un faux-monnayeur, a été } écroué. UN INCIDENT A LA LÉGION ÉTRANGÈRE Alger, dimanche. — La musique de la Légion étrangère étant venue a Alger pour prêter son concours à la remise du drapeau à la Société amicale de la Légion, plusieurs légionnaires de nationalités allemande et belge ont manqué à l'appel. D'après la c Dépêche Algérienne », 4 d'entre eux sont montés a bord des vapeurs allemands « Bulow » et « Seyd-litz » qui étaient dans le port. Ces vapeurs sont partis hier soir. Une enquête a été ouverte. — Havas. UN ÉBOULEMENT DANS UN TUNNEL Berne, dimanche. — Un éboulement s'est produit au tunnel de la Furka, du côté d'Andermatt, tout à fait dans la montagne. Suivant des renseignements de souroe autorisée, l'accident est moins grave que ne la laisaient supposer les premières informations; L'éboulement qui se produisit. vendredi" soir à 4 heures, a obstrué complètement la galerie, d'avancement, ensevelissant l'ouvrier italien Angelo Bucoli, père de famille, dont le corps est encore sous les décombres C'est la seule victime. Les travaux ne subissent pas de retard sinon une ou deux journées de travail nécessaires au déblaiement. — Havas. LE BESOIN DE CROIRE L'OCCULTISME REPARAIT ON ATTEND SON MESSIE En divers pays européens, «i notamment en Angleterre et en Allemagne, les théosophes construisent, en ce moment, de nouveaux temples; en Belgique, les antoinistes qui se rattachent aux théories spiritualistes font parler d'eux; à Paris, Mme Bisson s'est livrée naguère à des expériences de matérialisation diversement appréciées; l'intervention de la voyante de Nancv dans l'affaire Ce-diou, a fait vider ae volumineux encriers : dès lors, s'imposait l'interview d'une autorité en occultisme. — La vague de spiritualisme qui se déverse, en oe moment, nous dit M. Jean Delville, vient de la société théosophique créée par Héléna Blavadski, qui alla étudier sur place, il y a une trentaine d'années, la tradition hindoue. "L'Aryen Krishnamurti, le nouvean Messie...,, Héléna Blayadoki lança le mouvement ■ en Amérique, aux Indes, en France, etc., i si bien qu'aujourd'hui, il n'existe plus aucun pays où ne se soient constitués des groupes pour l'étude du psychisme ; et de la clairvoyance. Le mouvement 00 '■ culte, qui avait d'abord une tendance [ psychiquc ou "ivurotU« daiio magie, est , devenu plus spirituel, plus mystique, plus élevé. > Le courant théosophique, le plus puissant, s'est scindé, en Allemagne, notamment. Et voici pourquoi : la théosophie a, comme principe fondamental, l'importance relative des dogmes et la recherche de la Vérité. Or, en Allemagne, M. Steiner, l'un des chefs, est resté attaché au dogme catholique et ne croit pas à la venue possible 'd'un nouvel Instructeur, un nouveau Christ, en somme, alors que la théosophie enseigne que tous les 2000 ans, environ, suivant un mouvement cyclique, apparaît un « messie ». De là, la scission. "Alcyone,, le rédempteur — Alors, vous attendez le rédempteur? _ Parfaitement. Celui qui va venir est le même être, le même « logos » qui s'incarna en Jésus. — Sans doute êtes-vous tout an plaisir de le recevoir... au plus tôt. — La venue du nouvel Instructeur se fera dans quelques années, avant vingt ans. Nous le connaissons déjà. — ...Nous serions charmé de... — Oelui qui est désigné à devenir le véhicule de la grande force spirituelle, qui va paraître, est le jeune Hindou Alcyone, dont le vrai nom est Krishna-murti. Il a 16 ans. L'égo, c'est-à-dire l'être intérieur de cet enfant, est extraordinaire. Déjà maintenant, il enseigne les plus éminents de la société théosophique; à différentes reprises, notamment lors de la convention théosophique, qui eut lieu à Benarès le 28 décembre 1913, Alcyone s'est transfiguré. Mme Annie Bezan a été désignée pour diriger l'enfant, le mettre en rapport avec la civilisation européenne et le préparer à sa mission future. Alcyone étudie, en ce moment, la langue anglaise à l'Université d'Oxford. A un moment déterminé, le Grand Instructeur, le « logos », celui qui déjà s'est incarné en Jésus, et q'ui vit éternellement dans une île inaccessible du désert de Gobi, dans le Thibet, se réincarnera en Alcyone. — ?!?!?! — Oui, vous êtes sceptique. Je le comprends d'autant mieux que, moi-même, il y a une quinzaine d'années, j'aurais bondi en entendant des affirmations aussi « renversantes ». — Au fait, quel sera le rôle de l'Instructeur, avec le grand I? — Son message sera 1' c unité » de toutes les religions; il montrera le lien secret qui les relie; il indiquera à la