La Flandre libérale

1872 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 09 Juni. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jh3cz33x1b/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

j40" Année — Mardi 9 Juin 1914 QUOTIDIEN. —10 CEN H ien ... Marrii Q Jnln 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE AMUNNEMENTS I mois. S mois. i mois. 1 u. BELGIQUE s Fr. 2.00 4.00 8.00 Î6.Q0 UNION POSTALE : Fr. 3.75 9.00 18.00 36M fin l'abonna an knman Hii iniirnil «i Hsint finit lu kurMiiv dm RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE 8AND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, 6AND âBfflNNEMENTS ET ANNONCES : Il " RÉDACTION — T^l&nhnna 33 €ï ! T^IAnhnna ï SS ANNONCES Pour la ville et les Flandres, s'adresser an bnrean én SonrnaL _ Four le reste du pays et l'étranger, s'adresser & l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles* ■L échec gouvernemental jsBîoiiime il fallait s'y attendre, leg olé WL attribuent leur échec électoral i » OTtre chos-e qu'à la désapprobatioi ■leur politique scolaire. ■ évoquent même les causes les plu; ^■niques pour expliquer leur recul. Dan: ^■arrondissement, les électeurs ont fai He fausse manœuvre en émettant de: Hb de préférence ; -dans tel autre il: niai impressionnés par des soldat Htersant les villages, l'uniforme mouil Het les souliers crottés; dans tel autre !i!Hore ils ont voulu manifester contre 1< ^fcernement qui a pris des mesures sé contre les combats de ooqs... Hlr.arit à, la loi scolaire, il va de soi H 1; pays l'approuve et l'acclame! ^Rais le simple bon sens fera compren ^Bque si lei corps électoral avait tenu i ^Roigner au parti clérical la sympathie ^Baquelle il s'attendait pour avoir fai: Htcr une loi sectaire et qui sèmera iné ^Rhlement la division entre les citoyens ■ne se serait pas inquiété des combat: ^^■coqs, des soldats crottés, ni même d< ^■politique financière diu gouvernement * Hjil n'aurait pas eu d'autre* préoccupa ^Bi que de le fortifier et de l'encourage1: ■s une politique qui vise prétendûmen' (Siaire respecteff la liberté du pèrel d< ■j/orsqu'em 1884, le parti catholique ren «Eisa le gouvernement libéral, aprè: ^Hoir mené une campagne scandaleuse jHn: perfide contre les nouveaux impôts |Hjessités par la mauvaise gestion dui ca Het précédent, il soutint — et il soutien-^Hore — que les électeurs avaient con ^Bmné la loi scolaire de 1879. (HNoug aussi nous sommes fondés à diri jjM® les électeurs ont condamné la lo ^Billet, qu'ils se sont placés avant tou ■jk- terrain politiquei et qu'ils aur-aien ■ lo gouvernement par terre s'il n'étai ■s frauduleusement protégé par un sys ^Be de Mate injuste au dernier chef. E' ^■togmentant, dans des proportions con ■■{érables, la) force de l'opposition, don ^■ftogrammie réclame la révision de 1: ^Htëtitution et le suffrage universel pu ^Hiimple, il a marqué del la sorte qu'i. ^■hostile à un gouvernement qui n'î j^fce que grâce à la corruption et au; ■ Si les électeurs avaient tout simple voulu protester contre les assura® ■[sociales, la loti militaire, les impôts ■ mesure» contre les combats de coqs ■duraient pu voter par bulletin blanc j^^P'snon! Ils ont apporté leurs suffrage: H [parti libéral et même au parti socia après avoir jadis voté pour les: clé ^^aOn ne saurait pas plus énergiquemen >^Bmer la politique du parti catholique d'intolérance et de duplicité. Et i ■' ^rs de conteste que si les élection ■fient été générales, comme il y a deu: W- le sentiment national se serait es ■®é de façon identique dans la Flandr ■Mentale, d'ans les provinces de Bra ^■t, d'Anvers, dei Luxembourg et d ' nV ai pas de mlotif pour que cett ^Vle du pays donnât raisoni au gouvei Bpent. On peiut donc affirmer que celui ■F®t vaincu de cette consultation éle< Désormais, il est destitué de tout Bwrité. Et non seulement il se représer Ha devant les Chambres dans la poatur ■ Plus humiliante vis-à-vis des deux gai ■*> (lui sont en droit de lui demande ■ comptes et de s'élever contre l'iniqu