La Flandre libérale

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02 september 1914
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s.n. 1914, 02 September. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 20 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v40js9k467/
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LI FLANDRE LIBÉRALE ^IBOIVWiEïMnEaV'X'S 1ÊMCTI0N, ADMINISTRATÏON KT HSPRIMSRIS AHMONCES BELGIQUE s 0 Frc 2T00' VS" 8.00* li.» j ÜAND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS, l,8ANE' ! n. 1» vïïïe ®B les Fïandres, s'adressef sa Stores» Si» PMON POST ALS i Fr0 3.75 9.00 18.00 QliSiMEKEMTS ET ANNOMCES s II =<= SÉBASTlöi =» üonrnaL — Ponr Ie resie dn pays et lsêtrangers $adir«88e? h ®# s'*benn« ag hnrwia du Journal «t dans leus Im aurmm: ft pwfe Téléphone 3!§ j| TéïéphOM "S 31 H'Qfflce de Pnbllcité, rae bseave» 36, & Brnxelles„ n■ ui iw — ■ 11 m. iijljjm LA GUERRE EUROPEENNEI LIRE EN 3' PAGE NOS NOUVELLES DE DERNIÈRE HEURE ->-<«»•«-< T fl ö*3"?ty Sï JS leer, Hymans et» Vaindervelde, ministres ifjH Miumiun Bil aeiyique d Etat, est partie ce matin pour Londrcs .. . d'oü elle se rendra aux Etats-Unis. Aarschot et Salines Anvers, lundi, 10 heures soir. — (Offi-ciel). — La situation est restée aujour-d'hui stationnaire dans notre pays. Les troupes allemandes ont évacué Aerschot, n'y laissant qu'un faible détachement. Les communications par chemin de fer ont été rétablies dans une grande partie de la Campine. A Malines, le bombardement a recom-mencé, ce matin, vers 9 heures 1/4, et a duré environ une heure. Cependant, la ville n'a plus été occupée par les troupes beiges. C'est donc un nouvel attentat contre la population civile. NOUVELLE CANONNADE. — LES VANDALES ONT DETERIORE L'EGLISE NOTREDAME Les Allemands, après s'être reposés pendant deux jours, ont repris lundi le bombardement intermittent de Malines, qu'ils avaient commencé la semaine der-nière.L'envoyé spécial du Matin, s'y est rendu, le matin, et, a son arrivée, vers 10 heures, les Allemands langaient leurs derniers boulets. " II en est tombé, dit-il, une centaine, et les Teutons ont bombar-dé la ville de 9 heures a 10 heures et de-mie. Dès que le tir semble se ralentir, nous entrons en ville. " Cette fois, les dégats sont plus importants. Rue de la Station, plusieurs maisons sont atteintes, mais c'est surtout aux environs de 1'église Notre-Dame que les ravages sont grands. La maison du docteur Neefs est gravement atteinte. " Devant 1'église nous trouvons M. le curé Verschueren, qui veut bien nous per-mettre de visiter le temple a 1'intérieur. " L'église Notre-Dame a été atteinte par plusieurs obus qui ont éclaté au cen-tre de la nef. De toutes parts gisent des chaises fracassées; les ornements en pier-re blanche sont entièrement brisés, et des beaux vitraux il ne reste qu'un amas de verre cassé ! " Dans une des chapelles latérales se trouve le célèbre triptyque représentant " La pêche miraculeuse ", et qui fut peint par Rubens. Les trois panneaux sont cri-blés d'éclats de shrapnells ! ' Le bas-relief de F. Fayd'herbe représentant 1' "Erection do la croix" est ré-duit en miettes. Au pied de la chaire de vérité git une tête d'ange. " Que de profanations! Quel vandalisme ! ' L'église de Notre-Dame qui vient ainsi d'être canonnée, date de la seconde moitié du XVme siècle et offre deux jolis portails latéraux et une tour imposante flanquée d'énormes contre-forts. " Dans l'église se trouvent enoore: "les Disciplee d'Emmaüs" par Huysmans, "la Cène de Jean-Erasme Quellin", une "Ton-tation de Saint-Antoine" do Miche! Coxie, "le Christ porté au tombeau" par Roinbouts. " Et tandis que le brave curé Verschueren nous montre tous ces trésors artisti-ques, dont plusieurs sont irrémédiable-ment perdus, de grosses larmes coulent le lonpj de ces joues. " —•_ Voila 40 ans, nous dit-il, que je vis au milieu de ces ceuvres d'art