La Flandre libérale

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s.n. 1914, 06 Maart. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f76639mw92/
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diriimée— Vendredi 6 Hars lî QUOTIDIEN- - 10 CENT. mm AP it .1 — -.« n K.vn I AI il LA FLANDRE LIBÉRALE | I A.BOJV]VE3IEIS"T® RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE AJV1VOTVCES |&i BELGIQUE s Fr. S S' 8M 16.00 6ÂND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, GAND Poar la ville et les Flandres, s'adresser an îmreau Sa UNION POSTALE ? Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 abonnements et annonces ! I "RÉDACTION" Journal. _ Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser â . , t *3t l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. On s'abonna an buraau du journal et dans tous les bureaux de poste Téléphone ®2 ! Téléphone \ S ^——m————imMiieaMi™«■■■■«■■■m ■■■ 111» »iu™.i»a—«amne—i—i———«—«■^ HiMMgB!=B. - -- —-——— ■ I. ^OX1S^11^OX& Au cours d'une conférence qu'il rillamment développée à Paris devar n public d'élite, M. Paul Hymans lit un très vif éloge de notre Const: M. Hymans a eu bien raison. Noti '(institution est, dans la plupart de se ispositions, un chef-d'œuvre. El] eut en ces dispositions servir d'exerr le et de modèle. Assurément. Mais st dommage que depuis un quart <3 iècle cette Constitution soit véritable lent sabotée par un gouvernemer ictaire qui dirige les affaires de l'Ets ans un but essentiellement et unique lent confessionnel. L'article 6 de la Constitution, étf lissant l'égalité de tous devant la lo: it devenu un leurre depuis longtemp: ti sait ce qui reste de cette égalité ies cléricaux seuls sont jugés digne : remplir certaines fonctions. Eu iula existent dans l'Etat. Les autre int exclus, honnis, méprisés. C'e; inégalité la plus cynique au suje un parti et d'une secte. De même l'article 15 disant qu nul ne peut être contraint de concoi r aux actes et cérémonies d'u îlte", n'est plus qu'une farce amèi mt s'amusent les curés et les moine que doivent subir tant de Belge jnnêtes et probes sous peine de moi r de faim. L'article 17 de notre pacte fonde tentai a été, par la loi scolaire noi îlle, tout à fait refondu dans son ei snce. On a beau relire cet article, o fy trouve pas ce que prétendent •ouver nos adversaires. Le texte ei lair pourtant et cela n'a pas empêcl ;s cléricaux de le détourner de so ens initial et véritable. On pourrait ainsi continuer ce pet jeu pendant longtemps. Certes, noti Constitution est fort belle. Les Const liants de 1830 furent à la hauteur de irconstances et leur œuvre vaut qu'o line bien bas leur mémoire, ma élas ! il reste aujourd'hui bien peu c hose de cet élan magnifique. Il resl ; texte, immuable dans sa beauté < ans sa simplicité, mais il ne resteqi ù et on le prépare à la sauce clérica laque fois aue c'est nécessaire ad m> irem Dei gloriam. En sorte que notre admirable Const ition n'est plus aujourd'hui la Chan raveraine qui dicte les actions_ de ommes, règle l'attitude des partis i rotèçe la nation. Elle est devenue, dans l'esprit; '< os adversaires, une sorte d'objet c îueée, voire d'article de bazar. Ainsi l'ont voulu les cléricaux. Et le sabotage n'est pas terminé. I la tbêarifi fln rapporteur M. de Wouters d'Oplinter a dépex I TO rapport sur le budget de la det ■ publique. C'est toujours intéressant. Il y a d'abord de petits cal-culs qu I faut reproduire. La dette "consolidé* I était au 1er janvier dernier de 3,750 m I lions, en chiffres rond!s. La dette fie I tante atteignait 535 millions. Le budg I <fe la dette, qui était de 209 millions < I 1913 passe à 2*17 millions en 1914, d'. I augmentation de huit millions — ce q I itiontre combien il est agréable d'en I prunter, surtout pair les temps qui ce M. de Wouters d'Oplinter consts I avec bonheur — et avec des points d'< I clamation admiratifs — que la ren I belge a reconquis deux points