HHont elles tombent victimes dans 1 ■partition des mandats, mais il sera ei Ht 'enu en suspicion par ses propre Hp Politiques qui lui reprochent dai B llresse d'être cause de cette défaite. es maintenant, des journaux cathol Hj lui font entendre qu'il aurait toi ■ P0rsisteir à faire voter par la Clhambi ^aProjet de loi sur les assurances que ' a amendé. M. de Broqueville os-8 irxîlmier devant ces injonctioi doivent certainement avoir trouvé d ^KCll> SUT le» bancs de la droite 1 II u H' saurait suffire que le J ournal d H^1 x el 1 e s 1© défende en disant : " ,E H' leSrettons de voir des journaux ci ■ lques l'accuser et le suspecter sair de bonnes preuves à l'àppui... j^H cef^du cabinet, après avoir trou\ |K, ^ s en référer à l'opinion/ des éle HL 1 ' CS c°nce<rne le droit de su ■ -> '^eia-t-il contester la significatic ■u| scrutin ? quels nouveaux impôts le minist: j lnancps auira-t-il1 recours pour fai: iace a aes engagements au îresor qui ni sauraient être éludés plus longtemps 1 Quel sera le programme colonial qxn M. le ministre Renkin a promis de sou mettre au: Parlement 1 t j Nous nous demandons si le cabine' actuel a. encore assez de prestige . pour résoudre d'aussi grades piroblèmei } et pour tenir tête aux deux groupes d< - l'opposition, qui sont bien résolus à livre: , une bataille formidable au parti catholi s que affaibli, désemparé, déconsidéré e-, dont la morgue et la jactance ne sero'i plus de mise après une pareille: défait© Si M. de Broqueville s'obstine à reste: j au pouvoir, c'est qu'il1 n'est pas très fi-ei ou qu'il présume étrangement de sa for ce. Il a cessé d'être pour son piart: ■ l'homme providentiel qui, en payant d'au dace et par des moyens plus habiles qu'honnêtes, est parvenu à tromper h pays. ' On ne trompe pas 1e pays deux fois de suite. ; Echos & Nouvelles ' C'était trop ! Accusée d'avoir négligé la propagande j l'Association catholique d'Alost se démè , ne comme un diable dans un bénitiei pour démontrer qu'elle a fait tout ce qu'elle pouvait, et elle énumère, dans sa défense, les moyens qu'elle a mis en œu-5 vre pour défendre la réforme militaire. Cela vaut la peine d'être reproduit; c'est amusant : ' """ Les catholiques d'Alost ont fait largement leur devoir, plus que n'importe ^ qui ; nous avons fait un effort superbe et unique, et nous avons fait, pour faire admettre Ja loi militaire par nos populations, ce qu'on n'a fait dans aucun autre s arrondissement : brochures, tracts, ac-i cord unanime et travail persévérant d'une presse quotidienne et hebdomadai-J re bien organisée, journaux spéciaux il-tj lustrés de cartes militaires, conférences -, militaires et meetings multipliés, donnés par nos candidats et vingt propagandistes bourgeois, ouvriers et cultivateurs, ' bien formés et dévoués, dans toutes les - communes, dans les hameaux, à tous les 3 carrefours de notre arrondissement, avec v d'immenses cartes géographiques ; six mille belles et grandes affiches sous forme de cartes géographiques représentant L intuitivement les dangers et les consé-b quences de la guerre à laquelle la Belgique était exposée, conférences spécia-L les dans toutes nos communes à l'élite de nos électeurs pour les mettre à même d< discuter la question avec succès dans leurs milieux respectifs, visites à domicile avec les cartes et affiches en mains, ' appel aux sociétés d'anciens militaires, . sorties de sociétés de musique en jouanl la Brabançonne à jet continu 5 tout a été fait. " Tout s'explique ! C'était vouloir décro cher la lune que de tenter d'expliquer ls situation militaire aux bons rui aux alos tois à l'aide de cartes géographiques. Le t moyen était trop savant, et ils n'y on1 rien compris. i En 1912, les catholiques d'stribuaienl des cartes... à jouer, agrémentées de lé 5 gendes relatives aux horreurs du Bonno c tisme et du Garniérisme. Ça, au moins, c'était pratioue, mêmt sans accompagnement de B r a b a n ç o n n e. Mais quand il s'agit cPexalter le pa e triotisme, les catholiques — et pour