La Flandre libérale

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s.n. 1914, 21 Mei. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r49g44kj9q/
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40" innée - Jeudi 21 Haï 1914 QUOTIDIEN. -10 CENT. H. 141 Jeudi 21 Haï i@!4 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS ___ „ I mol». 8 mois. I moF», S sss. BELGIQUE s Fr. 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE % Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On l'abonni un bureau du journal et dans fous les bureaux de poste Mi Il—m mil >111(11(11 RÉDACTION, ADMINISTRATION ÏT IMPRIMERIE BAND, l. RUE DU NOUVEAU BOIS, l, G AND MS0NNEMENTS ET ANNONCES : Il — RÉDACTION — Téléphone 32 II Téléphone 13 Tll'T» I mil III Il » I III I mi m I III il II Mil mi llil i n'Iilml IIIIHBHBT I ANNONCES Four ïa ville et les Flandres, s'adresser aa teeats ëu fonrtial. _ Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser à l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. rrwrTiir rw ii ■mimiibihiiiiib <imwnmi«im11'iimwhb i miiiih—miwm Elections législative DU 24 MAI 1914 H*I*H VOTEZ SOUS LE KUMÉR ClHDIDiTS EFFECTIFS : MM, BRAUN, EMILE, ingénieur, d puté sortant, bourgmestre de ville de Gand. MECHELYNCK, ALBERT, avoct député sortant. BUYSSE, ARTHUR, avocat, d puté sortant. L1PPENS, PAUL, ingénieur, d puté suppléant sortant. DE SAEGHER, RODOLPHE, av cat, conseiller provincial. BODDAERT, HENRI, avocat1, d puté suppléant, conseiller provi cial. DE SAEGHER, EMILE, anci< notaire, à Bottelaere. VAN DOORNE, CHARLES, dire teur de banque à Eecloo. VAN ZELE, JEAN, propriétair bourgmestre de Bouchaute. TERTZWEIL, LEON, industrie conseiller communal à Gentbirugj GITTEE, EMILE, négociant, co: seiller communal à Mont-Sain Amand. LAGRANGE, industriel à Deynz mmm sïïpplêists : m. LIPPENS, PAUL, ingénieur, 3 puté suppléant sortant. DE SAEGHER, RODOLPHE, avo BODDAERT, HENRI, avocat, d puté suppléant sortant. DE SAEGHER, EMILE, ancït notaire. VAN DOORNE, CHARLES, 3ire teur de banque. VAN ZELE, JEAN, propriétaire Bouchaute. —. <— i leur programme Toutes les objurgations restent va |les : les cléricaux ne se décident pa "exposer leur programme. Leur cœt ason secret, leur âme a son mystère. Puisque nos efforts pour leur en ai racber une bribe ont été vains, effoj Çons-nous d'y voir clair pour eux. . Pour y arriver, rien de tel que cl leter un coup d'œil sur le passé, et 1 Passé le plus récent. Quelles promesse j cléricaux faisaient-ils, à la veill élections de 1912 ? Us n'étaier alors ni sourds, ni muets1.' Un souffle 1111 nen les rendait attentifs. Us étaier '©pressés et prévenaient les moindre ','Tîrs; ^ ^es en croire, ils étaient de Mes à tout sacrifier, même la défens |ltl ]onale, aux aises des électeurs. Leu l"ogi-amme, ils le criaient sur tous le 01 s : pas un homme, pas un canor pas m son de plus. 1,^'Vpême, ils dénonçaient l'abomine les libé ^°n sco"a*re> c'ue réclamaier Quant aux vieillards, le minimum d ju ils leur garantissaient, c'était un Ijsion d'un franc par jour. ^es finances, à les en croire mt, ?- • unét-at merveilleux, et le s'il» mc.au? n'auraient d'autre pensée rniï,Jlmvaierit au pouvoir, que d de nn'0mettre- ee ^ édifice en créât ae nouveaux impôts. fut iC6 a(^v'nt> commer ment t!T 'e service général et con Kons « i l'obligation scolaire avoir reprochons pas de non firamma!_Une partl? de notre Prc m,o D0US serions très mal ve [scmimesï ®Q Peindre — mais nou •ont mPnt 0lt de constater qu'il 1 confhnn 1aux électeurs et abusé de 1 | ™ance de ceux-ci. I VementUe^°^leur, rePr°chons plus v: [terh n'„ eft.