La dernière heure

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s.n. 1914, 31 Maart. La dernière heure. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n00zp3xn5w/
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F1 1 1 ' ■ SEUL JOURNAL BELGE ayant (ait contrôler et certifier par experta comptables assermentés près des tribunaux, les. tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR: 125,922 NUMÉROS La Dernière Heure ABONNEMENTS BRUXSlfLEB PBOVIKC1 Fr. K00. . UN MOIS. . . . 3.00. TROIS MOIS Fr. «.00 . 6.00. . SIX MOIS . . . 8.00 . 12.00. . UN AN. . . . . 16.00 Pour l'étranger le prix aie Craxelle», I* port »r» plu*. Il n'existe pn» d'abonnement mensuel. — Pour BruxcIL-» indiquer, en a'aboanfint, ai l'on détire recevoir l'édition du soir on celle da zi&tîh. — Le» frais de recouvrement ton) à la charge dei abonné*. BtBKBWPtfffinnWBBj——— ' ûu^«3du ' ' s . iil LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ * i " N* 90 NEUVIÈME ANNÉE MARDI 31 MARS 1914 — I CINQ CENTIMES ! DU PETROLE SUR DU FEU Alors que la Commission d'enquête sur le cas de MM. Monis et Caillaux (accusés d'avoir mis leur puissance ministérielle au service de l'escroc Rochette) avait déjà commencé à rédiger son rapport, l'article d'un journal de province a éclaté comme une bombe. Ce journal, VIndcpendant des Pyrénées Orientales, produit contre les deux membres démissionnaires du cabinet Doumergue une charge plus grave que toutes celles qui avaient été articulées jusqu'à présent. Jusqu'ici, M. Caillaux et M. Rochette lui-même (dans sa lettre à Jaurès) étaient d'accord pour donner à la pression gouvernementale exercée sur les magistrats, un motif d'intérêt public. Rochette préparait et M. Caillaux craignait une plaidoirie où seraient exposés les placements risqués des banques parisiennes depuis vingt ans, placements qui se traduiraient, d'après les statistiques de Rochette, pour une perte sèche de dix milliards pour le portefeuille français, alors que durant la même période les placements de Berlin et de Londres avaient réalisé une plus-value de 17 millards (??) Le ministre des finances devait, certes, s'alarmer d'une telle publication.Cette alarme devait^elle aller jusqu'à capituler devant le chantage d'un escroc? La Commission d'enquête ne le pensait pas et, dans ses conclusions, blâmait M. Caillaux.Mais elle le blâmait pour un abus de pouvoir, non pour un acte entachant sa probité personnelle. Or, le journal pyrénéen met celle-ci en cause de la "façon la plus grave. Il accuse M. Caillaux d'avoir ordonné la remise du procès Rochette, alln de permettre à ce financier de lancer une affaire industrielle précise, dont il donne le nom : la Société des Naphtes de Bakou, société qui devait donner dix millions de bénéfices à ses fondateurs, et les donna en effet. Les titres, émis à 500 francs, montèrent par bonds de 200 francs, au cours de plus de 2,000. Cette spéculation vertigineuse émut, en son temps, la corbeille, qui décida 3 exclure le titre du marché à terme. Actuellement, la valeur ne se négocie plus au parquet, mais seulement dans la coulisse. Les lanceurs de l'affaire (qui repose d'ailleurs sur des bases solides) ont évidemment gagné des millions. Mais qui prouve que M. Caillaux en ait eu sa part ? Ceci (toujours selon le journal pyrénéen, qu'il faut bien reproduire, puisque tout Paris ne parle que de cela aujourd'hui) : M. Del-cassé aurait été, comme ministre principal du cabinet Monis, le premier sollicité d'intervenir en faveur de Rochette et on lui aurait positivement promis, en récompense, cette part sur les bénéfices des Naphtes de Halcou. M. Delcassé, qui est honnête homme et d'ailleurs millionnaire, aurait refusé avec