civilisation quelle devra être sa voie aux points de vue moral et intellectuel. » Ainsi s'exprima, entre deux coups de pinceau, M. Jean Delville. « Se non e vero ». . R. H. ERREUR NE FAIT PAS COMPTE Un agent de la sixième division apercevait,. samedi vers la brune, deux individus qui poussaient, dans le quartier de l'avenue Louise, une charrette à bras chargée de marchandises qu'ils offraient en vente aux passants. Le policier intrigué par les allures des marchands les accosta et les invita à l'accompagner au poste de police. En compulsant le livre des signalés, on y découvrit que l'un des deux personnages était à rechercher, c'est un nommé Henri G..., condamné à une peine d'emprisonnement du chef de coups et de rébellion à la gendarmerie. Pour se soustraire à sa peine, il s'était réfugié à l'étranger. Il était revenu, il y a huit jours croyant que la prescription lui était acquise, mais il s'était trompé dans ses calculs. Malgré ses vives protestations il a été dirigé sur la prison de Forest pour y pur-aer sa dette à la justice. LE ROI DE DANEMARK ET SES MINISTRES UN CURIEUX CONFLIT Copenhague, samedi. — Le conseil des ministres s'est occupé, aujourd'hui, du mémorandum, remis au roi par le président du conseil, au sujet de la dissolution du Landting. Dans ce document, le gouvernement exprime l'avis que les députés nommés à vie par le roi soient compris dans le décret de dissolution, au même titre que les autres. Voici oe qu'a répondu le roi : « Je vous rappelle mes déclarations et celles du président du conseil, au sujet d'une dissolution possible du Landting. Ces déclarations ont, d'ailleurs, été dûment enregistrées. Je vous rappelle également ma promesse de prenare en considération les raisons exposées dans le mémo randum que m'a remis le président du conseil. Ceci posé, je consens à la dissolution du Landting, en exprimant, toutefois, le désir que les députés nommés . à vie par le roi soient exceptés de cette mesure. » Le président du conseil, prenant la parole, a fait au roi la réponse suivante : « Au nom du gouvernement, je me vois obligé d'insister pour que les membres nommés à vie soient compris dans le décret de dissolution. En ce qui concerne l'intervention des mernbres du Landting appartenant au parti conservateur, il est nécessaire que l'assemblée soit dissoute et que de nouvelles élections aient lieu immédiatement, afin qu'on puisse s'occuper sans retard des modifications à accorder à la question. L'attitude du roi dictera au ministère la conduite à tenir, dans le cas où celui-ci jugerait nécessaire de proposer au souverain certaines mesures au sujet des députés à vie, afin de pouvoir effectuer la dissolution dans l'esprit qui l'a inspiré et mettre le gouvernement et le Parlement à même ae régler définitivement la question relative à la Constitution. » — Havas. UNE EXPLICATION DES TROUBLES D'ITALIE Romi, dimanohe. — Le caractère du mouvement dans les Marches et la Ro-magne est exposé par le «Mattino» sous une forme tout à fait nouvelle. Dans ces deux régions, dit le journal, 95 % de la population sont organisés dans la ville aussi bien que dans les campagnes, mais les organisations sont nettement divisées en deux grands partis politiques, le parti bourgeois et républicain qui comprend la classe riche jusqu'aux métayers, et le parti socialiste qui comprend les ouvriers des champs et des villes. Ces deux grands Î>artis, qui se distinguent par leurs cou-eurs jaune et rouge, luttent entre eux par trois moyens différents: la banque, la coopérative et les machines agricoles et depuis dix ans se disputent férocement le terrain par la guerre faite de boyoottage, de sabotage et d'agressions. Or, la première idée des jaunes en apprenant la proclamation de la révolution socialiste leur montra, en imagination, les banques saccagées, les coopératives dissoutes, le machinisme agricole détruit et, sans hésister, les conservateurs ont proclamé la République jaune pour ne pas être devancés par la République rousre. — Havas. L'IMBROGLIO GRECOTURC LE SORT DES POPULATIONS HELLÉNIQUES Athènes, samedi. — Les puissances ayant adjugé les îles de la mer Egée à la Grèce à condition que la Grèce retire ses troupes de l'Epire et cède l'île de Sasseno à l'Albanie, le décret d'annexion de Chio, de Mytilène et des autres îles de la mer Egée ne sera pas promulgué qu'après la publication de la oi de cession de Sa-sseno. On dément que la Grèce aurait demandé aux puissances de faire une démonstration navale en Asie Mineure, étant donné qu'elle