La dernière heure

1893 0
10 augustus 1914
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s.n. 1914, 10 Augustus. La dernière heure. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qf8jd4qg8z/
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pBamr 1 " BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Xies annonces et réclames sont roçuos aui bureaux du journal et à l'AGENBB HAVAS, 8, I place des martyrs. 8 (1" étag-e) ' à Bruxelles. La Dernrre Heure 1re Ed. LE PLUS GRAND JOURNAI^BÂÔÛTTÔP ILGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ CINQ CENTIMES f SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experts comptable» assermenté* près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS N* 222 NEUVIÈME ANNÉE LA CONVENTION DE GENÈVE On a maintes fois parlé, au cours de précédents articles, de la Convention de Genève, dont les bienfaits se sont si souvent fait sentir pendant les périodes tragiques que traversa l'Europe. Nous avons vu comment fut fondée la Croix rouge, à la suite de . la Conférence de Genève de 1863. Pour que les vœux exprimés par cette Conférence fussent exaucés et que les sociétés créées en suite de ses résolutions fussent admises à prêter leur concours aux armées, il fallait que les gouvernements y donnassent leur assentiment et s'entendissent sur les conditions d'existence d'une œuvre qui, à ce point de vue, devait être internationale.Seize puissances se montrèrent disposées, dès la première heure, à, envoyer des délégués à Genève pour l'élaboration d'une convention. Cette seconde Conférence se réunit au mois d'août 1864 et rédigea, en quinze jours, un traité qui fut signé, le 22 du même mois, par les plénipotentiaires de douze des Etats représentés. Ce traité, qui porte dans l'Histoire le nom de « Convention de Genève », comporte dix articles, dont voici la substance : Les belligérants doivent prendre soin, sans distinction de nationalité, des militaires blessés ou malades qui se trouvent à leur portée;Les hommes qui, après guérison, sont incapables de reprendre les armes, doivent, s'ils appartiennent à l'armée ennemie, être renvoyés dans leur pays, au lieu d'être gardés comme prisonniers de guerre; On ne peut commettre des actes hostiles contre les ambulances et les hôpitaux, ni s'en emparer, s'il s'y trouve des blessés ou des malades et s'ils ne sont pas gardés par une force militaire; 1 Les ambulances ne peuvent, en '< aucun cas, être dépouillées de leur 1 matériel, et les évacuations sont ( considérées comme neutres; Le personnel hospitalier,- tant ad- 1 ministratif que médical, est déclaré ( neutre; il ne peut être troublé dans i l'exercice de ses fonctions, ni re- ( tenu en captivité - , - ( Des encouragements sont ouvris >l.habitants des localités voisines dp>&ré des hostilités, afin qu ils Enfin,''F assistance au service j lériel auxqKmées- . ,, l'ère des imma^fonnel elle ma, usage, comme sig9.nven^ f . sance, d'un drapeau l £ is_ rouge ou d'un brassard âk°n°"s couleurs, que les autorités' taires des belligérants ont seulei droit de délivrer. Sous sa forme concrète, la Croix rouge s'appelle tantôt « Société de secours », quand elle se montre par son côté positif et déploie autour de ses protégés une activité réparatrice; tantôt « Convention de Genève », quand elle apparaît sou; un aspect plutôt préventif, c'est-à-dire comme une sauvegarde qu met les blessés à l'abri d'éventualités de nature à aggraver leui état. Comme on devait s'y attendre, le traité de 1864 fut critiqué de; deux côtés, les uns lui reprochan de méconnaître les exigences ch métier des armes, les autres trou vant qu'il ne restreignait pas asse; l'emploi de la force. Ce qui prouve que, à part certai ries méprises et