eau se — sont incapables de trouver la note juste et l'argument qui porte. e En fait de cartes, les populations fa natisées des cantons ruraux flamands sa _ vent distinguer un huit de pique d'un ro de carreau, mais il ne faut pas leur par 1er de géographie. ' La politique et nos potaehos 0 l" On lit dans la correspondance liégeois: Ir d'un confrère : " Un petit incident, qui n'a) pas fai a beauooup de bruit, mais qui n'en révèle l- pas moins l'esprit de l'organisation clé ,s ricale, s'est produit à l'Athénée royal d< Liège. Une " Union catholique deg élè vos de l'Athénée "' vient de s'y fonder Jusqu'ici, ces jeunes gens, avec unei to i- lérance très digne, se réunissaient, ei ■t section do la Fédération des élèves de: e Athénées, en groupements philanthropi ques, en ceroleg de sport oui simplemen e de fantaisie. Ili semble bien quel jamai; la politique n'ait divisé à Liège les po is taches. ie " L' " Union: catholique* ", en séparan les élèves selon le parti d'e leurs pa re.nts, ne peut que faire naître, dans uni 6 population jusqui'ici très unie, de regret It tables conflits. Les membres de la Fédé i,. ration ont protesté de La neutralité du celle-ci, et bien des parents se sont ému, de voir ce détestable esprit de divisioi pénétrer dans un établissement du gou é vei-nement où, il est vrai, il s'était déj: > manifesté maintes fois-, mais d'autre fa e çon. **s* • Le prince flelor 'e On parle du prince Victor Napoléo: •e pour le trônes d'Albanie. i Ce n est pas la prennere fois. Il y a quelques mois déjà, avant que l'on eût choisi le prince eie Wied, on avait prononcé le nom du prétendant français. Mais on dit alors que le prince n'accepterait pas, qu'il tenait à ne pas abandonner, explicitement ou implicitement, son rôle, qu'il préférait demeurer " empereur des Français" paisiblement, avenue Louise, à Bruxelles, que de devenir m'bret d'Albanie. Il est peu probable que le placide prince ait changé d'avis. Et sans doute la nouvelle d'aujourd'hui n'est qu'un écho de celle de l'an dernier. Espéranto». Le docteur Istrati, ancien: ministre de 'l'instruction publique de Roumanie et président die l'Académie roumaine, a accepté le titre de: président d'honneur de la société espérantiste: d'e> ce -pays, : il vient de fonder uni organe pour le commerce et l'industrie, dont une partie sera rédigée en espéranto. *** > Bas InstHuirlies en Tarqale Le gouvernement ottoman a engagé trois institutrices ménagères belges qui iront organiser l'enseignement ménager à Constantinople. «fi»* Bas savants i l'étranger L'Institut de France (Académie des inscriptions et belles-lettres) vient de décerner un prix de 1,200 francs, sur la fondation Saintour, au P. Delehaye — le bollandiste belge que ses "Légendes hagiographiques " ont fait connaître au grand public même — pour ses "Origines du culte des martyrs". Sa? l'hlatolre dis courses Sait-on que les courses, en France, re-| montent à une date presque aussi reculée qu'en Angleterre, et que c'est la petite ville de Semur-en-Auxois qui en eut l'initiative 1 Elles y datent de l'an 1350. Les courses de 1350 n'étaient, il est vrai, que des courses pédestres; les courses hippiques qui les remplacèrent datent seulement de 1639. C'est à Charles V, prince très sportif, qu'on doit la course à pied annuelle de Semur. Le prix de la course œnsistait en "chausses", qui, en raison de la récente invention du tricot à la main, avaient une certaine valeur. En 1568, aux chausses, on ajouta une paire de "gants" et une "ceinture". En 1639, apparaît la première course à cheval, les cavaliers se disputent, comme prix, "une écharpe de taffetas blanc" pour le premier, et une "paire de gants" pour le second. En 1651, la course à pied est 1 supprimée, et c'est à la course hippique , qu'on attribue ses prix, mais des "chausses" paraissent trop communes et on les remplace par "une bague d'or" d'une valeur de quinze livres". Telle serait l'ori-; gine des "coupes" et "challenges". Depuis 1652 jusqu'à nos jours les prix sont