La Flandre libérale

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22 november 1918
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s.n. 1918, 22 November. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2r3nv9bp55/
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44* Annés- — Vendredi 22 Novembr» !9!8, Pin s 1© GEfiSmiES H" II. — Vendredi 22 Novembre 19(8. LAFLANDRE LIBERALE ABONNEMENTS Pour la Belgique et l'Union postale, les tarifs seront pul ultérieurement. RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE : GAND, i, RUE DU NOUVEAU BOIS ANNONCES Pour le prix des annonces, s,adresser au bureau du jouri On traite à forfait Admis par la censure In Vlaanderen Vrij " In Vlauiuieren vlaamscb ' ! Telle es la devise pleine de menaces sous laquétl le parti flamingant s'cbt constitué, il y une cinquantaine d'années. Son prograu; nie était alors, avant tout, de répandre i culture de la langue flamande et de fair réformer des abus incontestables qui exi* taicnt en matière judiciaire et administra tive. La languç française était, à cett époque, usitée presqu'exclusivement dan Jes sphères officielles, même dans les h calités où ia population ne comprenai que U flamand. C'est alors que des boni nies bien intentionnés, se levèrent e s'unirent pour faire réformer ces abus. Justement émus de l'ignorance dans la quelle croupissait le peuple flamand, il conçurent le dessein de poursuivre soi relèvement moral et intellectuel par l'a mélioration de l'enseignement public, pa l'organisation de conférences, par la fon dation de bibliothèques.. Ils fondèrent L société " Wiîlems-Fonds "/œuvre de prc pagando, autour de laquelle vinrent s ranger de nombreux libéraux, et qui fu bientôt imitoe des cléricaux et des socid listes. Quoique la devise " In Vlaandere vlaainsçh " fut a-ssez dangereuse cumin on l'a éprouvé depuis, on ne redoutai guère au début l'action flamingante, pa» ce que le» chefs du flamingantism< étaient fermement attachés à notre unit' nationale. 11 est vrai qu'ils s'interdisaien en public l'emploi de la' langue française qu'ils pratiquaient dans l'intimité, e que la ténacité qu'ils y mettaient pouvai parartrè susi>ecte. Mais ils ne mardi os t aient aucune hostilité ouverte onvei: cette langue. Ils reconnaissaient tout au moins im piieitement — que l'usage en Flanar-d'une seconde langue plus répandue qui le flamand, constituait un avantage in contestable et une supériorité de la r.\a fhuE&ndc. O» pouvait ortrire que le "£:i de s'astreindre a ne parler que ie flamant était de leui part une simple protesta tion à l'adresse de-certains bourgeois qu affectaient de refuser de parler la langu' du peuple ou qui n'en avaient pas h moindre connaissance. Les flamingants furent écoutés dans j; mesure où leurs revendications étaien raisonnables ; les griefs existants en ma tière administrative rA. judiciaire furen supprimés. Le parti îiamingant n'avait, dès lors plus de raison d'être..11 ne lui restait qu'; disparaître ou bien à, évoluer et à fair de la. surenchère. C'est à cette évolutioi que nous avons malheureusement assiste surtout depuis l'avènement du suffrag universel. Depuis es moment, la devisé : " i,.1 Vlaanderen vlaamseh " a perdu sm sen primitif. Elle ne signitie plus qu'il fau émanciper le peuple flamand en lui pai lant sa langue, tout en maintenant l'usa go du français en Flandre. Elle signiti qu'il faut faite la guerre à la langue fraii çaiaej qu'il faut, faire disparaître cett langue comme une intruse et ia chasse comme une pc&fce de ia Flandre où d'=i régner en maître exclusif riJiome natic ual. Elle équivaut même pour beaucou do flamingants cléricaux à une déclara tion de guet je à la " France athée et re publicaine ". Jusqu'à «vite évolution de leur part les flaminga.ats s'étaient prétendus uei sécutés par ce qu'il y avait en Flandre de