La dernière heure

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s.n. 1914, 31 Mei. La dernière heure. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cj87h1g77j/
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BUREAUX | 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Le* jours fériés de 10 à midi | 2»co annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal ot & l'AGENCS KAVAS, 8, place des Martyrs, 8 (1« étagre) à Bruxelles. La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS BKTJXKLLU FBOVTHCJ* Fr. 1.00. . UN MOIS. . . . S.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 . 6.00. . SIX MOIS . . « 8.00 » 12.00. . UN AN. . . . > 16.00 Pov r<tran|*r U prix d« Braxelle», 1* port •b plus. 11 n'existe pu d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles indiaaer, «'abonnant, al l'on déûro receroir l'édition du »oir ou celle du matin. — Les frai» do recouvrement «ont & la charge des abonnés. - .. ——, A, N* 151 NEUVIÈME ANNÉE DIMANCHE 31 MAI 1914 CINQ CENTIMES AUTOUR D'UN CHEVAL LE DESASTREUX NAUFRAGE DE L'"EMPRESS 0F1RELAND Le monde hippique, en France, nage dans la joie, et tous les hippodromes parisiens pavoiseraient s'ils t'osaient. Le Derby d'Epsom a été t'agné par un cheval français! Ce doit être très difficile, puisqu'il y 4 tout près de cinquante ans que ;ela n'était plus arrivé. En 1865, la victoire de Gladiateur fut célébrée comme un de ces -■vénements qui consolident à jamais les empires dans la gloire. Quelques années plus tard, l'empire croulait, et ce n'est pas la cavalerie qui l'a sauvé. Depuis lors, le rôle du cheval dans les travaux de la paix comme dans ceux de la guerre n'a évidemment pas augmenté. Les Français ne comptent pas que leur victoire dans le Derby va leur rendre l'Alsace et la Lorraine. Mais ils estiment — et ;ieut-être n'ont-ils pas tort — que iout ce qui augmente le respect du ;portif peuple anglais pour le peuple français travaille à l'entente cordiale. Le pur-sang Durbar, après le boxeur Carpentier, compensera les défaites de leurs équipes de football. Les nationalistes déplorent seulement que ce Durbar porte un nom hindou, son propriétaire (M. Duryea) un nom américain, soii entraîneur (M. Murphy) un nom anglais, et son jockey (Mac Gee) un nom écossais. D'ailleurs, l'étalon dont est issu le cheval gagnant était né en Angleterre, et la jument qui le porta dans ses flancs venait des Etats-Unis. Après ça, il se trouvera des humoristes pour demander ce que Durbar peut bien avoir de français, excepté l'herbe qu'il a brouté, et les trois cents bouteilles d'Evian avec lesquelles il a fait le voyage de Paris à Londres, dans la crainte qu'un chan-' gement de boisson l'indisposât. Mais les humoristes auraient tort : Né et élevé en France, Durbar fait officiellement partie de l'élevage français Les chevaux suivent la loi du sol où ils sont nés. Durbar courra et se reproduira en France. Si c'est grâce à l'or d'un Américain, tant pis, ou plutôt tant mieux pour Paris, ainsi récompen-| sé de l'hospitalité si courtoise ac-, cordée aux sportmen exilés des Etats-Unis par des lois draconien-*"nes. M. Duryea n'est ni le premier ni le plus important des riches éleveurs Yankees que ces lois ont amenés à s'exiler en France presque sans esprit de retour. Les Mackay, les Belmont, les Vanderbilt ont acheté des haras fastueux, devenus pour les coins de provinces favorisés, comme pour les grandes sociétés de courses de Paris, une source de richesses aussi inattendue qu'appréciable. M. Vanderbilt, de fil en aiguille, non seulement est arrivé à habiter Paris la moitié de l'année, mais y a (ait bâtir et y entretient un vaste hôpital qui porte son nom, tandis que Mme Vanderbilt y préside un nombre incalculable de sociétés de bienfaisance. Tout ce qui vient de la flûte ne s'en va donc pas par le tambour, et une part de ce qui était venu pour le cheval, reste, en définitive, à l'homme. En outre de ces retentissements sur la vie économique (le bonheur de M. Duryea devant inciter d'autres Américains à venir cueillir les lauriers du turf en France), la victoire de Durbar prête à plusieurs considérations philosophiques. Elle enseigne d'abord qu'il ne faut jamais désespérer des Cancres. Quand Durbar avait deux ans, il finissait à la queue de toutes les épreuves réservées aux chevaux de son âge. Son propriétaire en était si honteux qu'il avait renoncé aux saillies du père de,Durbar, saillies qui, quand il s'agit d'étalons célèbres, doivent être retenues longtemps à l'avance. Or, à trois ans, ce mauvais cheval, déshonneur de sa race, gagne six ou sept prix d'affilée, hier enlève le Derby anglais, demain partira favori dans le prix du Jockey-Club, et après-demain décrochera peut-être le Grand Prix de Paris! En tout cas, le voilà, d'ores et déjà, entré dans l'immortalité, au côté du fameux Gladiateur, pour avoir battu les 28 meilleurs chevaux de l'Angleterre!A Epsom, les couleurs françaises n'étaient défendues que par 2 chevaux sur 30. Un prélat parisien, devant qui l'on agitait ces chiffres, me dit en souriant : — Hé! Voilà qui va nous donner bon espoir dans notre Derby à nous, le Derby des cardinaux de la sainte Eglise romaine, ce Derby qui, comme vous savez, se court à Rome et s'appelle la Course à la tiare. — Comment cela? — Mais oui. Les Anglais sont 28 sur 30, et ils perdent le Derby. Les cardinaux italiens qui, depuis le consistoire d'hier, ne sont plus que 34 contre 30 cardinaux étrangers, pourraient donc bien perdre la tiare. La tradition qui veut que le pape soit italien n'est pas plus -acrée que celle qui voulait que le gagnant du Derby fût anglais! Décidément, nous sommes dans une époque sportive, même les |H'Hres...l Maurice os Waleffb. COMMENT LE PAQUEBOT A COULÉ UN MILLIER DE VICTIMES LciviriMLJO ur IL ÉTAIT A DOUBLE HÉLICE ET JAUGEAIT 14,500 TONNES PATHÉTIQUES RÉCITS DE SURVIVANTS Québec, samedi. — D'après les récits des survivants, on commence à se rendre compte de toute l'horreur du désastre. Leur plus forte impression parut être la rapidité avec laquelle la catastrophe se produisit. L'eau avait submergé le navire avant que l'on eût pu s'emparer des ceintures de sauvetage et réveiller les voyageurs. La collision fut bientôt suivie de l'explosion des chaudières. En même temps, les machines électriques cessèrent de fonctionner, plongeant le navire dans une obscurité complète. Les survivants déclarent que la violence de l'explosion fut terrible. Elle résultat sans doute de l'entrée de l'eau dans la chambre des machines. Quelques passagers furent précipités dans la mer. « Je fus lancé à l'eau, ainsi que ma femme et mon fils, raconte M. Lawler. Mon fils savait nager, de sorte que je n'avais à m'occuper que de ma femme, mais je ne pus bientôt plus la soutenir et elle me glissa des mains ». ■ \ , Le docteur Johnstbn, médecin au transatlantique, déclare que si le « Stor-stad » n'avait pas reculé aussitôt après jlc capitaine ivenuaii la collision, on aurait pu sauver bea coup plus de passagers. Aussitôt qi le charbonnier se fut éloigné, le navi coula avec une rapidité surprenante. Le premier opérateur de la télégraph sans fil raconte: Aussitôt que je sent le choc de la collision, je reçus l'ord de lancer un appel de secours. Le pos de Father Point répondit très vite, ma je ne pus bientôt plus correspondre av lui, car les machines cessèrent tout coup de fonctionner. Dix-sept minut après, le navire coulait. Un membre de l'Armée du Salut d que, lorsqu'il arriva sur le pont, il trouva bondé de passagers. Il se je à l'eau et nagea jusqu'au navire cha bonnier, qui était bien éclairé. Il y ava un grand nombre de survivants à boi de ce navire La plupart d'entre ei; étaient presque sans vêtements. — Re ter. Ce que dit le médecin en chef Le Dr Grant, médecin en chef < 1' « Empress of Ireland », a fait de la c tastrophe le récit suivant : Peu après avoir quitté Father Point, brouillard s'épaissit et le bâtiment : route