® n'avoir pas voulu ve I vipnJ)0S: -n ^cher, qui accorda: franc r,nr .ouvners la pension d'u !,e leurs J°UMiet d'àv°ir dû, par suit Impôts■ 1,sp !a8es, créer1 de nouveau Icréclit r,uK]^7°lr' ®nfin> compromis : K 'rient (If'.,, i' ,amsi ue ''a irréfutabl» "«montré, lundi soir, M. Erancl S Partant de là', comment établir le programme du gouvernement et de la majorité ? Si maigre que soit la pension accordée aux vieux ouvriers, l'application de la loi récente entraînera quelque dépense. Ce qui coûtera beaucoup plus Ocher, c'est le pillage du Trésor par les congrégations, sous le couvert do la nouvelle loi scolaire. D'autre part, la situation financière générale est désastreuse, nous avons encore pour des centaines de millions de bons du Trésor en circulation. Notre dette exige un budget de plus en plus lourd. Or, de grands travaux sont indispensables aux chemins de fer. La jonction Nord-Midi coûte, à l'heure actuelle, 75 millions de francs et l'on prévoit qu'il faudra, pour terminer ce travail d'une utilité douteuse, un sacrifice é- égal. Il faut créer des lignes nouvelles ia vers l'Allemagne et vers le Luxembourg, et l'on parle d'une dépense de '*■ cent millions. D'autre part', le Congo va nous demander un effort financier considéra-ble.Il appert donc nettement de tout cela que le premier article du program-°" me gouvernemental c'est augmentation nouvelle des impôts. u_ Le second article du programme est identique au premier. Il consiste, en ,n effet, à remettre l'exploitation des chemins de fer à un groupe d'imposantes c_ personnalités qui auront la mission d© gérer mais n'encourront aucune res-e ponsabilité. Et quel sera le premier acte de ce comité ? Nous sommes suffi-(I samment prévenus par la savante cam-pagne des cléricaux sur le soi-disant dé-ficit des chemins de fer. Grâce à un t- artifice d'écriture, le capital de ceux-ci pourra être exagéré, et l'on démon-e>. trera aisément que les bénéfices du railway ne rémunèrent pas la dette de celui-ci et qu'il faut donc augmenter les prix de transport. Le gouverne-i- ment, à l'abri du grand comité, pourra se laver les mains de la désagréable c. aventure... et le tour sera joué: é- Voilà donc les deux principaux articles du programme que M. Woeste ré-,n sume ainsi : conserver, améliorer, prévoir.e~ Le troisième et principal article, 'c'est la cléricalisation à outrance. Il y a encore des officiers qui ne vont pas à la messe, des magistrats qui ne se „ confessent pas régulièrement et des fonctionnaires qui se passent de l'absolution. C'est évidemment intolérable, et du haut en bas de l'échelle, il faut qu'on ait la foi, de gré ou de force. M. Woeste l'a dit : l'homme " doit " •_ croire au bien et à la vérité : il n'a iS pas la liberté des cultes... A plus forte r raison doit-il en être ainsi de tous ceux qui jouissent de la confiance de l'Etat. Quant aux autres, négociants, industriels, travailleurs, il faut qu'on les amène à l'Eglise : Dieu le .veut... et depuis de longs siècles.-e Enfin, les cléricaux ont Encore "un e article à leur programme : c'est... la !S revision de la Constitution de manière ® a leur permettre de continuer leurs pra-tiques de fraudes et de corruption, alors ' que la majorité du pays réclame le suffrage universel pur et simple, c'est-à-s dire la formule la plus équitable et la moins compliquée, la plus propre aussi. ® Nous ne parlerons pas de l'antago-nisme des races, qui n'aurait jamais été poussé au point actuel sans les vexa-' tions infligées à la moitié de la' population par un gouvernement sectaire. Voilé donc le programme : augmen- 4 tation directe des impôts, 'augmentation indirecte des charges des contrî- e buables, accentuation de l'intransi-e geance cléricale et du fanatisme sectaire, divisions plus vives et plus péni-', bles encore entre les citoyens, s Si cela peut convenir aux électeurs, tant pis pour eux. e t Billet bruxellois «— '* Quelle mise en scène? Et que d'efforts pour rendre plus solennelle la vi-site du1 roi de Danemark? On voudrait conclure avec lui une