fonctionnaires ignorant le flamand. Nou les avons vus devenir des persécuteur; recourant à la menace, faisant appel à I force, à l'intervention des pouvoirs pi blics trop complaisants pour imposer de-réformes, dont ia gi ande majorité du pi*i pie ne veut pas. Peu à peu les lois sur l'emploi de 1 langue sont devenues des lois de contrai i te, portant iouidenient atteinte à la lice té, ne répondant plus à aucune revend cation légitime. JSous n'en donnerons poi le moment qu'un exemple. D'après ia loi sur l'enseignement p1' maire, la langue véhicalâire doit être ! flamand pour tous les enfants dont k parents sont nés en Flandre. Peu import que la langue familiale soit le fiançai comme c'est le cas pour beaucoup de f: milles bourgeoises; Le père de fa, m il! n'est pas libre de choisir un établissi ment où l'enseignement soit donné à so enfant en français. Ce droit n'est réu qu'aux familles où la langue flamande e ignorée. La joi charge l'inspection scoln re d'un droit de contrôle et de réforii»; tion de la décision du père sur ce poiu Mais ce même père de famille est absoli ment libre dis ..dispenser .son enfant, c 1 enseignement tic la religion.' En cet matière, à laquelle beaucoup de nos c«> Citoyens accordent une importance ca^ la liberté des parents Ils ne relèvent que de leur conscience. Le flaminçautisme impose sa volonté sans tenir aucun compte de la liberté du père de famille. Poussé à ses conséquences les plus extrêmes, il poursuit ia destruction de tout enseignement français : Ja suppression de t notre Université, la séparation adrui-e nistrative, la division de ia Belgique en ,l deux; camps ennemie, la destruction, en im mot, de la nation belge. i La guerre Z'ous a, en effet, montré où ^ peuvent nous conduire les flamingants auxquels certains d'encr'eux n'ont pas hésité à recourir pour nous imposer leur 3 programme. k Sans doute nous serions injustes si nous ne faisions pas une distinction très nette l entre les " activistes, traîtres odieux qui ont pactisé avec l'ennemi, et les "passi. c vistes " qui sont restés fidèles à ia patrie belge. Il y a entr'eux une différence p■ j fonde. 3 Mais cette différence existe moins dan » 1 le programme que dans les procédés d'application. Trop d'entr'eux voulaient et L- veulent encore la môme chose : "In . • Vlaanderen vloamsch " est pour eux sy-L nonyme do: "Plus d'université française, plus de français, rien que du flamand en Flandre, séparation administrative, division de ia patrie 1" Nous devons reconnaître, cri vérité, qu'avant la guerre, nous n'avons peut-j être pas veillé avec une attention assez vigilante et résisté avec assez d'énergie ^ parce que nous n'avions pas aperçu dans toute son étenduo le péril auquel le fla-> mingantisme pouvait conduire. Ajoutons aussi que nous avons craint . bien à tort — ne mettons pas de m au. f vaise grâce à le reconnaître — de com-t_ promettre lo parti libéral, en nous alié-t liant les flamingants. Nous croyions dans la lutte intense où nous étions engagés, 2 que nous n'avions pas le droit de gaspille!' aucune de nos forces. Ajoutons que les deux autres partis ont été vic- ■ times de la même préoccupation, dan» î la même mesure que nous. Aujourd'hui, nous sommes éclairés, et ; nous serions coupables envers notre pro-pi^ parti, et'envers'la "patrie, sî nous per-I sistions dans ce que nous n'hésitons pas à appeler une faiblesse. l II faut que le flamingantisme renonce : à flamandiser 'l'enseignement K-oyen 1 supérieur. Il faut qu'il renonce à établir une Université flamande parce que celle-1 ci n'est et ne peut être qu'un moyen L pour parvenir à la séparation administrative, but final de ses efforts. * Il faut qu'il renonce enfin à imposer sa volonté par la force, par l'intcrvcn-« tion des pouvoirs publics, contre le vœu 1 de la majorité de la nation. Nous voulons la liberté, toute la