et de ces tableaux. C'étaaent des amis, ils sem. blaient me parler et voila qu'en une heure ces sauvages, sans aucun motif, dé-truisent mon temple. Hélas! le mal est irréparable. t '' Etreint par nne douleur qui fait peine a voir 1'ccclésiastique neus serre la main et s'écrie: " — Vive la Belgique! Vive sa vaillante armee !! " Nous avanpons jusqu'au pont-du chemin de fer, sur la ligne de Bruxelles, oü nous trouvons des soldats beiges. " Tout semble tranquille et il est pro-bable que_ les Allemands ne reprèkdront Pas demain mardi le bombardement. " Départ des princes pour l'Angleterre (Communiqué officiellement par M. le secrétaire de S. M. le Roi.) Les'princes et la princesse Marie-José sont partis lundi matin par la malle "Jan Breydel " pour 1'Angleterre, oii ils passeront le mois de septembre. — La Reine les accompagnait, mais Sa Ma-jesté rentrera a Anvers dans quelques jours Le "Handelsblad" croit savoir que les deux plus jeunes enfant® se-uls de nos Souverains accompagnaient la Reine. Le prinee Léopold serait resté k Anvers. U mission beige aux Etats-Unis Anvers, 31 aoüt-, — (De source söre). — Une mission. composés de M. Carton de Wiart, ministre de la justice, de Sade- Mme Hymans reste a Anvers oü son mari viendra la rejoindre. A ANVERS LES DETTES ENVERS LES SUJETS ENNEMIS Position fortifiée d'Anvers Etat-Major Quartior général a Anvers, le 31 aoüt 1914. Lo lieutenant général gouverneur de la position fortifiée, Revu les arrêtés des 2S aoüt et 29 aoüt 1914, Attendu qu'il y a lieu de garantir d'une fagon plus efficaoe les intéréts des étran-gers;Considérant en outre que parmi les étrangers, qui ont été forcés par lea né-cessités de la guerre de quitter le terri-toire, les uns n'ont pas de représentant ni de mandataire dans le pays, les autres ne peuvent pas utilement contröler 1'usage des mandats ou pouvoirs qu'ils ont donnés,Considérant, d'autre part, qu'il est a craindre qu'abusant du moratorium, des sujets des puissances avec lesquelles la Belgique est en guerre, ne dénaturent leur actif au détriment de leurs créan-ciers beiges; que co danger est d'autant plus grave que les Beiges habitant la -partie occupée par 1'ennemi sont dans 1'im-possibilité matérielle de prendre les me-sures conservatoires du droit oommun ; Arrête : Art. 1. — Aucun paiement ne pourra être valablement regu par un sujet alle-mand ou autrichien, par une firme ou succursale de oes nationalités, par leurs mandataire® ou fondés de pouvoirs, qu'en présence d'un curateur ad hoe, qui sera nommé par le gouverneur de la position fortifiée; Art. 2. — Le curateur aura le droit et 1'obligation de s'opposer a tous paie-ments. qui seraient contraires, soit a lin-térêt de su.iets allemands ou autrichiens, soit k 1'intérêt de la nation; Art. 3. ■— Le tribunal de première ins-tance statuera sur leur position. I/e lieutenant général orouverneur, DUFOUR. ***■ Position fortifiée d'Anvers Etat-Major Quartier général k Anvers, lo 31 aoüt 1914. Le lieutenant général gouverneur militaire de la position fortifiée d'Anvers; Suite a 1'arrêté en date de ce jour; Décide: Art 1. — Tous oeux qui tombent sous 1'application de 1'arrêté précité sont obli-gés de dénoncer leur situation le Ier septembre entre 10 1/2 et 12 heures et 2 1/2 et 4 heures, 2S, Rempart Kipdorp; Art. 2. —■ Ceux qui se soustrairont aux prescriptions de la présente seront con-damnés a un emprisonnement, de 2 a 5 ans et a une amende de 1,000 k 10,000 fr. Le lieutenant général Erouverneur, DUFOUR. A Liége LE VOL ORGANISÊ. Du Handelsblad : " Le bourgmestre Kleyer et 1'échevin liégeois Digneffe, sont arrivés a Bruxelles, pour essayer de contraster un em-prunt de 36 millions. II est inutile d'ajou-ter que leurs efforts n'ont pas abouti. " Voici le motif de cette démarche : depuis 1'occupation de Liége, les Allemands ont fait appel è, des comptables de leur pays qui ont vérifié les livres des