La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 oktober 1916
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s.n. 1916, 01 Oktober. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 23 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r49g44jz00/
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jsgi IB&JBM ^jp ph spf^HI <- HTJEI IM »BBj |jgi SSII iss spg PI® ggj ^p ite HbBBi KÊÊ ^MHHs w 9b ik < MHKIi^ 9h99h IHmH î®$ BRUgfëS l'ai foi dans nos destinées : un Pays qui se défend s'impose r, , . . . ^ , . f .,..„• au respect de tous *. ce pays ne périt pas! Dieu sera avec pA\inrn Envers les personnes qui dominent par la force militaire nous dans cette cause juste. ALBERT, Roi des Belges. FONDÉE notre pays, ayons les égards que commande 1 interet ge- ' (4 août 1914.) neral. Respectons les règlements qu'elles nous imposent Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sontimpo- t p ler ppvpypD iqip; aussi longtemps qu ils ne portent atteinte ni à la liberté sés ... et attendons patiemment l'heure de la réparation. ^ * FEVRIER 1915 de nos consciences chrétiennes ni a notre Dignité Pair 10- A. MAX. tique, Mfcr MbKUlri-K. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE - RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER ne se soumettant a aucune censure bureaux et administration : ANNONCES : Les affaires étant nulles adresse télégraphique : sous la domination allemande, nous avons ne pouvant être un emplacement supprimé la page d'annonces et conseillons KOMMANDANTUR-BRUXELLES tout repos, ils sont installés à nos clients de réserver leur argent pour dans une cave automobile. des temps meilleurs. Un article remarquable Remarquable et suggestif est le communiqué officieux publié par le Nord. Allg. Zeitung, et reproduit par tous les journaux allemands, relatif au dernier emprunt de guerre. Remarquable, dis-je, mais aussi remarqué tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Empire, car il laisse soupçonner le diapason de la mentalité allemande par rapport à l'appel de fonds annoncé. Jusqu'ici, à chaque échéance de pareille opération financière, le Gouvernement impérial faisait miroiter devant le populo l'éclat de quelque victoire allemande, et, comme l'allouette, populo ébloui par le scintillement des magnifiques nouvelles guerrières, s'empressait de vider son escarcelle entre les mains de Helferich. Cette fois Bethmann n'a pas le moindre appât pour allécher populo, pas même l'ombre du plus minime succès militaire (1). Les mois se sont suivis, les triomphes se sont accumulés, et populo s'aperçoit que la guerre qui devait être pour la Germanie une glorieuse épopée de courte durée, continue à traîner lamentablement et faire peser sur lui ses effets plutôt décourageants. Populo commence à rechigner, il trouve que la série des victoires est définitivement trop longue, que grâce à elles ses dernières économies s'envolent comme fumée ; et bourgeois et manants se disent, sous le manteau, des choses, des choses !.,. et naturellement plus ces choses sont secrètes et confidentielles, plus elles se répandent dans le grand public... Bref, on commence à trouver que les promesses passées ont été purement illusions,que les triomphes d'antan ont fait faillite, qu'on se trouve toujours et de plus en plus devant la perspeclive de la guerre perdurante, interminable, épuisante; bien plus, on se demande comment tous les glorieux faits d'armes de l'armée invincible ne peuvent pas empêcher l'ennemi constamment vaincu de sefortifier tous les jours, d'accroître ses armées, de gagner du terrain partout et de menacer même les frontières réputées intangibles de la patrie... Est-ce que par hasard Bethmann et ses comparses auraient raconté des balivernes et fait avaler à populo des couleuvres de dimension ? Oui mais, alors... si vraiment la partie est perdue pour l'Allemagne, pourquoi continuer une lutte inutile, pourquoi continuer ces énormes sacrifices d'or et de sang, pourquoi multiplier encore tous ces deuils, déjà tellement universels qu'il n'y a guère qu'une seule famille qui y ait échappé, la famille de l'Empereur ?. . Au moment où pour la cinquième fois Guillaume