certains abus inévitables surtout au début, il avait en réalité, tenu un compte équita ble des nécessités de la guerre e des revendications de l'humanité c'est que soumis à l'épreuve d< plusieurs guerres et de multiple; discussions, son texte primitif e été maintenu. En 186S, sur une demande de: sociétés de secours réunies l'année précédente en congrès à Paris, uni conférence diplomatique, tenue i Genève, entreprit de reviser et d( compléter la Convention. Les arti cles additionnels qu'elle adopti sont intéressants en ce qu'ils sti pulent le droit, pour le personne eles ambulances, de rester à sor poste, malgré l'occupation par l'en nemi, et de se retirer ensuite sur s; demande au moment fixé par 1< commandement des troupes occu pantes; puis le droit pour les bles sés tombés entre les mains de l'en nemi d'être renvoyés dans leur; foyers après guérison, lors mêmi qu'ils ne seraient pas incapable: de servir, pourvu qu'ils s'engagen à ne pas reprendre les armes pen dant la durée de la guerre. D'un autre côté, la Confèrent* de 1868 arrêta un ensemble de dis positions destinées à étendre à li marine les principes posés par 1; Convention de Genève pour les ar mées de terre. Une conférence diplomatique assemblée à Bruxelles, en 1874 Çour cheri'her, sur la propositioi de l'empereur de Russie, à codifie les lois de la guerre, confirma sim plement le traité de 1864, sans mé connaître les additions ou rectifi cations qu'il comportait. Aujourd'hui, le traité est accept par tous les Etals de l'Europe e par la plupart des pays des autre .mmmmmmiMimmmmmm———— L'HOTEL DE VILLE DE MULHOUSE ° LA BATAILLE D'ALTKIRCH LA PRISE DE MULHOUSE EST CONFIRMÉE LES FRANÇAIS SONT. ACCLAMÉS EN ALSACE s s ILS ONT DÉPASSÉ LA FRONTIÈRE DE 40 KILOMÈTRES t LE PAYS SE SOULÈVE " t- ] r Paris, dimanche. — Communi- , qué du ministère de la guerre du , n 8 août. — C'est vendredi, à la tom- , r bée de la nuit, que la brigade fran- < t çaise d'avant-garde est arrivée de- . vant Altkirch. La ville était défeq- ( _ due par de très forts, ouvrages elè c È campagne, occupée une bri- t s gade allemande. Les .Français ont | . donné l'assaut avec unjélan magni- r retranchements allemands apre-s un combat très vif en avant des lignes. £ ! Les Français ont mis les Allemands , en fuite à la baïonnette et il en est f , ainsi depuis le début de la campa- ( ^ne Les Allemands se sont retirés , 'I dans un grand désordre, abandon- , - nant les ouvrages de seconde ligne v crui pouvaient cependant encore te-lt, nir et ont évacué la ville. Ln régi-*> ment de dragons s'est lancé à a "uirsuite cles Allemands dans a roix rii.iion de Walheim, Tagolsheim, i c[e et leu. ies poussant très vivement itre ses- ^e créant des pertes sérieu-au_ régiment frai et sept officiers du vité La nuit permit- 0nt été blessés, i de Allemands de e, i > le es se dérober. Les Français entrèrent a alors dans Altkirch, vieille cité alsacienne qui leur fit un accueil en-rs thousiastc. Un immense cri de joie 3e retentit. Vieillards, femmes et en-fants embrassaient les soldats. Les , poteaux de la frontière sont portés , en triomphe. L'émotion est indes-t'a criptible. li- A l'aube, la brigade d'avant-gar-el de se remit en marche sans ren-)n contrer les Allemands.Dans l'après-n- midi, nos éclaireurs abordèrent les sa ouvrages de campagne, nombreux le et importants, qui protégeaient la u- ville et ils constatèrent, qu'ils ;s- avaient été abandonnés. n- A 5 heures, nos colonnes débours chent devant Mulhouse en longeant le le chemin de fer. es nt A Brunstadt, les Alsaciens sortis n- de la ville saluent d'acclamations frénétiques le drapeau français. Un ce immense cortège s'organise et ac-is- clame les soldats. En moins d'une la heure, Mulhouse est occupée. La la cavalerie française, traversant la tr- ville au galop, a poursuivi l'arrière-igarde allemande. Les avant-postes ie, français se sont installés dans le '/i' nord de Mulhouse. 