La Flandre libérale

1814 0
03 oktober 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 03 Oktober. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mp4vh5dn4v/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

40'innée — Samedi 3 Octobre 1914 mwttmwM. -1« tm*. I. 278 —: Samedi 3 Octobre 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS S ■oïl. S ■ota. 6 a*si B on, ilLQÏÇOS 8 1FSa 2.00 4.00 8,0® MJ8 MWÏON POSTAL! s Vt. 3.75 J.CO Sft.08 SU® 9b s'afcMos bu ftarwi ii JmhbI ri 4«m ton* >« barmn Ht pwte 1ÊUCH0H, IBMINISTKàTIOM ïî UFHIIlXiS mm, i bue du nouveau bois, r, mm Û®8ÈSKI»EMT8 Eî ANNONCES g || ==HÉ0A©TΩS8« féléphtn 32 II - Hliphtifi 11 annoncï® \ ÏPms lu «Die «2 les Massif «s, »caér®sa®f m mtum & jjiwraaL — Pas? le re«îe in paye eî i9éiraa£ef, &smmm i fCWScs ém PabBcMé» rac Neme, Us à SrueQek » LA GUERRE EUROPEENNE Les opérations militaires en France COMMUNIQUE OFFICIEL Bordeaux, 1er octobre, 16 h. 30. — Pas de modification dans la situation d'ensemble. i Nous avons progressé cependant à notre gauche, au Nord de la Somme et à notre droite, en Woevre méridionale. UN COMMUNIQUE OFFICIEL < ANGLAIS j Londres, 1er octobre (officiel). — Les ] Allemands, sentant leur position devenir < de plus en plus critique, ont tenté de i nous arrête! par des contre-attaques répétées. Depuis samedi, ils ont fait, nuit et jour, de violentes et fréquentes attaques sur plusieurs points de notre front. Partout ils furent repoussés, subissant des pertes considérables et abandonnant 1 des milliers de morts et de blessés. 1 Le 8e corps de la garde fut particuliè rement éprouvé. Nous fîmes un grand ' nombre d5 prisonniers. UN SUCCES FRANÇAIS EN ALSACE Une dépêche de Bâle annonce que les combats en Alsace sont tous à l'avantage des Français. Les Allemands, qui ont tenté de chasser les Français de Psfetter-haiissen, furent repoussés avec des forces énormes. Du côté d'Altkirch, le 100e régiment de landwehr a pris contact avec les Français et fut complètement décimé. LE GOUVERNEMENT RETABLIT LE TITRE DE MARECHAL DE FRANCE Bordeaux, 1er octobre. — Bien qu'il n'existe plus aucun maréchal de France, un décret en date du 29 septembre fixe le montant de la solde du maréchal de France à 30,315 francs Le "Matin" remarque que cette décision est du meilleur augure et permet tous les espoirs. " Le nom du futur maréchal de France, de celui qui sera le premier revêtu de cette haute dignité supprimée depuis nos désastres de 1870, viendra, dit-il, aussitôt f-ctr toutes les lèvres. La dignité sera rétablie pour celui dont le génie patient aura, par la victoire éclatante de 1914, effacé la dernière trace de nos défaites de 1870-71. " Rappelons à ce propos le mot connu du général Chanzy, quand le titre de maréchal de France fut supprimé : " — Que celui qui veut le bâton de maréchal l'aille chercher au-delà du Rhin. " Si le gouvernement a pris la précaution de fixer la solde du maréchal de France, c'est qu'il sait que tous les espoirs nous sont permis aujourd'hui. Et ce décret en dira plus long à tous les Français que tous les communiqués officiels." LE BOMBARDEMENT D'ALBERT Londres, 1er octobre. — Le correspondant du "Daily Mail" envoie à son journal un long récit du bombardement d'Albert, dans la Somme. La joliei petite ville a terriblement souffert. Les obus allemands et l'incendie ont détruit la plupart des monuments et des maisons. La belle église surmontée de la statue dorée de 