restés les mêmes: la "bague d'or" au premier, 1' "écharpe blanche" au second, des "gants" au troisième. En 1841, on ajouta à la course au cheval monté une course au trot attelé dont les prix sont: un couvert, des cuillers à café et une timbale en argent. La course de la bague se dispute chaque année encore à Semur, le 31 mai. A quelques détails près, cette solennité traditionnelle est restée telle qu'au temps où, aux sons de la cloche Barbe "les magistrats de la ville se rendaient en grande pompe, à cheval, sur le lieu de la course, et procédaient eux- mêmes à la remise des prix." » ■ Ejb Pape Et ïss sprôfcBte —<îf— t Les journaux cléricaux commencent à parler — oh ! avec prudence — dt: dernier discours du Pape, diont nous avons reproduit hier les principaux passages. L'un d'eux publie les paroles du Saint-Pontife relatives aux syndicats professionnels. " Ne cessez jamais de répéter que, si " te Pape aime et approuve les Associa-" tionjs catholiques qui se proposent com,-" me but même le bien matériel, il a " toujours répété que chez elles 1er but " moral et religieux doit toujours l'em-" porter elt que, à l'intention juste st '■' louable d'améliorer le sort des i'ou-" vrieir «t du paysan, doivent toujours " être unis l'amour et la justice et " l'usage des moyens légitimes eie main-J " tenir- entre les différentes olasse9 so-" ciales l'harmonie et la paix. " ^ C'est catégorique. Et notre confrère clérical, :1e " Courrier de l'Escaut ", s commente ainsi <xœ, paroles sacrées : " Quelle est donc la place qu''il faut; donner dans les associations profession 5 t nelles catholiques à il'apostolat religieux? 3 ' La première, dit le Pape. Les questions 1 ! économiques ne viennent qu'après. Le " | Pape suppose évidemment et demande 1 î une action religieuse s'exarçant avant tout dang ces associations et unissant I tous les membres. j " Puiis le Saint Père indique qu'il faut prendre "les moyens de maintenir entre les diverses classes sociales l'harmonie i et la paix ". " Donc évidemment exclure les moyen» qui mènent à la guerre des classes et ii' pas prendre des bases de séparation déclassés; il faut unir. " Très bien, cher confrère, mais il fau dradt dire cela aux rédacteurs eïe 1' "Ac tion démocratique" qui se moquent di régime parlementaire et parlent avec u: mépris rageur de la '' politique prépa rent ouvertement la lutte des classes •e ne considèrent que oalle-ci, à tel poin que les dirigeants de la démooratie-chré tienne en sont fort inquiets. Keijsez à e sujet un récent artielé dui "XXo Siècle" Les syndicats professionnels chrétien rte sont tolérés par l'Eglise que .s'ils son exclusivement religieux... mais ils veu Vept, eux, être exclusivement économi ques. Et maintenant que l'Eglise leur a forgi une arme, ils entendent s'en servir. Billet bruxellois (Corruupondance particulière de la " Flandre libérale 8 juin. Nous l'aurons, la légende de Nestor Elle est en train de se former. Elle s'est créée autour des tables d' bar et autour des paddocks de champ de course, la légende1 du joyeux Nesto prodigue, au ventre débordant, a la nu que épaisse, un rire gras dans la gorg1 et un mot plus gras encore^ a la bouche du Nestor qui devait toujours: en êtn à son dernier billet de mille, faisait un* fête perpétuelle et conduisait dix entre prises entre une chasse et un dîner, en tre une écurie de courses et un foyer1 d théâtre, dans les cabarets où le sex' aimable n'est point avare de ses grâces N'allez pas croire que sa "mésaventu re " ait nui à cette légende : au contra: re, elle l'a rendue plus piquante, plus at trayante. Comment! c'étaient des ban quiers que le joyeux Nestor roulait ainsi depuis tant d'années! Elle etai biern bonne, en vérité. Et puis, comm l'escroquerie se chiffrait par di/aines d millions, -cela donnait à _ Nestor une es pèce d'auréole — narfaitement. On n l'avait pris, jusque-là, que pour une: bru te et l'on s'apercevait que'_ c'était un manière de génie... Sa disparition, s simplement et si parfaitement opérée