indignation. Le lendemain, M. Caillaux faisait le geste que M.Delcassé avait refusé de faire, et M. Monis y obtempérait avec docilité. On raconte maintenant, à Paris, que M. Delcassé aurait lui-même révélé ces faits à M. Poincaré, le jour où le cabinet Doumergue délibéra sur l'opportunité d'une démission de M. Monis, et que ce serait M. Poincaré qui serait alors intervenu personnellement pour exiger cette démission. M. Delcassé, ainsi mis en cause, va évidemment parler. A première vue, sa situation de fortune, non moins connue que son honnêteté, rendent assez surprenante la démarche des amis de Rochette. En outre, M. Delcassé, n'ayant dans le cabinet Monis ni la finance ni les sceaux, on se demande à quel litre on aurait pensé à lui pour le prier d'intervenir dans un procès financier. A l'heure où vous lirez ces lignes, il aura, sans doute, infirmé ou confirmé cette histoire, que j'ai tenu à vous exposer en détail parce que, vraie ou non, elle vous donne la mesure de la fièvre parisienne actuelle. J'ai vécu l'affaire Dreyfus. L'affaire Caillaux divise encore davantage les citoyens. Pour Caillaux, comme naguère pour Dreyfus, les vieilles amitiés se rompent au sein même du parti républicain. Le fameux dessin de Caran d'Ache montrant le désordre d'un dîner où Ils ont parlé/ (avec le petit chien qui s'enfuit en hurlant, une fourchette plantée dans le derrière) redevient d'actualité. On ne peut plus inviter à la même table les partisans de M. et M™ Caillaux et leurs adversaires. C'est la crise suprême qu'avaient préparée les luttes déjà fort âpres à propos du service militaire de trois ans et de la déclaration fiscale. L'assassinat de Calmette et le scan-dale Rochelle ont porté cette lutte d'idées et d'intérêts au diapason d'une véritable haine réciproque. La situation est moins aiguë qu'au animent de l'affaire Dreyfus, i.;i:(,uement parce que l'armée n'y ,'st pas directement mise en cause. La imputation parisienne est exas-oérée. mais elle n'a pas à compter I LES SUFFRAGETTES FRANÇAISES MANIFESTENT MADAME LA DOCTORESSE PELLETIER (+) ET DEUX DE SES DISCIPLES sur les soldats. Son exaspératioi se traduira donc, fort heureuse ment, seulement à coups de bulle tins de vote. Je ne crois aucui trouble possible jusqu'aux élec tions, dont l'un et l'autre parti al tendent la victoire. Le pire serai peut-être que cette victoire fut in décise. N'importe quelle indication pourvu qu'il y en ait une! Un danger sérieux subsisterai au cas où Paris voterait Briand e la province Caillaux. Car on sail en France, comment se résolvenl depuis un siècle, ces divorces d'e pinion entre le pays et sa capitale Celle-ci fait une révolution. Maurice de Waleffh. ARRESTATION D'UN CAMBRIOLEUR FRANÇAIS A BRUXELLES La nuit du 30 janvier dernier, quatr malfaiteurs étaient surprix, par la pc •liot.au' riromenfoLÎ ils 'étaient 'Octxtpû à cambrioler une maison à Lena (Paî "de-Calais. De nombreux coups de revo! ver furent échangés entre les voleurs e les policiers. Un agent et un des malfaiteurs avaiec été assez grièvement blessés. Deux ai restations furent opérées, mais les deu: autres bandits parvinrent à prendre 1 fuite. 'Le signalement,' accompagné de li photographie des fugitifs, fut transmi dans toutes les directions et notammen à Bruxelles, où l'on croyait qu'ils s cachaient. Lundi matin, M. l'officier de polie Angerhausen et l'agent Vrints, de 1, brigade judiciaire de Bruxelles, rencon trèrent, rue du Vautour, un des indivi dus à rechercher, Achille Teerlinck, n à Roubaix, en 1885. Arrêté et conduit au commissariat di marché-au-Charbon, Teerlinck fut trou vé en possession d'un couteau à lam fixe et de quelques papiers. Il a déclar qu'il se trouvait à Bruxelles