alliance qu'on ne 5 s'y prendrait pas autrement. S L'empereur lui-même pourrait en être a jaloux, ca.r il n'a pas eu les spectacles que nous offrons aux souverains danois. Po'ur l'arrivée le déploiement de troupes l_ était identique. Mais outre le grand dî-)- ner traditionnel et la visite à l'hôtel de t ville, non moins traditionnelle, il y a eu n la revue, ce matin, et il y aura le spec-e tacle à Laeken, demain soir. Pour la revue, nous avions une bonne x excuse h n'en pas organiser: c'eût été e trop humiliant, puisque nous n'avions 5- pas d'armée. :. , Mais aujourd'hui que les effectifs commencent à être plus sérieux, que nous possédons des canons, et même des aéroplanes, sans compter les mitrailleuses à chiens, nous avons tout montré au roi Christian, qui en a paru assez étonné et impressionné. Ce fut très beau, d'ailleurs. Le cadre avait été admirablement choisi : de Boitsfort à l'avenue de Tervueren par le boulevard du Souverain, la promenade est une des plus1 belles que l'on puisse rêver. La chevauchée des souverains, suivis des attachés militaires et de nombreux aides de camp a. eu très grande allure Demain soir, à Laeken, — dans le petit théâtre curieusement réapproprié —, un charmant spectacle à la répétition générale duquel on a- bien voulu nous convier, hier soir, — sera donné. Nous en reparlerons, demain, pour ne point déflorer la surprise que nos souverains veulent faire à leurs hôtes. Le roi Christian a gagné d'emblée toutes les sympathies. Il a' l'air d'un excellent homme et n'est point gourmé, point_ fermé. Il est grand, vous le savez, invraisemblablement (surtout quand il porte le colback). Et il réussit à n'avoir pas l'air emprunté, guindé. Il est vrai qu'il est plus à l'aise auprès du roi Albert nu'auprès de M. Poincaré ou de George V : il ne doit pas se plier en deux pour lui parler et il lui serait difficile de manger des petits pâtés sur sa tête — comme on dit dans les exercices de grammaire. De plus, il a les traits agréables, des _ dents magnifiques, des yeux frands qui rient volontiers avec le reste. Enfin, un roi que le protocole ne rend pas gauche, renfrogné, ennuyé, roi de carte à jouer. Il a eu un geste charmant, dès soni arrivée, en se détachant du cortège et en allant subir en face le fen d'une cantate que chantaient des enfants de Saint-Josse-Ten-Noode ; en les remerciant de son rire large, et de gestes de la main cordiaux. Bref, Christian X nous a séduits tout de suite. Il a paru enchanté de la réception qu'on lui faisait. Et nous voilà bons amis. Nous irons le voir à Copenhague... pour signer l'alliance. >-•»<*—< DEMAIN JOUR DE CONGE TRADITIONNEL DE NOS TYPOGRA^ PHES, LE JOURNAL NE PARAITRA PAS ET NOS BUREAUX SERONT FERMES. *6- Echos & Nouvelles Les gasplllggts cléricaux. On ministre dam ses œeub'es On se' rappelle que le ministre des travaux publics, M. Delbeke, bieai qu'il résidât plus souvent à Anvers, qu'à Bruxelles èt fît la navette entre les deux villes, n'en éprouva pas moins le besoin d'avoir un hôtel ministériel dans la capital e. Un immeuble fut loué, avenue de Tervueren, 201, le 12 juillet 1907, pour un terme de neuf ans et moyennant un loyer annuel de 12,000 franc®. Ainsi que les journaux l'ont annoncé dernièrement, on fit à cet hôtel, aux frais dî l'Etat, bien que l'immeuble n'appartienne pas au gouvernement, pour fr. 38,970.08 de modifications et d'aménagement.On sait aussi que le bail fut résilié le 13 septembre 1910, soit au bout de trois ans, à la suite du paiement par l'Etat, d'une indemnité de 10,000 francs. Ce qu'on ne savait pas jusqu'à présent, c'est que pour l'ameublement dfo cet (hôtel, >où le ministre ne passa qu'une seule nuit, on a dépensé, aux frais des contribuables, des sommes réellement fantastiques. En effet, il résulte de renseignements précis, recueillis à la Couir d'es comptes par M. Buyl, que le mobilier acquis pour cet hôtel ministériel, en 1907 et 1908, a entraîné une dépense de 244,185 francs, soit près d'un qua/rt de million ! Voici, à cet égard, quelques détails suggestifs : Meubles pour fumoir, boudloir et chambre à coucher . . . fr. 15,095.