lui valut de nouvelles admirations. Mais il fut pincé? Sans doute, mai cela encore fut pour lui un succès car comment ne pas a'amuser des détail de sa vie, à deux pas d'ici, des mois du rant 1 Discrètement, pendant son incarcéra tion, la légende s'est entretenue. On : raconté comment Nestor avait fait li conquête de tout le monde. Et voilà corn ment il est arrivé, ce matin, sur le bancs de la correctionnelle, un pei changé, sans doute, mais faisant bonn contenance, et parvenant à faire luin un peu de guoguenardisc: aui fond dm re gard. Pour combien de temps eii aura-t-il C'est la seule question qui se pose. — Dix ans... font les uns... '.S'il en a pour dix ans, soyez certaii qu'on le plaindra. Nestor apparaîtr: avec l'auréole du martyr. En attendant, la presse étrangère v: établir les bases solides du monuinen élevé à sa gloire. Il y avait tant de re porters français, allemands et anglais, c matin, dans la salle basse et obscure oi se déroulaient les débats, que les journa listes belges ont dû se contenter d'aper cevoir vaguement quelque chose d'asse loin... Et encore, fût-ce en jouant de coudes, car il y avait un monde fou sportsmen, monde des théâtres, employé du chemin de fer de G a nd - Te r neuzen garçons de restaurants et lads d'écuries tous étaient là, tous ceux que Nesto, connut, interpella, injuria, et auprès d qui il s'efforçait de réparer les^ tort ele sa grossièreté par une générosité auss brutale que ses ooups de poing. U v a plusieurs co-accusés, on le sait Le principal, c'est "Waechter, qui étai administrâtes-délégué et directeur d'u: jou'iiî.l libéral dont on ne s'étonne plu qu'il ait publié, à la veille des élection du 2 juin 1912, le faimeux article de Ed mond Picard. U y a belle lurette que Waechter e Wilmart se connaissaient. Il y a un quinzaine d'années — c'étaient déjà d très vieux amis — ils avaient été asse sérieusement- ennuyés tous les deux : propos des Aciéries de Terneuzen. C'es à "Wilmart- que Waechter avait rachet-le paquet d'actions qui lui avait permi de mettre la main sur le journal bruxel lois, dont il n'avait rédigé jusque-là qu la rubrique financière. Waechter a quelque soixan-te-quinz ans, aujourd'hui. Doué d'une vive in telligenee, les veux clairs, vifs, la dé marche alerte, il était étonnant. Il est u peu' affaissé aujourd'hui, et c'est grâce son état qu'il a dû d'échapper, dit-on, la préventive. Il va plaider la bonne foi. Ouoi '-u'il en soit, pendant deux o trois jours cela sera intéressant et pui ce sera tout... A moins, toutefois, qu Nestor ne se mette à raconte-r des hii toires et à révéler par exemple con ment, dans certaines occasions, à certa ne énoque, il faisait réchauffer son p; triotisme.... ; La révision -—œ— A propos d'une polémique Le directeur du "Journal die Liège" polémiquei aviso 1' "Express" dans 1 eo colonnes dei ejelui-ci. M. Traseinsteir écrit notamment : l " Vous voius trompez étrangement si vous croyez réellement que je sois iso e dîans le parti libéral, dans ma campagne 3 contre le S. U. pur et simple à la pro-vincei et surtout à la commune, et vous 3 en aurez la preuve dans quelques mois. " Quant a.u S. U. pur et simple poulies Chambres, je ne crois pas nécessaire de m'en occuper : Si la revision se fait, ce sera très probabl ement en faveur de la formula libérale de 1906 (secon-dl vote au père de famille âgé de 35 ans), a moins qu'un© ce>alition clérico-socialiste nei nous impose le S. U. général ^ et éga-litaire sans, distinction de sexe. " Et 1' "Express", dans sa réponse, dit: " Et quant au second vote du père de famille âgé de trente-cinq ans, nous le subirons bien volontiers — et il en serait de même de tous las partis de gauche. I M. Trasen-ster peut en être assuré — si on' faisait mine- de nous octroyer enfin le S. U. en n'en exigeant pas d'autre rançon. Les journaux cléricaux épinglent cette ; phrase «m parlant du- " lâchage d'u ! S. U. " Nous disions l'autre jour qu'une for-3 mulei d'entente se trouverait aisément i et que personne ne peut