depuis en viron deux mois, mais il a refusé d faire connaître son domicile. Il a ét écroué, en attendant les formalités né cessaires à son extradition. CAMBRIOLAGE MANQUÉ Arlon, lundi. — La nuit dernière, M Simon, qui tient un magasin d'aunagea place Didier, a reçu la visite des cam brio-leurs. Ceux-ci ont coupé la vitre de la port d'entrée du magasin au moyen d'ui diamant. Passant ensuite la main pa l'ouverture, ils ont pris la clef qui s< trouvait à l'intérieur sur la porte e l'ont ouverte. Heureusement, la sonnett< électrique a fonctionné et les voleurs l'ayant entendue, se sont empressés d< déguerpir sans'rien emporter. 1 UN AUTO TUE UN ENFAN' ET EN BLESSE TROIS 1 Ath, lundi. — Hier soir avait lieu 1 - ducasse du hameau de La Lorette, à Atl t Dans l'après-midi, de nombreux enfant . circulaient autour des loges foraines qi y sont installées. Vers 4 heures, un ai ' tomobile, venant du faubourg de Bri xelles, arriva sur les lieux de la foire o l il ralentit son allure, tandis que le cor , ducteur se mit à sonner du cornet. Mai l une fillette, la petite Léjntine Depre: âgée de 5 ans, demeurant faubourg d Bruxelles, traversa la chaussée au m< ' ment où l'auto s'avançait. " Le conducteur vira brusquement, mai : ne put éviter de renverser l'enfant qi eut la tête écrasée sous les roues et l'ai to alla se jeter contre la devanture d'un baraque, atteignant trois autres enfants Marie Leplat, 4 ans, qui eut la cuiss gauche fracturée ; Julien Lefebvre, ans, et Auguste Bouchart, 9 ans, qui r< çurent de graves blessures sur le corp: Vivement ému de l'accident qu'il v< noit involontairement de causer, le coi ducteur de l'auto, un médecin de Tou: coing (France), M. Victor Desbonneti descendit de la machine et donna lu même les soins les plus empressés à 1 e première victime qui ne tarda pas néai - moins à expirer. Quant aux tiyis autre: s îerrr état., quoique "£r?.ve, pa i- d'inquiétudes. Le parquet de Tournai es - descendu cet après-midi sur les lieux, t .. t Pour l'apaisement gréco-turc t Constant inople, dimanche. — Commei i tant les nouvelles d'Athènes, au sujet d la discussion ministérielle sur la que; 1 tion de3 îles, le « Tanine » croit que ] s terrain serait suffisamment préparé pou t engager des conversations directes enti 2 la Turquie et la Grèce, que la Porte a< cueillerait avec satisfaction. — Havas. - Le Prince Henri de Prusse i arrive au Brésil ! Buenos-Ayres, dimanche. — Le « Ka . Trafalgar » est arrivé à 4 heures de \'i i près-midi. § Le prince Henri de Prusse et la prir . cesse ont débarqué à 5 heures. Ils or > été reçus par le ministre d'Allemagm î le maire, les représentants des miniî . très des affaires étrangères et de la m£ rine et de la maison militaire du prés: dent de la République, et de3 sociétés a. lemandes qui les ont salués à bord. Le capitaine de vaisseau Filless et 1 liutenant-colonel Sartery ont été nommé aides de camp du prince. Les journaux saluent avec cordialit le prinoe et la princesse, sa femme. -» Havas. LA CRISE JAPONAISE î r Tokio, lundi. — Le prince Tokugaw î a annoncé qu'il ne pouvait former 1 b cabinet. î Le parti unioniste est décidé à corn , battre tout cabinet et tout premier mi ; nistre qui ne s'engageraient pas à gou verner avec le parti. — Reuter. LE POTEAU INDICATEUR FATAL ■ : î. ' - V , -, V - ' . ., *■ — : Un accident d'automobile qui, heureusement, n'a fait que des dégâts matériels, mais qui prend de l'intérêt dans les souvenirs qu'il évoque, s'est produit, dans la nuit de lundi, à l'Espinette centrale, au coin de la chaussée de Waterloo et de l'avenue de la Forêt de Soignes.A cet endroit, s'élève le fameux poteau indicateur contre lequel se jetèrent, il y-a quelque trois ans, les