5,1 II serait prématuré d'indiquer les er conséquences de ce premier succès, 11 " mais la conclusion en est que la bri-IÉ" gade française, attaquant la brigade allemande retranchée, la mit en déroute. Le mot déroute est le seul qui convienne. • t es Les portes françaises ne sont pas excessives comparées au résultat Le mordant français fut prodi- t gieux. L'occupation de Mulhouse, grand centre industriel et intellectuel de <, l'Alsace, aura dans toute l'Euro-pe un immense retentissement. Altkirch est à 17 kilomètres de i Mulhouse, à 18 kilomètres de la s frontière. Les Français se sont donc avancés dans l'Alsace d'une quarantaine p de kilomètres. ■ i ; Les Allemands se sont retirés v dans la direction de Neufrisach. Toute l'Alsace est. soulevée contre eux. Cela va aggraver la situation.Le général Joffre a adressé à p 1 Alsace une proclamation qui fut f aussitôt affichée et lue avec passion a par le.s Alsaciens. Cette proclamation dit: Enfants de l'Alsace, après 44 ans de douloureuse attente, les soldats français foulent à nouveau le sol de votre noble pays. Ce sont les premiers ouvriers do la grande œuvre de revanche. Pour eux quelle émotion et quelle fierté. Pour parfaire i cette œuvre ils ont fait le sacrifice s de leur vie. La Nation française, I unanimement, les pousse et dans les plis de leurs drapeaux sont ins- 1 frl!fie'<r Le ministre de la guerre a adres- | sé au général en chef, le télégram- p me suivant: L'entrée des troupes | françaises à Mulhouse, aux ac- | clamations des Alsaciens, f i t tics 1 I saillir d'enthousiasme toute la j t France. J'ai la ferme conviction que j la suite de la campagne nous appor- I tera des succès dont la por-tée militaire dépassera celui d'aujourd'hui, j mais ce début de -campagne de guerre énergique, la brillante offensive que vous avez prise en Alsace * nous met dans une situation mora-" le qui nous apporte un précieux 1 réconfort. Je suis profondément • heureux, au nom du Gouverne-3 ment, de vous exprimer toute sa gratitude, i (s.) Messimmy. L'occupation de Mulhouse a eu mu.aujourd'hui. Le bruit C[ue cles est t&yaient décimé nos troupes bien que "Rcnt faux. L ennemi, coup plus que^fthé, souffrit beau- De très vifs cngagè'flnÇ,a's-lerie au sud de la Meuse"fèt£l® cava-de l'ascendant pris dès mainfffl,c"| par la cavalerie française sur là cavalerie allemande. Une patrouille allemande composée d'un officier et de vingt-deux uhlans rencontre une patrouille française composée d'un officier et de sept ^ chasseurs à cheval. Les Allemands _j hésitent à attaquer. L'officier allemand et les vingt-deux uhlans s'en- . fuient. :nt al- De nombreux faits semblables in- se produisent et constituent un 3ie symptôme intéressant de l'avan- >n- tage que donnent aux Français leur j6S entrain et leur décision. — Ilavas. 'és Bruxelles, dimanche. — La lé- es- gation de France confirme les dépêches Havas sur la prise d'Alt- ar. kirch et de Mulhouse par les Fran- ;n- çais. ès- ■ ux CE QU'EST MULHOUSE la ils UNE VILLE FRANÇAISE înf UN GRAND CENTRE INDUSTRIEL •tis ins La ville alsacienne de Mulhouse est [jn un ancien chef-lieu d'un arrondissement français. Elle avait été prise par les Aile-c~ mands en 1870, et précisément — coïnci-ine dence curieuse — au mois d'août. Elle La avait été annexée à l'Allemagne par le ]a traité de Francfort (1871). re. Mulhouse est une cité essentiellement . " industrielle, qui compte actuellement tes 105,000 habitants. Elle s'élève, dans le le sud de l'Alsace, sur 1*111 — qui s'y divise en plusieurs bras — le