liber-1 té, même celle de parler et d'écrire le ' français en Flandre. A la devise flamin-e gante, nous voulons eu opposer une autre pour laquelle nous combattrons avec 1 énergie et sans relâche. Notre devise est : I n Vlaanderen b vrij. Une nouvelle ligue 1 On vient d'afficher en ville et de dis-t tribuer dans toutes les maisons une circulaire rédigée en deux langues et ainsi ^ conçue : LIGUE NATIONALE Concitoyens ! Nous voici enfin délivrés de la domi-» nation étrangère qui a pesé sur nous pendant plus de quatre ans. La nation belge < leprend le libre exercice de ses droits et s la disposition de ses destinées. ; L'élan unanime de patriotisme qui a ' soulevé le pays entier contre une injuste ' agression a révélé la conscience qu'il avait de son unité et a affirmé aux yeux s du monde l'existence de la nationalité 1? ne faut pas que ce magnifique résultat puisse être compromis. a Un ennemi perfide, caressant toujours 1 l'espoir de nous annexer un jour, a essayé de nous diviser pour nous absorber i plus facilement. i Une poignée de traîtres, les . flaïnin-gants-activistes, corrompus par l'or de l'oppresseur, lui sont venus en aide dans " cette tentative; ils ont mené contre l'intégrité, contre l'existence même de leur s patrie, la. campagne la plus odieuse. 0 Pendant quatre ans, nos murs ont été salis d'affiches, nos demeures ont été inondées de pamphlets faisant appel aux L sentiments de haine et d'envie, cher-,J chant à semer la division entre Flamands et Wallons, entre bourgeois et n ouvriers. Une presse sans vergogne a poursuivi '' la même œuvre dissolvante. 5t Pendant quatre ans entiers, seules les récriminations et les calomnies des flar 1 m ingants-activistes ont pu se faire en-t. tendre sous la protection de la censure allemande. Toute réponse par la parole ou par la presse était rendue impossible, ie Systématiquement les activistes et le? Allemands ont essayé d'erapoison nei i l'opinion publique, i- .. - Concitoyens! Paa un seul instant — et ce éternel honneur — vous ne vous êtes lai: sé leurrer par les menées de ces trait rei Mais ce qui n'a eu sur vous aucune a< tion a peu-être pu faire illusion à d'aï très; cette agitation violente quoiqn factice, que vous -avez, sur place, pu j< ger à sa juste valeur et que vous ave couverte de votre mépris, a pu, distai: ce, impressionner et raire croire à l'exi; ten.ee d'un mouvement d'opinion auquj il fallait donner satisfaction. Notre gouvernement, éloigné du p&.y depuis le dk>bub de la guerre, repren l'exercice du pouvoir. Pendant son long exil, il n'a cessé nous en sommes persuadés, de songer au intérêts du pays et de préparer la soh: tion de tous les problèmes qui intérêt sent ses destinées économiques, sociale? politiques. Mais pendant ce long espace de temps il n'a plus eu de contact avec le pays les élus du corps éle>ctoriU, même oeo restés au pays, n'ont plus eu de conta : avec leurs maudants, toute liberté d parole, de réunion, de presse ayant ét suspendue. Que chacun se garde donc de toute se lution précipitée ou de toute déclaratio compromettante sur- les questions qu peuvent mettre, 'en péril l'unité _ na^ic n aie, et au sujet desquelles l'opinion pu blique n'a pas pu se former. Les traîtres vendus à l'ennemi ont e quatre ans pour empoisonner l'opinio; sous la protection de la censure aliénai de ; nous ne demandons que quelque mois pour exposer contradictoireireu au pays les dangers auxquels mènerai en certaines solutions que d'aucuns veulen faire adopter hâtivement. Ligue nationale Pour le comité provisoire gantois| | Le bureau : Le président, ISmile T)e Kip ; le vie président, Joseph Fn<frison ; le se.créi^ re, H. Van Houtte ; 1e trésorier, C. C'a.: no.y. Cette circulaire est signée de personne qui semblent appartenir à tous les pa: tis, mais qui jj'uscjjui'ijci ne se &onfc pa occupées de politique