La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 augustus 1915
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s.n. 1915, 01 Augustus. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mw28912x8w/
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NUMÉRO 42 AOUT 1915 PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement les sacrilices qui nous sont imposes rOINDr E Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, et attendons patiemment l'heure de la réparation. avons les égards que commande 1 intérêt général. Respectons les , „ , r „ . ^ régi ements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent Le Bourgmestre jer PEVR.'IÏ!jI{ 191 Ê) atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni a notre Adolphe MAX. % Dignité Patriotique M«r MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE I KOMMANDANTUR- BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. DÉM.EIVTE OFFICSSEIv La Légation Belge à La Haye publie le communiqué suivant : « Les journaux allemand» des 10 et 11 cou= rant ont donné de longs articles à l'occasion de la Fête Nationale et du Manifeste ou proclamation de S. M. le Roi des Belges. L'Agent diplomatique belge déclare que ce factum est un faux et ne constitue qu'une mystification. Le Roi et son Gouvernement n'en ont eu connaissance que par la voie des journaux. » AUX PATRONS ET AUX OUVRIERS Les Allemands commencent à user à Bruxelles des procédés odieux et illégaux qu'ils ont employés à Menin, Luttre, Rou-baix, Lille, etc. afin de forcer la population à travailler pour le compte du gouvernement et de l'armée ennemis. La Convention de La Haye défend expressément à l'occupant de contraindre les habitants d'un pays de travailler pour l'ennemi. Elle lui ordonne également de respecter les lois en vigueur avant l'occupation. Or, en Belgique, nous vivons sous le régime de la liberté et nous prétendons avoir le droit de garder cette liberté entière; celle de travailler comme celle de nous croiser les bras, lorsque nous jugeons le travail incompatible avec notre devoir; celle d'ouvrir comme de fermer nos usines; celle de donner aux ouvriers le salaire accepté par eux pour travailler, comme celle de les payer pour ne rien faire. Nous adjurons nos concitoyens de suivre l'admirable exemple de ceux qui les ont devancés dans la lutte contre l'oppression. A Bruxelles ils ont pour eux le nombre et le nombre est une force devant laquelle, même le gouvernement actuel a dû plier. PAS DE REVOLTE, PAS D'EMEUTE, LA FORCE D'INERTIE, comme à Malines et comme le 21 juillet. On fera des exemples de répression, peut-être, et nos oppresseurs ne se tiendront pas si vite pour battus. Comme à Malines, ils finiront cependant par céder... tout en se disant satisfaits et en proclamant par affiches que c'est NOUS qui avons cédé. Comme à Malines aussi, sans doute, ils diront qu'ils ne demandent rien pour l'armée mais ont en vue uniquement le rétablissement de la vie économique. Ne nous fions ni à leurs promesses ni à leurs affirmations. Honte aux mauvais patriotes qui céderaient devant la menace. L'ennemi demande des bras; qu'il retire de ses armées les ouvriers dont il a besoin. TOUT BELGE OUI TRAVAILLE PuUR L'ALLEMAGNE PERMET A UN ALLEMAND DE PRENDRE, AU LIEU DE L'OUTIL, LE FUSIL. C'est à peu près comme s'il se battait lui-même contre ses frères. Souvenons-nous aussi qu'il y a à Bruxelles des représentants des puissances neutres auxquels nous pouvons adresser nos protestations contre des procédés aussi scandaleux, aussi contraires au droit. LA LIBRE BELGIQUE. UN BEL EXEMPLE DE PATRIOTISME Deux lettres du maire de Lille On sait le conflit qui, dernièrement, mit aux prises M. Delesalle, maire de Lille, avec l'autorité militaire allemande, parce qu'il refusait énergiquement de faire confectionner des sacs u terre pour les tranchées boches. Le maire écrivit une lettre digne pour protester : Je regrette, dit-il au gouverneur général, de devoir vous faire respectueusement remarquer qu'il nou^ est impossible d'entrer dans vos désirs. Obliger un ouvrier ou un patron à travailler est absolument contraire ? mon droit ; lui conseiller de travailler, absolument contraire à mon devoir que me dicte impérieusement l'article 52 de la convention de La Haye. Vous avez reconnu vous-même la justesse de mes observations lorsqu'il s'est agit, au début de l'occupation, de trouver des ouvriers pour les tranchées et vous n'avez pas insisté pourque je m'entremette. Ce sont les même^ raisons que j'invoque aujourd'hui. Quant à la solution que vous me proposez de donner à ia ville même te soin de confectionner les sacs, elle ne peut pas même être envisagée, car mon devoir de ma re français me l'in erdit plus formellement encore. Quelques risques que je puis encourir, je regrette de ne pouvoir vous donner s'tisfaction. Vous été? soldat, Excellence, vous placez trop haut le sentiment du devoir pour exiyer que je trahisse le mien. Si j'agissais autrement, vous n'autiez pour moi que du mépris. A la suite des mesures de rigueur prises par les Allemands, M. Delesalle déclara dans une seconde lettre : Parce que quelques ouvrières, de leur plein gré et après réflexion, refustnt de confec ionner de leurs mains des sacs à sable pour les tranchées, à i'heu e même où leurs ma: is et leurs frères se font héroïquement tuer devant ces mêmes tranchées, parce que le maire refuse d'intervenir et de conseill r de faire ce qu'il considère, en son âme et conscience, comme un crime contre sa patrie, vous sévissez contre une immense population innocente qui, jusqu'ici, a fait preuve, malgré ses souffra ces, du plus grand calme. Vous m'enjoignez, en outre, de verser à l'intendance, le 10 juillet, une somme de 375,000 francs pour la confection de 600,090 sacs en Allemagne. Je regrette de ne pouvoir acqu-escer à cet ordre : d'abord, vous savez que je n'ai plus en caisse d'espèces françaises ou allemandes ; de plus je ne recon"ais pas que cette dépense puisse m'être imposée. 11 ne s'agit pas, en effet, de frais d'entretien de vos troupes, auquel je dois pourvoir, mais de véritables dépenses de guerre, auxquelles mon devoir m'interdit de contribuer. Je vous le répète encore, Excellence, j'ai fait et je ferai tout ce que me prescrit mon revoi , mai> je n'irai pas au delà. Ma bonne volonté est à bout, et ma santé, très ébranlée, s'épuise sous le poids d'incessantes préocc pa'ions. En internant mes adjoints à la citadelle, vous rendez, pour moi, le fardeau plus écrasant. (Courrier du Centre.) Nous avons extrait cet article d'une publication non censurée très intéressante que nous recommandons à nos lecteurs : « Revue hebdomadaire de la oresse française ». PRIÈRE DE FAIRE CIRCULER CE BULLETIN

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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