canal du Rhône au Rhin, avec bassin et le chemin de fer les de Strasbourg à Bâle. Elle fut ville im-ès périale au XIIe siècle; se trouvant en butte à des luttes intestines, elle s'allia , " aux villes suissés au XVIe siècle et en-tra dans leur confédération. En 1798, après que fut signée la paix eul de Bâle, elle se donna à la France. Lorsque le traité de Francf t annexa l'Alsace à l'Allemagne, la grande majo-pas rjté de ses habitants optèrent pour la tat. nationalité française. LUNljH ÏÏON A LIÈGE I r^WjHE A MIDI mJB r DES PLUS mURANÏE ELLrB des allemands lbpeJçaissontla ïï f^ri r|:Bco!it nue à et r. <\ ce] lente » LEiâ ri'S11, rinvest:5--< ment de ^■westiveinent .'tait d'ail->4 i'. n'a pas l'importan- ^ I I I à Liège, bataille ou mar ra In I % leurs dans normaux, les com- { L " xit-rieur. Îune entraxeaux mains de nos clie, a surtof ns'<^iro même comme peu si ble, par W lPaH0P allemande. mu '] % soldats. On ,s-> on P^nse qu'ils ne dissérieuse l'oc beaucoup de projectiles. ■■■ î^es moy< utre seulement, on ent n<I contre nos f non- détail est de na-êtro .In;porta 5Surer davantage encore. - 'VITAILLEMENTS un coup de à _ différentes reprises, la li- ture à nous i roir si les forts disposaient uantitt> suffisantes , LES r j as -de doute à cet égard, On a posé -daré officiellement; les 3e question de s ravitaillements néces-O- de vivres en — Il n'y a REVUE DU ROI , nous a-t-on IL forts ont touc se> dimanche matin, sur la saires. la 3° division et de la ont pris une part si va-UNE éfense des forts et de la Le roi a p; 16 15? brigade q" PES ALLEMANDES s leureuse à la RAQUEES 3 viUe. t allemandes s'étaient ré- LES TRQni P^toUt dans l'Est du çais les en ont délogées; ( procédé à un véritable : " Des troupei nil=es ennemies, qui ont, pandues un p ' 1€S lieux. à pays. Les Frai Bf "t— LE GÉNÉRAL LEMAN le glorieu> défenseur de Liège AUTO R DES FORTS Rencontré, e- matin, no brancardier qui arrivait du îéâtre de la guerre, pour passer une lier ; dans sa famille. Le~ cada es allemands sont en nombre fantast ue; dans les fossés, il y en avait l'épaiifur de 1 m. 50 ! LES SEpURS FRANÇAIS Dans la nui le samedi à dimanche, de nombreux tra 6 emportant des troupes françaises ont*assé par Bruxelles. t LES defaAnces allemandes t ° à Les soldat^ançais confirment l'im- 1- -ion de îi., camarades de Belgique au su j . fhcillances des Allemands. 1- Ceux-ci .erdus devant les amies 1- blanches; qiJJJ hussards français ont ;e mis en dero|oo,ne centaine de uhlans. j =' L'ANC ETERRE EST ^JTENUE PAR îs COLONIES S. Bombay, j<u _ la Banque de Bom-a bay a abais: taux minimum de l'es-, compte a. 4 ^ _ Eeuter. g- sim la, vei ,di> ___ Rajah de Iva-t- purthala, le ■ harajah d'Indore, le Di-wan de Pal irr c\ M ah ara j ah de Jodphur, aynke veté.ras major-général Sir Partab çrh ]c régent de Jodphur, ont offert te j , ressources de leurs Etats, ainsi î}0 îeurs services personnels pour Lu e,rre- — Reuter. Melbourni i^eqid.redi. — Une vague de patriotis J traverse l'Australie. Les différents g5eernements d'Etats ont promis do àtpgrer dans toute action que le Coma nwealth prendra. Beaucoup d Austmens se sont déjà engagés comme voloi\ires _ Reuter. CE QUE DIT L'ATTACHÉ MILITAIRE FRANÇAIS A BRUXELLES " Les forts de Liège ne seront pas < pris : Nous sommes là. „ Nous rencontrons, dimanche matin, de- I vant la légation de France, l'attaché mi- fe< 1 litaire français, équipé en guerre, prêt à sauter en auto. Nous l'abordons. Il rayonne, visage s ouvert, très droit, accueillant. 