depi I décembre dernier, ce qui a fait un ga I de 70 millions pour l'épargne belge. Q 1 II points de suspension méritent la ba I se formidable et les pertes de cette p£ I vrel épargne... I M. de( Wouters n'est pas avare, d'£ I leurs, de signes typographiques. Il : I <»rde trois points d'exclamation enco I Pas un de moins, à cette nouvelle que I dernier emprunt anglais a été sousc en qualques heures, sans que les pet en aient pu avoir leur part. Mais l'ét< nement de M. de Wouters nous proci Un C6rtain ébahissement ; ce dern emprunt a été la plus belle opérati î c*Ue 'as financiers des d'eux mondes ai< *|1 avec un Etat sérieux depuis ' ' rni siècle au moins. Qui n'aurait d 220 millions que la malheurei ® gique a reçus, dans les conditions e( 31 °°usenti à en rendre trois ce 011 à peu près? L e>pé.ration rapportera, en effet, c les calculs d'e spécialistes, 60 n :°"lS bénéfices nets, sang comp l'intérêt, le® primes, etc. Car les bar quiers anglais, qui ont émis à 77, ont e l'emprunt à 74. Deux jours après l'émii a sion, le titre dépassait les 80. Et les re t chats de l'Etat beige se feront au pri a fort. !■- Pourtant M. de! Wouters trouve qu'o a déjà beaucoup tiré sur la corde: e — Notre crédit demeure donc exce s lent. (Ce n'est pas la faute des polit e ciens cléricaux, N. D. L. R.) Sachons e jj user sagement. e Très bien parlé, M. de Wouters Mieux encore :1e rapporteur propose d'à £ rnortir sérieusement la dette et d'inscr ,t re à ce sujet une charge de huit million i- au budget. Mais il a soin d'ajouter : tout celj ii- c'est de la théorie! i, En effet, M. de Wouters, en effet. >. , î Echos & Nouvelles it Le biiget de II guerre 0 " ' Le budget de la guerre a été «xamiii hier en section) centrale. Toute la séane " a été prise par la lecture du rappor e Le rapporteur a répondu aux nombrei S ses questions qui ont été posées au goi s vernement, notamment en ce qui coi i- cerne la création des nouvelles garu sons et les sacrifices financiers que 1< administrations communales ont dù s in poser pour obtenir ces garnisons; 1 l~ tat d'avancement des travaux d'Anver 5~ le nombre des officiers et sous-officie n de réserve que l'armée devrait compt y et celui qu'elle compte réellement. 1 ît rapporteur a fait remarquer que 1 b é mée devrait compter 3,000 officiers e q X'éserve et qu'à l'heure actuelle eu n e a encore quiei 300. ■j. En ce qui concerne les fameux ran6i ] Krupp, le rapporteur a annoncé qu'i ® resteraient en Allemagne jusqu'à l'ach l~ vement des travaux nécessaires à 1'-*' !S emplacement., u IS Les emibollqass et la charité ehrilJeaEO .e :e En publiant lel mandement de carôn ,t du cardinal Mercier, la " Patrie i ie Bruges, remplace par des points de su le pension tout le chapitre relatif aux d j. voirs des catholiques en ce qui concerr la charité chrétienne, que toute la pre se anticléricale a approuvé. 1_ Est-ce que les considérations form :e lées à cet égard par lei primat de Be îS gique gênent tant que cela l'organe épi ît copal brugeois 1 e Funérailles laeirlotilts Le —— ' ■ " L'Ami de l'Ordre " publie de Ion détails sur les funérailles d"un chanoin En voici un extrait : " Le jubilé était occupé par la Grég — rienne paroissiale dont nous avons dé eu l'occasion de faire valoir le réel m rite. Nous réitérons nos éloges à c artistes du chant grégorien et à le talentueux directeur, M. le vicaire D moulin, en ajoutant une mention sp ;é ciale pour le chœur des enfants, qui no te ont réellement tenu sous le charme i leurs voix souples et harmonieuses." Un véritable petit concert, enfin, q " a, fortement atténué le caractère fur î" bre de la, cérémonie. A quand la furlai il- et autres danses sacrées? et Haunlies pratiques >n ——» 3Ù Excellentes réflexions du Matii d'Anvers : " M. Levie, quittant le ministère d finance®, va entrer aux Chemins de i u" vicinaux, comme M. de Smet de Naej était entré à la Société générale, J ,te Liebaert à la Banque nationale, M. D