La Flandre libérale

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15 september 1914
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s.n. 1914, 15 September. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0p0wp9vn9b/
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4§* teôs - Mardi 15 Septembre 1914 fivwmis».—iê mm. I. 118 — Mardi 15 Septembre 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE J^IBOIVï^EMISWT® S moli. £ *iois. S air.iCo il 6S» SHLOIQUE s Ff0 2.0G 4.00 8M 1&0D 8JNIQN POSTÂLI 8 Fr„ 8.75 9.00 118M 96M ®b s'ateîsss ni ïurMB du ]eurnal al dxne tau* in iureus <a pnfà 1ÊMGTIÔN, ADMÎNÏSTEATÏON HT WWSWM ®M1, )j RUE DU NOUVEAU BOIS, I, 8Aii immEMEHn ET ahnomces s il « s É s A © Y i @ m =-Téléphone 32 11 Téléphone 1® AHHOHCÎ1S Ftaar h vflïe ®2 tes Flandres, s'adresse? m Swnssœ m KeœraaL — Pons* te reste dm pays et l'étranger, slJ»ir@s8«î i rOîflce de Publicité, nue Neuve, 86, à Braxellea, LA GUERRE EUROPEENNE LIRE EN 3' PAGE NOS NOUVELLES DE DERNIÈRE HEURE LA SITUATION |gfe >£)«$» £«£•« En France La retraite précipités de l'armée allsmasida NOUVEAU BUTIN Paris, 13 septembre, 6 h. matin. — En dépit des fatigues occasionnées par cinq jours de combats incessants, les troupes françaises, heureuses des succès remportés, poursuivent les armées ennemies avec la plus grande vigueur, multipliant les charges de cavalerie sous la protection du canon de 75. La retraite des Allemands est beaucoup plus rapide que leur progression lors de leur marche en avant. Elle fut même si précipitée sur certains points, que nos soldats ont trouvé dans les quartiers généraux, notamment à Montmirail, des cartes, documents^ papiers personnels abandonnés par l'ennemi, ainsi que des paquets de lettres reçues ou à expédier. Partout, principalement dans la région de Fromentière, à l'Est de Montmirail, à 150 kilomètres de Paris, l'ennemi a a/ban-donné _ de nombreuses batteries, quantité d'obusiers, des caissons, des voitures d'approvisionnement, des munitions, etc. Les soldats allemands, faits prisonniers, donnent l'impression du dénuement le plus grand, du surmenage le plus complet, du découragement le plus absolu. Les chevaux, harassés, refusent de bouger.La poursuite continue, incessante. Capture de 180 canons Le Press-Burcau annonce, de son côté: " Le' nombre des canons capturés par la troisième armée française, le 12 septembre, ei~t de 160. L'ennemi bat en retraite sur toute la ligne à l'Ouest die la Meuse." La victoire des AS liés s'accentue L'armée allemande en retraite sur toute la ligne UN TELEGRAMME DU COLONEL D'ORJO DE MARCHOVELETTE Anvers, dimanche, 10 heures soir. — Officiel. — Télégramme dû colonel dPOrjoi de Marchovelette, représentant l'état-major belge au grand quartier général français, le 13 septembre, à 16 heures 30 Grand vent et pluie depuis hier soir. Armée allemande poursuivie, continue retraite dans direction générale non en core précisée. Droite allemande a repassé hier l'Aisnp déjà franchie ce matin par gauche française.Amiens évacué ce matin. Gares Ponit-de-Metz et Longeau détruites par troupes allemandes repliées vers l'Est. Corps allemand dirigé de Tournai ver: Valenciennes aurait hier soir dépassé An toing. Entre Soissons et Reims, ennemi pour suivi a repassé la Yesle, au sud-ouest de Reims. Il n'a pas défendu la Marne. Au sud de l'Argonne, il tenait encori hier soir Laimont et Loupigny-le-Châteai mais avait perdu Revigny et Brabant-le-Roi.En Lorraine, les forces ennemies qui tenaient la Meurthe battent en retraite. Français ont poussé jusqu'à Nomeny e Pont-à-Mousson. Nombreux mouvements de trains di personnel et de matériel signalés le 1! sur la voie ferrée Château-Salins-Metz. COMMUNIQUE