—-Meubles de boudoir, de chambre à coucher et de cabinet de toilette 10,820.75 Meubles de1 fumoir et de boudoir. 6,071.60 Piano Pleyel, banquette de piano pour le boudoij-, tables et canapé pour 1© fumoir . r . 4,730.— Un marbre et cuvettes pour le Cabinet de toilette . . . . 365.— Tuyaux d!e caoutchouc et accessoires 125.30 Lavabo, table de nuit et séchoirs 810.— Fourniture de meubles de chambres à coucher 4,684.25 Idemi 4,758.— Une chambre à coucher Louis XVI 3,073.— Chambre à coucher du ministre. 7,616.— Tiavaux de tapisserie pour la literie 2,979.90 Un salon Louis XVI .... 9,250.— Service de table de trente personnes, style Louis XVI, en argent '. . 29,440.65 Une garniture de.cheminée, pendule' et candélabres Louis XVI 5,000.-— Services de table et de toilette 12,662.99 Garnitures et bronzes .... 12,405.— Meubles, pendule, rideaux . . 8,015.— Meublca pour la lingerie et la cuisine 3,305.— Meubles de salle à manger . . 9,690.— Mobilier du palier, rez-de-chaussée, tapis pour la salie à manger et la salon, paravent, ri-cleaux ......... 9.505.— Foyers et placement 5,235.43 Parmi les objets d'art destinés à l'ornementation de l'hôtel, figure un buiste en miarbrè de Napoléon 1er, par Clhau-det, acheté à M. René Colaert, à Ypres, pour la somme de 1,-500 francs. Les linges de cuisine, de table et de maison ont coûté la jolie somme de fr. 26,034.40. Quand on constate des gaspillages de ce genre on ne doit plus guère s'étonner de la situation lamentable dans laquelle se trouvent les finances die l'Etat. Les journaux cléricaux soutiendront-il s que ces dépenses de près d'un quart de million pour meubler1 les boudoirs, les fumoirs, les cabinets de toilette, les chambres à coucher, etc. d'uni hôtel ministériel, constituent des dépenses productives, augmentant la valeur d'e notre outillage national. La slliatloa financière Congo Nous traduisons du journal clérical "Nieuws van den, Dag" : "La situation financière de notre colonie est plus mauvaiseï que jamais, " L'an deirnieir on prévoyait déjà un dé " ficit de 10 millions au budget, déficit " qui est devenu plus considérable. Cet-" te année on prévoit pour1 1914 un dé-'' ficit de plus de 21 millions. C'est c-o-" lossalement énorme. Il faut y ajouter '' les dépenses du budget extraordinaire ''comportant 11 millions, qui évidem-" ment devront être empruntés. On tâ-'" chera de couvrir le déficit du budget " ordinaire à l'aide de bons dui Trésor. " Il y a plus de 106 millions de ces pa-" piers en cours. De sorte que la somme " totale sera de plus de 106 millions. '' Cela ne peut perdurer et nous répé-'' tons ce que nous avons dit l'an der-" nier : Il faut- à tout prix chercher le " m.oyen de sauver la situation finan-" cière du Congo, sinon cette colonie, " qui nous a déjà coûté tant d'argent, " ira tôt ou tard à sa ruine." La gauche libérale a prévu cet état de "circâtes et le ministre des colonies déclara- alors qu'il n'y avait pas lieu d'avoir, des crainte g. C'est le gouvernement qui est responsable de cette situation, car c'est lui qui a introduit dans l'organisation de la colonie les vices d'une gestion bureaucratique' qu'il est obligé de réformer aujourd'hui et c'est encore lui qui a fait en Afrique des dépenses qui sont de vrais gaspillages, dénoncés à juste titre par le "Patriote". Mais pourquoi la presse cléricale ne blâme-t-elle pas aussi la détestable gestion financière du gouvernement en Belgique même 1 Dn accord Les délégués des principaux groupements d'ex-militaires du pays ont conclu un accord amenant l'entente