beke dans vingt affaires, M. Begerem l Kasaï, etc. 00 " Le système s'érige en tradition da 'i3 le parti clérical. Mais cette traditi in ne relève pas le niveau de la vie I ue bliquei. •s_ " Qu'un grand industriel, un gra négociant ou un financier, après avi jU" servi son pays dans les fonctions put ques, reprenne sa carrière en desoe ,il- dant du pouvoir, c'est à 'a t°'a natu 1C. et légitime. Mais que des hommes j litiques qui ne doivent leur notorû fe' qu'à la politique et au- mandat que majorité leur a confié, fassent arge rit de cette notoriété, c'est un phénomè its fâche'ux. Il devient plus regrettable i n core quand les institutions financièi ' où l'on se taille ces prébendes sont lre rapports constants et presque nécess ier .res avec le gouvernement. on Si les hommes politiques clérica >nt ne' peuvent suivre les principes des I gier, des Frère-Orban, des Bara, ( ™ Anspach, des Rolin-Jaequemyns, des J Yan Rijswijck, tout au moins po ise raient-ils imiter l'exemple de leur où sintéressement. " nts *** idmlalstrSitlen l'fl Quand on apporte dans un hôpital Paris la victime de quelque accid ter (-un apache révolvérisé par des "air i- ches' ou un Don Juan vitriolé par sa du a cinée), le règlement veut qu'on lui pos les questions nécessaires. Mais il arriv parfois quV.n malheureux succomfc avant son arrivée. En pareil cas, le m< x decin de service, qui se voit empêchi et pour cause, de faire subir à la victim n l'interrogatoire traditionnel, doit ren plir un formulaire imprimé, libellé con me suit: "Le malade est arrivé mort. ! ■" nous a simplement fait constater so i- décès et n'a pu répondre à nos que; a tions." Nous dirons, comme le pêcheur de Vi< tor Hugo : " ...Ces choses-là sont rutiles. ■_ Il faut, pour les comprendre, avoir fa [ses études. 3 *** Puees historiques Une affaire curieuse a été jugée r cemment devant un tribunal parisiei Le locataire d'un château historique s plaignait de ne pouvoir jouir en paix c son domicile, à cause du nombre exagéj da puces qui le hantent. Sa plainte e dommages-intérêts était acoompagnt d'un constat d'huissier vraiment rema quable, dont voici un extrait: "L'an t tel... ; nous étant transporté dans l'ir meuble en question, nous, huissier etc.. , avons étendu sur le parquet du grai salon un drap blanc. Etant revenu dei 0 heures après, accompagné de trois aide avons relevé avec l'agilité nécessaire l~ drap en le tenant oar les quatre coin 1_ et l'avons fermé dei façon à garder pi î" sennières les puces y contenues. L 1_ ayant ensuite exposées à la chaleur d'i 3 four, de façon qu'elles fussent morte ?" avons compté les dites bestioles, q 3" étaient au nombre de trois cent quatr s' vingt-treize..." ^ .Ce huissier génial mérite de passer 'r la postérité. ;e %%% Le Un ballet original :n Le ballet de Richard Strauss, qui m is sur lai scène l'aventure de Joseph ls de la femme de Putiphar, sera joué i è- mois de mai à Londres par les danseu ir russes. Seulement, l'action se passe, m en Egypte, comme on croirait, mais da; un palais somptueux eie l'Italie du y siècle. C'est là qu'habite la femipe i Putiphar, à qui l'on amène le jeune J seph, venu d'Orient dans une caravan Accusé par elle, le jeune 'homme ve 'e tueux, après une scène fantastique, e s" délivré par un archange, et la femme < s~ Putiphar s'étrangle avec son collier < 10 perles. La mise en scène est due à i ®" artiste espagnol, les costumes de Baki le peintre du Ballet Russe, et les dans de Fokine. Ce sera, à n'en pas doutf 1" uu ballet "international". s- . i S .rrm A î Renan et M. Lasserre é. —*— M. Pierre Lasserre a fini, aux eo ?