OFFICIEL FRANÇAIS Paris, 13 septembre. — Communiqué officiel de 15 heures : A notre aile gauche, l'ennemi continu le mouvement de retraite ; il évacu; Amiens, se repliant vers l'Est, entre Sois sons et Reims. Les Allemands se retirèrent au nord d ia Vesle. Us n'ont pas défendu la Marne, au sud est de Reims. Au centre, l'ennemi, qui perdit Revign; et Erabant>le-Roi, tient encore dans 1 sud de l'Argonne. A notre aile droite, les forces adverse qui étaient sur la Meurthe, battent en re traite au-delà de St-Dié et de Lunéville. Nous avons récccupé Raon-l'Etape Baccarat, Rambervillers, Nomeny er ''ont-à-Mousson. En Russie, la bataille engagée en Gali cie depuis 17 jours se termina par un grande victoire russe. Les Autrichien battent en retraite sur tout le front, lais saut aux mains des Russes uni grand nom bre de prisonniers et un matériel im portant. ( Havas-Reuter. ) Ç— —— ORDRE DU JOUR DU GENERAL JOFFRE Paris, 13 septembre. — Ordre du jour du général en chef des armées : La bataille qui se livre depuis cinq jours s'achève en. une victoire incontestable.La retraite des lre, 2mo et 3m8 armées allemandes, s'accentue devant notre gauche et notre centre. A son tour, la 4me armée de l'ennemi commence à se replier au nord de Vitry et de Sermaise. Partout l'ennemi laisse sur place de nombreux blessés et des quantités de munitions.Partout nous faisons des prisonniers en gagnant du terrain. Nos troupes constatent les traces de l'intensité de la lutte et de l'importance des moyens mis en œuvre par les Allemands pour essayer de résister à notre élan de reprise vigoureuse de l'offensive. Cela a déterminé le succès. Tous, officiers, sous=officiers et soldats, vous avez répondu à mon apDel. Tous vous avez bien mérité de la patrie. (Signé) : JOFFRE. La reddition de Maafoeage L' "Indépendance" dit apprendre, de sourefe absolument sûre, que la place de Maubeuge s'est rendue lundi dernier, dans l'après-midi. " Tous les villages environnant cette position ont beaucoup souffert de la soldatesque allemande, ajoute notre confrère. Comme dans nos contrées, les Prussiens s'y sont livrés à des actes de brigandage inqualifiables. Il en est de même pour les villages de la frontière belge, près do Maubeuge. Un de ceux-ci, abandonné de ses habitants pendant le combat, a été entièrement saccagé ; les Teutons y ont enlevé les meubles des châteaux, les vêtements, le linge et jusqu'aux literies des enfants. " Le bétail et les chevaux ont été tués à coups de fusil pour le simple plaisir de soldats ivres. " Lorsque Maubeuge s'est rendue, les Allemands se disposaient à lever le siège pour se transporter devant Anvers. " En Belgique - - Communiqué officiel belge Bataille aeiiwéi pnntai quatre purs Pertes énormes des Allemands Influence de l'action belge sur la marche des opérations en France Anvers, dimanche, 10 heures soir. — » (Officiel). — Après quatre jours de combats acharnés, nos troupes de campagne, 1 qui étaient sorties de la position fortifiée d'Anvers pour attaquer les forces allemandes stationnées dans le triangle Bruxelles-Louvain-Malines, se sont replacées sous la protection des forts de la première ligne. Le but de la sortie, qui , avait semblé n'être qu'une opération contre les troupes d'observation laissées par l'ennemi en face de nous, s'est développé dans de grandes proportions. La position défensive de l'adversaire était très forte, grâce à la topographie 3 de la région et aux travaux de terrasse- 2 ment exécutés depuis une quinzaine de jours. L'obligation de conserver à tout prix cette position a forcé les Allemands à y ^ appeler toutes les forces dont ils pouvaient disposer encore dans le pays. C'est 5 ainsi que le troisième corps