est décidée à protéger les populations grecques par ses propres forces.Le cuirassé acquis dernièrement en Amérique est parti pour la Grèce. Ghalib bey est rentré à Athènes. Il a eu immédiateinnt une entrevue avec M. Streit, ministre des affaires étrangères. Les populations musulmanes de la Macédoine auraient déclaré à Ghalib bey qu'elles ne sont nullement molestées par les autorités grecques, qu'elles jouissent de la liberté et qu'elles désirent vivre fraternellement avec les chrétiens. A Kirsemi, à Tavlan Keury et à Patras, dans le district de Sa'msoun, les autorités ont procédé de force à l'installation des réfugiés musulmans dans les maisons des Grecs en obligeant ceux-ci à les nourrir. Le directeur de la police aurait déclaré aux habitants que s'ils ne se conformaient pas à ces ordres, ils devraient quitter le pays. De nombreux Grecs d'Asie Mineure, en présence des exactions qui continuent, s'apprêtent à aller à Smyrne. — LA CLOCHE TURQUE Oonstantinofle, samedi. — La Porte publie un télégramme du ministre d» 1 intérieur, disant que l'enquête sur les dépêches suivants lesquelles, des bandes commandées par des officiers se trouvent aux environs d'Arvali, a démontTé la fausseté de ces bruits. Les habitants de 16 villages du district d'Edromid ont émigré avant l'arrivée du ministre-. Quelques individus ont pénétré dans les boutiques des maisons abandonnées par les émigrés pour les piller. Une quarantaine d'arrestations lurent opérées. Il n'y a eu aucun mort ni blessé. Un seul musulman a été blesse par des chrétiens. En ce qui concerne l'incident de Ka-raboroun, le télégramme officiel dit qu'une bande vçnue d'une île a débarqué près de Karaboroun et a eu une rencontre avec les gendarmes. Un gendarme et un douanier ont été tués. Une lettre d'un chef de bande qui s'était signalé par ses mauvais traitements dans le district de Tschesmé, lettre qui prouve la connivence des officiers de gendarmerie, est tombée entre les mains de sujets étrangers. Après avoir été photographiée elle aurait été remise aux consuls étrangers à Smyrne. — Havas. LES EMIGRES Athènes, dimanche. —"'On télégraphie de Mytilène qu'un voilier vient d'arriver de Palaya-Phokea ayant à bord des émigrés dont plusieurs sont blessés. Ces derniers ont raconté avoir subi des mauvais traitements de la part des Bachi-Bouzouks qui ont, disent-ils, pillé leurs maisons et leurs magasins. Us ajoutent que quinze chrétiens ont été tués et plusieurs blessés. Trois mille chrétiens sont arrivés aujourd'hui à Mytilène. De source officieuse on déclare qu'il est inexact que le ministre de Grèce à Constantinople ait notifié aux ambassadeurs que les Grecs d'Aïvali, au nombre de trois mille étaient armés. — Ha- AD0LF FRIEDRICH Le nonvean grand-dnc de Mecklembonrg-Strelitz qui vient de succéder à son père Il est né à Nenstrélitz le 17 juin 1882 LES EFFETS DE L'ORAGE DANS L'AGGLOMÉRATION BRUXELLOISE L'orage qui a sévi, hier, sur de nombreux points du pays, n'a pas épargné l'agglomération bruxelloise, et, en divers endroits, la pluie torrentielle & occasionné d'importants dégâts: A Anderlecht, le < Broekbeek » & débordé et plusieurs immeubles des environs ont eu leurs caves inondées. M. Boon, commandant des pompiers, à la tête d'une équipe de ses hommes, a eu fort affaire pour vider les eaux. A Saint-Joase-ten-Noode, c'est surtout les sous-sols du quartier de la place Houwaert, des rues de Liedekerke, du Mérinos et des Deux-Tours qui ont eu à souffrir. A Laeken, certaines maisons avaient plus d'un mètre d'eau dans leurs caves, notamment rues de Drootbeek, Marie-Christine, Medori, Tivoli, Wauthier, du Téléphone et des Roses. Toute la nuit, on a combattu l'inondation. Dans la chaussée des rues Léopold,-. Lefèvre, de l'Archiduc-Rodolphe et dji boulevard C&*1 arges ex cavations se sont produites. TOMBÉ D'UN TRAM M. J. V—, demeurant rue du Miroir, 26, se trouvait samedi soir sur la plateforme d'un tram allant de la place Van Meenen à la Bourse Rue Haute, à hauteur de la rue du Temple, par suite d'un choc, il a perdu l'équilibre, et est 'tombé sur la chaussée. Il a été transporté à l'hôpital Saint-^ Pierre, où il a été admis d'urgence en traitement, il s'est fracturé l'épaule, meurtri le crâne et fait des lésions in- LES NOUVEAUX MINISTRES FRANÇAIS M. David M. Viviani M. Augagneur M. Bienvenu-Martin M. Couyba M. Renonlt M. Noulent M. Messimy M. Malvy M. Raynand M. Gauthier M. Ttomson

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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