1?, Vierge ne fut pas atteinte. MORT DE GUY DE CASSAGNAC M. Guy de Cassagnac, directeur de. 1' "Autorité", a été tué au front. Petit-fils de Gragnier de Cassagnac, qui avait fondé le " Pays fils de Paul de Cassagnac, il avait hérité de son grand-père et de son père, un esprit combatif, de l'énergie,-une plume verveuse et ardente. Quoique jeune, il avait déjà soutenu de multiples polémiques et il avait eu plusieurs duels. On n'a pas oublié son défi au lieutenant Forstner, de Saverne. UN DRAPEAU ALLEMAND TRANSPORTE A BORDEAUX Bordeaux, 1er octobre. — Un officier du grand quartier général vient dl'apporter à Bordeaux le drapeau du 69® d'infanterie allemande pris à l'ennemi ces jouirs derniers. L'étendard, qui est en lambeaux et ensanglanté, témoignant de l'acharné ment de la lutte engagée, a été déposé dans le cabinet du président de la République!, à la préfecture de Bordeaux, à côté des cinq autres drapeaux ennemis qui s'y trouvaient déjà. GEORGES CARPENTIER N'EST PAS BLESSE Les journaux anglais ont annoncé que Je boxeur Georges Carpentier venait d'être assez sérieusement blessée. Cette nouvelle est démentie par Carpentier lui-même.ANATOLE FRANCE DEMANDE A S'ENROLER M. Anatole France vient d'adresser au ministre de la guerre la lettre suivante : " Tours, le 29 septembre 1914. " A Monsieur le ministre de la guerre, " Monsieur le ministre, " Beaucoup de braves gens trouvent que mon style no vaut rien en temps de Kuorre. t i, " Comme ils peuvent avoir raison, je cesse d'écrire et reste sans fonction. c " Je ne suis plus très jeune, mais ma t sainte est bonne. Faites de moi un soldat. ( Veuillez agréer, Monsieur le minis- ^ tre, l'assurance dfe mes sentiments res-3 pectueux. . 1 " Anatole FRANCE. " UNE FILLE DU PRESIDENT ROOSE^ , VELT VIENT EN FRANCE COMME AMBULANCIERE. i Londres, 30 septembre. — Une dépêche j de New-York au " Daily Telegraph " annonce que Mme Derby, deuxième fille du président Rooscvelt, partira pour la France, afin d'aider le corps d'ambulance américaine de Paris. ; SEPT OBUSIERS PRIS SUR LES ■; HAUTEURS DE LA MEUSE Londres, 29 septembre, t Sur las hauteurs de la Meuse, l'avance fc des Allemands vers Saint-Mihiel ne peut être pris© au sérieux. , Le terrain est extrêmement difficile à 1 cet endroit et très favorable aux atta- 1 ques "à la française". , L'assaut des hauteurs de C... (mot cen-1 suré) vient encore de le prouver. La po- J 3 sition avait été très fortifiée par l'enne- ( 3 mi. Mais en dix jours de bombardement ] t par le fameux canon de 75, les Français j parvinrent à les déloger. L'attaque brus-3 quée fut ordonnée ensuite en pleine après-midi, à 4 heures, au moment précis ^ s où les gros pbusiers allemands, sur la i colline, se taisaient. , Rampant, et tirant avantage de toutes les aspérités naturelles, les Français par-1 vinrent à la base, de la colline et s'y ' cachèrent dans un repli de terrain jus- * 1 qu'au soir. , Quand enfin les trompettes sonnèrent b la charge, l'assaut fut donné si brusque- i e ment quei lies Allemands n'eurent pas 1 même le temps de se mettre sur la défen-r sive. , Les servants des obusiers furent tués à , ctups de baïonnettes et les mitrailleurs e eux-mêmes eurent bientôt "trois pouces ' s d'acier" dans le corps. t Sept gros obusiers sont demeurés sur le terrain et ont été capturés par les Fran-t Çais. :j Quelques minutes après, le 75 français 0 canonnait les Allemands du; haut de la ' position qu'ils