différentes banques privées de la ville. Ils sont arrivés ainsi a établir le disponi-ble de chaque banque et ils en ont saisi la moitié en exigeant que 1'équivalent de 1'autre moitié leur soit versé dans un temps déterminé, sans quoi ils mena-Qaient de s'emparer des dépots particu-liers." Des voleurs professionnels n'agiraient pas autrement. '' AU FORT DE LONCIN C'est au fort de Loncin que le général Leman s'était établi après qu'il tut im-possible de continuer a diriger la totalité ! de la défense. Ce fort, comme tous les autres, écrit le " Tyd ", résista. merveil-leusement, mais alors qu'il n'avait plus qu'une centaine d'hommes valides avec lesquels il espérait encore faire une trouée vers Waremme après avoir fait sauter 1'ouvrage et enolouer les pièces, un obus de 42 cm. s'abattit sur le fort, fai-sant sauter un dépot de poudre. Quand les Allemands entrèrent après dans 1'ouvrage, le général qu'on croyait mort se trouvait par mirocle en-dessous de débris formant abri au-dessus de sa tête. Son aide-de-camp eut encore le temps de dire: "Ne touchez pas au général". Celui-ci heureusement n'était qu'évanoui. II mit une insistance particulière è, ce que dans le ra,pport du général allemand il füt dit qu'il était évanoui. Celui-ci ne put, du reste, c[ue le félici- J ter de sa belle vaillance et il le pria de garder son épée. "Ce fut pour moi un honneur, ajouta 1'Allemand, d'avoir pu c croiser 1'épée avec vous, vous êtes un ■ homme ! " ( La retraite des troupes allemandes? Un correspondant du "Peuple" a regu j de Maestricht une information disaint que -des quantités considérables de troupes allema.ndes repkssent la Meuse au nord de Liége, se dirigeant vers 1'Est. Ces renseignememts corroborent les = nouvelles ooncernant le retour vers 1'Al-lemagne d'un corps allemand. Toutefois, ce retour avait été signalé comme se fai-sant par chemin de fer. La traversée de la Meuse au nord de Liége s'opère par des troupes marchant en rase campagne, < ce qui semble indiquer que les troupes allemandes qui évacueint notre territoi- ' re sont en nombre plus_ considérable encore qu'on ne se 1'imaginait. 1 (Sous réserves.) ' A BRUXELLES M. MAX ET LES PRUSSIENS Un major prussien vint, 1'un des jours dernieirs, présenter un bon de réquisition a. 1'hótel de ville de Bruxelles. II s'a- dressabrutalement a un fonctionnaire qui a refusa d'accepter le bon, la pièce n'étant f pas en règle. _ i Le Prussien insistant, le fonctionnaire e le pria de s'adresser au bourgmestre. c L'insolent personnage pénétra dans le cabinet de M. Max, sans se faire aainon- t eer, couvert et le cigare aux lèvres. c Le bourgmestre se leva et trés froide- I ment dit a 1'officier: " Monsieur, vous ^ êtes la première personne qui ose péné- c trer chez moi sans se faire annoncer " et pressant sur un bouton d'appel, M. Max I dit a 1'huissier qui avait paru: " Veuillez r prier M. le général von Arnim, de m'ac- c corder cinq minutes d'entretien." _ 1 Le résultai de 1'entrevue ne se fit pas 1 attendre. Lo général infligea au grossier ri personnage onze jours d'arrèt et puis, so 1 tournant vers M. Max, il dit: "Mainte- g nant la conversation peut continuer. " e — Pardon, mon général, répliqua M. p Max, elle peut commencer. " MORT DU PRINCE DE SCHONAICH=CAROLATH * L'état-civil de Bruxelles a rédigé 1'acte ^ de décès du prince de Schönaïch, blessé j-lors des derniers combats. II s'agit ici, soit du prince de Carolath-Benthen, comte de Schönaïch, lieutenant des uhlans, agé de 22 ans, soit du prince ^ Georges, du prince Guillaume ou du prin- l ce Sieghard, tous jeunes officiers des uhlans.On redouble de soins pour sauver le duc de Mecklembourg, qui séjourne encore c toujours a 1'hótel de ville. j A 1'Étranger I .f. + BOMBARDEMENT D'ETAIN c Troyes, 30 aoüt. — Deux cents réfugiés venant d'Etain sont arrivés a e Troyes. _ j Ils racontent que la petite ville a subi r un premier bombardement