2 — A-t-on confirmation officielle de la - victoire de Mulhouse? — C'est la victoire d'Altkirch. qu'il Ht. r faut dire. C'est là qu'eut lieu la bataille. W - Nos troupes ont bousculé les troupes al- ^ - lemandes et sont entrées à Mulhouse, - 17 kilomètres plus loin. L'Alsace est sou / levée. •- L'auto ronfle. Nous demandons encore: && i — L'armée belge? — Je la connaissais, je connaissais sa ; valeur, son endurance. Souvent j'eus ^ • l'occasion d'être d'un autre avis que mon M confrère allemand. Lui, ne cachait pas ÊÊ un certain dédain pour vos troupes. Je ÊÊ [ les admirais, au contraire. Les événe- ■ ments m'ont donné raison. Et maintenant, aidez-nous à calmer une certaine nervosité que nous avons cru découvrir dans le public. On était e=s= t prêt à reprocher aux Français de ne pas ■ arriver assez vite. C'est notre bonne foi qui en est cause. r Appuyez sur ceci : Nous ne croyions L | pas à l'invasion de la Belgique; nous ne croyions pas que l'Allemagne osât violer les traités. Aussi avions-nous concentré jj)] nos troupes en Alsace. Il a fallu ' Maintenant tout est en ordre. AI ] Les forts de Liège ne sont pas pris et ne seront pas pris. Nous sommes là. » seront pas pris. JNous sommes la. » LE PRIXDU PAIN SA RÉGLEMENTATION OFFICIELLE Le gouverneur du Brabant a lancé les J deux circulaires suivantes : Aux Bourgmestres des communes du Brabant ^ Monsieur le Bourgmestre, < Comme suite aux instructions de ma ( dépêche du 8 août courant, je vous prie de veiller" à ce qu'aucun abus ne se com- 1 mette dans la vente du pain au prix que vous croirez devoir fixer. * { Si les habitants de votre commune se { trouvaient en situation de craindre de ne plus disposer de farine pour la fabrica- ( t-ion du pain, vous auriez à me le faire 1 savoir et à solliciter de ma part Fautori- ( sation nécessaire pour permettre à la , meunerie que vous indiquerez, de délivrer la quantité de farine que je détermi- ( f nerai en tenant, compte ou stick aliiiieu- I taire disponibl ■ et des nécessités de la qe ia sbiitauio popu.aucni cmn n: i.n r——- _•—- Je tiens à ajouter que des solutions in-terviendront incessamment. Le Gouverneur, E. Beco. t Aux Administrations communales du ( Brabant Messieurs. Le Ministre de la guerre a prescrit aux meuniers qui ne dépendent pas de la zone | de ravitaillement des positions fortifiées d'Anvers, Liège et Namur de suspendre leurs ventes et livraisons de farine et d'attendre des instructions. En agissant de la sorte, le ministre de la guerre a eu < pour but de répartir uniformément la = farine dans l'étendue du pays et en mê- ] me temps d'empêcher la spéculation sur ] le prix du pain destiné aux classes pauvres. ; 1 Le département de la guerre, surchar-r gé, m'a confié la haute main, à partir du ( 8 août courant, sur les stocks de froment I et de farine existant dans les moulins de y la province. Nul ne pourra en recevoir sans mon autorisation préalable. Je répartirai les quantités disponibles entre les communes, et je vous confie le soin s de les distribuer entre les boulangeries s au fur et à mesure des besoins. En cas d'accord préalable entre diverses communes, celles-ci voudront bien m'avertir de leurs arrangements et j'en tiendrai ^ compte dans la mesure du possible, e J'ajoute que le ministre de la guerre s. réquisitionnera les navires de blé qui »s entreront au port et les répartira entre it, les diverses meuneries du pays. Il fixe 5. pour la farine un prix uniforme. Ce prix est, jusqu'à nouvel ordre, de 28 francs les 100 kilos, sac non compris. Vous déterminerez à votre tour le prix du pain, en tenant compte des usages locaux,mais je ne pourrai admettre que le prix dépassât 32 centimes le kilogramme. Les transports en chemin de fer seront gratuits depuis les meuneries jusqu'aux lieux de destination. Vous vous entendrez, à ce sujet, avec les autorités militaires locales. Vous aurez soin de faire remarquer aux meuniers que, d'après les ordres du ministre