venaient d'abandonner en 1 désordre. - PRISONNIERS ALLEMANDS EN ALGERIE j Alger, 1er octobre. — Les premiers convois de prisonniers allemands dirigés sur 1 B l'Algérie viennent d'arriver. Le premier comprenait 122 prisonniers ; ils ont été g conduits par train spécial à Tizi-Ouzou. J Us ont été internés à Fort-National. > Dix-huit prisonniers, d'origine alsacienne, ont été dirigés sur Medea. L'autorité militaire a voulu faire une différen-ce entre les prisonniers de race allemande ] et les Alsaciens, qui ont été incorporés à contre-cœur dans l'armée allemande. LE GENERAL BOER FRANÇOIS JOU= i BERT VIENT METTRE SON EPEE AU SERVICE DES ALLIES. Bordeaux, 1er octobre. — Le général 5 boer François Joubert, qui fut, avec . Botha, Dewet et Delarey, un des héros de la guerre du Transvaai, il v a quatorze 1 ans, est venu à Bordeaux mettre son épée au service des Alliés. Il a demandé à M. Millerand d'aller combattre en France, c • aux côtés du général Frenoh, son ancien adversaire en Sud Afrique, qu'il considère ^ comme le meilleur et le plus remarquable des chefs de l'armée britannique, t "Je suis Français de cœur et de race, - £u-t-il dit. Je n'oublie pas que, par mes ■- grand'mères, je suis de la lignée des Bouillon et du cardinal de Richelieu, par s les du Plessis. En vérité, je me considère comme Français. " fc L'ALSACE INONDEE On télégraphie de Bâle au " Secolo " : ç " Depuis plusieurs jours, il pleut abondamment, Sur les montagnes, la neige at-r teint 30 centimètres de hauteur, et la température s'est abaissée. Ce mauvais temps a créé en Alsace une situation critique. i Le Délier, l'Ile, le Thur débordent ; le Rhin et le Rodano grossissent. La plaine t entre Mulhouse et les Vosges est en grande partie inondée. Les opérations militai-i res ont dû être presque complètement suspendues. L'artillerie est immobilisée. Si le mauvais temps continuait, la suspen-5 sion des opérations en Haute-Alsace pourrait se prolonger quelques semaines encore. " 5 180,000 ALLEMANDS HORS DE COMBAT e Selon un message envoyé de Paris à t New-York, les Allemands auraient eu, au e minimum, à la bataille de l'Aisne, 180,000 i- hommes mis hors de combat. La proportion de tués, dans ces chiffres, serait très forte, et beaucoup plus forte pour les Allemands que pour les alliés. LES ALLEMANDS EPUISES ] Des informations privées, reçues de Berlin à Rotterdam, disent qu'avant la retraite vers la frontière de l'Ouest, l'in-t tendance allemande fonctionnait on ne peut plus mal. Les troupes, nour la plupart, vivaient de pain et d'eau. Leurs t souffrances furent si grandes que beau- 0 coup de soldats durent être transportés à 1 l'hôpital, atteints d'affections nerveuses. LE GRAND ETAT MAJOR ALLEMAND QUITTE LE LUXEMBOURG POUR MAYENCE On lit dans le Matin, d'Anvers : "Il nous revient, de "source sérieuse, que le grand état-major allemand, qui se trouvait jusque là à'Luxembourg, a quitté cette ville jeudi dernier; à destination, vraisemblablement, de'Mayence. " 80 vôitures automobiles ont pris ce jour-là cette direction. " Cette nouvelle, répétons-le, peut à notre avis être considérée comme absolu-; ment sérieuse. " On ajoutait aussi que le kaiser se trouvait parmi ces fuyards. Mais à ce sujet nous ne pouvons être aussi affirma-; tif. " En Belgique AUTOUR D'ANVERS Le duel d'artillerie continue Batteries allemandes démolies L'Agence Havas nous transmet par télégramme le communiqué officiel sui-vant : "Anvers, 