La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 december 1917
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s.n. 1917, 01 December. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 23 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ht2g73876v/
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N? 137 . TROISIÈME, AJMÛIÉe, DÉCEMBRE 1917 PRIX OU NUMERO — Élastique, de tëm à f l»H«i jprièr* aux r*v«»it»ur« i» ne pas déptnw ult» limite) j LA LIBRE BELGIQUE J'ai tel dans n«s destinées; un Pays qjM se «tétead s'impose au je9pee* de t*us ce pays ne périt pasï Dieu sera avec nous dans cette cause juste. ALBERT. Roi des Belges (4 aoôt I9i4). Acceptons provisoirement les sacrifices q.uJ noiw sont imposé^.., et attertdens patiemment l'heure de la réparation. A. * ' * "«* FOMDEE JtE 1" FÉVRIER 1915 Envers les personuee qcri dominent par 'a force militaire notre '* pays, ayoas les égavds que aommaade l'intérêt général Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi langt£rr\ps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos conscientes chrétiennes ni à notre Dignité PatQoiique (VVflR MER&ER. j BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR - BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sent installés dans une cave automobile ANNONCES : Les aftaires étant sous la domination allemande, nous avo^r1 supprimé la page d'annonces et fôfflfc* seitlons à nos clients de réserver la^jï argent pour des temps meilleurs. La situation. Le vent est au pessimisme, c'est incontestable. La débâcle italienne, l'invraisemblable imbroglio russe qui prend des allures nettement désastreuses pour nous, la publication des documents diplomatiques secrets, la lettre de Lord Lansdowne, la stagnation sur le front occidental, il faut bien reconnaître qu'à s'en tenir aux apparences les broyeurs de noir ont beau jeu. Evidemment, l'idée qu'en Belgique occupée, nous nous faisons de la situation importe fort peu à la réalité des choses, les affaires des Allié» n'en iront pas moins bien pour cela, c'est évident. Toutefois, si, déprimés par de longues années de tyrannie et d'oppression, affaib is par des privations sans nombre, nous allions encore nous laisser aller au découragement, notre coefficient de résistance pourrait en souffrir et ce serait tout profit pour les Boches. Tâchons donc de réagir, c'est chose aisée d'ailleurs, notre pr®-verbial bon sens y suffit, ce bon sens que la durée de l'épreuve semble bien avoir atteint quelque peu, mais qui f.nira quand même par l'emporter. Donc, allons-y calmement et de sang-froid, pas de réthorique 'inutile, la saine raison appliquée aux faits. Et tout d'abord l'Italie. Les faits sont connus; on croyait l'Italie à la veille d'une victoire décisive sur l'Isonzo, et voilà (jue tout à coup c'est la défaite, la catastrophe soudaine, presque la débâcle! Des centaines de milliers de prisonniers, des milliers de canons, un butin immense, la retraite sur toute la ligne... Hélas, oui, et puis? Faut-il en conclure que les Centraux sont plus forts que jamais, que tout ce qu'ils entreprennent, ils le réussissent. que devant pareille victoire, il n'y a qu'à renoncer définitivement à l'espoir de les vaincre par les armes, etc., etc.? Appelé sur l'Isonzo par une Autriche aux abois, l'Allemagne a voulu frappé un grand coup en Italie. La mise hors service de l'armée russe lui fournissait les hommes et le matériel nécessaires. Le coup a réussi, peut être même au delà de toute espérance, car la résistance absolument insuffisante de la IIe armée italienne ne pouvait être raisonnablement escomptée. Voulait-on châtier l'Italie pour avoir fait échouer, par ses prétentions exagérées, les négociations officieuses que l'Allemagne, la chose semble bien acquise à l'heure actuelle, fit entamer en juillet-août? (Il est probable que l'Italie n'aura pas voulu démordre des conditions que l'Entente lui avait faites pour se la railler et que la publication du traité secret vient de nous révéler). Ou bien les Centraux voulaient-ils abaitre le membre le moins redoutable de l'Entente, le forcer à une paix séparée et ainsi par la mise hors cause de la Russie (avec la Roumanie probablement) et de l'Italie se prévaloir d'une victoire morale qui amènerait l'Entente à