allemand, qui 1 déjà avait pris la route de Ninove à Ne-derbrakel, est revenu en toute hâte vers Bruxelles pour soutenir le choc de nos 3 troupes. Le 9me corps,, déjà engagé sur la route d'Audenarde à Ruyen, a également été rappelé vers le champ de bataille. Les détachements de Landwehr et de Land- 7 sturm, qui occupaient la région au Sud de 3 Bruxelles, ont aussi coopéré à l'action, de même que les 15,000 fusiliers marins 9 arrivés à Bruxelles depuis quelques jours. Le résultat atteint présente donc, au point de vue de l'ensemble des opérations '» conduites par les états-majors français ' et anglais, une importance capitale, puisque par notre intervention deux corps d'armée se sont trouvés dans l'impossi-s bilité de se porter au secours des armées allemandes en retraite dans le Nord de la France. Cette constatation a déjà été signalée dans le communiqué officiel du 12 septembre. A cause de cette concentration de toutes les forces allemandes dis- i ponibles dans le pays, notre armée s'est trouvée à la fin de la quatrième journée en présence d'un ennemi supérieur en nombre. Son repliement sous Anvers s'est effectué aujourd'hui. Nôtre armée de campagne continue à être pour l'ennemi une menace constante qui l'obligera à immobiliser des forces importantes, dont il a, en. France, le plus pressant besoin. Les pertes de ces quatre journées do combat sont importantes et montrent biei • l'acharnement de la lutte. De même qu< lors des précédentes rencontres, le tir d< l'infanterie allemande s'est moutré trè: inférieur au nôtre. Il en résulte que, s le nombre des blèssés est assez considé rable, les blessures sont en général pei graves de notre côté. Il n'en est pas d< niême du côté ennemi, car nos soldats aux dires de leurs officiers, ont fait preu ve de beaucoup de sang-froid, et leur tir parfaitement ajusté, était en conséquenci très meurtrier. UN ENGAGEMENT AUX ENVIRON! DE DIXMUDE. Un engagement a eu lieu hier entr un détachement belge, composé de sol dats volontaires et de gendarmes, et 20 cavaliers allemands, qui semblaient veni de la direction d'Ypres. La lutte fut trè vive, mais nos soldats étaient supérieur en nombre et avaient pu occuper d'excel lentes positions. Les Allemands durent finir T>ar battr< en retraite, en laissant derrière eux cin quante morts et une douzaine de prison niers, dont deux officiers, sans compte les blessés qu'ils emportèrent. Quatorze chevaux provenant d'Aile mands tues ou blessés ont été débarqué hier soir à Gand Deux automobiles ont transporté ; Ostende une mitrailleuse, des lances, de fusils et des sabres abandonnés par l'en nemi- ^?s Belges ont eu deux tués e une dizaine de blessés. UN NOUVEL ENGAGEMENT PRES D'ALOST. Un nouvel engagement a mis aux pri ses hier, aux environs d'Alost — à Vici Huizen — un détachement de cavalier; allemands ett des autos-mitrailleuses bel ges. Nos vaillants soldats, en quelque minutes, eurent tôt fait de disper ser les Allemands qui perdirent beau coup d'hommes. LES PRISONNIERS DE TERMOND: ET DE LOUVAIN. Une demi-heure après qu'un officie allemand eut prévenu la direction qu'i était temps de quitter le bâtiment, le gardiens ouvraient eux-mêmes les colii les ainsi que la porte de la prison d Termondfe. Celle-ci contenait environ 150 prisor mers condamnés, la plupart, à des pe: nés légères. Quelques-uns, seulement, d< vaient subir une détention de plusieui années. Pour ce qui concerne la prison de Loi vain, elle est restee intacte et a conserv ses prisonniers.. Encore la chute de Namur UN RAPPORT OFFICIEL La légation belge de La* Haye ai cou muniqué à la presse hollandaise de non veaux détails concernant la chute c Namur : "D'après les renseigne mente parvent au