tend sa sébile pour mendier de nouveaux milliards, voilà les réflexions incongrues qui s'élaborent et se colportent... Décidément l'antique enthousiasme disparaît et les familles qui possèdent encore quelques marks préfèrent les conserver précieusement pour les mauvais jours qui semblent approcher, et il leur répugne de les verser dans le tonneau des Danaïdes du Trésor public; puis, celles qui ont encore des enfants en vie songent à leur avenir... (1) Je ne parle pas du succès, très relatif d'ailleurs, des Bulgares, dont faute de mieux les Allemands s'emparent à leur profit. Le Gouvernement se rendit compte des auspices malheureux sous lesquels s'ouvrait la souscription nationale, et vraiment les murmures et le mécontentement doivent prendre une extension sérieuse pour qu'il ait cru urgent de faire paraître dans la Norddeustche ia note officieuse dont nous parlons et qui a toutes les apparences d'un cri d'alarme et d'un appel au secours.Attention I clame la Norddeutsche, tous ces bruits mauvais sont lancés dans le pays par « des agents à la solde de l'ennemi » ; bien entendu elle ne montre pas comment la perfide Albion parvient encore à recruter de si nombreux agents et à !?s soudoyer, et pour cause; mais elle est persuadée que ses dires auront une salutaire impression sur le peuple crédule par excellence ; l'ennemi, continue-t-elle, veut faire avorter l'emprunt nécessaire à la victoire finale... voilà pourquoi il répand le bruit « que souscrire à l'emprunt, c'est prolonger la guerre » et que, quand viendra le quart d'heure de Rabelais, l'Etat ne pourra payer la douloureuse pour la raison bien simple que le Trésor sera tellement à sec qu'il ne pourra satisfaire ni « au capital engagé par le peuple ni aux intérêts ». Car ce sont là précisément les deux choses qu'entre quatre-z-yeux les bonnes gens chuchotent tout bas ; et il faut croire, que populo y ajoute quelque croyance, puisque la note officieuse, reproduite par tous les journaux de l'Empire met tant d'instance à les dissiper ; elle les réfute d'ailleurs par des mots et des affirmations, mais les preuves font malheureusement défaut : L'opération est financièrement un placement brillant, car il produit plus de 5°/0 d'intérêt; refuser son obole, c'est ouvrir les frontières « aux hordes Anglaises et leurs alliés venus de toutes les zones de la terre », c'est attirer sur le sol allemand les horreurs de la guerre, et « nous connaissons les terribles désastres que la guerre a déchaînés sur les contrées où la lutte se poursuit depuis deux ans ; l'industrie et le commerce y sont anéantis, des millions de gens y sont plongés dans la plus noire des misères et accablés de toutes les infortunes physiques et morales ».,. (1) « ceux-là sont des traîtres qui répandent, croient pareilles insinuations ou y donnent suite » ... Enfin, il y a la « souscription forcée, à laquelle on ne songe pas » encore, mais dont la note tient à laisser entrevoir la possibilité 4.. D'autres feuilles vont plus loin : à ceux qui prétexteraient n'avoir plus d'argent liquide,elles insinuent qu'il y a les propriétés immobilières et les objets précieux, que je devoir patriotique exige de les engager et que l'argent ainsi obtenu doit aller à la souscription. Les fonctionnaires et les employés de l'Etat n'ont pas un traitement suffisant pour participer à l'emprunt? Qu'à cela ne tienne, le Trésor leur avancera en ... papier une avance sérieuse sur les traitements futurs, à condition qu'on les verse à la souscription ... etc., etc, Mais toutes ces bonnes raisons suffiront-elles à décider les citoyens à se dépouiller de leurs dernières ressources ? Les Autorités semblent en douter, et des rumeurs inquiétantes cou- Ci ) Tiens ! tiens ! Cependant le suave von Bissing affirme qu'en Belgique commerce et industrie prospèrent, et qu'il n'y a que les paresseux qui ne trouvent pas un travail rénumérateur1 .Oui des deux ment ? Prière de faire circuler ce bulletin Numéro 94 DEUXIÈME ANNÉE Octobre 1916 PRIX DU NUMÉRO— élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite).

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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