£• férences de la Revue hebdomadair à Paris, son cours sur Ernest Rena 6S et cette revue publie la dernière ar ses leçons. e- Le conférencier y donne la concl é- sion de son étude sur le célèbre éc: ■j3 vain et son œuvre. Cette conclus!. n'apprendra pas grand'chose à cei ui qui ont étudié les livres de Renan. I c le apporte des données qui mérite ia d'être notées sur l'état d'âme des c tholiques d'aujourd'hui. M. Pierre Lasserre est un des leu: un des plus distingués par le talei Il se montre plein de respect pour î 1 nan, pour "cette admirable intellige ' j " ce è laquelle avait été départie u eg j " admirable formation : forte cultr er j "classique, théologie catholique, p] er " lologie". Il reconnaît en lui "une i VI. " telligence de bonne et forte tremj 3I- " de beaucoup d'étendue et de soupli " se, nourrie de la meilleure culture " de la plus large et solide érudition n9 M. Pierre Lasserre, qui s'honore j on cette impartiale franchise, ajouti >u" " C'est elle qui le rend puissant obsi ad ' ' vateur et analyste des réalités 1 3ir " maines, elle à qui nous devons, 1 li- "tamment, sa belle contribution à ■n- ' ' réaction aniiromantique _ et critiq rel " riu milieu du siècle, -la Réforme int )0' " lectuelle et morale, toute cette rie " matière d'aperçus et de générali î " éparso dans l'œuvre de l'historié " J'ai dit ce que je pensais de son j ;n_ " nie d'écrivain, de narrateur, d' •es ' tiste. en Tout cela est vrai, tout cela est f ai- tement et finement dit, avec une 1 ble sincérité. ux Ces éloges, cela va sans dire, se j10" tempérés par des restrictions, de „0S l'une est très grave. M. Lasserre, ap avoir vanté le "magnifique esprit" jé- Renan, dit "qu'il a traîné après lui i " volonté rêveuse, incapable de se " prendre décidément d'aucun 1 "grands objets qui l'ont possédé 1 " fois, une âme mollement avide de " est demeurée l'hôtellerie commi înt " de tous les sentiments. Il a tout 1 in- "versé, mais il a laissé sa tente r t- "tout. Qu'est-il arrivé? Cette univer-e ' ' salité sentimentale ne fait pas di 0 " tout un homme qui ait la grandeui 0 "de tous les autres hommes réunis. " Elle fait un homme qui, mêlé à toul 0 "et en tirant bien quelque sorte de !_ " profit, reste à part de tout. C'esl 1- " bien autre chose. Elle n'est pas pos-il " session universelle, mais évasion uni-n " verselle. Elle est richesse d'imagina-5- " tion, mais indigence d'action." Indigence d'action, qu'est-ce à dire' Renan, élevé pour l'Eglise, fut au mo ment de s'engager irrévocablement t son service, où il eût trouvé une exis tence sûre, facile et brillante. Il sut reprendre à temps sa liberte et accepter, pour ne pas mentir à st conscience, les hasards d'une vie, qu paraissait devoir être pauvre et péni 3" ble. Ce jour, Renan montra nue, mal ^ gré la 'finesse de son esprit et la dou je ceur extrême de son .caractère, il sa •é vait vouloir et agir, avec un courage n simple et ferme, là où tant d'autres ie eussent faibli, où tant d'autres, sari: r- doute, ont faibli. n Ce que veut dire M. Lasserre, c'es 1_ qu'entre les diverses idées religieuses ■' philosophiques, critiques que Renan ; étudiées, où il a senti et montré une gX part de vérité, il n'a voulu choisir au lé cune d'elles, pour lui rendre un culti s, exclusif, qui, par cela même, eût ét< i- erroné à ses yeux. -s Les théologiens ont fait ce choix in s'attachant- à une église, au mépris di s: toutes les autres. Bien des philosophes " même parmi ceux qui restent en dehor de toutes les religions, ont pensé d< à, même. Ils ont cru avoir trouvé 1; mérité dans un système inventé oi adopté par eux, et y ont donné tout leur âme. Cette foi a quelque chose d-respectable assurément. Il faut conve et nir que ce don de tout soi que fait ui et esprit à une idée, en laquelle il voi lu l'absolu, suppose un acte de volont rs presque violent ; et lorsqu'on voit cetj )n volonté s'affirmer persistante, fidèle us l'on admire une ténacité qui ne se dé "e nient pas ! Mais faut-il aussi admire 0e la largeur, la liberté d'une intelligence (6. qui ayant admis un credo, ferme le r- yeux à tout ce qui dépasse les limite st de ce credo? Qui férue de la beaut le d'une idée est devenue incapable d le percevoir tout ce qu'il peut y avoir d m grand ou de vrai dans des idées