ministere de la guerre à Anvers « confirmés par le rapport du lieuitenan général Michel, commandant de la 4iu division, la position fortifiée de- Namu a subi un bombardement systémaitiqt pendant trois jouis et deux nuits. " Unie quantité énorme die proj>ect>ile est _ tombée non seulement sur le® fort; maiis aussi sur les intervalles. Dès le d( but, les Allemands ont employé les grot ses pièces de 28, qui onit détruit les tre vaux. Le feu était à ce point contin qu'on rue put même tenter la réparatio dies ouvrages intermédiaires. " Le fort de Suarlée a été bombard depuis le dimanche 23 août au matir après avoir été atteint, le 23 par 8C coups, le 24 par 1300 coups et le 25 pe 1400 foups, tirés par trois batteries d grosses pièces, dont les projectiles pi saient 350 kilo®, il a succombé le 25 aoû à 5 h. du soir. Lorsque le fort tombi toute la partie centrale mobile était d( truite, et la résistance était impossibli " De l'autre côté, le fort de March< Valette, situé à l'extrême nord de la p< sition, a été attaqué le premier et le pu sérieusement. Il fallut 3 jours et 3 nui pour faire taire son artillerie, et ses coi pôles étaient criblées de projectiles. I résistance se poursuivit ensuite pendai deux jours encore, avant qu'on ne l'ef contraint à capituler. Il n est donc pe exact qu'il ait suffi de trois ou quiati coups pour réduire ces forts au silène* Il faut ee rappeler awssi que les forts o Namur comme ceux de Liège sont vieu de trente ans ; ce ne sont donc pas' d< forts modernes redoutables. " Ces quelques renseignements suff sent pour pouvoir assurer que la mi< hors de combat des forts de Namur • la retraite de la quatrième division soi éminemment explicables, sans qu'il fai le l'attribuer à la faiblesse de la garr son." d ENTRE RUSSES ET BELGES ' Anvers, 13 septembre, soir. — Officiel.— Le ministre de la guerre a reçu die S. A. I. le grand-duc Nicolas, généralissime des armées russes, le télégramme suivant: " Je suis heureux et m'empresse de vous annonoer' que la bataille générale en Galicie, engagée il y a dix-sept jours, se termine par une grande victoire de , nos armes. Les trophées enregistrés pour les journées du'8 au 10 septembre seule-1 ment se chiffrent par 100 canons et 30 ' mille prisonniers, dont 200 officiers. Les >, armées autrichiennes reculent ' sur tout s leur front poursuivies par nos troupes, j — (Signé) grand-duc Nicolas. " M. de Broqueville a immédiatement i répondu dans les termes suivants à S. j A. I. le grand-duc Nicolas, généralissime des armées russes: "Profondément heureux et plein de reconnaissance pour l'annonce de la j splendide victoire, j'adresse respectueusement à Votre Altesse Impériale l'expression de notre admiration pour le 5 grand généralissime et de notre ardente sympathie pour la glorieuse armée russe; tous nos vœux accompagnent Votre Altesse Impériale et ses superbes trou-5 pes. — (Signé): Le ministre de la guerre de Belgique, baron de Broqueville." ) ^ La paix et la Belgique REPARATION COMPLETE L'ambassadeur américain de Londres _ télégraphie à son gouvernement que, - dans une conversation avec sir Ed. Grey, r celui-ci lui a dit que, comme première condition de la paix, I'ANGLETERRE , EXIGERA UNE REPARATION POUR LA VIOLENCE DU TERRITOIRE BEL-i, GE, ET UNE INDEMNITE COMPLE-s TE POUR TOUS LES DOMMAGES ; QUE LES TROUPES ALLEMANDES Y fc ONT CAUSES. LES PREMIERES IN-DEMNITES SERONT POUR LA BEL-GIQUE. Ce sera là, a ajouté sir Grey, une condition " sine qua non et l'An-gleterre ne cédera pas et ne fera aucune concession sur ce point, qu'elle considère 5 comme essentiel. : à ÂMVEBS GENES ET ANVERS M. le bourgmestre; De Vos vient de recevoir le télégramme suivant : " Le conseil municipal