membres de la bande Bonnot, Garnier et Cie, qui ?'enfuyaient avec l'automobile volé au docteur Depage, de Bruxelles. C'est contre le même « obstacle > que. il i-—-lire ? ^ lundi matin, se trouvait, échouée et er partie démolie, une magnifique voiture Cette fois, l'aventure s'entourait d< moins de romantisme. M. Emile Michotte, bourgmestre d< Ronquières, rentrait chez lui, venant d< Bruxelles, lorsque l'accident est surve nu. Heureusement, bien que le choc aii été des plus rudes, ni lui, ni son chauffeur ne furent blessés. La voiture n'a pu être enlevée qu< dans l'après-midi. Elle est terriblemenl fracassée. ' L'ENQUÊTE ÎOCHETTI LA JOURNÉE DE LUNDI Paris, lundi. — La commission d'en s quête sur l'affaire Roohejt-të, s'est réunii I ce matin. M. Jaurè.- a fait connaîtri L* qu'il s'entretiendrait.' au coqrs de h journée, avec M. Emmanuel Brousse II de l'incident auquel a donné lieu l'ar l- ticle publié par 1' «' Indépendant de, 3 Pyrénées orientales ». 1,1 a, en mêmi temps, informé ses collègues qu'il avai e demandé au procureur général de coin H muniquer, à la commission, l'épreuvi du livre de Rochettéj, Saisie à l'impri s merie Chaix. * h Plusieurs membres ont" protesté con e tre l'esprit tendancieux que piête i . la commission la lettre de démissioi e de M. Berry. 5 La commission a ensuite oontinué li «- discussion de l'exposé préparé par M j. Jaurès.' Elle a statué sur le paragraph< qui définit l'action de Rochette et su: i- celui qui précise le rôlô. de M. Du Mes > ml, directeur du « Rappel ». Elle t i.* ensuite discuté le paragraphe relatif ai i- rôle des magistrats. * La commission d'-nquête sur l'affaire " Rochette a termina l'e:;amen de l'expo " se. Elle en a ad'). - » Y. différentes nar tieâ sou3 leaery# mise au point d< 0 quelques paragraphes et d'une revisioi à laquelle il sera procédé dans la séanc-de 1 après-midi de demain. Ajoutons qu< la commission a reçu communicatioi de 1 épreuve,saisie à l'imprimerie Ohaix du travail de statistique préparé par Ro l. chette. Le texte des conclusions de h e commission sera communiqué demain ; t- l'issue de la séance de la commission. M e Jaurès compte toujours faire discute: r ces conclusions jeudi prochain en 6éanci e publique. — Havas. CE QUE DIT M. BROUSSE Paris, lundi. — M. Jaurès, présiden de la commission d'enquête Rochette. s'est entretenu l'après-midi avec M. Em manuel Brousse, député des Pyrénées Orientales au sujet de l'article publh dans 1' « Indépendant des Pyrénées ». p M. Brousse a déclaré qu'il était com plè^ement étranger à cette publication qu'il n'avait fourni à l'auteur de l'arti .- cle aucune indication et que, dans ce: t conditions, il lui était impossible d'ap :, porter aucune précision à la commis i- sion. — Havas. : UN PHARMACIEN CAMBRIOLÉ s PAR SA SERVANTE l Nous avons relaté que M. K..., phar macien, 13, place Hauwaert, à St-Josse ten-Noode, avait été victime d'un impor tant vol de bijoux et d'argenterie, le di manche 22 courant. Une enquête fut ou verte par la, police. A la suite d'indica tions fournies par la servante, Marie 1 B..., deux ouvriers peintres qui avaien' 3 travaillé dans le voisinage furent arrê tés, mais ne furent pas maintenus. Lef - agents judiciaires Stockman et Vanden - broeck continuèrent leurs investigation: et furent amenés à porter leurs soup çons sur la servante, dont les allures étaient singulières. Ils établirent que Marie B... avait ur amoureux, contrairement à ce qu'elle avait déclaré jusqu'alors. Lundi matin, les policiers se rendirent au domicile de l'amant, un nommé Benoit B..., chauffeur d'auto-taxi, demeurant rue Verte, et pratiquèrent une perquisition. Us découvrirent l'argenterie, une grande quantité de linge et de vêtements ayant appartenu à feue Mme I\..., ainsi que de nombreux objets qui avaient été dérobés dans la maison du pharmacien. Les bijoux ne furent pas retrouvés. M. Gillissen, adjoint au commissaire de police, a interrogé les deux inculpés et a dressé procès-verbal. Marie B... spra poursuivie pom* vols domestiques et Benoit B... pour recel. Us ont été écroués. L'acte de banditisme de Wiers On découvre le butin et les outils des Cambrioleurs [De notro Correspondant.