définitive entre les deux fédérations nationales qui, depuis bientôt dix-sept ans, vivaient en inimitié, revendiquant chacune le même titre et les mêmes prérogatives. Les représentants des organismes en présence ont décidé que dorénavant la Fédération nationale Brialmont s'appellerait " Union des Fédérations nationales " et qu'elle se composerait : 1° Des quatre sociétés d'officiers retraités, ayant respectivement leur siège à Bruxelles, Anvers, Gand et Liège et formant une fédération ; 2° De la Fédération royale des sociétés d'ex-sous-officiers de l'armée ; 3° De la Fédération royale des anciens mobilisés de 1870-71; 4° De la Fédération nationale des sociétés d'anciens militaires, réunissant toutes les associations non rattachées à l'un ou l'autre des groupements ci-des-sus.Les comités de ces diverses fédérations, auxquels se joindront les délégués de nos grandes fédérations locales ou régionales, constitueront Je oonse'l général de l'Union. Afin de fêter cet accord, les délégués ont décidé d'organiser le 26 juillet, jour de la fête militaire, un vaste congrès à Bruxelles. Compensation La presse catholique triomphe. Elle a fini par découvrir, à Lille, un "fait grave" compensant les fraudes électorales des excellents petits-frères. Un ouvrier, porteur de sa propre carte d'électeur, a voté malgré une condamnation suspendant l'exercice de ses droits électoraux. Et il faut noter qu'il s'agit d'une distraction du président. La liste électorale portait parfaitement mention de l'incapacité ; mais quand l'observation a été faite par un assesseur, le bulletin venait d'être déposé dans l'urne. Ce n'est pas la même chose ouand un petit-frère vote pour un tiers, observe le Matin d'Anvers. La liste électorale ne porte mention que du nom d'un électeur dont le président nie possède pas la photographie et l'usurpation, le port de faux nom doit normalement passer inaperçu. Et les fraudes cléricales sont plus savantes que celle d'un pauvre ouvrier vo tant sans y avoir droit, grâce à une simple distraction. v Cette fraude savante, nous la connai sons. Malgré tout, le bulletin) voyager continue son1 petit tour circulaire et 1 secret du vote n'est qu'une vaste pla ganterie. Le sertlee Intensif M. der Broqueville, pour compenser 1 réduction du temps de service, a prescri dans ses circulaires, le service intensi Mais dès que, en exécution de ces ci culaires, on organise un service un pe intensif, la presse cléricale est encombre de réclamations de pères (le famille poi lesquels une marche de ' nuit prend 1 proportions d'une catastrophe. Comme on comprend, dans ces cond tions, que M. die Broqueville nourr l'intention d'instituer le service de deu ans. L'angmentatlsn du tarif dis Tsyagtars eux eh miss de fer La presse cléricale dément formel! ment la prochaine augmentation — pt prochaine est entendu simplement qi les élections doivent être passées — 0 tarif des voyageurs aux chemins de_ fe Ce faisant, elle nie cependant, ce qui et plus fort -encore, une chose déjà acooiî pilie : il est une augmentation de ce tar qui est déjà réalisée, et qui prendra cou dans dix jours. On sait que l'administration peut a corder aux " sociétaires " l'autoris-tion de prendre certains trains spécifii comme non accessibles aux sociétés v-oy. géant avec la réduction de 50 p. c. Ju qu'ici, quand cette autorisation était a cordée, les sociétaires bénéficiaient néaj moins de -cette réduction de 50 p. c. O l'Indicateur, à la page 718, publie ce p tit avis, marqué tout au bas de la pa-£ à la faveur d'un renvoi : " A partir du 1er juin, la réductic consentie dans ce cas sera de o5 p. du prix, des billets simples et s'établir sur le trajet total porté sur le billet, m me s'il n'y a emprunt de® trains envisagi que sur une partie du trajet. " Donc, en certains cas, le tarif d< " voyages en