1er octobre. — (Officiel). — Aucune modification ne s'est produite depuis hier dans la situation au Sud de ; la. position fortifiée. Un duel d'artillerie 1 intense a sévi pendant toute la journée. , Des batteries allemandes s'étant aven-; turées trop près des forts, ont été démolies, et ont dû battre en retraite avec précipitation. Dans le secteur entre l'Escaut et la Senne, aucune attaque sérieuse ne s'est - engagée. Entre la Senne et la Nèthei, après une canonnade prolongée, l'ennemi a tenté " ; dans la soirée un mouvement dans la direction de Wavre-Ste-C'atherine. L'obscurité a mis fin à ce mouvement. 1 La situation est donc la même que i hier soir. " Le nouveau bombardement de Lierre . La " Métropole " publie, à ce propos, k ces détails : 1 "Le calme le plus complet régnait à Lierre mercredi soir. Nos forts avaient fait d'excellente besogne, et les Allemands - ne répondaient plus à leur feu ; tout semblait indiquer qu'ils se retiraient hors de portée. " Cependant, jeudi matin, vers huit [ heures et demie, une violente canonnade 3 retentit : des obus passèrent en sifflant, tombant sur la ville et aux environs. Les Allemands recommençaient le bombardement." Des obus sont tombés rue de Malines, détruisant plusieurs maisons, ainsi qu'au 3 boulevard du Canal, derrière les ancien-1 nés fortifications ; trois maisons se sont écroulées ; puis derrière la caserne et derrière le couvent des Sœurs Noires. Il y ; a plusieurs blessés; toutefois, ceux que l'on connaît jusqu'à présent ne sont pas 1 gravement atteints. 3 " Cependant, nos forts faisaient enten-s dre leur voix puissante dans ce formi-s, dable concert, répondant avec usure au a feu de l'ennemi, qui eut de plus à essuyer un feu nourri et meurtrier de la part des ,, mitrailleuses et de l'infanterie. Les Alle-i mands durent être très désagréablement e impressionnés par les ravages causés e dans leurs rangs ; car l'activité de leurs pièoes ne tarda pas à se ralentir ; leur tir diminua progressivement d'intensité pour s s'éteindre bientôt tout à fait. Vers la fin s de la matinée, les assaillants battaient en r retraite. e " Inutile de dire que ce qui restait de la population lavait fui et que la ville est vide. '' BOOM BOMBARDE Continuant leur œuvre systématique d'inutile destruction, les Allemands ont commencé, hier après-midi, vers une heure, le bombardement de Boom. Quelques obus seulement sont tombés sur le village, n'occasionnant que des dé-3 gàts relativement peu importants. Les 3 forts de Breendonck et de Liezele, et les 'batteries d'intervalles, ont vigojreuse-ment répondu, et il ne semble pas que 7 l'effort des Allemands de ce côté ait per-1 sisté, car leurs batteries se sont tues au bout d'une heure. A TOURNAI L'USAGE DES BICYCLETTES, MOTOCYCLETTES ET AUTOMOBILES r L Une ordonnance du général-major A. ( Frans, commandant la province du Hai-0 naut, interdit, à partir du 30 septembre, , la circulation des bicyclettes, motocyclet-tes, automobiles, dans la partie de la province soumise à l'autorité militaire belge. ARRESTATION DE VENDEURS DE LA " FLANDRE LIBERALE " A BRUXELLES e Sans se douter qu'il se trouvait en pré-& sence d'un de nos collaborateurs, un homme, qui venait de Bruxelles, a racon-e té ce midi qu'il avait vu passer, sur une i- I des chaussées aboutissant à la capitale, 8 I deux vendeurs de la " Flandre libérale ", I qui étaient gardés par six soldats alle- à I mands. Tous roulaient à