lundi, de 11 s heures du matin a 11 heures du soir. Ce t bombardement, qui a fait de nombreuses rj victimes, a repris mardi, è, 11 heures. j-La population s'était réfugiée dans les u caves. La ville a bientót été en flamines. j Ces réfugiés ont gagné Verdun. L'AVIATEUR HIRTH FUSILLE c COMME ESPION r }■ On annonce de Cöpenhague que 1'avia- j teur allemand Hellmuth Hirth, 1'un des meilleurs pilotes de 1'armée aérienne al- ^ lemande, a été fusillé, samedi, k Berlin, t sous 1'inculpation de haute trahison. II était accusé d'avoir entretenu,, des rap- . ports secrets avec Garros, 1'aviateur fran- . gais célèbre, et d'être resté en correspon- t dance avec lui. s LES AUTRICHIENS VIOLENT LE SECRET DES LETTRES r c Des informations de Vienne, parvenues r a Rome, signalent que les lettres adres- c sées aux étrangers habitant la capitale j autrichienne, sont ouvertes indistincte- c ment par 1'administration des postes au- < trichiennes et délivrées ensuite avec une bande " ad hoe " portant la mention : f " Ouverte par la police d'Etat ! " s Tous les hommes valides étant appelés \ sous les drapeaux, la plupart des servi- f ces publics sont assurés par des femmes. c LES 50,000 FUSILS L On sait que les Allemands comptaient c beaucoup sur le mécontentement des Ir- s landais pour prévenir une participation f do 1'Angleterre h, la guerre actuelle. II e s'en est fallu, heureusement, que leur 1 espoir se réalisat. Le loyalisme de 1'Ir- lande .a même donné lieu a 1'incident e que voioi: c Par ordre du gouvernement britanni- f que, un envoi de cinquante mille fusils j destiné aux insurgés de 1'Ulster avait. 7 èté saisi et retenu a. Anvers. Au lende- t mainl de la déclaration de gueirre, la sur- c prise des autorités beiges n'aura pas été £ légere sans doute, en apprenant qu'il importait désormais d'expédier aussi vite t que possible ces armes auxdits insurgés, 1 lesquels assumaient la mission de défen- f Idre eux-mêmes leur ile pour compte du c Royaume-Uni. i Ét 1'aventure ainsi se termina par una i nouvelle décèption pour la diplomatie al- 1 lemande. < Li prlü é'lpla Anvers, 31 aoüt, 8 heures soir. — (Offi-iel). — Voici 1© texte d'un télégramme e Sir Grey a Sir Villiers, ministre da iiande-Bretagn© en Belgique: " Le secrétaire d'Etat pour les colonies . regu un télcgramme du gouverneur de Touvelle-Zélaude, disant qu'Apia, port e la oolonie allemande de Samoa s'est endu a 19 heures du matin le 29 aout, a ne force expéditionnaire envoyée par le 'ouvernement de la Nouvelle-Zélande." .es Boers se battent contre Iss Allemands Londres, 28 aóüt. — II a été confirmé i, 1'agence Reuter que les Allemands ten-.èrent un raid de 1'Afrique occidentale illemande vers les territoires anglais. Les Allemands furent aux prises avec les fermiers boers, voisins de la frontiè-•e et perdirent plusieurs hommes et un iergent. Le gouvernement britannique a pris les mesures pour empêcher tout nouveau •aid'. L'offensive russe continue Saint-Pétersbourg, 31 aoüt. — Officiel. - Les combats dans la Prusse orientale, uxquels prennent part les garnisons dea orteresses de Thorn et de Graudens avec ine grande quantité de ca.rions de siège, e poursuivent toujours. L'offensive russe sontinue sur le front ©ntier. La bataille sur le front autrichien con-inue avec acharnement. Des forces sont oneentrées dans le gouvernement de [ieltzy et traversent la rive droite de la ristule pour prendre part a la bataille du öté est de Lemberg. Nous primes 3000 pirisonniers. Prés de 'ohgayzv, 1'ennemi perdit 3000 hommes ; ious primes 4 canons et beaucoup de aissons. Nous primes a.ussi neuf canons aissés par 1'ennemi au passage de Zo-otaynlipa. Dans la région au nord de 'omachov, nous fimes 1000 prisonniers. L 1'est de Tomachov la 5me division hon-roise est battue et cernée. Des régimentg ntiers se rendent. Dans les autres réions, des batailles acharnóes continuent. j'ennemi dirige