de la guerre, leurs stocks de s" froment et de farine constituent une propriété de l'Etat mise à sa disposition et qu'ils s'exposeraient à des poursuites }' très sévères s'ils en usaient dans des 1 conditions autres que celles dictées dans la présente circulaire. _' Le gouverneur, n. E. Beco. D'autre part, on confirme que l'admi-110 nistration communale de Bruxelles a fixé à 32 centimes le prix du pain par I II ^ kilogramme net. ,u- Des vérifications fréquentes seront fai-és tes dans les boulangeries, afin d'assurer la sincérité du poids. LES TROPHÉES On rapporte à Bruxelles des casques et des colbacks pris à l'ennemi. D'APRÈS DES DÉPÊCHES DE SOURCE NÉERLANDAISE DE NOMBREUX SOLDATS ALLEMANDS AURAIENT FUI DE LIÈGE ON EN ARRÊTE EN HOLLANDE Amsterdam, dimanche. — On mande de Maestricht, le 6„ au «Nieuwe Rotterdamsche Gourant» : Des régiments allemands qui ont pris part à l'assaut de Liège, ont pris la fuite poursuivis par les Belges.Vingt-deùx fantassins prirent la fuile à travers Montenaeken et Vol-der. ils ont été arrêtés et amenés ce soir, à 0 heures, ît la grand'garde pour être internés. Un officier de santé néerlandais a arrêté aujourd'hui un auto militaire allemand avec son chauffeur qui s'était aventuré en territoire hollandais et l'a conduit ici pour être interné. Un auto de la Croix rouge a ramené aujourd'hui deux officiers et un sous-officier allemand k'gèroinent btes.-éut— lis ont demandé à être conduits -SïHauto ù Aix-la-Chapelle, mais leur demande fut repoussée catégoriquement par le commandant de la garnison et ils ont été internés pour être soignés ici à l'ambulance do la Croix rouge. — Reuter. LA DOUMA A TENU UNE BELLIQUEUSE SÉANCE Saint-Pétersbourg, samedi. — La Douma a tenu une séance extraordinaire pour discuter les mesures nécessitées par la guerre. Le président a lu un manifeste impérial, qui a été accueilli par des manifestations enthousiastes. Le président a rappelé les sentiments pacifiques de ia Russie qui, forcée de faire la guerre, se dressera tout entière pour la défense de la dignité et de l'unité de la patrie. La fin du discours a été accueillie par des acclamations unanimes et le chant de l'hymne national. Sur proposition du président, les députés ont salué les diplomates des pays amis présents et acclamé les ambassadeurs de France, d'Angleterre et de Belgique.Le premier ministre a dit que la Russie aurait perdu sa place u ; grande puissance en déclinant le défi du gouvernement autrichien. Il est certain du triomphe. La guerre trouve la Russie dans une situation financière parfaitement satisfaisante. 4 . M. Goremikine a terminé en invitant les députés à faire leur devoir. (Tonnerre d'applaudissements.). — Havas. OU EN SONT LES OPÉRATIONS DE LA FRONTIÈRE AUSTRO-RUSSE L'Autriche a concentré onze divisions de cavalerie, soit 44,000 hommes, sur a r frontière russe. On s'attend à des enga-. gements. 5 l'attaque de la prusse orientale t Les troupes russes cmt occupé la fron-3 tière allemande et pris la ville de Eydt-3 kuhncn (frontière orientale de la Prusse), s où il n'y avait aucune force allemande. Les Allemands ont fortifié la principale route de Memel à Polangen, à l'extrémite nord-est de la frontière. . De Berlin, on annonce que la huitième * brigade cle cavalerie russe a attaqué les a troupes allemandes à Soldau, à la^fron r tière sud de la Prusse orientale, tete de lignes de chemin de fer. La Prusse onen-i- taie est donc attaquée par le Nord (Me-r mel). par l'Est (Eydtkuhnen) et le sud (Soldau). LES NOUVELLES ARRIVÉES PAR LA VOIE DE > PARIS SONT FAVORABLES [II , — Paris, dimanche. — Le « Petit Parisien » annonce que de nombreux députés et anciens ministres ont rejoint leur corps en qualité de simples soldats ou d officiers subalternes. On cite notani-'■> ment» MM. ^ Caillaux, Ceccaldi, Klotz, Lebrun, Métin et le député socialiste ^ Jean Bon. Jïï La « Petite République » dit que la Liai! gue franco-italienne- organise une légion » £&ribaldienne. Le colonel Làura, préîi-dent du comité garibaldien, a offert d'é-uu quipetr un premier bataillon composé de nt volontaires italiens. el- On mande de Londres au « Standard » : On annonce qu'une armée russe forte de 1 500,000 hommes et 500 canons se trouve ld actuellemest à la frontière allemande. 