meilleure co-nposition? Nous le saurons peut-être un jour. En. attendant, ce qui reste acquis, c'est que l'Italie écopa terriblement. Heursusament, il n'y a aucune apparence qui permette de Croire à une solutijn définitive de ce côté-là. Bien au contraire, le désaît e semble conjuré, les Allemands avouent eux-mêmes que maintenant que les opérations sont terminées, on peut se rendre compie des résultats acquis : un raccourcissement notable du front et donc, en fin de compte, la libération de nombreuses troupes qui trouveront leur emploi-ailleurs. C'est tout. Donc, rien n'est fait, tout reste en question. Il y a ensuite la Russie. Ah oui! la Russie, parlons-en! Qael chaos, quel mic-mac! Mais, si ces bougres-là font la paix, enteni-on dire, c'est la fin, et une fin pitoyable. Des millions d'Allemands et d'Autrichiens pourront être amenés à l'ouest, sans compter les prisonniers de guerre. Malgré leur supériorité incontestable sur 1» front occidental, jamais les Anglais ni les Français ne pourront résister à pareille avalanche, et, s'ils résistent, un ccrasemeHt de l'Allemagne est en tout cas définitivement exclu. C'est donc bien la fin, et une fin lamentable. Du reste, ajoute-t-on, on commence à s'en rendre compte de notre côté. Voilà que Lord Lansdowne, de l'aveu de tous le plus fin diplomate anglais, une des têtes les plus intelligentes et les plus clairvoyantes de l'Europe, Lord Lansdowne ne craint pas d'affirmer qu'il faut en rabattre et se résoudre à s'entendre si l'on veut éviter la ruine complète de notre civlli-" sation. Et que dire des documents secrets publiés par les révolutionnaires russe».? La cause de nos Grands Alliés en sort plutôt marrie ! 0« restent après cela le6 grands principes, le droit des petites »atie»g, la liberté des peuples! Il y aurait beaucoup à répondre à tout cela: bornons-nous à l'essentiel. La Russie semble bien, en effet, « finie » pour nous. Toutefois, la question n'est pas aussi simple que le» Boches voudraient biea nous le faire croire. D'abord, il y a beau temps déjà que les Ce»-traux doivent avoir retiré du front est la grande masse de lejtrs troupes, parce qu'il y a beau temps déjà qu'il est évident que !« force militaire russe est brisée. Restent donc les troupes d'occupation et le rideau le long du front. On conclura sans doute un armistice, c'est peut-être déjà fait, mais de là à retirer ces dernières troupes, de là à évacuer Iss territoires conquis, avant qu'un arrangement général ne soit intervenu, réglant toutes les question» pendantes en Europe orientale, il y a de la marge. Et puis, le gouvernement russe actuel durera-t-Il? Etabli un beau matin, il pourrait bien avoir à déguerpir un b^au soir, et tout serait à recommencer. Qui donc oserait tabler sur un état de choses aussi peu stable? De vraies canailles à la têie du gouvernement, un jeune blanc-bec de sous-officier comme genéra'issime, le désordre complet dans un empire immense, allez donc vous confier à tout cela! C'est surtout une paix séparée que l'on semble craindre chez nous, mais cette paix, comment la conclure? Les Russes la veulent sans annexions ni indemnités, les Centraux l'accepteront-ils? Si oui, c'est une défaite allemande, l'aveu d'une Impuissance complète. D'autre part, le gouvernement russe oserait-il aliéner des territoire»? Serait-il, en ce cas, soutenu par le peuple? L'Allemagne oserait-elle, alofts que la guerre est loin d'êtte liquidée à l'ouest, exiger des annexions après les déclarations formelles de ses hommes d'Etat? Oserait-elle fournir ainsi aux peuples de l'Entente le ciment qui les unirait plus que jamais, le stimulant qui ne pourrait que pousser à une lutte à outrance? Oserait-elle surtout s'attirer les colères de la Soziïl-democratie d'outre-Rhin dont la voix »e fait chaque jour plus formidable? Non, la paix avec la Ru»sie n'est pas encore conclue! Avec la Roumanie, la chose serait plu» difficile encore, car il faudrait bien en vsnir, en ce cat, à « réaliser » les promesses faite* à la Bulgarie, Or, quiconque a suivi quelque peu la politique intérieure des Centraux se rendra compte que pareille « réalisation » PRIÈRE DE PAIRE CIRCULER CE BULLETIN

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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