diffé st> ventes? Il y a des hommes, il est vrai ,es même distingués, qui s'imaginent qu l'Eglise à laquelle ils se sont voués possède et concentre en elle 1 in fin — de la vérité, si bien qu'en dehors d el le, il n'y a qu'erreur ou mensonge M. Renan a cru qu'ils se condam naient ainsi à une étroitesse, qui im plique un défaut de respect pour 1 vérité et la justice. L'esprit ele M. Re n- nan a été souple, onde>yant et divers, e e, à certains moments, il a semblé s éga □ ' rer en des erreurs accidentelles de per lé sée et même de goût. Faut-il rappele YAbbesse de Jouarre? Il a racheté ce u. travers, que l'on ne songe pas à cor ri. tester ou à atténuer, parce_qu'il a a: 3n mé passionnément la vérité en per 1X seur et en savant, affranchi _ pai 5]_ tout où elle est _ apparue a s nt recherche ; il l'a aimée non seule :a- ment où elle lui a semblé claire et cei taine, mais même ou il n a fait qu er -g trevoir une lueur fugitive. Ce que M it' Lasserre appelle son "irrésolution bei ;el " c-ée. non sur de l'ignorance et sûr de n- " ombres, mais sur du savoir et de ne " lumières", n'a point été chez Rena ire le résultat d'une faiblesse entraînar ii- l'impossibilité de se décider et de cho n- sir, elle a été le sentiment profond qu >e, l'intelligence humaine ne possédant p£ îs- la vérité absolue, chaque homme, ch: et que philosophie, chaque église ne pe ". çoit, d'une manière imparfaite, qu u >ar reflet parmi le nombre infini des refle1 î : de cette lumière divine. Refusant, con îr- me il l'a fait avec fermeté,_ de s incl iu- ner devant aucune orthodoxie, il a voi 10- lu comprendre, dans la mesure où la permet notre faiblesse, tous les rayor ue de vérité que l'âme humaine a pu di el- cerner. D'aucuns ont le sot orgueil c he croire que parmi toutes les églises, toi bés tes les écoles qui ont poursuivi cette li sn. mière qui nous attire et nous fuit tou ;é- ils ont le monopole surhumain fie ar- vérité totale 1 M. Lasserre a ^peut-eti cet orgueil. Il l'insinue. Il n ose pre ar- que pas le dire. Renan a méprise ce 10- te illusion. Admirant le christiamsn pour tout ce qu'il a eu de tendre, e >nt beau, de généreux, reconnaissant v >nt lontiers qu'il n'a pas rendu encore toi rès les services que l'humanité peut _a de tendre de lui, il n'a pas été chrétie: me II faut ajouter que s'il s'est tenu ié- l'écart de ses sectes les plus ^ la les ges et les plus libérales mêm ine ce ne fut pas par faiblesse. _ N qui n'a plus entièrement, plus hardime me dévoilé sa pensée, dans ses nuances 1 ra- plus subtiles. Il resta isolé, à eau ar- même de la largeur d'une intelligen ■ à qui rien d'humain ne fut étranger inconeîevable, à cause d'une sincéri • qui aurait cru manquer à la vérité souscrivant aucune des formules , complètes et imparfaites par lesqu ! les on a tenté de l'exprimer. ; C'est cette fidélité à la vérité qui a fait un hérétique de toutes les éf ses et de toutes les écoles. Au Cercle ■oroerressisie ■ w Il s'est produit dans notre ville un « nement politique important qui aura du moins ceux qui en furent les autei ^ semblent le croire — une répercuss: profonde sur la prochaine lutte élec raie. Nous eussions préféré n'en po parler dans l'espoir que le fait ser tombé dans le silence et l'oubli. Mais ; curiosité publique est, hélas! trop ï éveil, les langues sont trop déliées, pi 5 que nous puissions encore caresser 1 poir de détourner l'attention du sus - événement. ' Yoici ce dont il s'agit: Le " Cercle progressiste " a tenu i | assemblée générale. Lie compte-rendu 1 blié ne renseigne pas le public sur nombre des assistants. Mais ce po n'aiguise guère les commentaires, > chose rare, on parvient aisément à 3 mettre d'accord sur cei détail, qui , sans doute sans importance : Aussi b 3 la question se résoud-elle peut-être d 3 le-même. 1 La réunion était présidée par M. A 1 Bruggema'n, qui, d'après le comi rendu, a été uniquement assisté dans délibérations, de MM. Heynderickx 1 Wiirth, tous deux avocats, mandatai k avec M. Bruggeman dui parti radico i cialiste. Il n'est pas fait mention de 3 présence, ni de l'intervention d'aut , personnes dans cette consultation p tique qui ne manquait cependant r d'importance, à la veille du jour où » électeurs vemt être appelés à rendre 1 9 verdict. 9 II paraît que MM. Bruggeman, He 3 derickx et Wiirth se sont préoccupés ® prochaines élections législatives. Et nul ne contestera l'urgente né ce té d'une pareille préoccupation, pri: 6 paieraient pour celui qui, en sa qualité président du Cercle, porte plus que 1 deux collaborateurs la responsabilité destinée® de son parti. Mais nous étonnerons sans doute tecteuirs en disant que, dans leur dél: ration, ces Messieurs ont été princip. a ment inspirés par la crainte d'être al ~ donnés par leurs troupes. Voici, d'après le compte-rendu, conclusion des calculs auxquels ils se s r livrési : s " Si donc 1000 voix progressistes se " ment allaient à la liste libérale, les " béraux ne gagneraient rien, mais " deuxième siège radico-socialiste i: ; " aux catholiques, donc une énorme ] " te au point de vue anticlérie^l. " a _ . . . . On conçoit qu une crainte exprimée ces termes, au moment actuel, si L_ avait quelque fondement, soit de nai . à impressionner l'opinion publique. Chacun sait, en effet, que des mill s d'électeurs ont suivi, aux dernières é >s tions, le " Cercle progressiste Ei n crainte de voir un de ces nombreux 1 ^ liers se détacher de lui est bien f; l" pour émouvoir. e On ne doit donc pas s'étonner de ^ que l'éventualité d'un tel événement frappé l'opinion publique et acquis n l'importance dans les milieux politiq s Mais, après réflexion, il apparaît e l_ bien tout prendre, la crainte de i_ Messieurs peut être totalement dér 1- de fondement. Car on ne voit pas e ,e événement grave empêcherait les é ls teurs progressistes de marcher au c 3- bat, comme en 1912, en rangs serrés. e II y a une lacune au oompte-rendt 1_ la séance du Cercle progressiste : [ J" Bruggeman, Heynderickx et Wiirth-sang nul doute fait connaître à l'ass _e blée générale les motifs pour lesq les électeurs qui ont voté en 1912 i le Cercle progressiste, se montrera ie aujourd'hui hésitants ou hostiles. ] le ils ne les ont pas livrési au public. 3- Il eût cependant été utile de les 1s blier aivec le résultat de leurs délit ^ tions s'ils voulaient produirel une V pression durable et profonde. a II est vrai qu'on ne perdra pour attendre, car M. Heynderick ui émis le vœui die voir éclairer l'opi n£ publique, et M. Bruggeman a pr es qu'une propagande active serait < se mée sans retard. ce Nous serons donc bientôt mis ou plètement aui courant, grâce à la propa-té, gande que nous promet M. Bruggeman. en in- Un dernier renseignement qui inté-resse peut-être nos lecteurs. Le Cercle progressiste organise un ?" poil pour la désignation des candidats ' 1_ aux élections législatives. Eu égard, sans doute, au nombre de votants, deux — jours ont été réservés pour cette importante! cérémonie. Le poil aura lieu le dimanche 15 mars, de midi à 1 heure (heure de l'apéritif), et le lundi, de 6 à 8 heures (heure de la partie ellet car-__ tes). Le local n'est pas indiqué, mais nous gageons aue de nombreux Gantois 1rs . l ont deviné. Lon mu I u fSnnnn ifn nfinmin rïn for nuuvoiico iiyuca uo biiomiu us ici la Le gouvernement, écrit la "Chronique )ur des travaux publics", a décidé de doubler es- la ligne de la Vesdre depuis Liège jus-dit qu'à Welkenraedt, dans des conditions de tracé et de profil qui permettent d'accélérer la vitesse et d'abréger le temps de paroours des express internationaux, me jj de plus, décidé de construire, à pu- titre de première étape, la partie de la 1® nouvelle ligne directe Aix-Gemmenich-Tongres-Louvain, entre le tunnel frontière de Gemmenich et Tongres. ^ Des ouvertures faites au gouvernement se prussien en vue d'une revision en ce sens est de la convention de 