société " est déjà augmei té de 15 pour cent. iu Musée Plastln Les prévisions que nous émettion voici quelque temps, au sujet de la sui cession de M. Max Rooses, à la 1 oite d rection du Musée Plantin, à Anvers, s sont réalisées. C'est M. J. De-nucé, qi ses réels mérites d'ailleurs désignaient ce choix, qui a été désigné, hier soir, e séance à huis clos du conseil commur-i Le nouveau conservateur du Mus. Plantin est âgé de 37 ans. Il est docteu en philosophie et lettres et est charp de cours à l'Université de Bruxei'e: M. Denucé est entré au Musée Planti en qualité de conservateur adjoint e; 1911. ### L'Industrie charbonnière et la conenrrenee rhéntne Un directeur de charbonnage examine dans 1' "Action Economique", la situa tion qui est faite aux charbonnage étrangers au point de vue des débouché par eau. Il écrit : " Le réseau fluvial de la Belgique serr ble avoir été tout disposé pour avanta ger ses concurrents étrangers ; des voie navigables profondes, desservant bien 1 partie basse de notre pays, générale ment accessibles à toute époque, l'ai sence de péages -en Hollande, sont de circonstances qui assurent aux société . allemandes des frets très bas pour 1 Belgique, surtout par grands bateau: destinés à Anvers et à Gand. " Malheureusement, nos producteur nationaux ont été laissés, sous ce rap port, depuis de longues années, dans un réelle situation d'infériorité. Le légen daire- canal du Centre est toujours ei cours d'exécution, le bassin de Charle roi n'est relié à Bruxelles que par ui canal à petite' section donnant passag à des baquets d'une eœntaine de tonnes Quant au bassin de Liège, on pense seu lement, aujourd'hui que l'on entrevoi la mise en valeur du bassin limbour geois, à raccourcir le tracé du canal d la Camphre et à l'agrandir pour per mettre le passage die bateaux de 6CH tonnes au lieu de 350. Il en résulte que, par grands ba teaux, les charbons allemands bénéfi cient de frets inférieurs de fr. 0,75 à franc à 'la tonne à ceux de la partie de charbons du pays qui peuvent emprun ter la voie fluviale. " De là vient" la main-mise, presqu< complète, des importations de houille: allemandes dans les villes principales de provinces d'Anvers et de la Flandri orientale. " En tenant compte des frais de misi en bateau en Allemagne (transport de mines à Ruhrort), et d© la différence d< qualité (mais non de la contributioi syndicale), nous pouvons conclure que importés par grands bateaux, les com bustibles allemands, de par leurs ba: prix de revient, conservent sur les nô très un avantage de 2 à 3 francs à li tonne, malgré la distance. " Par batea,u d'un tonnage moyen l'avantage diminue, mais il reste marqui surtout dans les villes, comme Louvaii et Malines, où les charbons belges n< peuvent pas, pratiquement, être trans portés par eau. " En résumé, par eau, l'infériorité d' | la- concurrence des producteurs belge [ est manifeste. " ■ £ H. Boutroax sn Allemagne 1_ Le grand philosophe français Emile 1 Boutroux, fera, le 22 mai, une conféren» ce publique à Iéna, en Prusse, sur "la vérité scientifique et la vérité idéale". Ses confrères allemands lui font, à ^ cette occasion, un accueil -empressé. La j.-' philosophe réputé Rudolf Eucken écrit ^ dans un journal de Iéna: "Il faut sa-u luer comme- un signe excellent d'une >0 bonne entente entre le monde scientifi-ir que allemand et français la conférence ÎS que fera bientôt M. Boutroux au milieu, de nous. Emile Boutroux est de ceux à qui la France doit, aujourd'hui, d'occu jj; per, dans le domaine de la philosophie,. x une place beaucoup plus considérable que jadis. Boutroux est parti- des sciences naturelles, et il insiste particulièrement sur le fait que la philosophie doit rester avec_ ces sciences en communion intime. Mais, en même temps, il réclame pour la philosophie un-e place à