active. Elle se borne à donner à nos gouvei nants un conseil fort sage, en leur recon mandant de se garder do toute solutio précipitée ou de toute déclaration cou promettante. Nous ne pouvons que no» rallier à cette recommandation, qui e t d'tireurs, de tous points conforme à ro principes constitutionnels. Il ne faut jamais perdre de vue qu'ei Belgique tous les pouvoirs émanent d la nation. Non seulement lc3 membres d la Chambre et du Sénat ont, depuis 1; guerre, perdu tout contact avec le pay et ne connaissent pas la volonté de c fil ni ci, ce qui crée une situation anomale grave et commandant une extrême pru dence, mais il y a plus. Leur mandut tous, ou à peu près tous, est largcncn expiré, de sorte qu'ils n'ont plus ré^uliè rement qualité pour représenter la na tion. Sans doute, Ja nécessité peut suj pléer au droit, dans des temps troublé comme ceux que nous avons vécus. Et : se conçoit que par Isj force des choseï notre gouvernement ait continué à ex« cuter les lois et même qu'il ait légifér en exil, sans consulter régulièrement 1( Chambres. Mais maintenant que nos gouvernant ont pu rentrer dans le pays et que la s tuation est redevenue normale, ' ils do vent à notre avis avoir hâte de coiibu ter la nation, qui seule détient tous 1< pouvoirs. C'est pourquoi il faut què toutes'n< libertés constitutionnelles soient rét blies sans retard. Avec'les auteurs' de : circulaire, nous demandons le plus t< possible la liberté de la parole, de ré: nion et de presse. La» censure ne peut sul sister que strictement dans la mesure c les ■ nécessités militaires exigent se maintien. Et on reconnaîtra, sans dout que l'armistice étant signé et les arméi allemandes en pleine dissolution, ces' n cessités sont réduites au strict minimur Nous demandons, en outre, et aussit» que possible, que la nation soit consu tée. par les voies légales, c'est-à-dire p* la convocation du corps électoral. Le nouveau gouvernement, qui va et désigné aura, sans nul doute, pour pr gramme, la révision constitutionnelle le suffrage universel pur et simple. P. reille révision entraîne la dissolution d< Chambres et de nouvelles élections. Jusqu'à ce que lè pays ait pu fai: connaître ainsi sa volonté, nos mandata res — sûivant la règle qui s'impose tout mandataire dont le mandat est e: piré — doivent se borner à des actes p rement conservatoires. Telle est, si nous comprenons bien, , signification de la fondation de la Ligi Nationale. AVIS AUX ABONNES Nous prions instamment nos abonu qui auraient ehingé.Ie -i« micile, de bit vouloir n'ous r jinmiiriqUer leur afU tèifi > ain^i que la NOS ECHOS •- —o— , L* Joyeuse Entré» du Hsl à Bruxellesz lve Roi fera sa Joyeuse Ktitrée à " Bruxelles vendredi à :io heures; le 'i conseil communal de Bruxelles a voté un crédit de 500,000 francs pour orner s et pavoiser la ville. Différents sculp-1 tcurs travaillent à faire des groupes de plâtre. Sur la route que doit par-1 courir le cortège ne se rangeront pas ^ moins de 700 sociétés. Ai li. 45, le roi Albert prononcera, >, devant les Chambres réunies, le discours du Trône. On a travaillé d'ar-rache-pied pour remettre en état lés 5 locaux de? Chambres, souillés par les t Boches. e —0— " Les aosUllitea belges et le gouvernement1 Par 33 voix contre 3 et 3 absten-' tions, le conseil général du Parti Ou-" vrier belge a décidé la participation au ministère national. Anseele, Van-;1 dervelde et Wautérs ont été désignés i pour en faire partie. ^ La rentrés da M. Adolphe Mo* à b Bruxelles t A son arrivée, en auto, à l'hôtel de ville de Bruxelles, M. Max a été reçu par M. Lemonnier, M. Van Vollenhove, ministre de Hollande, ses collègues Jacqmain, Steens, Max Hallet, Bra-bandt, l'iadet, M. Franqui, président _ du C. N., Van der Rest, vice-gouverneur, Lépreux et Hautain, directeurs, et Janssens, secrétaire de la Banque nationale, et le