lentement. Il était 2 heures moins lorsque la collision se produisit. Les 1 mière du bateau norvégien avaient é aperçues quelque temps auparavant p; un homme de quart, qui les avait sign lées au capitaine Kenaall qui se trouva sur la passerelle. Le capitaine Kenda fit donner, trois coups de sirène, ind quant qu'il continuait sa route. Le cha bonnier répondit, mais on ne sait pi exactement ce qu'il a répondu. Le cap taine Kendall fit alors donner deux a-très coups de sirène pour annoncer qu' stoppait. Cependant, le charbonnier co: tinuait à approcher. Le capitaine Ke: dall ordonna alors de virer à toute \ tesse, mais il était évidemment trop tai pour éviter une collision et le gros paqu bot fut frappé par le milieu. Tout flanc de la enambre des machines de ! bordée tribord jusqu'à l'arrière, fut arr ché sur une longueur énorme. Le cha bonnier fit alors machine en arrière < s'arrêta à environ un mile En quelaui minutes l'« Empress of Ireland s'inclir violemment sur tribord. Les officie: comprirent bien vite que le bâtimei était perdu et on essaya de mettre 1< canots à la mer. Le premier qu'on réu sit à mettre à la mer chavira fmmédi, tement. Plusieurs des canots qui se troi vaient à bord furent projetés, par l'jj uuubuh au i>ïi«bu, sur cote oppose, rasant plusieurs personnes. Un des officiers a été tué de cette fa-n. Il n'y eut pas de désordre parmi l'é-lipage. Le capitaine et les officiers restent à leur poste jusqu'à la fin. Ce ne t pas long, puisque le bâtiment coula viron 17 minutes après la collision. Un bs petit nombre de passagers seulement aient pu se munir de ceintures de sau-tage et presque tous furent projetés à mer, n'ayant sur eux que leurs vête-2nts de nuit. Le « Storstad » avait mis imédiatement ses canots à la mer, mais furent bientôt remplis et durent s'é-igner, ne pouvant prendre plus de mon-. Quant aux canots de l'« Empress of sland », il n'a pas été possible d'en ?ttre plus de cinq à la mer. La catas-)phe a été si soudaine que beaucoup gens n'ont pas même eu le temps de litter leurs cabines et y ont été pris mme des rats dans une trappe. Il ne ut pas oublier, d'ailleurs, que les pas-gers n'étaient à bord que depuis une mi-journée et qu'ils connaissaient très u le bateau. En outre, pour ajouter, à î relevai et essayai d'allumer ma lam-, mais je m'aperçus qu'il n'y avait us de courant. J'entendis des cris de rreur, puis le bruit de l'eau qui enva-ssait le bâtiment. J'essayai de sortir, ais l'inclinaison était telle qu'il était ipossible de marcher. Je rampai le long la cloison jusqu'au moment où je ren- ! ntrai un hublot par lequel je passai la te. Le flanc du bâtiment était occupé r une foule de gens qui marchaient des-s comme s'ils avaient été sur un pont, appelai à l'aide et un homme m'aida sortir du hublot, mais le bâteau s'en-nçait rapidement et bientôt nous fû-es jetés à l'eau. Je me dirigeai vers les ,ix du charbonnier et je nageai pen-.nt quelque temps. Je fus alors recueilli ,r un des canots. Deux petites filles, l'une de 7 ans et lutre de 10 ans environ, nageaient près moi et purent être recueillies. Le» impressions d'un membre de l'Armée du Salut [Jn autre membre de l'Armée du Salut, i a été sauvé avec sa femme, a dé-iré que le choc fut très léger et qu'il i d'autant plus surpris de ses consé-ences. Il éprouva les plus grandes ïioultés à gagner le pont, en raison la position inclinée du bâtiment qui raissait s'être couché complètement sur flanc. Il nageait sur le dos, parmi les gues glaciales, lorsqu'il entendit sou-in une explosion sourde suivie d'un •t échappement de vapeur dont le na-•e fut aussitôt enveloppé. Le navrée avira. < Je ne crois pas que beaucoup de yageurs de première classe aient été ivés, ajoutart-il. Je ne vis qu'un seul uot de 1" classe mis à la mer qui Lit calme. L'équipage se comporta bien et les rames n'eurent pas le temps d'orga-ier le sauvetage, car le navire sombra ant que personne en eût la moindre ie. Quelques personnes