motocyclette >• I vers Bruxelles. , Il nous a été impossible d'avoir de plus î amples détails au sujet de cette arresta- j i tion. s 1 LES FAUX DE L'AGENCE WOLFF Anvers^ 1er octobre. — Communication de la légation de France. — M. Del- j cassé télégraphie au ministre de France à Anvers : " Bordeaux, Le: 1er octobre, à 11 heures. < — Je suis avisé que l'Agence Wolff annonce que la France, l'Angleterre et la Belgique auraient, en avril 1914, conclu une convention militaire, convention prouvant que la Belgique violait sa propre neutralité, et que d'es documents seront publiés. " Cette nouvelle est die pure invention et si des documents sont publiés, ce- seront des faux. — (s.) DELCASSE. " En Allemagne DANS LE SLESVIG Copenhague, 27 septembre. — Le nou. veau gouverneur du Slesvig, le comte de Moltke, quii doit, dit-on, inaugurer^ une politique da " réconciliation " a fait libérer un grand nombre de Danois arrêtés à Flensborg à cause de leurs sentiments nationalistes. Avant leur libération on leur a demandé de signer une déclaration par laquelle ils s'engageaient à ne pas faire d'agitation contre l'Alle-ma.^neLEURS MENSONGES. Du Corriere délia Sera: Nous savons parfaitement qu'en Allemagne et en Autriche les journaux ne jouissent pas de beaucoup de liberté, que les nouvelles qu'on leur permet de publier ne sont pas toutes véridiques. A la guerre comme à la guerre. Mais, en vérité, lorsque les Allemands se mettent à être crédules, ils ont la foi robuste, selon le vieux; précepte catholique : "Credo quia absurdum". Il est permis au moins de constater qu'ils abusent un peu dé leur droit de se faire une presse italienne à leur image et ressemblance.On publie à Trieste, en une langue qui a la prétention d'être de l'italien, un quotidien politico-social. Ce journal communique avec zèle à ses lecteuirs tout r? qu'il y a de plus intéressant dan? les journaux italiens. Il lit dans le "Caf-faro" que les victoires des Autrichiens sur les Russes ont été célébrées avec enthousiasme dans toute l'Italie. Dans la "Tribuna" qu'à Bordeaux la population \ s'est révoltée contre Poincaré, au point ■ que le sang a coulé. Dans la "Stampa" que l'Angleterre n'enverra plus de soldats . en France et qu'elle retire ceux qui sont débarqués. Ce n'est pas trop mal, n'est-ce pas 2 . Dans les lettres qui pleuvent des deux empires chez nos commerçants, on blâme | en termes violents "les mensonges de tous les journaux italiens". C'est encore mieux. Mais voilà que notre correspondant [ nouis télégraphie pour nous exprimer son indignation et celle de tous les journaux ; de là-bas, parce que les journaux italiens répandent la nouvelle d'une révo-r lution à Berlin, de princes obligés de fuir > et d'autres événements sensationnels. Et ; la "Vossische Zeitung" appelle ces fantaisies attribuées aux journaux italiens une "violation intellectuelle de sa neutralité".[ Il est à peine nécessaire d'ajouter - qu'aucun journal italien ne s'est avisé de j raconter rien de semblable. Mais les consuls allemands et autri-b chiens, qui vivent parmi nous, qui lisent 3 nos journaux, devraient conseiller à leurs 3 compatriotes d'être un peu moins crédu-^ les, de contrôler les sources des informa-[• tions qu'ils reçoivent et de ne pas faire i aux journaux italiens une guerre de pe-i tites calomnies et de grosses injures. Us sont trop crédules, les Germains. 