de Gênes dans . sa séance d'hier exprima un vœu d'admiration émue envers le peuple de la s Belgique, déf enseur généreux du droit et de la liberté. Veuillez, Monsieur le, mai-0 re, accepter mes hommages. " Massone, Sindaco." ] Le bourgmestre a répondu par le télégramme suivant : y- s " Massone* Sindaco Gênes, i- " Collège des bourgmestre et échevins é vous remercie de tout cœur au nom du peuple belge de vos paroles encourageantes. Lutterons jusqu au bout pour la défense de nos droits et die notre indépendance." Bourgmestre De Vos." CRUAUTE RAFFINEE » " Non contents de fusiller des civils dans tous les villages où ilis ont passé, s les Allemands ont, dit le "Matin", in- t venté un moyen odieux de faire souffrir ;, les Belges à distance. e "Voici comment ils procèdent: r " Lorsqu'ils ont fait des prisonniers, e il leur arrive de détacher le numéro matricule des hommes et de le renvoyer pu- i .s rement et simplement aux parents pour ; l} leur faire croire que leur fils est mort 1 »- " C'est ce qui vient d'arriver à M. ! i_ Brostens, lieutenant dies douanes à An- i- vers. Ayant reçu, il y a huit jours, le u numéro matricule de son fils, il avait a pris 1© deuil. Or, hier matin, quelle ne fut pais sa stupeur en voyant rentrer son é "garçon", qui, après avoir été fait pri- L • sonnier au début de la guerre, était par- 0 venu à s'échapper! ,r " A quel degré d'infamie faut-il donc © être tombé pour inventer d'aussi misé- 5- rables procédés? " £ PAS DE LUMIERES APPARENTES \ Position fortifiée d'Anvers ('_ Etat-major >- Quartier général à Anvers, le 13 septem-s bre 1914. ts AVIS l" De nombreux habitants ne se confor-ment pas ponctuellement aux prescrip-tions relatives à l'extinction des lumiè-res à partir de vingt heures. De nom-;s breuses lucarnes surtout, c'est-à-dire des ® ouvertures donnant sur la partie supé-g rieure des maisons, continuent à être x éclairées. >5 Une surveillance active est exercée et des mesures sévères seront adoptées con-i- tre ceux qui continueraient à ne pas >e prendre des dispositions pour qu'aucu- ït ne lumière ne se projette vers le ciel. *** i- Il est défendu de conserver allumés les phares des automobiles en stationnement. En Angleterre —*— Un grand meeting à Londres La durée de la guerre LA PAIX A BERLIN Le parti libérai avait convoqué un grand meeting à l'Opéra. Les orateurs etaient le.- premier lord de l'Amirauté, M. Winston Churchill, M. Smith, un conservateur, président du comité de censure, et M. Crookes, un des chefs du parti ouvrier. Le meeting était présidé par un lord radicai', le marquis de Linoolrushire. De la série des discours qui y ont été prononcés, nous en reproduisons les parties les pilus importantes : M. CHURCHILL a parlé de la marine et de l'armée. J'arrive, a-t-il dit, plein d'à confiance et d'espérance. Nous avons oonniu des jours de grande anxiété, mais les cartes sont retournées. Le flot dévastateur roulait sur la France. Il est arrêté, et même on peut d'ire qu'il recule depuis quatre jours. Ne soyons pas cependant présomptueux, bornons-nous à dire que la situation est meilleure, infiniment meilleure. Et parce que rien de ce qui arrive surtout maintenant, n'est conforme au plan de l'Allemagne, la victoire s'annonce, mais même si la bataille avait été un désastre, je vous dirais encore que ma confiance »n© serait pas ébranlée, et je vous dirais: Nous devons continuer, quelle que soit 1a durée dte la guerre. La Suerre sera longue et sombre. Il y aura es revers et des succès, mais nous devons frayer notre route jusqu'au bout, quelles que soient nos souffrances. LA FLOTTE ET SON ŒUVRE. Regardons d'abord la flotte. Au bout de cinq semaines elle a anéanti le commerce