député L. Bertrand. g Unefouleénorme assiégeaitle palais communal ; la grande salle était magnifiquement pavoisée. M. Max, qui était en tenue de voyage, , a une mine excellente. M. Lemonnier a pris la parole, et 5 rappela l'héroïsme du bourgmestre en 1914, sou bannissement, et se ré-3 jouit enfin de son heureux retour. MM. Steens, Bosquet, Bauwens, Con-rardy et Brabandt lui succédèrent, et 3 tour à tour apportèrent aù vaillant j bourgmestre le tribut de la reconnais-1, sance et de l'enthousiasme dès Bru-3 xellois. Après les discours officiels, M. Max , répondit par quelques mots émus . disant toute sa joie de l'accueil triom-i phal qui lui était fait; il remercia t M. Lemonnier et M. Steens de l'avoir remplacé pendant son long exil, et - termina en glorifiant la Belgique, ses - souverains, et ses alliés. s La séance ayant été levée, M. Max 1 parut à l'escalier des Lions, et fut s acclamé par une foule immense, taudis que l'harmonie communale jouait les ^ hymnes nationaux des alliés. :S Le retour de M. Max à Bruxelles a été un triomphe. Cette belle journée 8 restera gravée dans sa mémoire, ainsi l~ oue dans celle de tous ses administrés !" Retour des pigeons L'Allemagne devra, nous restitue! IS les chevaux et le bétail volés par les Boches. Il conviendra d'en faire autant a pour les pigeons. Dans les Flandres seules les Teutons ont enlevé pour plus d'un million de francs de pigeons D- °-~ ù La ration des soldats n La ration quotidienne de nos vail- e, lants soldats coïnprend : 650 g!'. de :s pain blanc; 500 gr. de pommes de 3- terre; 350 gr. de viande fraîche; 100 gr 1, de viande en conserve; 35 gr. de café it 25 gr. de sel; 25 gr. de riz; 25 gr. de 1- fèves; 25 gr. de pois; 20 gr. de sucre ■r 20 gr. de tabac ou 5 cigarettes; 5 gr de chicorée; 6 gr. de poivre, ■e Pvien d'étonnant à ce que nos trou > piers paraissent tous gros et gras, el en. excellente santé. La question des Indemnités degunrrc Un numéro du "Moniteur" est jircs. :o que cxclusivemedib consacré à la loi-a.r i_ rêté fixant les indemnités pour domma. ^ ges causés pàr la guerre. Bien enL-'ji u les mesures prises, déjà préparent seule, ment la solution du problème. Il s'agii J" pou^ le moment des dommages réels matériels et directs do la guerre. La loi. [a aiTétc comprend cinq chapitres. ' .1. Mesures générales; 2. Le règlem.jn juridique; 3. La fixation .et compéteno des cours et tribunaux pour dommage! — de guerre ; 4. Fixation et évaluation de 55 dégâts; 5. Mesures diverses. Un des articles les plus important concerne la' fixation des dégâts aux pro priétés et aux personnes. L'art. 21, notamment, parle de dégât aux- propriétés, y compris tous ^ bien meubles 'ou immeubles par destination 11 qui auraien t été enlevés ; les objets 10 quisitionnés ou enlevés en nature, le contributions, amende* ou expeHiaea il guerre dont particuliers ou collectivités auraient été victimes, dans n'importe quel but ; les dégâts causés en vue d'opérations militaires par armées alliées. Los dommages sont subdivisés en catégories d'après les objets qu'ils concernent.Pour ce qui concerne les dommages aux personnes, ils ne concernent que les su jets belges, alliés et autres n'appartenant pas à une nation ennemie. Ce sont les dommages formels, matériels et di- 1. Les dommages corporels résultant d'un fait de guerre ayant causé une blessure, invalidité ou maladie. 2. Le dommage corporel causé, rate sans blessure, invalidité ou malad e, j ui la déportation ou prison, ou toutes violences de la part de l'ennemi; ce dommage est considéré comme causé en Belgique si le fait dont il est la suite s'est accompli en territoire belge. 3. Si la victime a succombé, dommage aux survivants, époux, ascendants ou héritiers, ou toute personne pouvant établir un préjudice. Des formulaires seront remis aux intéressés par les soins des administrations oomiuaiuw es. Pour l'agriculture Le « Moniteur » publie un arrêté instituant un prix de 25.000 fr. àdécer ner au meilleur projet de transforma tion en terrains à,bâtir de tous terrain sur lesquels il est impossible d'éleve des constructions actuellement. L'au teur doit être Belge. Le jury comprendra cinq membres Les concurrents devront adresser leui projet avec toutes explications complémentaires, plans et autres docu ments, au ministre de 1 agriculture el des travaux publics, dans un délai de deux mois "prenant: cours à la date ot la visite des lieux sera permise. Le < Moniteur > annoncera cette date el indiquera les régions intéressées. Un voyage d'études dans les plantation» ootonnSères du Congo bol«t> M. Robert Me es, fils de Emile Meos-Braun, préaidetnt du tribunal d< commerce die Gand, s'engagea en Bep. tembre -1914 dans l'armée belge. Aprèî avoir été pendant trois ans au service d< l'armée de campagne, il fut chargé pa; 'le département des colonies d'une mis s ion d'études dans les régions où. 1< gouvernement de la colonie a entreprd* ses essais de propagation du cotonnier Rentré hier à Gand, M. Mees partie vers la fin de Ja semaine pour Londres afin d'y compléter ses rapports. Nous lisons à ce propos dans la "Tri bune congolaise" : '' Ce voyage avait spécialement pou] but de permettre à M. Mees de se rendr< compte de l'avenir réservé aux planta it.ions cobonnières et d'intéresser, dam la suite, l'industrie be^ge à la productioi du coton. " M: Mees vient de rentrer du Congo par la voie du Soudan, de l'Egypte ei de l'Italie. Sans vouloir anticiper sur le rappori de son voyage, qu'il compte soumettra squs peu à M. le ministre des colonies nous pouvons cependant dire déjà com bien le lieutenant Mees a été satisfaites résultats de son voyage. " Les perspectives cotonnières au Con go sont considérables — leur avenir dé pendra en grande partie de la politique du gouvernement d'abord et de l'aid< plus ou moins étendue que les capitalis tes belges apporteront à seconder les ini tiatives privées." " Pour le coton, plus que pour touti autre culture, il faudra une réglementa tion commerciale bien déterminée: l'en gouement provoqué par les hauts pri: actuels atteints par le coton 11e subsiste ra peut-être pas, et il faut éviter, à tou piix, qu'après quelques années de pro duction intensive, l'on n' abandonne o produit au profit d'un autre, qui serait à son tour, plus rémunérateur. " La question du coton est avajit tou une question ' " de matière première ' pour les filateurs belges, avant d'êtri une question de gros bénéfices. Les ex tensions trop rapides et mal étudiées n-parviendraient plus à lutter plus tan contre la concurrence étrangère — i faut une extension rationnelle et conti nue qui nous permette, d'ici une dizain d'années, d'alimenter à peu près complè t ornent, et de manière stable, notre m ar ; cit6 belge. " Quant aux capitalistes belges, c'es à eux qu'appartiendra le dernier mot. " Devrons-nous voir la plus belle "colo 1 nie du monde servir à la multiplicatio] des capiteux étrangers — aurons-ndus ti re ies marrons du îeu ( —0— Las Belges en Hollande La légation belge a fait savoir qu'; ne peut actuellement être délivré d passe-ports pour la partie libérée de I Belgique. Cette nouvelle constitue u renseignement intéressant pour les pei ^ sonnes dont des parents résident en Ho! lande. 