1903, viennent d'être jen accueillie". , t, M. Van de Vyvere a décidé de cons-c truire dès maintenant la ligne nouvelle. Pour l'e doublement de la ligne de la ug. Vesdre, l'avant-projet élaboré par M. ite- Van Bogaert ne comprend que le tron-jes çon de Chênée à Welkenraedt. Les courbes minimums sont de 1,300 mètres, per-mettant d'autoriser en toute sécurité une res vitesse. de marche de 140 kilomètres à -so- l'heure. Les inclinaisons ne dépassent pas la V millimètres, sauf aux abords de Ver-reg viers où il existe, dans la direction de W.eâkenraedt, une rampe de 8 millimè- 0 très sur une longueur de 4,000 mètres, pas L'avant-projet prévoit des raccorde-les ments entre l'ancienne et la nouvelle li-eur gne à Chênée, à Verviers et à Welkenraedt. La dépense totale est estimée à 26 ou 27 millions pour les 31 kilomètres que yn- oomporte le tronçon à dédoubler, des L'étude à laquelle l'administration vient de se livrer, comportait en même sgj_ temps un nouvel aménagement de la gare de Liége-Guillemins, mais le comité de 1C1~ direction des chemins de fer a été unani-de mement d'avis, que cette question pou-ses vait être ajournée, la transformation dé-dea finitive de cette station ne pouvant avoir lieu avant la mise en exploitation dfe la nouvelle ligne de Kinkempois à Fexhe-le-nos Haut-Clocher qui doit permettre de dé-■bé- barrasser cette station de la circulation ileL des trains de marchandises. ,ail. Le comité ayant signalé tout l'intérêt qu'il y aurait à diminuer les rampes de 7,22 m/m. et de 8 m/m. qui sont prévues 'a sur une partie du tracé et qui obligeront ont à limiter la charge des trains entre Liège et Welkenraedt, M. l'ingénieur Van Bo-. gaert a fait remarquer qu'il s'était atta-u~?" ché à réduire autant que possible les in-Y clinaisons. Il existe entre les stations de • Chênée et de Welkenraedt, distantes de 'alt 29,5 kilomètres, une dénivellation de 175 )er" mètres et la rampe moyenne est donc de 6 millimètres. Mais il y a, pour le pas-: en sage à Verviers, un point obligé qui est &lje la gare de contact avec l'ancienne ligne. Entre 'ce point et Welkenraedt, il n'est ure pas possible, à cause de la configuration du terrain, de développer — à pioins de iers dépenses excessives — le tracé de façon lec- à abaisser le taux de la rampe. , Le oomité a néanmoins décidé de revé- 1 r?1 rifier les moyens de réduire ces inclinai-ml- sons et de mettre en parallèle les dépen-lite ses à faire, éventuellement, avec les économies qu'on pourrait escompter sur It s g frais d'exploitation. Les études éffectuées sur le parcours de la ligne nouvelle de Louvain à O évadé menich sont très avancées. Pour la s?c-aes. tion.de Louvain à Tongres, on disons .n>)l de tous les éléments pour dresser le projet définitif. Pour la section de Tongres ces à Gemmenich, un tracé général a été uée étudié et l'on a procédé à des sondages [uel à l'emplacement de divers tunnels. lec_ Il reste à faire des études :.ar le terrain.om~ Il est probable que, à l'exemple de ce qui s'est fait sur la ligne du Luxiri-l de bourg, l'exécution des travaux des deux nouvelles lignes fera l'objet d'une ccn-1 cession de construction à autoriser par 0 la loi et à attribuer par voie d'adjudica-iem- tion publique." La Gazette, commlentant ces vastes iveo projets, écrit : ient ►lais « On n'y va pas de main morte, aux chemins de fer. Les embarras actuels donnent à l'administration une force nou-Pu" velle pour réclamer des travaux oonsidé-é.ra- rables ». im~ Et notre confrère ajoute : rien <( Résumons cependant. La semaine dernière, on annonçait avec sérénité la x a construction d'une ligne nouvelle entre nion Bruxelles et Arlon — rien que ça. Dont omis coût,_ 125 millions, qui en deviendront 'nta- certainement 150 au minimum. » On nous propose aujourd'hui une dépense totale d'environ deux cents mil-:om- lions.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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