se montrer in-i transigeant. Nous rue croyons pas devoir être plus Explicites. On a toujours tort, avec les cléricaux, de faire des avances, 5 e:t de discuter trop franchement. La 3 prudence et la rése'rvei s'imposent. Mais nous ferons remarquer simplement, pour lo quart d'heure, que Paui Jan-son, il y a deux ans, dans une interview, -s'était exprimé exactement comme le fait aujourd'hui 1' "Express". ^ Mieux quel ça : M. Destree n'a-t-il pas 5 fait, à la Chambre, une déclaration anflr logue. Qui né s'en souvient? s Et maintenant, la parole est à Mes-~ sieu-rs les dléricaux. Nous en avons assez i dit. Veulent-ils, maintenir, eux, les iniquités et las fraudes du- suffrage plural 1 3 Voilà la question. > — > «q>cna»' C : Los municipalités Étrangères à Paris V II 0.10 allocution de a. Braun, benrameetre £e Garni t M. le bourgmestre Braun! vient de 5 rentrer de Paris, où il a représenté la \ ville de Gand aux fêtes organisées par 5 la municipalité en l'honneur des muni- - cipalités étrangères. Au programme des fêtes, figurait udô ? réception à l'Elysée. M. "le président de la République s'est ( entretenu aveo notre bourgmestre, i Un banquet de 400 couverts a été don» né à l'hôtel de ville. i Voici le texte de l'allocution qu'y a t prononcée M. Braun : " Mon collègue de liège et moi nous ? apportons au conseil municipal de Paris 1 le salut affectueux et cordial de la Bel-] giqu-e. . Nous sommes fiers d'avoir été convies ' à cette brillante réunion et de pouvoir, 3 en présence des délégués des plus gran-: des cités de l'Europe, redire une fois de 3 plus à la ville de Paris combien les vil-* les de Belgique, Bruxelles, Anvers, Lié-' ge -et Gand lui sont reconnaissantes pour ^ les nombreux témoignages de sympathie 3 qu'elle leur ,a donnés dans ces dernières ^ années et surtout pour sa fastueuse par-1 ticipation à nos Expositions- universelles et internationales. Le souvenir que cette merveilleuse t collaboration a laissé dans les cœurs des 1 Belges est impérissable. Aussi n'ont-ils 3 qu'un désir, celui de pouvoir un jour 3 prouver leur gratitude autrement que par des paroles. Jamais, chers collègues parisiens, vous ne ferez en vain appel t- à leur dévouement, à leur esprit de- con-3 fraternité et de solidarité, nous vous en 5 donnons ici la solennelle assurance. 5 La présence à ce festin de plusieurs i représentants attitrés du gouvernement p de la "République nous impo-se l'agréa-3 bla devoir de proclamer que la France, s par son attitude particulièrement bienveillante à l'égarel de nos Expositions, - a conquis des titres imprescriptibles à la reconnaissance du peuple belge tout en- 3 tieir, qui, de jour en jour, apprécie da^ vantage les beautés de votre langue, la noblesse de votre caractère, la générosi-i té de votre cœur. à Nous nous sommes devenus de fidèles î et loyaux amis. Votre culture si haute et si pure nous pénètre de plus en plus et nous sentons il nu'à vivre dans votre intimité, nous s avons tout à gagner. e L'un de vos ministres, parlant au nom ;- de son gouvernement, nous a dit à Gand : " Voisins de la Belgique, dési-i- reux de la voir forte et prospéré, nous l- souhaitons qu'elle reste elle-même dans l'ordro national et international. " l i 1NOUS avons enregistre ces bonheur, e^ir elles répondent à nos vœux les plus ardents. . Tout en restant fidèlement attachés il notre patrie, à nos langues, à nos mœurs, nous éprouvons un bien-être et une jouissance incomparables à sentir, non loin de nous, des cœurs battre à 1 'uniss-on _ des nôtres ; à constater que les .aspirations (le la nation fi-ançaise vers le bien, le beau, le juste, le vrai sont aussi celles de notre peuple. _ . Le conseil municipal de Paris a fait aux auatre grandes villes de Belgique l'insigne honneur de les associer à cette somptueuse manifestation internationa -le. Les bourgmestres de Bruxelles' et d'Anvears n'ont pu malheureusement y assister. Le bourgmestre de Liège et moi, représentant l'un la Wallonie, l'autre la Flandre, unis dans un même