} Valenciennes, dimanche. — Tandis que le parquet de Tournai faisait arrêter, a Wiers, un sieur Constant Lemaire, 33 ans, mineur, complice des sieurs Hen-nebicque et Vilcot (détenus a Valenciennes comme auteurs de l'acte de banditisme dont ]\Oe Debras fut victime à Wiers), le parquet de Valenciennes faisait procéder, m France, à des perquisitions fructueiVses. Chez Hennebicque, domicilié à Her-gnies, on découvrit: des chaussettes volées chez Mme Debras, un revolver char-! gé dont il avait m<macé la vieille fem-1 me, un diamant qu>i servit à couper la vitre d'une fenêtre fcc l'habitation, plusieurs pinces, une Ihnterne sourde, des ' métaux et divers objets paraissant provenir de vois commj dans la région. Une confrontatioi/i iternationale aura lieu prochainement /' la frontière entre , les trois inculpés'ei , vec le concours des carauets de Tournai et Valenciennes. L'ERREUR PERPÉTUELLE C'EST LE PAYS QUI PAIE LE MANQUE DE MÉTHODE DU GOUVERNEMENT A Une partie de la presse gouver .J? nementale n'avale pas, sans dif bjjH ficuités, la petite erreur de 93 mil * lions à laquelle l'estimation de: dépenses nécessitées par les travaux d* défense d'Anvers a donné lieu au minis tère de la guerre. Coutumiers du fait La protestation de ces journaux vien un peu tard et reste fort timide. Ell< est à noter cependant, car les erreur: que oes cléricaux critiquent avec raisoi lorsqu'il s'agit de travaux militaires méritent bien aussi la critique lors qu'elles se produisent à propos d'autre: travaux. A la vérité, on est habitué à ce genn de mécomptes. On ne pourrait peut-êtri pas citer un seul grand ouvrage e re pris dans les vingt dernières années'^ qu ; n'ait donné lieu à des abus analogues Les travaux de 'ZeebTUgge, le palai: 1 du Roi, l'école vétérinaire, l'école mili ' taire, les travaux du port de Bruxelles etc., restent des exemples frappants di manqué de précision des.prévisions offi cielles. Les causes de cette situation son extrêmement variées, mais il faut recon ; naître qu'un mal si évident aurait d\ * attirer, depuis longtemps, l'attentioi 1 d'un: goi^eraement soucieux de bonn< ! administration; il faut du toupet pou: s tenter de rejeter-toute la responsabilité ; s>ir les bureaux, oomme on le fait, san: ^ élégance, à propos de l'erreur de 93 mil , lions dans l'estimation du coût des tra vaux d'Anvers. Une mauvaise excuse , La vérité, c'est que les bureaux eux mêmes sont livrés à tous les caprices d< l ministres, qui' travaillent sans méthodi ni plan définis, dont les idées changen r à tous les vents et qui sont plus préoc cupés d'obtenir des crédits du .Parle i ment, que de savoir comment et à quo 1 ils les dépenseront. Un exemple typique Le gouvernement a fourni un aouve i exemple, la semaine dernière, de sa fa [ çon de procéder. Le fait est caractéris J tique de la méthode des ministres clé i ricaux. Les autorités militaires ont éla » boré un plan pour la seconde enceinte d« ^ la place d'Anvers. Ce plan, mûremenl L étudié, semble, à première vue, devoii répondre aux exigences de l'art mili taire. Or, le gouvernement désirait modifie] considérablement le tracé de cette en ceinte au niveau de la commune d'Eec - keren. C'est assurément son droit et si des raisons