3l- Le correspondant de 1' « Echo de Pa-és f,ls » à Rome enregistre le bruit que 1 1 empereur Guillaume a quitté Berlin, se dirigeant vers la frontière de la Lorraine.Lis Le correspondant du « Petit Journal » a Rome apprend que l'Italie serait prête a publier le traité de la triplice pour prouver qu'il n'y a pas de « casus-fede-re ris ». Lir On mande de Londres à « Excelsior » ix yaçht « Thisfele », appartenant à 1 impératrice Eucrénie, a été transformé IX en navire-hôpital. 3- On mande de Nicli à « Excelsior » ,. - tS douze officiers et 500 soldats tués et ir plusieurs centaines noyés. — Havas. f; JUSQU'AU DERNIER SOUFFLE ia DE L'HOMME ET DU CHEVAL LE KAISER LANCE ENCORE ;E UNE PROCLAMATION Le Kaiser vient de lancer à son peuple Ja la proclamation suivante: *tG « Depuis la fondation de l'Empire, il y j''}' a eu 43 ans, l'objet des efforts de mes fc.a ancêtres et de moi-même a été de pré-13 server la paix du monde et d'avancer par des moyens pacifiques notre vigou-r*e reux développement. *in Mais nos adversaires étaient jaloux des :^a' succès de notre œuvre. Il y a eu une ine hostilité latente à Test et à l'ouest t-t sur mer. Nous l'avons supporté jusqu'à Pu" présent, car nous étions instruits de notre responsabilité et de notre puis-sance. Maintenant, cependant, ces adver-Jel" saires désirent nous humilier, en demandant que nous restions les bras croisés is.ie en attendant nos ennemis, qui se prépa-11S" rent eux-mêmes à une prochaine attaque. ne" Ils ne veulent pas souffrir que nous main-)m" tenions une fidélité résolue à notre alliée ]Pe qui lutte pour sa position ccmime grande puissance et avec l'humiliation de laquelle notre puissance et notre honneur , seraient également perdus. Aussi, le on" glaive doit décider.' Au milieu de la paix parfaite, l'ennemi nous surprend. Par conséquent,aux armes ! Tout retard et toute faiblesse^tra-hirait la Patrie. Etre ou ne pas être, telle est la question pour l'Empire que ^ nos pères ont fondé. CT7 Etre ou ne pas être pour la puissance allemande et l'existence allemande. Nous devons résister jusqu'au dernier souffle ons de l'homme et du cheval et nous devons r a combattre même contre un monde d en-iga- nemis. , , Jamais l'Allemagne n a été subjuguee, quand elle était unie. En avant avec Dieu, qui sera avec nous comme il fut avec nos ancêtres! Guillaume. » pale LES MONTÉNÉGRINS ™té PÉNÈTRENT EN AUTRICHE eme ron Cettigne, samedi. — Les Monténégrins 2 de ont occupé Spizza, qui se trouve sur la •ien- côte, jusque Budna, dans la région de Me- Vermocli (frontière d'Albanie). Les Mon-'sud ténégrins ont également pénétré en Bosnie, "où ils ont occupé Plevié. — Reuter. 1 tcc nMirnPMFS FRANÇAIS LES UNIFORMES ANGLAIS LES UNIFORMhb r KANÇAID Lieutenant des Hiehlanders (petitetenue); 2. Fantassin; 3. Colonel d'état- Dc gauch ^ droite ; Officier d'infanterie, soldat de la ligne, zouave, art.l- ^ ^ Capitaine ds fusiliers; 5. Officier d'infanterie (en manteau); 6. High- leur, cuirassje-, dragon, soldat du génie. lander; 7. Cavalier; 8 et 9. Fantassin en manteau; 10. Infanterie montée. 'u

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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