ses efforts principaux .ans la direction de Lioabline, oü sont en-agés des combats sérieux. Les journaux annoncent que les rail-fays allemands se préparent pour le r&nsport de troupes du front occidental ers la Russie, LA BATAILLE DE LEMBERG Rome, 27 aoüt. — Devant Lemberg, les orces russes sont commandées par le gé-Léral Ivanoff. Des aéroplanes russes survolent Lem-ierg.Les Autrichiens ont rappelé le 14me orps qui était sur le Rhin, pour le rem-ilacer par de la Landsturm. /eogagement aavai d'HéligoIand NOUVEAUX DETAILS Anvers, 31 aoüt. — Communiqué offi-iel du ministère des affaires étrangères. - C'est le croiseur léger "Arethusa", t non 1' " Amethystprimitivement idiqué, qui a joué le röle principal. Ce avire, qui est ie premier des vingt con-truits sous le ministère de la marine ac-uel, portait. la pavillon du commodore 'yrwhitt, commandant les navires de la remière f lotte. L'opération consistait en n mouvement exécuté par une force im-ortante de destroyers convoyés par le Arethusa" <et ayant pour but d'inter-epter de la cöte les navires légers alle-lands et dei les rencontrer a loisir en auto mer; 1' "Arethusa", conduisant a- ligne des destroyers, a été attaqué d'a-ord par deux croiseurs allemands et a té fortement engagé pendant 35 minu-es, a une distance d'environ 3,000 yards ; e □ avire a subi des dommages et a per-tuj quelques hommes, mais a. chassé les eux croiseurs allemands, dont 1'un fut ouché sérieüsement par ses canons de ix pouces. Plus tard, dans la matinee, le même avire fut engagé successivement avec eux autres navires allemands, qui fu-ent rencontrés dans le oombat confus ui suivit, et, de concert avec le "Fear-bss" et 1'escadre de croiseurs légers, ontribua a 1'anéantassement du croiseur :Maintz". A 1 heure, 1' "Arethusa" était sur le >oint d'être attaqué par deux autres croi-eurs allemands du type "Town", lorsque 'escadre des croiseurs cuirassés arriva ort a propos, poursuivit et coula lea .eux nouveaux adversairea. Le blindage, la rapidité et les quali-és de oombat de 1' Arethusa" viennent e faire leurs preuves, et c'est une con-tatation satisfaisante, étant donné qu'un ;rand nombre de ces navires excellents t uniques vont rejoindre la flotte dans es premiers mois. L' "Arethusa'' avait seulement été mis n service quelques jours auparavant, omme navire dé complément, et les of-iciers de 1'équipage ne se connaissaient ►as et ne connaissaient pas le navire. )ans ces conditions, la série des opéra-ions du matin revêt une impoTtance onsidérable et ajoute une nouvelle page .ui annales d'un navire. glorieux. Bien que deux seulement des destroyers nnemis aient été vus en train de cou-er, la plupart dés 18 ou 20 navires voi-ins et attaqués, ont été touchés et n'ont lü leur salut qu'a une fuite rapide. La puissance supérieure des canons et la orce des destroyers britanniques, de na-are a navire, ont été péremptoiremenb lémontrées. Les destroyers eux-mêmes ; n'ont pas hésité a s'attaquer aux croiseurs ennemis avec leurs canons et leurs torpilles, avec hardiesse, et deux d'entre eux, le "Lauiret" et le "Liberty" ont été détruits dans 1'affaire. Des signaux allemands qui ont été interceptés et d'au-tres renseignements de sources allemandes confirment le rapport de 1'amiral Beatty en ce qui ooncerne la perte du troisième croiseur allemand qui, on le sait maintenant, était le "Ariadne". Les destroyers britanniques se sont exposés a un grand danger en t&chant de sauver le plus possible de marins allemands qui se noyaient. Les officiers anglais qui étaient présents affirment que les officiers alle-mandsi tira.ient sur leurs propres hommes dans l'eau avec des pistolets et que plusieurs ont été tués sous leurs yeux dans ces circonstances spéciales. Le destroyer "Defender" était occupé k recueillir des blessés dans ses canons, lorsqu'il a été chassé par 1'approche d'un autre croiseur allemand. Les équipages des cinq navires alle mands connug comme ayant été coulés comprenaient environ 1,200 officiers _ et hommes d'équipage, qui tous ont péri, a 1'exception dé 300 qui ont été faits prisonniers. En outre, il y a lieu de signa-Ier la perte, qui a dü être considérable, k bord des torpilleurs allemands et des croiseurs qui n'ont pas coulé pendant 1'action. Le total des pertes britanniques s'é-lève a 69 tués et blessés, parmi lesquels ont été tués deux officiers d'un mérite exceptionnel: le lieutenant commandeur Nigel K. W. Bartteleb et le lieutenant Eric W. P. Westmacott. Tous les navires anglais seront prêts pour le service dans huit ou dix jours. Le succès de l'opération est dü en premier lieu aux renseignements fournis a 1'amirauté par les officiers de sous-marins qui ont fait preu-ve, au cours des trois dernières semad-nes, d'une audace et d'un esprit entre-prenant extraordinaires en pénétrant dans les eatix ennemiea. Note. — L'"Ariadne" est un croiseur de 2,650 tonnes, filant 22 nceuds. II a été oonstruit en 1900. —( LA CFNSURE $♦4 L'article 18 de la Constitution beige : " La presse est libre; la censure ne pour-" ra JAMAIS être rétablie ". C'est sans doute en vertu de eet article, que 1'autorité militaire vient d'établir une espèce de censure. Nous subissons le régime en protestant.L'autorité militaire a tort de croire que c'est en foulant aux pieds la Constitution beige que 1'on travaillera efficacement è-défendre la Belgique. Nous estimons au contraire que le vrai moyen d'empêcher de fausses nouvelles de se répandre serait de renoncer au sys-tème de silence absolu que suit 1'autorité militaire sur les événements de la guerre. II y a évidemment des choses qu'on ne peut pas dire. Mais le régime d'obscurité compléte oü 1'on veut soumettre le pays, n'a d'autre effet que de surexciter les imaginations et de faire naitre les idéés les plus troublantes. II serait plus prudent de dire, autant que possible, la vérité au pays que de la lui cacher systématiquement. Nous nous bornons pour le moment k ces réserves nécessaires; nous établirons, quand les circonstances le permettront, les responsabilités, qui sont lourdes. — ie vandalisme fsnton •—*— L'incendie de la magnifique église de Saint-Pierre de Louvain, la destruction dès trésors artistiques qu'elle contenait, celle des Halles et de la bibliothèque de 1'Université, sont des crimes impardon-nables commis par la soldatesque allemande contre 1'art et la civilisation. II faut remonter a, la Commune, a l'incendie du ch&teau de Heidelberg, tant flétri par les historiens allemand'- pour trou-ver des pendants a oes exploits de pétro-leurs.Le "Daily Chronicle" écrit è, ce propos : " On dit que des civils beiges ont tiré sur les troupes allemandes. Les Beiges le nient; mais admettons que ce soit vrai. Si les oosaques prennent Dresde ou Mu-nich, et que des civils leur y tirent dessus, les cosaques auront-ils le droit de brüler la Galerie royale de Dresde ou la Penacothèque 1 Faire la guerre aux non-combattants est chose criminelle; il est plus criminel encore de faire la guerre a la postérité. Nous sommes tous mor-tels; -mais d'autres viendront après nous, qui, peut-être, vaudront mieux que nous. Quant aux chefs-d'ceuvre de 1'art, ils ont droit k 1'immortalité... " Est-ce que les alliés, s'ils sortent vain- queurs de cette guerre, auront è. exercer des représailles aux dépens de 1'art allemand? Assurément non. Brüler Nurem-berg pour venger l'incendie de Louvain ne profiterait a personne. Mais, si nous sommes en mesure de dicter a 1'AUema-gne les conditions de la paix, il y aura lieu de lui imposer la cession de quel-ques-uns des chefs-d'oeuvre de la galerie de Berlin, de Munich et de Dresde k la nation beige. " Nous comprenons et partageons 1'indi-gnation du Daily Chronicle. Mais il faut se dire que les usages de la guerre, tels qu'ils sont oonsacrés par la convention de La