sentiment de sympathique gratitude à l'égard delà 'municipalité de Paris, sommes ravis de l'accueil chaleureux qu'elle nous a re-servé avec tant -de bonne grâce. Nous emporterons de votre réception, de votre princière hospitalité, le souvenir le plus doux, le plus durable. _ Nous rapporterons à nos concitoyens que la ville de Paris a eu les mêmes de-licate-s attentions, les mêmes égards pour le représentant de la Flandre et pour celui de la Wallonie et qu'à ses yeux, il suffit d'être Belge pour être traité avec une égale cordialité -et une même amabilité.Nous pourrons ajouter que, dans l'intérêt supérieur de nos destinées futures, vous nous avez donné le bon et salutaire conseil de rester toujours fidèles h notre devise nationale : " L'Union fait la force ". Ce conseil ne sera pas le moindre des services que vous nous aurez_rendus._ Et ainsi, acèumiulant bienfait sur bienfait, vous nous autorisez à crier de toute H f-rce de nos poumons et d'enthousiasme : Merci à la France, merci à la ville de Paris! Il y eut aussi une soirée de gala à l'hôtel de> ville, otù se firent entendre les meilleurs artistes: de théâtres parisiens. Mlle Renée Dui Minil1, de la -Comédie Française, y -déclama un " A-proposi '" en vers, dû à la plume -de M. J. Redersper-ger. Il est intitulé " LaJ ville de Paris aux délégations1". Les vers consacrés à la ville de Gand font allusion à nos Floi ralies. U y eut encexre, outre les visites aux principaux établissements municipaux, une excursion à Compiègnei et Pie-rrefonds et une séance d'aviation à Longchamps. M. Braun, de qui nous tenons ces renseignements, ne tarit pas d'éloges sur la cordialité avec laquelle les membres du conseil municipal, présidé avec tant de distinction par M. Chassaigne Goyon, ont reçu leurs invités. „ La Femme contemporaine Uns intéressante exposition La " Fom-mie contemporaine tel est le nom d'une exposition aussi intéressante qu'attrayante qui s'est ouverte le 16 mai/ s-ous le patronage de l'administration communiail®, dans la salle des fêtes de la ville d'Anvers, à la place de Meir en cette ville. Déjà à l'étranger, et notamment à Berlin: et à Amsterdam, on avait organisé diverses expositions des arts, métiers et professions de la femme. On n'avait ri-en fait dans ce domains en Belgique, jusqu'au jour où Mme O. Franck, une -dame anversoiso dont l'âme altruiste s'-est essentiedlement vouée à l'étude de la jeune fille et de la femme, prit l'initiative- de réunir un groupe de femmes belges en vue de réaliser une conception que firent mûrir en elle une série de voyage-s et qui devait aboutir à l'organisation de l'exposition de la "Femme contemporaine", la première de cte genre en Belgique. Nous avons eu la faveur de visiter cette belle exposition et avons acquis la conviction qu'elle atteint pleinement son but : elle montre, en effet, la fetnme aju sortir de l'école et permet de la suivre dan-s les: divers métiers et professions qù'elle peut exercer en Belgique ; elle étale l'activité féminine dans les divers domaines de son -expansion. Comme -s'-est attachée à le faire ressortir Mme O. Franck, qui fut au cour,& de notre visite notre très aimable; et très obligeante cicerone, les jeunes filles qui cherchent à se créer une situation libre et indépendante doivent y trouver de précieuses indications et d'utiles suggestions. Il importait, en effet, de faire connaître à la femme toutes les branches d'activité où son énergie peut trouver -utilement à se dépenser. U importait aussi de relever le niveau moral de la jeune fille, en lui montrant qu'elle peut s'employer à d'es travaux rémunérateurs qui doivent lui assurer son avenir. Et l'exposition actuelle complète en cela tant d'œuvres sociales qui tendent à développer chez la femme l'amour du travail et le isouci de la prévoyance'. L'œuvrei al un caractère philanthropique et «elle vise au1 relèvement intellec-teul et moral de: -la: femme. Elle a toutefois un autre but encore :

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes