La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 oktober 1916
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s.n. 1916, 01 Oktober. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 14 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4b2x34nn17/
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Numéro 93 DEUXIÈME ANNÉE Octobre 1916 PRIX DU NUMÉRO— élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite). LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées ; un Pays qui se défend s'impose au respect de tous : ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous dans cette cause juste ALBERT, Roi des Belgss. (4 août 1914 ) Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés... et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. MAX. FONDÉE LE 1er FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Pairio-lique. Mgr MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE - RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A A'JCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE I KOMMANDANTUR-BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION : ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile. ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Lâches Meurtriers Une fois de plus mercredi dernier Bruxelles a reçu la visite d'aviateurs amis, et tandis que la vue de nos héroïques alliés réchauffait nos cœurs d'un nouveau rayon d'espérance, des hommes, des femmes et des enfants, innocentes victimes de sinistres bandits, étaient lâchement assassinés. Car personne ne s'y trompe : ce ne sont pas les bombes anglaises qui ont tué nos concitoyens, ce sont bel et bien les obus allemands. La punition stupide que l'on avait infligée à la capitale lors d'un précédent raid d'avions n'avait pas produit l'effet attendu, et comme les dépêches du front accusent de jour en jour d'effroyables hécatombes d'allemands en même temps qu'un recul de plus en plus marqué, l'envahisseur, dans son dépit et rêvant malgré tout de nous mâter, décida, avec une barbarie qui rappelleles horreurs de l'invasion, de nous dompter dans le sang. L'occasion s'offrit belle : les aviateurs qui, cette fois, se permettaient de menacer leurs positions militaires étaient des Anglais, c'est-à-dire l'adversaire contre lequel le Reichstag vient d'exhaler sa rage impuissante en d'épileptiques imprécations, l'ennemi que tout homme d'Etat,selon l'expression même du chancelier teuton a le devoir, sous peine de mériter d'être pendu, d'abattre par tous les moyens susceptibles d'être employés. Et pendant plus d'une demi-heure, avec la violence d'un véritable bombardement, les projectiles tombent dru sur la ville, projectiles à percussion, c'est-à-dire qui n'éclatent que lorsqu'ils rencontrent la résistance d'un corps dur. Il suffit de voir les ravages exercés par les bombes homicides pour s'en convaincre. D'ailleurs de nombreux témoins oculaires, ainsi que deux techniciens de la plus haute compétence qui ont examiné les projectiles, affirment que les obus qui ont été lancés ne sont pas des obus plongeants, mais des obus rasants, preuve irréfutable de ce que les vies humaines qui viennent d'être si cruellement fauchées l'ont été par la volonté diabolique de meurtriers sans scrupule. Pourquoi au reste les Allemands eux-mêmes mettent-ils un soin si jaloux à écarter toute trace de leur honteux forfait? Pourquoi montent-ils la garde avec une sévérité prussienne devant les immeubles endommagés, barrant les rues où l'on pourrait voir une trajectoire qui les compromît, défendant même de s'arrêter, ne fut-ce qu'un instant, devant les maisons atteintes? Pourquoi, si ce ne sont pas les leurs, ont-ils mis tant d'empressement à enlever les bombes qui n'avaient pas éclaté, notamment une bombe tombée dans un de nos squares ? Si réellement les engins homicides sont des obus anglais, que ne les exposent-ils pas dans un local et que n'invitent-ils le public à aller les voir ? Ce serait là une occasion unique d'essayer de nous exciter contre nos alliés d'outre-mer; et Dieu sait si les Allemands s'employent à nous les faire haïr! Enfin, d'après de multiples témoignages émanant de personnes pondérées et absolument digne de foi, un officier allemand aurait avoué-« que les commandants du tir avaient perdu la tête » ! On ne peut pas confesser plus ingénuement son crime. Il est au reste totalement impossible de supposer que nos amis aient chargé d'une mission aussi importante que la destruction de positions militaires des aviateurs à ce point ignorants des lieux qu'ils aient pris l'avenue Georges Henri pour le hangar d'Etterbeek et la rue de l'Activité pour celui d'Evere, cela en plein jour et par un temps clair. La vérité crève les yeux et von Bissing lui-même qui a poussé le cynisme jusqu'à faire visite aux parents de ceux que ses sous-ordres ont fait tuer, ne parviendra pas à donner le change. Les représentants des pays neutres, ceux notamment des Etats-Unis et d'Espagne, ont procédé à des enquêtes minutieuses, et l'on prête à l'un d'eux des paroles d'énergique réprobation contre l'acte d'inqualifiable barbarie commis sous la responsabilité du pouvoir occupant. Tout cela n'empêche pas les communiqués officiels de Berlin d'affirmer avec une effronterie révoltante que les bombes anglaises ont tué 13 Belges et blessé 28 autres. Comment les infâmes menteurs qui rédigèrent ce bulletin ne se disent-ils pas que loin de les croire, après ce qui vient de se passer, on le;,- accuse encore au contraire d'avoir tué récemment dans des conditions analogues nos pauvres compatriotes de Gand. Mais ce qui stupéfie toute imagination c'est de voir Le Bruxellois, qui. ne peut, dit-il « pour des raisons de censure que le public devine, citer le< noms des rues ou des quartiers ravagés », écrire une colonne d'invectives contre nos alliés et conclure « que les Anglais font fi de tout droit des gens, que le sentiment de réprobation grandissante qui accueille des promenades aériennes des aviateurs de l'Entente est légitime, et que l'opinion ne saurait assez protester contre cette forme inédite de la Barbarie inaugurée par des nations soit-disant championnes dé la Civilisation, de la Liberté et du Progrès » Hélas ! ce n'est pas seulement de la stupéfaction que l'on éprouve, c'est aussi un haut-le-cœur, car comment peut-il se trouver un journal assez infect aue pour insérer dans ses colonnes un tel monumeut de honteuse fourberie et de répugnante duplicité ; comment peut-il se trouver un Belge assez vendu que pour insulter aussi ignominieusement à la douleur des familles de compatriotes tombés sous le fer meurtrier d'un ennemi doublement odieux ! * * Nous avons assisté aux funérailles de nos concitoyens traîtreusement assassinés par l'ennemi. Avec tout Bruxelles qui se pressait à l'église, nous avons tenu à leur rendre un dernier hommage, à leur donner une suprême prière. Et tandis que devant leurs dépouilles que recouvraient les couleurs de la Belgique les accords de la Brabançonne résonnaient sous les voûtes sacrées du temple, il n'était pas un cœur que ne soulevait l'émotion, pas un homme qui n'essuyait une iarme. Nous nous inclinons avec respect devant ces innocentes victimes de la barbarie allemande qui elles aussi ont donné leur sang pour notre chère patrie. Pas de Paix sans Justice. En ce moment le seul chemin qui conduise à la paix passe par le champ de bataille. > ( The Globe, résumant l'interview de Sir Grey. Dans un interview que Sir Grey accorda il y a quelque temps au correspondant du Daily News, comme celui-ci lui demandait si les neutres pourraient aider à amener la paix, le ministre anglais répondit : « Quand on vient vers moi avec des con- Prière de faire circuler ce bulletin

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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