La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 december 1916
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s.n. 1916, 01 December. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m61bk17w1t/
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NUMÉRO 104 DEUXIÈME ANNÉE DÉCEMBRE 1916 PRIX DU NUMÉRO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées ; un Pays qui se défend s'impose au respect de tous : ce pays ne périt pas ! Dieu sera avec nous dans cette cause juste. ALBERT, ROI DES BELGES (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposes... et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. Max. FONDÉE LE 1er FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. Mgr. MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE Bons sens... et oerfidie. Quand les brigands qui nous gouvernent en ce moment méditent un mauvais coup, ils joignent à la cruauté de leurs actes un je ne sais quoi de perfide, qui les rend encore plus odieux : ils les présentent sous forme de punition. Pendant un mois ils ont empêché toute circulation après 7 heures du soir. Quel a été leur but? Ils ont voulu céler à la population certaines opérations militaires pratiquées dans l'ombre. Nul n'a pu en être témoin afin que les « pseudo-patriotes » ne puissent en informer les chefs alliés. Qu'il me soii permis de dire que, malgré toutes les précautions prises, ceux qui doivent savoir, savent. Cela suffit. Nos ennemis ont peut-être le droit strict d'agir comme ils le font, malgré le tort sérieux qu'ils occasionnent à ce qui nous reste d'affaires; mais où éclate l'odieux de leur conduite et leur perfidie, c'est quand ils écrivent dans leurs avis et leurs feuilles qu'il n'y a là que le châtiment infligé parce que l'ordre aurait été troublé par quelques citoyens. Disant cela, ils mentent : l'ordre n'a été troublé nulle part, pas plus le 15 novembre qu'antérieurement ni depuis, et le fait de la population bruxelloise d'avoir acclamé notre Roi, défenseur de notre liberté, ne constitue pas un acte d'insubordination. Le prétexte, dans la punition, a été employé depuis le début de la guerre, n'en donnons que quelques exemples : lorsque les hordes teutonnes assassinaient les populations civiles paisibles, elles prétextaient le châtiment des prétendus francs-tireurs; lorsque les Allemands mirent le grappin sur les 700 millions des banques bruxelloises, ils prétextèrent la punition des directions de ces établissements qui laissaient prudemment cet argent improductif; lorsque il y a peu de temps ils nous imposèrent de nouveaux millions, ils prétextèrent la punition pour signaux lumineux imaginaires; lorsqu'ils frappent de déportation et de travaux forcés nos civils, ils prétextent la punition des « travailleurs paresseux, ayant horreur du travail ». Aujourd'hui, la coupe de l'iniquité déborde : il n'est plus une famille en Belgique qui ne soit déjà ou ne soit sur le point d'être frappée par le nouveau forfait des Barbares. Ceux-ci sentent gronder la colère populaire. Ils s'ingénient à en détourner le cours en excitant les citoyens contre les citoyens. Ils ont voulu semer la division des races et des langues, la division des citadins et des campagnards, la division des indigents et des classes possédantes; voilà qu'ils essaient aujourd'hui de la division politique. De cette noble besogne ils chargent leur journal domestiqué La Belgique. Et dans des articles fielleux, ayant les apparences de la modération et de la dignité — genre allemand — mais d'autant plus perfides, ils y font des appels... au bon sens. Certes, beaucoup comprennent le but et voient clair dans le mensonge; mais les Allemands comptent sur les ignorants, les impulsifs, les faibles de caractère qui ne savent discerner le vrai du faux. Faisons connaître ici la vérité à tous : ces articles ne sont que tissus de mensonges éhontés. Il n'est pas vrai — le nouveau décret sur l'heure de fermeture des magasins le prouve à toute évidence — que les belles démonstrations patriotiques de la fête du Roi aient « provoqué les mesures » qui ont i'rappé le commerce bruxellois... Il n'est pas vrai qre « l'opinion publique se montre plutôt sévère pour les manifestants »... 11 n'est pas vrai que dans les églises on excite les manifestations et qu'on y prêche la révolte... Il n'est pas vrai — en supposant que les acclamations pour notre Souverain aient mal sonné aux oreilles de nos ennemis — que la Convention de La Haye permette de frapper la Collectivité au lieu de « punir les coupables »... Il n'est pas vrai que l'amour pour notre Roi bien-aimé, dignement et licitement extériorisé, est chose « inutile » et ne serve pas la cause de toute la Belgique... Il n'est pas vrai, enfin, qu'un parti politique veuille monopoliser à son profit l'enthousiasme patriotique et servir seul les intérêts de la Patrie La Belgique ment quand elle affirme avoir reçu les confidences « d'une haute personnalité politique bruxelloise ». Il est curieux de constater que cette feuille vendue, de même que son copain Le Bruxellois, insèrent journellement des lettres d'un nombre incalculable de citoyen et de groupes de citoyens qui épanchent dans leurs colonnes des plaintes et des gérémiades incessantes. Jamais ces feuilles ne donnent le nom de leurs « correspondants » d'occasion, et pour cause : le style reflète parfaitement l'origine de ces épîtres ! Deux hommes surtout symbolisent le bon sens et l'ardent patriotisme de nos populations, M. Max et Mgr Mercier; ils appartiennent à des opinions philosophiques divergentes, mais sur le terrain de la défense de nos droits ils se donnent la main et leurs noms ne se sépareront jamais dans la mémoire des générations présentes et futures. Ne disposant pas d'une tribune libre, M. Max se servait des murs de la capitale, et on sait avec quel enthousiasme et quelle avidité le peuple de Bruxelles lisait ses protestations vibrantes et ses magnifiques manifestations de l'âme belge. La justice allemande et son... amour de la vérité ont relégué M. Max dans une forteresse prussienne. Mgr Mercier continue son œuvre : aux populations torturées, affamées, ruinées, couchées sous la botte de nos ennemis, il prêche le calme et l'endurance, non pas la soumission veule et lâche de misérables ilotes, mais la fière et indomptable résistance passive à tous les crimes qui violentent les consciences et rabaissent notre dignité patriotique. N'osant l'atteindre directement et brutalement, ni le jeter, lui aussi, dans quelque géhenne allemande, de peur d'encourir la réprobation du monde entier, nos maîtres tâchent de le rendre odieux, de le rendre responsable de leurs crimes. Ils n'y réussiront pas... Au fond de leur âme — j'en ai entendu maints aveux -- les Allemands respectent, tout en le redoutant, l'action superbe de notre Cardinal. Notre peuple voit en lui un consolateur, un libérateur, et l'univers s'incline devant lui comme devant une des figures les plus nobles et les plus admirables de notre temps.

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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