Haye, interdisent ab-solument de piller le patrimoine artisti-que des vaincus. " Toute saisie... d'oeuvres d'art et de " sciences est interdite, porte l'article 56 " de la convention de La Haye du 29 juil-" let 1899, et doit être poursuivie. " . II est possible que, pour 1'armée allemande, cette disposition ne soit qu'un " chiffon de papier " qui ne puisse pré-valoir sur 1'intérêt de la Germanie. Mais la Belgique tient a conserver sa réputation méritée de droiture et de pro-bité. Elle ne volera directement, ni indi-rectement aucune des oeuvres d'art de rAllemagne, ces ceuvres d'art eussent-el-les pour auteurs des Beiges, même si la victoire se décidait éclatante pour ses alliés.Le dommage que les modernes vandales nous ont causé en inaendiant Louvain est irréparable. Cet attentat sera flétri dans le monde civilisé tout entier. NOS ALLIÉS ET NOUS *— Certaine presse flamande, on le sait, a jugé intelligent et patriotique d'exhaler sa mauvaise humeur contre les alliés, avec lesquels la Belgique lutte en ce moment contre 1'envahisseur allemand. Ce n'est pas assez de répudier toute so-lidarité avec ces plaintes, qui sont a la fois ineptes et odieuses. On ne saurait assez dire 1'admiration et la reconnaissance de tous les cceurs vraiment beiges pour ceux qui oombat-tent avec nous et pour nous, avec tant de générosité et d'énergie. Ce sentiment va naturellement k lal France, k qui nous attachent des liens si étroits de parenté intellectuelle et mo-rale. La France a été brusquement atta-quée par un ennemi, qu'enivre et qu'é-gare 1'orgueil d'une supériorité en nombre, d'une organisation militaire peut-être plus parfaite. Elle fait preuve, en lui ré-sistant, d'une bravoure incomparable. Le spectacle qu'elle donne au monde d'un I peuple tout entier, décidé, sans aucune dissidence ni aucune hésitation, è. sacri-fier absolument tout a la défense de la patrie, ce spectacle est fait pour com- » mander tous les respects, toutes les admi-rations. Chez personne, ce respect, cette admiration ne peuvent être plus sincères que chez nous. Nous devons bien nous dire que les armées frangaises auraient sans doute eu un a/vantage militaire sérieux k rester sur leurs lignes de défense, qu'elles avaient bien préparées,plutót que de s'avancer immédiatement pour nous aider sur notre territoire et venir au se-cours de notre courageuse faiblesse. La naturelle générosité du soldat frangais 1'a empêché d'écouter la voix de la pru-dence. L'armée frangaise a résolument avancé ses troupes vers nous, obligée bientót de reculer sur les positions qu'elle avait dès 1'abord ohoisies. Nous serions ce que nous ne sommes pas, les derniera des ingrats, si nous étions insensibles è, la noble fraternité, dont nous avons regu ainsi le précieux témoignage. Quant a 1'Angleterre, le service qu'elle reind a la Belgique est plus grand et plua noble encore. La France, en mêlant son sang au' nó-tre, sur les champs de bataille, défend avec nous sa cause, son territoire, sa li-berté menacés. Ce n'est pas elle-même que 1'Anglcterre défend contre PAllema-gpe, qui veut établir sa suprématie sur le monde, c'est d'une ma-nière générale la liberté de 1'Europe, mais c'est spécia-lement et directement la liberté, 1'indé-pendance, 1'existence même de la Belgique. Sur ce point il ne peut y avoir de doute pour aucun homme de bonne foi. Ui suffit de lire le livre blanc publié par le gouvernement anglais, 1'admirable dépêche de sir E. Goschen, que nous a appor-tée le "Times", pour comprendre que 1'Angleterre, malgrg une nette désappro-bation, était résolue k ne pas faire lal guerre pour la iSerbie. II résulte aussi clairement de 1'échange de dépêches entre les cabinets de Londres. de Paris, de 401 &nn<8 — Mercredi 2 Septembre 1994 ~ i® & x» v. I. Mi — SSereredl 2 Septembre (914

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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