militaires exigeaient cett< altération du tracé primitif, ce seraii i même son devoir. Rien de plus simple alors, que de proposer au Parlemenl ■ cette modification, en la justifiant ei • en joignant le plan du nouveau trac^ ; projeté. Au lieu de cela, que fait-on? Après le dépôt du budget, un ministre, M Helleputte, vint glisser un amendemenl et le gouvernement avait la prétentior de le faire adopter en coup de vent paj la Chambre. Il n'existait, au surplus aucun plan des nouveaux travaux pro jetés et il était, par conséquent, tota> lement impossible à la Chambre de se rendre compte de ce qu'on lui demandait.Il fallut une énergique protestatior de notre ami Albert Devèze, pour que M. Debroqueville se décidât à renonce] à faire adopter ce singulier amende ment sur-le-champ. Si le gouvernemenl traite ainsi le Parlement, comment doit il traiter ses fonctionnaires? Sincèrement, nous plaignons les gens sérieua que leurs fonctions obligent à satisfaire aux ordres et contre-ordres de ministres incompétents ou qui ne savent pas ce qu'ils veulent. PLUSIEURS HOMMES TUÉS POUR UN CHIEN Le Ferrol, dimanche. — Des douaniers ayant tué un chien qu'ils croyaient enragé, des paysans les ont attaqués. Les douaniers, s'étant défendus à coups de fusil, plusieurs paysans ont été tués. — Havas. L'affaire de l'Epine-Vandervelde M. le comte Jacques de l'Epine d'Hurt, sous-lieutenant de la force publique au Congo, poursuivi en raison de l'agression dont, le 25 janvier 1912, à la Chambre des représentants, il s'était rendu coupable envers M/ Emile Vandervelde, fut, on s'en souvient, condamné, le 9 novembre de la même année, par le tribunal correctionnel, à 200 francs d'amende pour provocation en duel, les juges ayant estimé que toute cette prévention pouvait être relevée à sa charge à l'exclusion de celle d'outrage envers un membre de la Chambre, dont il avait à répondre. Le parquet, estimant que les premiers juges avaient mal qualifié le délit, releva appel de cette décision et c'est dans ces conditions que la cause revenait hier après-midi, devant la chambre des appels correctionnels, devant laquelle M. de l'Epine, retenu par son service dans "la colonie africaine allemande, n'a pu comparaître.La Cour, après avoir entendu le rapport présenté par M. le conseiller G. De Le Court et le réquisitoire de M. le substitut du procureur général Raphaël Si-mons, qui a déclaré vouloir défendre les droits et les prérogatives des membres de la députation nationale, a déclaré tenir la cause en délibéré pour statuer aujourd'hui mardi. \ LA MOBILISATION CONTRE L'ULSTER Le colonel Seely s'en va M. Asquith le remplace Londres, lundi. — Une conférence a eu lieu ce matin à Downing Street, entre M. Asquith, plusieurs autres ministres et les généraux sir John French et Ewart. Après la conférence, M. Asquith s'est rendu auprès du ro>- Le colonel Seely, ministre de la guerre, a déni:— onné. La première indication de ce fait fut qu'il n'occupa plu» sa place au banc . des ministres à la Chambre des Coin-. munes et^u'il alla se placer sur un siège en arriére. : M. Asquith prend le portefeuille de la guerre et^ sera, de ce fait, obligé de se | A la reprise de la séance, M. Asquith j déclare que le roi approuve entièrement la décision qu'il a prise en acceptant le ! portefeuille de -la guerre. Le colonel Seely, de sop banc, fait aussi une déclaration. Il dit%qu'il n'y a aucune divergence de .vues, éntre lui et ses collègues. Il a dorui|? sà démission, dit-il, afin d'écarter toute apparence d'un marché entre' un nririjttre et certains- officiers au sujet des soi vices que ceii3ç-ci doivent rendre à la QVuronne. Quant à lui, il continuera à approuver la politi» que ministérielle ^ctu-jlle. A LA CHAMBRE DÈS LORDS La décision de M. Asquith a soulevé le plus profond étonnement. , " ' Lord LansdoTvne dc - ire se renseigner i — i / * ' ' 1 ' ' • * Lord Roberts ( + ), le plus glorieux feld-maréchal de I';irm4e àrv 1 :ise, qu'on dit être chargé de réprimer la révolte, passe la * revue .'des gardes'irl n- présenter à nouveau devant ses électeurs. Il est entendu qu'il se retire de . la Chambre jusqu'à sa réélection. Le major French et le général Ewart ' maintiennent leur démission, i La décision de M. Asquith a suçpris i tout le mondé. Personne ne s'attendait . à ce que la difficulté de la situation soit tournée d'une telle façon. ' La Chambre s'ajourne quelques ins-: i tants et les ministres sont fortement applaudis.« ■ ■ 11 « i i i *''v- U a* T» • 1' ix- ■ n au sujet des déclarations faites'à la Chambre des Communes. Lord Morley, en annonçant la démission de sir John French et du èt'néral Ewart, a déclaré qiie oes officier^ ne se sont pas trouvéç en désaccord avec le gouvernement au sujet des conditions dans lesquelles l'armée devait être employée. Le gouvernement regrette v.ve-ment la démission de-'ces so^ddts, de grande valeur, mais respecte leurs scrupules honrorables. — Reuter. il LE NOYÉ INCONNU Huy, lundi. — Dimanche vers 5 heures du soir, on a retiré des eaux de la Meuse, au port Lebeau, le cadavre d'un homme paraissant âgé de 40 à 45 ans, vêtu d'un costume blanc et noir; il a 1 été transporté à la morgue. Son identité n'a pu être établie; il doit avoir séjourné dans l'eau 1 mois à 6 semaines. L'INSÉCURITÉ AU MAROC TiStuan, dimanche. — Des ouvriers qui extrayaient du sable de la rive du Rio-Martin, près de l'endroit où des casernes , sont en construction, ont été attaqués à coups de fusil par des indigènes embusqués.Un détachement de cavalerie, accouru 1 aussitôt, a mis les agresseurs en fuite, après en avoir tué trois. — Havas. Une folle au Théâtre de la Monnaie Dimanche après-midi, pendant la représentation de «Parsifal», à la Monnaie, une jeune fille, âgée de 25 ans environ, troublait le spectacle par son allure singulière. Ses gestes et ses propos incohérents montrèrent vite au personnel qu'il se trouvait en présence d'une folle. La police intervint aussitôt et conduisit la Jeune fille au oommissariat de la 4' division. Le médecin divisionnaire, qui a examiné la malade, a conclu à sa colloca-tion. C'est une nommée Marguerite B..., demeurant à Laeekn. L'ESCROC EN AUTOMOBILE Arlon, lundi. — L'étrange personnag# qui s'est fait arrêter à Ma'ines pour escroquerie, est un nommé Reichling Arthur, de Stockem (Arlon). Ce personnage est revenu dans le pays après son expulsion de France. Il y a quelques jours, il s'était fait conduire en auto d'Esch-sur-Alzette (G.-D.) à Vil-lers-sur-Semois et a disparu après avoir escroqué une certaine somme d'argent k son chauffeur. Pris la main dans la poche Une femme étant tombée malade, hier soir, sur la -voie publique, un rassemblement s'était formé autour d'elle. M. G..., demeurant à Etterbeek, se trouvant au nombre des curieux, sentit tout à coup qu'une main indiscrète se glissait dans la poche de son gilet. Il surprit ainsi un individu qui cherchait à lui dérober son chronomètre. M. G..., qui a les bras solides, secoua rudement son voleur et lui administra . même une tripotée assez soignée, puis le remit entre les mains des agents. Le pickpocket est un nommé Alfred R..., qui a déjà été condamné plusieurs fois pour vols à la tire. | UNE PAGE DE PLUS 1 j POUR LE FOOTBALL § LA NOUVELLE CRUE DE LA SEME Les embarcadères des bateaux parisiens rendus macte:cilles

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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