allemand. Les navires allemands sont chassés, bloqués. Tout nos navires, à peu d'exceptions près, sont rentrés au port, donnant à notre commerce cette grande prospérité qui alimente la guerre. Nous transportons nos armées. ' dans cette nieir qu'on appelait une mer allemande, sans rencontrer le pavillon allemand. U se. cache honteusement. Par une de ces dispensations de la Providence que l'empereur d'Allemagne aime à invoquer, nous avons saisi le bouledogue à la gueule, nous l'avons jeté loin de nous. Il peut maintenant aboyer à son aise, il ne mordra plus. S'il faut que la guerre dure un an, nous sommes décides à continuer, nouu aurons alors le double du nombre des cuirassés allemands, le quadruple du nombre de ses croiseurs. Les Allemands sont avertis que notre suprématie sur mer durera aussi longtemps qu'ils 1« voudront et ne s'avoueront pas vaincus. L'ARMEE ET SA GLOIRE. Le moyen le plus sûr de terminer la guerre est de mettre sur le continent un million de soldats, et nous les aurons. Je lisais, dans-un journal,-qu'au claii de la lune l'empereur a parlé de notre "méprisable petite armée". Il a appris à compter avec elle. Elle a maintenu sa gloire ancienne, elle a fait une retraite merveilleuse pendant quinze jours, eii maintenant elle pousse l'ennemi devant elle, malgré qu'elle ait perdlu un cinquième de son effectif. Nous pouvons dés maintenant l'augmenter de 250,00( hommes. Au nouvel an, nous auront un demi-million. A la fin du printemps, nous aurons vingt-cinq corps d'armée. C< sera une armée de citoyens libres, com battant par vocation. Cela vaut mieuj que les moutons muets qiui servent comme des automates l'ambition féroce d'ur despote en délire. Quand la guerre sera finie, on n'ad mirera pas seulement nos triomphes, or dira que nous avons combattu en gentlemen. C'e sera notre grande et suprême supériorité. Nous luttons contre des gens sans honneur que, dans la vie privée, or appellerait des tricheurs. Jamais nous ne les imiterons. Nous luttons pour des principes, dlont le plus important est celui dies nationalités, c'est-à-dire pouu libérer des peuples opprimés, et c'esl d'après ce principe que nous reconstrui rons la carte de l'Europe. M. SMITH dit ensuite: "Les prof es seurs allemands ont dit que nous étions une nation en décadence et que notri rôle était fini ; que nous étions des._ socialistes ; que nouis ne nous occupions plus que de sports et de coursas, et qu< le moment était venu de leur céder le pas à eux, les apôtres de la civilisajtàon, qu commencent la guerre, en avouant par ls bouche de leur chancelier, que leur pre mier acte fut un crime contre le droii des gens. Or, c'est nous qui combattons pour la sainteté et l'inviolabilité d't droit. " SEVERES ET JUSTES APPRECIATION: Le " Daily News " dont on a eu bie: souvent à signaler la partialité en faveu du Kaiser et de l'Allemagne, écrit: " Le Kaiser s'est placé à jamais hor la loi. Sa politique de barbarie calculé dont la destruction de Louvain est l'exen pie le plus scandaleux, ne mobilisera pa seulement contre lui dans chaque pay toutes les plus nobles impulsions, ma; elle le stigmatise comme un criminel qu la société humaine ne peut plus tolérer. Le chef du positivisme anglais, M Frédéric Harrison, qui a, depuis lon£ temps, prévu la crise actuelle avec 1 prescience d'un véritable prophète, exprimé dans le "Times" la même idée " Il faut, dit-il, que nous fassions v brer le monde entier de notre septimer d'horreur ! La caste des Junkers et la di | nastie des Hohenzollern sont! responsables de ces infamies. U appartiendra au peuple allemand de régler le compte da cette race qui l'a ruiné et déshonoré. " CONTRE LE SAC DE LOUVAIN. PROTESTATION BRITANNIQUE. La "LibTary Association " vient de tenir son assemblée annuelle. Elle a voté par acclamation l'ordre du jour suivant: " Les membres de la " Library Association représentant les principales bibliothèques de l'Empire britannique, assemblés en leur réunion annuelle, expriment leurs sentiments de profonde indignation pour l'acte de vandalisme injustifiable qu'a commis l'armée allemande par la destructioni de Louvain, antique centre de culture, avec ses illustres Université et Bibliothèque, ce par quoi le monde universitaire a subi une irréparable perte Dans l'empire britannique L'AIDE DES INDES Londres, 13 septembre. — Le Aga-Khan, chef spirituel des musulmans de l'Inde, est arrivé en Angleterre. Il offre ses ressources eit son service personnel pour la guerre; mais comme il n'a pas reçu d'éducation militaire, il s'annonce prêt à servir comme simple soldat. (Router)'. CE QUE DIT SIR WILFRID LAURIER Londres, 13 septembre. — Sir Wilfrid Laurier, ancien président du conseil au Canada, a déclaré que l'Angleterre s'est engagée dans la guerre sainte. " Selon mes informations, il y a peu de gens dans les Etats-Unis dont les cœurs ne sont paa avec nous et si lord Kitchener a encore besoin de soldats du Canada, il les aura." (Reuter). L'action russe —$— Communiqué officiel Victoire complète des Russes an Autriche Les Russes prennent 94 canons, 30,000 prisonniers et du matériel de guerre Anvers, 13 septembre. — Le ministre de Russie en Belgique a reçu de Pétro-grade, le 12 septembre, les communications officielles que voici Victoire éclatante sur tout le front autrichien.L'armée autrichienne, dite du "Nord", renforcée de contingents allemands, a été acculée à la rivièrei San. Du 26 au 28 août (vieux style), noua avons pris 94 canons, 30,000 prisonniers, dont 200 officiers, quantité de mitrailleuses et de matériel de guerre. La poursuite continue. Le résultat de la grande bataille de la Galicie, à laquelle deux millions d'hommes prirent part et qui a duré dix-sept jours, finit par la victoire complète de nos armes. » jNOTE. — Le 26-28 août (vieux style)1, correspond au 8-10 septembre de notre car lendrieir. En Autriche .—- y i UNE POIGNEE DE NOUVELLES 1 Le " Daily Mail " annonce, d'après un correspondant, qu'un bataillon hongrois, ; poursuivi par les Russes, franchit la frontière roumaine et fut désarmé. Un officier d'artillerie russe a déclaré qu'un corps d'armée de réserve prussien, se trouvant actuellement en Prusse orientale, est arrivé de France. Les pertes autrichiennes dans la bataille de Galicie, sont estimées, au bas mot, à 120,000 hommes. L'évacuation de Cracovie se poursuit avec hâte; les autorités militaires ont vivement insisté auprès des clubs locaux: de tir pour qu'ils participent à la défense i de la ville. Un grand nombre de membres , toutefois persistent à manifester leurs sympathies pour la Russie et restent in-; différents. En Allemagne y Une conversation avec le Kaiser Intéressantes déclarations s Une dépêche adressée le 11 septembre e de New-York au Times donne le renseignement intéressant que voici : s Herr von Eckhardt, Je nouveau minis-s tre allemand à Mexico, est arrivé ici, 3 hier, et, d'après sa conversation, n© sem-® ble guère d'accord avec le langage pacifi-i que du comte Bernstorff. Herr von Eckhardt conte qu'au mo-ment de quitter Berlin, il a eu uns a conversation de vingt minutes avec l'em-a pereur Guillaume, qui lui parla de la !: guerre avec la France, et de ses causes i profondes et de la campagne en cours, t L'empereur, qui était sur le point de par-tir pour le front, esquissa à Herr von

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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