tentèrent de ïttre un canot à la mer par le côté rvé du navire, mais cette tentative ; vaine à cause du plan incliné que ce A offrait. » Sauvés grâce aux épaves H. Gaston Bont, de Toronto, raconte: : Quand la collision se produisit et e le navire plongea, je plongeai aussi, venu à la surface, je trouvai misa ompson qui me supplia de lui venir aide. Je me saisis des épaves qui ttaient tout près et nous nous y ac->châmes jusqu'à ce que nous fûmes îvés. Deux enfants seulement ont été îvés, dont un est la fillette d'un sa-,iste. Le père et la mère se sont noyés, tte enfant fut lancée à la mer où elle ccrocha à un morceau de bois et put isi flotter jusqu'à oe qu'on la sauvât.» Jn autre passager dit que le premier îot qu'on essaya de lancer, tomba à m en piquant du nez par suite d'une isse manœuvre. acun pour soi mais nulle panique iuEBEC, samedi. — L'un des récits les îs émouvants a été fait par M. Fer-3 Duncan, de Londres. Voici comment s'exprime : re me trouvais dans ma ' couchette and j'entendis trois signaux quv signi-ient « Je me tiens dans mon chemin, is un moment plus tard, deux autres naux voulant' dire : « Je m'arrête ». )nné, je sautais hors du lit et je com-nçais à m'habiller. Les machines s'ar-èrent alors soudainement et peu après vapeur était renversée. Je pouvais me idre compte à travers le hublot, qu'il ,vait un épais brouillard. Un épouvante craquement se produisit alors. Le Deur donna de la bande à tribord et j'en-idis un effroyable grincement produit c l'armature et les compartiments étan-. îs fracassés. Je courus sur le pont à itié habillé mais comme j'y arrivais, ")âtiment se trouvait déjà tellement line que j'avais beaucoup de peine à incer. 1 n'y avait aucune chance de mettre canots à la mer. Tout le monde se :ssait autour des daviers et ceux qui le rent saisirent des ceintures de sauve tage mais œ i/euup» mtuiqua. a ucauwu pour les ceindre. Interrogé sur la façon dont les men bres de l'équipage se conduisirent, Duncan dit qu'autant qu'il put s'en rei dre compte ceux-cteureht une bonne a titude. Aucun signe ^de panique parn eux. Naturellement il y eut bien quelque d-sordre, ce qui est inévitable en pareil' circonstance, mais je puis affirmer, ajoi ta M. Duncan, avoir,vu certains men bres de l'équipage aider les passage: et offrir leurs ceinture^ de sauvetage an femmes. J'avais laisse ma ceinture c sauvetage dans ma cabine. Un homrr qui en avait deux m'^n doiina une. Ai trement je ne serais pas ici. Au milièu c cette confusion, le valeur filfc une souda ne embardée et immédiatement ïë troi peau humain roula dir-pont dans les flo' Oe fut alors une question de « chacu pour soi ». Puis on entendit un craqu ment et le bâtiment se'retourna sens-de su s dessous. i J'entendis tes femmes pleurer et prie les gommes cfier, tandis qu'ils tombaiei à la mer. ,1e coulai* et quand je revins la surîrfce ce fut pour entendre les m< us puis là disT antion silencieu: $*sïJf2fn-i m» •*a • ho-mne*;.?' lançaient en des étreintes mortelles. Ur demi-douzaine se suspendirent à moi. J dûs m'en débarrasser. Je nageais au m lieu des corps nus des morts. J'étais dai l'eau depuis plus d'une heure quand ; fus finalement sauvé par un des oano de sauvetage, à moitié mort de froid < de fatigue. Je ne suppose pas que pli d'une personne sur cinq ait pu s'habilli mais l'excitation était si intense que pe sonne n'y prêtait attention. M. Duncan fait le plus grand éloge d< officiers et du capitaine qui resta sur pont jusqu'au moment où le vapeur s'e: fonça dans les flots. U avait auparavai donné sa ceinture de sauvetage à un pa sager. Une fois recueilli il prit le cou mandement du canot et Tama lui-mên pendant plus de trois heures «i l'endro du sinistre pour se rendre compte si ai cun survivant n'était oublié. Des scènes navrantes se sont produit* à Montréal et à Rimouski. On débarqua tant de cadavres de fer mes et d'enfants que les hommes eu: mêmes versaient des larmes. La compagnie à laquelle