part, j. et, dans1 la pratique, il est un défenseur r convaincu de l'idéalisme, un partisan ie du droit à la vie intérieure et à la li-u berté. Cette tournure d'esprit fait r- d'Emile Boutroux un ami de la culture -t germanique, et il a toujours préconisé j. avec chaleur l'établissement dei rapports if intellectuels suivis entre la France et rs l'Allemagne. Gœthe est son poète favori, et il a consacré des études spé-j. ciales aux penseurs allemands Bœhme, i- Leibnitz et Kant. Ainsi, depuis long-îs temps, Boutroux nous est connu et il i- nous connaît ; nous sommes donc heu-s- reux de pouvoir lui souhaiter une cor-c- diala bienvenue." i- Dans les milieux académiques et in-r> tellectuels de la vieille ville prussienne, s- on s'apprête à fêter en un banquet la >e visite de M. Boutroux et de sa femme, qui est la soeur du célèbre mathématr- n cien Henri Poincaré a - Le travail dans les couvents Le livre que le Père Eutten vient de faire publier en réponse à l'étude de M. Louis Bossart sur le "Commerce et l'industrie des couvents" gagne-rait cent pour cent s'il était écrit avec •_ un pèu plus de calme. U était inutile e de traiter l'œuvre de M. Bossart de I e vulgaire pamphlet anticlérical, et son à auteur d'autogobiste, d'enquêteur ma-. j1 ladroit, qui se documente chez des per-e sonnes anormalement naïves, de l'ac-r cuser d'avoir agi avec une légèreté' f é déconcertante pour arriver à cette con-i. clusion que, d'aprèg sa propre enquê- 1 n te, tout n'est pas pour le mieux dans n le monde des couvents, et que des améliorations doivent être introduites dans plusieurs de ces établissements. Moins de passion eût donné au Père Rutten plus d'autorité. M. Bossart, dans sa préfacé, n'avait--», il pas dit qu'il ne s'agissait pas d'une ■- question politique; que le problème ® qu'il allait traiter n'admettait pas la tutelle d'un parti; qu'il s'adressait aux hommes de bonne volonté de toutes les ^ opinions pour en rechercher la solu-i j s tion ? N'avait-il pas prévenu ses lec-1 teurs, que des erreurs avaient pu se glisser dans son travail malgré sa bon-s ne volonté et les précautions qu'il avait s prises ? i La qualité de religieux du Père Rut-s ten devait lui rendre plus facile son s enquête dans les couvents. Pourquoi _ ne s'est-il donc pas borné à' compléter a et à rectifier le travail de M. Bossart? - Perarquoi le traite-t-il avec un tel mé-1 pris, quand' il reconnaît que, dans les ' établissements qu'il a visités, il a trou-3 vé des améliorations introduites depuis son apparition? U déclare, par exem- - 'ple,^ que les chiffres des salaires t payés par les sœurs franciscaines d'Anvers, indiqués par M. Bossart, 3 sont incontrôlables, mais il reconnaît 5 que le livret de paie n'est rétabli que depuis une époque récente. N'est-ce pas aux révélations - de M. L Bossart qu'on le doit? Les affirmations 3 du Pere Rutten ne sont pas toujours - appuyées d'une documentation très solide et l'on en vient à se demander s'il ne s'en est pas parfois laissé conter-Nous ne mettons pas sa bonne foi en J doute, mais lui a-t-on toujours dit" la vérité tout entière? Les couvents ne sont pas des maisons de verre et il est plus difficile de savoir ce qui se passe derrière leurs murailles que derrière 1 celles d'une loge maçonnique. Il serait [ malaisé de le contester devant les preu-j ves qu'on en a. En 1881, la commission du Sénat" 1 français, chargée de l'examen du projet de loi sur la protection de l'enfance ,àu-[ rait désiré avoir des renseignements i sur les établissements de charité consa-' > crés à l'enfance. Son rapporteur, l'il- - lustre philantrope Théophile Roussel, se plaint des difficultés rencontrées 5 dans son enquête : Sur 914 établissements, lit-on dans son

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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