5 Pour rebâtir les fermes détruite J Deux Brugeois, MM. Alfred Ronsc conseiller provincial et Théo Ràisot 3 architecte, ont consacré, les heure s déprimantes de l'occupation étrar 1 gère à composer un grand ouvrag< qui paraîtra incessamment sur « Le c fermes types et constructions rurale en West-Flandre », qui déroule le panorama de la Flandre rurale telle qu'elle devra renaître, pour garder son cachet et sa poésie, pour appliquer à l'exploitation agricole les progrès de la science moderne, pour reconstituer dans toute notre région les fermes pittoresques qui eu constituaient la richesse et l'orgueil. Non contents de créer une. œuvre théorique, ils ont groupé quelques amis qui, de concert avec eux, ont étudié dans nombre de réunions (qui toutes devaient êtres secrètes pour échapper à l'intervention de la police allemande), la fondation d'une vaste société coopérative de construction. L'idée fondamentale de la nouvelle association est de réunir un grand nombre de propriétaires sinistrés dans une association puissante, qui leur facilite la reconstitution des domaines jxi—:i-„ La tomba du capitaine Fryait et des Belge* fusillés C'est à Steenbrugge, dans le cimetière de Bruges, que reposent le capitaine Fryatt et les Belges lâchement fusillés par les Allemands dans la cour de la caserne des lanciers. A droite, près de l'entrée du cimetière, douze croix de bois surmontent les tertres sous lesquels gisent les restes de ces nobles victimes. Sur les croix, les noms du capitaine Fryatt, d'Abel Rivière, Léopold Brion, Albert Achtergael, Louis Van Eecke, René Van Eecke, Emile. Van Veerdeghem, Prudent Dewispelaere, Ferdinand ; Slock, Delaplace, Desloover et Titeca. Dès que les Allemands eurent quitté Bruges, la municipalité fit peindre les noms des victimes sur les croix des tombes demeurées jusqu'alors anony-1 mes. Sur celle du commandant du stea-1 mer « Brussels >, il y a l'inscriptioti ' suivante : Here lies Capitain Frtjat! \ M aster of s.s. « Brussels » 0/ Glorious Memory > Des fleurs ont été déposées sur sa tombe par les troupes belgés et bri-b tanniques. 1 —o— La Relito et le petit soldat C'est à l'infirmerie de Linde. La Reine rend visite aux blessés. ' Dans un lit, un petit soldat de dix-sept ans repose. La Reine s'approche et, [ doucement, lui caresse la joue. L'adolescent se réveille, regarde, reconnaît la souveraine, joint les mains et dit, ' extasié : « Notre Reine, c'est notre Reine », et il se met à pleurer, j La Reine lui baise les mains et, succombant à l'émotion, pleure avec ■ le petit soldat. —o— Un souvenir canadien « Pro Belgica », c l'ami canadien de 1 la Belgique i, vient de publier, à la gloire de notre pays, un album luxueux . et patriotique, contenant, en anglais, français et néerlandais, de nombreux '■ articles intéressants, copieusement ; illustrés, se îapportant à notre pays. . Le titre, avec cadre tricolore, repré-. sente l'arbre généalogique de la Fa-- mille royale, depuis Léopold Ier jus- ■ qu'aux princes Léopold et Charles et la princesse Marie-José. —— x>oo< ———. f KAMERADE! 3 A Bruxelles, à Anvers, à Liège, les ^ soldats allemands ont cherché, imraé-j dicute'raent iaprès la chute de Guillaume II, à fraterniser avec la popuîa-3 tion belge. Leur thème était fort simple: ''Nous sommes victimes des mêmes oppresseurs, le Kaiser et les chefs mili-t taires sont désormais nos ennemis, rien ne nous sépare plus ! " Nos. hommes n'ont pas accepté la main 1 qui leur était tendue. Peut-être quelques-uns de ceux qui voulaient se rapprocher d'eux étaàent-ils sincères... ; on perd si facilement le souvenir du mal 1 que l'on a fait et l'idée de l'oubli uni- 0 versel des injures est douce et naturelle à celui qui. a la conscience chargée 1... ►Seulement, le défaut de mémoire, dans le cas présènt, est un peu fortl . Tous ces soldats 'savent très bien, à l'heure qu'il est, maudire leurs èhefs et 1 les désarmer. Ils les acclamaient au dé-V but de la guerre et mettaientJ toutes S leurs forces et toute leur énergie,au ser-s vice de leur abominable cause. En est-il " un seul, parmi ceux qui nous étendent ■y | la main, qui ait hésité à incendier Di-s i nant, Louvain, Termonde, nos villes et s I nos villages par centaines? obéis-

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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