3 La foi est une grande force, mais l'excès b en tout est un défaut. PLUS DE BENZINE POUR LEURS AUTOS, LEURS AEROPLANES ET } LEURS ZEPPELINS ! t Londres, 1er octobre. — Tous les jour-. naux se réjouissent du nouveau succès de la cavalerie russe, qui est parvenue s a passer les Carpathes et à s'engager en Hongrie. s Le résultat essentiel de ce raid est de 5 priver l'Allemagne de ses dernières sources de pétrole et de benzine, dont elle 3 fait une effrayante consommation pour . ses Zeppelins, ses milliers d'autos, ses x aéroplanes, ses auto-mitrailleuses et ses tracteurs automobiles. L'Allemagne a. beau avoir, peut-être, die fartes réserves, celles-ci s'épuiseront . très rapidement à présent que la source est définitivement coupée par les Russes. En Italie INTERDICTION D'ENROLEMENT Londres, 30 septembre. — Le correspondant du "Morning Post" a Rome té-j légraphie que le gouvernement vient " d'interdire aux Italiens de s'enrôler dans les armées d'aucun Etat belligérant. En Autriche i ; LES PERTES AUTRICHIENNES EN GALICIE. — 150,000 TUES, 200,000 BLESSES, 200,000 PRISONNIERS, 900 CANONS. 3 Londres, 1er octobre. — On télégraphie JSde Stockholm au " Dail Telegraph" : î " Les défaites écrasantes que les Rus-t ses ont infligées aux Autrichiens, sont at-s testées par les chiffres suivants : jusqu'à jeudi dernier, les pertes autrichiennes s'élevaient à 150,000 tués et 200,000 blessés. Il y avait, en outre, 200,000 prisonniers ; 900 canons ont été pris. RETRAITE DESORDONNEE Londres, 1er octobre. — La nouvelle se confirme de toute part de la retraite désordonnée des Autrichiens en Galicie. (Exchange). L'action russe LES COMBATS SUR LE NIEMEN Le " Petit Parisien " publie, à propos des combats livrés sur le Niémen, la dépêche suivante : " Pétrograde, 1er octobre. — Douze corps d'armée allemands ont attaqué depuis sept jours les positions russes sur le Niémen. Le Kaiser avait établi son quartier général à Suwalki. Les forces russes des circonscriptions de Wilna et Grodno, étaient concentrée® sur le Niémen. Une tentative des Allemands, pour couper le chemin die fer de Varsovie, a échoué. " PRZEMYSL VA TOMBER Pétrograde, 1er octobre. — On lit dans le "Messager de l'Armée" : " La première moitié de la campagne de Galicie est terminée. L'ennemi décimé a perdu son matériel de guerre, son courage et son espoir dans la victoire. Tout porte à croire que la défense de Przemysl ne sera pas de longue durée Nos éléments de poursuite talonnent les Autrichiens sans répit. Ceux-ci se replient rapidement sur C'raoovie où se concentre le reste des troupes encore valides. " EN GALICIE. Du Times du 1er octobre: En Galicie -les Russes ont mis «.en déroute l'arrière-garde autrichienne près de Dukla, qui est à 24 milles (38 kilomètres) à l'ouest de Sanok et à 36 milles (57 kilomètres) au sud de la ligne Jaroslaw-Cracovie. Près de Krosno, à dix milles (16 kilomètres) au nord de Dukla, sur la ligne Sanok;Ja»slp-Gryi)Mi (1 ,\gs (Sït,1 fait 200 prisôniriere appartenant à 22 régiments différents et à six corpis d'iarmée distincts. A Frysztak, à 14 milles au nord-ouest de Krosno, siua- la ligne Rzeszow-Jaslo, une colonne autrichienne en retraite a abandonné ses canons et plus d)e 400 chariots. De plus, les routes au delà de Sanok étaient semées de cartouches. L'arrivée de ces1 débris d'armée à Cracovie ne pourra guère être d'utilité aiux forces austro-hongroises qui sont concentrées dans cette ville. Il n'est donc pas étonnant que Pétat-maj or autrichien ait fait