appartiei 1' « Empress of Ireland » prendra à s charge toutes les dépenses nécessité! par l'habillement et les soins à donn< aux survivants. — Reuter. Lugubre statistique officielle 1,032 disparus Montréal, samedi. — Les armateui de 1' « Empress of Ireland » ont annoi cé, ce matin, qu'ils estiment le nombi des disparus à 1,032. Voici le nombre des survivants : 1 j^"~> \% [ Vf i ï Ëx N k \>£UV£j *c V u rent ^ \\ yoo/ ^ *e/vW« Le lieu de la catastrophe La croix indique l'endroit où le navir a coulé classe, 18; 2e et 3e classes, 131; équipage 200; total, 355. Voici le nombre des passagers qui s trouvaient à bord: lro classe, 87; 2e clas se. 153; 3e classe, 715; équipage, 432 total, 1,387. — Reuter. (Voir suit* en pas* 3.) ULUA urimurNa DE DROITE IL Y A UNE MAJORITÉ POUR LA REVISION délare M. Cyrlile VAN 0VERBERGH JE NE VEUX PAS SUSCITER PE POLÉMIQUE répend M. Léon MABILLE M. Cyrille Van Overbergh est l'anciei chef de cabinet de M. Schollaert. C'es-un des leaders de la « Ligue démocrati que belge », que préside M. Verhaegen le député catholique de Gand. — Mon avis sur la journée de diman che dans ses relations avec la revision nous dit-il. Le voici : Les élections du 24 mai démontrent une fois de plus, qu'il existe une majo rité dans le pays en faveur de la revi sion constitutionnelle. Cette vérité qui, souligne M. Van Over bergh, était claire depuis la décision di congrès de la « Ligue démocratique bel ge », en septembre 1913, éclate cette foi si manifestement dans les résultats élec toraiix, qu'il faut être aveugle vol«n taire pour ne pas la voir. U me paraît évident — maintenant qu< la question scolaire a disparu des préoc cupations politiques immédiates — qu. les révisionnistes de tous les partis pour ront songer aux formules d'entente. L: « Ligue démocratique belge » a exprim ses préférences; les révisionnistes d-gauche admettent-ils ces tendances com me base de discussion? Pour moi, je suis l'adversaire du su! frage universel à privilège masculin Pour la Chambre, je défends le suffrag universel à vingt-cinq ans pour les fem mes comme pour les nommes. En ce qu concerne le Sénat, je suis partisan d'un certaine représentation des intérêts. M. Cyrille Van Overbergh conclut pa ces mots : — Si les révisionnistes des divers par tis le veulent, les élections de 1916 se fe ront sur la re vision. » Soignies, centre de gravi...té On connaît les résultats de Soignies Us ont abouti au « statu quo ». En 1912 les deux partis d'opposition obtenaien 42,676 voix; les cléricaux, 27,630. Diman che dernier, l'opposition maintient se positions par 44,739 suffrages contr; 28,507 à la liste de droite. Gette augmentation du chiffre des sul frages, nous fait remarquer M. Mabill* est la conséquence de l'accroissement d' nombre des électeurs. —r Votas connaissez ces résultats, ajon te notre interlocuteur, et il est inutile d les commenter. Ils n'ont pas, évidem ment, répondu à notre attente. PersoE nellement, je n'ai aucune récriminatio; à faire, êtffrndre. On avait essayé un manœuvre contre moi, mais* eue avorté. — A quoi faites-vous allusion? — A une manœuvre de M. Gravis, <,u espérait se faire élire par des voix d préférence. — A votre détriment? — Evidemment. U a manqué à M. Gr£ vis 347 voix, au'il attendait des suffrage individuels; elles ne sont pas venues. L résultat final est identique à celui d 1912. — A quoi attribuez-vous la situation — Dans mon arrondissement, il s'es passé des choses assez bizarres, asse peu compréhensibles. Nous avons vu ne meilleurs cantons, ceux qui nous étaien demeurés invariablement fidèles dans 1 passé, c'est le cas notamment pour Ei: ghien et Lessines, fléchir au profit d l'opposition; par contre, des cantons qu nous considérions comme mauvais, tel que Rœulx, La Louvière, nous ont donn un accroissement inespéré de suffrages Vous le voyez : la situation, quoique me difiée dans le détail, par le fait d'un certaine instabilité du corps électora' est restée la même dans son ensemble. N'allons pas plus loin — Croyez-vous que des cause- génért les, par exemple... M. Mabille ne nous donne pas 1 temps d'achever : — Non, non, fait-il, je ne dis rien... J ne veux pas susciter des polémiques qu pourraient être exploitées d'une faço: malséante et inopportune; j'estime mêm que les journaux en disent déjà trop... Et M. Mabille disparaît. Jean Bar. LENDEMAIN DEREVUI MALENCONTREUX GALOP ROYAL MÉCONTENTEMENT On assure que le roi a adressé une let tre au ministre de la guerre au sujet de incidents qui se sont produits, lors de 1. revue militaire, qui eut lieu à l'occasio] de la visite des souverains danois. Le roi se plaint, paraît-il, du « flotte ment » qui s'est produit, à un momen donné, dans la cavalerie. Ce flottemen est dû à une erreur de tactique. On au rait fait prendre, à une partie des trou nés, une voie qui n'était pas prévue dan les instructions militaires; il en serai résulté un certain retard pour l'artille rie, qui a alors enfourché le galop dan le but de retrouver ses distances. Ces à un hasard extraordinaire qu'il fau attribuer que des accidents ne se son pas produits au cours de la débandad-qui se fit sous les yeux mêmes du roi En sa qualité de chef de l'armée, il au rait critiqué sévèrement l'attitude d. plusieurs officiers supérieurs, dont deu: colonels, à qui le ministre, affirme-t-on a communiqué les passages qui les inté ressaient de la lettre du roi. Enfin, on ajoute que le départ préci pité du général de Bonh'ome n'est pa; non plus étranger à ces incidents. LES VOLS DANS LES GRANDS MAGASINS Depuis deux jours ont comparu, de vant le tribunal correctionnel, toute un< série de prévenus, poursuivis pour avoi: commis de menus vols dans les grand; magasins. Parmi eux, se trouvaient plusieurs da mes appartenant à d'excellentes fa milles. Ce matin encore, l'une d'elles pouvar se réclamer de l'honorabilité de ses pa rents et de son mari. Les avocats ont plaidé en f;. ant valoir des raisons de physiologie féminine Le tribunal a condamné les prévenues à 8 jours de prison conditionnellement C'est le tarif appliqué pour la première LA rULlli^Ut DU PIRE PAR AMOUR DE U THÉORIE DANGEREUSE ATTITUDE QUAND REVIENDRONT-ILS AUX RÉALITÉS? I La politique du pire n'est pa: (R propriété exclusive des cléricaux fifoi français. A l'autre extrémité des 4f! partis, les collectivistes ne dédai gnent pas d'y sacrifier, rendan la pareille aux aimables réactionnaires Plutôt que' de soutenir un gouverne ment sagement progressiste, apportan-aux misères populaires un soulagemen' immédiat, mais qui retarde le grant jour du triomphe de la doctrine collec tiviste, certains collectivistes de la pre raière heure préféraient « laisser lf plaie ouverte ». Dans leur esprit, les obstinations ré actionnaires font plus pour le triomph< final de leur chimérique collectivisme. A cet idéal lointain, incertain, on doyant, que combattent déjà énergique ment des collectivistes dissidents et lei syndicalistes, les leaders qui vont para der dans les cénacles internationaux, sa crifient le présent et l'avenir les plui sûrs. En Angleterre, par internationalisme les collectivistes menacent l'unité de 1j majorité de gauche. Leurs candidatures intempestives renforcent peu à peu le: conservateurs unionistes. S'ils conti nuent, les collectivistes vont aboutir i leur transmettre le pouvoir. Le Labour Party ne peut pourtant pa. reprocher à la majorité actuelle de n'a voir point réalisé une politique démo cratique! En France, les mêmes considération; utopiques empêchent les collectiviste d'adhérer franchement à une politique de bloc. La même mentalité se retrouve en Bel gique. Puisque messieurs les marxiste ne sont pas prêts à recueillir la succès sion des cléricaux; que ceux-ci conti nuent à nous gouverner, telle paraît êtr* la pensée de certains pointus,^ perdu dans les nuages de l'ambition interna tionale. U n'est pas possible d'interpréter au trement un aveu comme celui que vien de faire, dans l'organe officiel au collec tivisrr^e belge, un de ces docteurs en in tégralisme collectiviste. Après avoir constaté-que c'est*la mi norité qui règne, voici, en effet, ce qu'i écrit : Dans un© situation oommo celle-là, la 6&in pratique du régime constitutionnel demai derait peut-être -de dissoudre les Chambra Oe serait aux ptfrtii à se présentée de-van les éleoteiire dans-defl conditions nouvel!? qui permettraient ç une m?Jori,té de ce mr nifester. Nous n'fesTiéronB point que ML .d Broquevillo pousse le eotfci de la eorrectio jusqu'à recommander cotte solution au ro Nojfcs dirons mi>me franchement rn.e noue n .c >ou/i .,1^/iie paUP li iii. iort probable «tu'xm consultation nouvelle n'aboutirait pas plu que celle qui vient d'avoir lieu à manifeste une majorité de gouverneonent. H n'en poui rait d'aucune manière sortir un© majorit reconnue et inoontestée. La réponse ne 6erai ni olaire ni décisive, parce que la queetio aurait été mal posée. C'est la même antienne qu'au momen de la chute de Schollaert, quand, pou des considérations aussi peu pérempto: res, on remit la suite de la bataille à plu tard. Les déraisonnements de ce genr sont les plus sûrs soutiens du pouvoi clérical. II semble que certains collectiviste considèrent celui-ci comme leur meilleu pourvoyeur électoral et qu'ils tiennent le conserver le plus longtemps possible Quand donc se décidera-t-on, dans le milieux collectivistes, à ne plus se lais ser diriger par l'obsession d une théori économique que rien n'impose au ra: sonnement et à l'observation scientif que, qu'on ne sort du reste qu'entr grands chefs dans les assemblées intei nationales et qu'on a bien soin de n pas exposer aux masses électorales? Les anticléricaux, même ceux qui vc tent pour les candidats collectivistes verraient incontestablement la fin d-gouvernement clérical avec plus de pla: sir aujourd'hui, que l'instauration pre blcmatique du collectivisme dans deu: mille ans. Et puisqu'on discute la revision, puis que la majorité du pays demande le S U., ne serait-il pas plus facile et plus sû d'obtenir l'une et l'autre d'une Chambr où il n'y aurait p'ius de majorité, qu d'une assemblée où les cléricaux garden dix voix de plus que l'opposition? N'est-il pas étrange, dans de telles con ditions, de lire dans les organes du col lectivisme que « franchement ils ne sou haitent pas la dissolution »? Est-ce donc des cléricaux que ces ci toyens clairvoyants espèrent le salut d> la démocratie et l'avènement du S. U. Le nouvel Emprunt bulgare Vienne, samedi. — M. Tontcheff t déclaré aux correspondants de plusieur journaux que le nouvel emprunt de 50i millions qui doit être conclu à Berlii servira à des bûts économiques. Il es absolument impossible que le produi de l'emprunt soit employé à des but: militaires, car la Bulgarie ne nourri aucune idée de revanche. — Havas. LE RENVOI )E MME CAILLAUX DEVANT LES ASSISES M. Albanel, qui présidera let assîtes où sera Jugée Mme Calllaux UN ENFANT TUÉ PAR UN CAMION Vendredi soir, un accident mortel s'est produit au champ de foire installé place Wayez. Un garçonnet, le petit Frédéric Hey-mans, âgé de 8 ans, revenant de l'école, s'en retournait chez ses parents, 48, rue de la Gaîté. Il s'était faufilé entre deux baraques pour atteindre la voie carrossable. A ce moment arrivait un camion dont le conducteur n'eut pas le temps de-l'apercevoir. L'enfant fut renversé et eùt/ la tête affreusement écrasée par une des roues du lourd véhicule. Relevé par des" témoins et transporté dans' une pharmacie, il expira quelques minutes après entre les mains d'un médecin qu'on' avait ^quis. LES MODES BIZARRES Voici celle des "bas à poches,,. On vient de l'inaugurer à Londres LE MILITARY INTERNATIONAL Les deux premiers : le lieutenant d'Orjo de IViarclioveSefte, montant "Max,, et le sous-lieutenant A. Michaud. montant "Boiville ..

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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