La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 augustus 1915
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s.n. 1915, 01 Augustus. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 11 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm43x4m/
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Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont impesés et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre Adolphe MAX. FONDÉE LE 1" FÉVRIER 1,915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotiqj<e. M" MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR- BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION 11e pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. GUERRE AUX HUNS MODERNES Depuis plusieurs semaines des journaux allemands ou se publiant sous la censure allemande, ont commencé à faire plus ou moins directement écho à la manœuvre combinée à Berlin entre le « Vorwârts » socialiste et le gouvernement impérial pour lever partout l'idée de la paix dans le plus bref délai possible ou d'un armistice qui serait le prélude de la paix. Des journaux financiers leur ont emboîté le pas. Les arguments ne leur manquent naturellement pas. il y a d'abord les horreurs, les désastres et les deuils qui accompagnent toute guerre et qui dépassent, dans la gigantesque lutte actuelle, tout ce qui s'est vu antérieurement. Il est certain que la prolongation de cette lutte continuera à accumuler les ruines tinancières, les dévastations et les massacres sans amener immédiatement de notables changements dans la situation respective des belligérants. Si l'humanité était raisonnable, la guerre cesserait instantanément. Mais il est encore plus certain qu'elle n'aurait pas été déclarée dans cette hypothèse. Tous les arguments économiques ou moraux des prédicateurs actuels de la paix immédiate sont incontestablement fondés et ils seraient même absolument topiques s'il s'agissait d'une guerre ordinaire entre nations rivales, luttant pour des questions de prestige ou d'intérêt et respectueuses du droit des gens et des conventions internationales. La guerre européenne déchaînée par les empires germains dtr centre est la lutte entre des principes fondamentaux dont dépend l'avenir de l'univers, le progrès moral et matériel de l'Europe et du monde. Les Austro-Allemands alliés à l'homme malade professent publiquement et mettent en pratique, tantôt avec cynisme, tantôt hypocritement, la doctrine des tribus sauvages, d'après laquelle la force brutale est la créatrice du droit. Leurs professeurs, leurs docteurs, leurs hommes d'Etat et même leurs théologiens, proclament au grand jour que l'Allemagne doit être au-dessus de tout, qu'elle est la nation élue de Dieu, que le patriotisme allemand est la première des vertus, que « nécessité fait loi » quand il s'agit de la puissance du « Deutschtum » et que devant cette nécessité, voire même devant l'utilité stratégique de l'armée allemande les traités internationaux ne sont que des chiffons de papier et les conventions de La Haye sont lettre morte pour le « Grand Etat-Major Allemand » même celles votées par les généraux et les diplomates officiels de l'Allemagne. Le peuple allemand, est le peuple supérieur et superexcellent à qui est échu la « Kultur». Les autres ne sont que plus ou moins doués de civilisation vulgaire, d'après leur plus ou moins d'ancienneté. Un pouvait croire et l'on croyait généralement à l'étranger, voire ici, en France et en Angleterre, que cette doctrine qui met l'Allemagne au-dessus de tout et au-dessus des lois divines, du déçalogue et de l'évangile n'avait de prise que sur une minorité de cerveaux obnubilés par l'influence du milita risme prussien, le prestige du sabre, des uniformes, des panaches, des parades et aveuglés par les prédications panger-manistes et, les proclamations théâtrales de Guillaume 11 à l'époque où il exaltait Attila et les Huns. On pouvait même penser depuis plusieurs années — de 1910 à 1914 — surtout en Belgique, que le pangermanisme n'était point admis par Guillaume II lui-même ni par les dirigeants de l'Empire. Depuis le 2 et le 4 août 1914 il est prouvé d'une façon tristement éclatante, que cette démence impériale est aussi la folie nationale. Elle domine toutes les classes du peuple allemand, depuis les plus intellectuelles jusqu'aux moins cultivées. Protestants, catholiques, juifs, libres-penseurs et socialistes, tous, à peu d'exceptions près, en sonL infectés à un degré effroyable et qui leur enlève la claire perception des faits, la notion vraie du bien et du mal. Rien jusqu'aujourd'hui n'a converti ces hypnotisés, rien n'a pu rendre la vue à ces aveugles, ni l'échec du plan initial militaire, ni l'épouvantable accumulation des morts, des mutilés et des fous furieux, ni les milliards dépensés, ni la vue de milliers de détresses et de deuils. L'armée allemande n'a cessé de transgresser jusqu'à présent d'une façon consciente et préméditée les lois de la guerre en 1915 comme aux premières semaines de son entrée en Belgique et en France. Elle continue toujours à pratiquer les procédés de terrorisation etd'intimidation à l'égard de populations civiles, sauf l'incendie et le pillage systématiques. Elle oblige encore constamment l'ouvrier belge à des ouvrages utiles à son armée et, dans ce but, elle va jusqu'à les torturer par la faim et la prison comme on l'a vu dernièrement à Luttre. En Flandre, à Menin un officier du nom de Schmidt, commandant régional, a osé faire afficher récemment un avis imprimé en français et en flamand interdisante l'administration communale d'accorder aucun secours aux familles dont les chefs n'accepteraient pas de travailler pour l'armée allemande dans les ateliers qui leur seraient désignés par l'autorité militaire». Ces ignobles procédés de tortures par la faim de populations non belligérantes sont donc considérés par les Allemands comme absolument licites après tlix mois d'occupation, bien que cette occupation ait été ia conséquence d'un attentat criminel au droit des gens. Mais les considérations puisées dans le respect du droit ne sont pas capables d'arrêter un instant des officiers et des gouverneurs delà grande nation allemande. Cette permanente et unanime régression vers la barbarie primitive de grandes nations qui semblaient être à la tête de la civilisation européenne sera pour les penseurs futurs un profond sujet d'étonnement. On se demandera comment après dix-neuf siècles de christianisme, deux peuples de plus de cent millions d'habitants ont pu revenir aux mœurs des Iluns du cinquième siècle sous l'excitation du fanatisme nationaliste et d'un désir de domination universelle. PB 1ÈRE DE FAIRE CIRCULER CE BULLETIN NUMÉRO 39 AOUT 1915 Ir PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite)

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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