appel à l'Allemagne, lui demandant ne fût-ce que des corps de Landwehr.L'avance russe sur Cracovie prend un caractère de plus en plus menaçant. Tant que les Russes opéraient dans les plaines de la San, les Autrichiens se sentaient plus ou moins à l'aise dans la région de Cracovie. Depuis la chute de Jaroslaw et de Radymno et l'isolement de Przemysl, la marche sur Cracovie est devenue tout autre chose. * A A autre chose. c ♦ ♦ e Dans l'Afrique du Sud t LES ENROLEMENTS b q Le correspondant du "Telegraaf" d'Ain-sberdam lui télégraphie de Johannesburg que le gouvernement a enrôlé 7,000 volontaires pour l'infanterie1 et 2lOOO r pour la cavalerie (] II a rappelé aux citoyens de l'Union S que tous ceux qui sont âgés de 17 à 60 1, ans pouvaient être rappelés à servir per- a sonnelliement. p DECLARATION CATEGORIQUE Le Cap, 29 septembre. —■ Le général * Botha, pa/rlant à Johannisburg, a déclaré que toute marque d'hostilité envers l'Angleterre d)e la part des Sud-Africains provoquerait la ruine de l'Afrique du ' Sud. Ces paroles ont été chaleureusement acclamées. En Extrême Orient f c * d LE SIEGE DE TSING-TAO Pékin, 1er octobre. — Les Japonais, j repoussa<nt de furieuses attaques aile- r mandes, semblent avoir abandonné leur première idée de siège lent, sans doute s à raison de l'affaiblissement de la posi- j tion allemande en Europe. (Router). Sur mer j ~—( % UN BATEAU POUR LE CONGO é s La Compagnie maritime belge du Con- e go annonce qu'elle mettra prochainement c en charge le steamer " Sobo ". Ce va- s peur prend'a des marchandises et des r passagers en destination de Banana, Borna et Matadi. 11 partira, sauf imprévus, le 12 octobre. COMMENT FUT COULE LE "ZENTA" ] Le " Daily Mail " a publié une lettre E d'un officier de la marine britannique 1 qui assista à la destruction dut croiseur | autrichien "Zenta", ooulé à Antivari, le < 16 août, par la flotte alliée.. Voici résumés les détails donnés par cet officier sur l'engagement. Après avoir exposé les circonstAncee die la position de croiseurs et de destroyer» anglais avec la flofcta française, l'officier dit que lorsqu'on approchait de Cattaro, un petit croiseur ( le "Zenta") et deux contre-torpilleurs autrichiens partaient vers le Nord, mais apercevant bientôt la flotte française dans cette direction, ils se virent encerclés entre les lignes convergentes de cuirassés et de croiseurs cuirassés. Les navires autrichiens firent face à leurs poursuivants, les contre-torpilleurs furent perdus de vue et le petit croiseur alla près de la côte comme s'il voulait s'échouer. La flotte française était divisée en deux eecadres : la première allant à toute vitesse se rapprochait de la côte, et par conséquent du croiseur, tandis que l'autre moitié des cuirassés, plus près de la côte, faisait une route convergente. Le cuirassé "Courbet" était en tête. Le temps était très beau. Tout à coup le "Courbet", qui portait le pavillon de l'amiral de Lapeyràre, tira un coup de canon de sa tourelle avant ; le projectile frappa l'eau en avant du navire autrichien. " C'était 1© moment, dit l'officier anglais, de reconnaître la futilité de la résistance, car le temps passait ; mais non, il est une tradition en ^Autriche qu'aucun navire autrichien n'a, jamais rendu son pavillon à l'ennemi, et le croiseur attendit son sort. " Dix minutes lui avaient été données, et après, les six cuirassés français ouvrirent le feu. Le tir était très bon, et en, six minutes, le "Zenta" brûlait comme une meule de foin ; une explosion se produisit ; dix minutes ajprès, il s'enfonça lentement et disparut. En même temps, la seconde division allait vers le Nord et attaquait Quelques petits navires sur la, côte, probablement les contre-torpilleurs, " mais, dit l'officier, nous ne pûmes voir, à cause de la fumée faite par les canons et par les cheminées ". La besogne achevee, la flotte entière fit route au Sud, en_ vue de ' sortir avant la nuit de la partie étroite de l'Adriatique si favorable à l'attaque dg,s torpilleurs et sous-marine^ " L'officier rend hommage à la vertu mi-' litaire de ceux qui montaient le "Zenta' . "Le petit navire autrichien, dit-il, a ré-\ po-iuTu an 'ieu avi'-o «ta* dr-lor. opui&tiv 1 aussi longtemps qu'il y a eu quelqu'un a ? bord pour tirer. De petites colonnes d eau ' indiquaient l'endroit ou les obus autri-' chiens de 100 millimètres tombaient trop > court. Il fit de son mieux et sa fin fut, 5 honorable, ses marins mourant eoa héros." ' LE BOMBARDEMENT DE CATTARO. 1 On annonce de San Giovanni di Medua, ' qu'à la suite du bombardement de Catta-- ro, les deux autres forts à l'entrée du port : ont été détruits. Deux grands navires au-1 trichiens ont tenté une sortie, probablement en vue de gagner Pola. et furent poursuivis par les navires des Alliés. Un des deux navires autrichiens aurait été 1 torpillé. b UN BEAU BUTIN Londres, 1er octobre. — L'amirauté annonce que le croiseur anglais " Cumber-: land " a capturé, sur la rivière Cameroon, 1 huit paquebots de la ligne Woerman et ' Arnfield de la Hamburg-Amerika, d'un tonnage total de 30,915. La canonnière allemande " Soden " a été également capturée. Pour continuer les opérations, on attend que le dock flottant, ainsi que let bateaux "Hertzogin" et " Elizabeth qui ont coulés, soient refloués. NAVIRE CHARBONNIER COULE PAR UNE MINE Londres, 1er octobre. — On dit que le > navire charbonnier "Anmlays", chargé de 3,000 tonnes de charbon se rendant de ; Shields à Anvers, a touché des mines dans • la mer du Nord et a coulé. L'équipage a pu gagner les canots et a été recueilli par une barque de pêche et ramené à Lowestoft. (Reuter). Autour du conflit \ UN ORDRE DU JOUR DU KAISER i " LA MEPRISABLE PETITE ARMEE DE FRENCH ! " Nous avons reçu d'une source digne de ^ foi, écrit le " Times " le texte d'un ordrs du jour du Kaiser à son armée, paru en date du 10 août. On se rappellera que quelques-unes des phrases de cet ordre du jour ont été publiées il y a peu de temps par les journaux ; nous ne les avons pas reproduites alors parce que nous préférions mettre sous les yeux de nos lecteurs le document intégral. Nous sommes à même de le donner aujourd'hui : " C'est ma volonté royale et impérial* ( = en ma qualité de roi et d'empereur je veux) que -wôus concentriez toute votre énergie, pour le présent immédiat, sur un seul point : déployez toute votre adresse et toute votre nabi le té à exterminer tout t d'abord les perfides Anglais et à passer sur les corps de la méprisable petite ar-s mée de Frenqh. " ,- Qnartier général, S] Aix-la-Chapelle, 19 août. La " méprisable petite armée de „ French!" Gageons qu'aujourd'hui le Kaiser n'oserait plus s'exprimer de la e sorte. La vaillante armée de French en a e remontré à tous les généraux d'Attila II. r LE JOFFRE DE 1914 e < Leï vignerons du canton suisse de Vaud

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes