La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 oktober 1916
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s.n. 1916, 01 Oktober. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 23 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/736m03zw2q/
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NUMERO 95 PRIX DU NUMERO — Elastique, de zéro â l'infini (priere aux revendeurs de ne pas depasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées; un Pays qui se défend s'impose au respect de tous : ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous dans cette cause juste. ALBERT, Roi des Belges (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés... et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. MAX. FONDÉE .E 1er FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Res-psctons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. Mgr MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER ne se soumettant a aucune censure adresse télégraphique KOMMANDANTUR -- BRUXELLES bureaux et administration ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Locutus est... Celui qui dans la norme des choses devrait un jour ceindre la couronne impériale, mais dorit les méchantes langues disent en France qu'il ne grimpera jamais sur le trône de son père, a cru lui aussi devoir parler au monde. Devant le représentant de la presse américaine il prit un air contrit et mit quelques larmes dans sa voix. Et voici ce qu'il dit : « Avez-vous assez vu ce qu'il y a de terrible et de douloureux dans le lamentable drame qui se joue dans le monde? Il faut déplorer la destruction des vies humaines et de la jeunesse et cette hypothèque sur toutes nos énergies et sur toutes nos ressources d'un long avenir. Nous ne regrettons pas seulement la perte des existences et des forces allemandes. Nous pouvons résister; mais le monde entier, y compris l'Amérique qui a mis ses richesses à la disposition des Alliés, aura à en payer finalement les frais. Il est dommage que vos richesses, à cette heure d'agonie du monde, n'aient pas été employées à répandre la semence de la paix afin que la grande récolte qui se moissonnera au retour des conditions normales puisse assurer aussi votre prospérité, au lieu de faire reposer celle-ci sur les tristes fruits incertains de la guerre. » Parmi tous les généraux, parmi tous les soldats que vous avez vus au front, il n'en est pas un qui ne regrette les atroces nécessités auxquelles nous sommes acculés dans cette lutte. Vous avez vu hier les terribles engins dont nous nous servons, les obus, les shrapnels, les bombes, le feu liquide et les gaz. Chaque général, chaque officier, chaque soldat préférerait voir que tout ce travail, toute cette science, toutes ces ressources intellectuelles, tout cet héroïsme physique fussent employés pour vaincre les ennemis de l'humanité, les maladies, les obstacles au progrès humain, plutôt que de les voir servir à l'anéantissement des hommes... nous sommes fatigués de verser tout ce sang, nous soupirons après la paix..., etc., etc. » Dieu me pardonne! mais en lisant toutes ces théories sentimentales, il me semblait lire dans le Bruxellois un article d'un iMarc de Salm..., seulement dans la bouche du kronprinz ces paroles revêtent un caractère autrement grave et significatif que les déclamations des scribes allemands. C'est que la personnalité de l'héritier impérial domine tout le drame auquel nous assistons et dont l'issue bouleversera l'univers. L'homme qui parle ainsi est considéré, plus que l'empereur peut-être, comme portant la plus grande responsabilité des tragiques événements de notre époque. Il était, dans l'empire, le représentant suprême de l'esprit de guerre et de conquête, l'incarnation du programme des panger-manistes et militaristes prussiens. C'est l'homme de la dépêche de Saverne, l'homme du fameux adieu aux hussards de la mort. C'est l'homme qui applaudit bruyamment aux écrits excitateurs de Bernhardi et de Fabronius dont il recommande « la plus large diffusion parmi le peuple allemand » ; il est l'auteur ou du moins le signataire du livre « l'Allemagne en armes » (Deutschland in Waffen) où il fait l'apologie de la guerre et maudit la paix « cette berceuse des utopistes », où il affirme que « les sympathies des peuples civilisés vont aujourd'hui, comme dans les batailles de l'Antique, à l'armée qui se bat vigoureusement et vaillamment, aux guerriers qui sont des soldats de leur pays par amour de la cause pour laquelle on combat »; c'est lui qui proclame que « I'épée est et restera le facteur dominant en toutes choses » ; c'est lui qui s'écrie que celui qui aime sa patrie « doit contribuer à ce que le vieil esprit militaire de nos pères ne se perde point ni ne s'affaiblisse ». C'est l'homme qui, décrivant une manœuvre de la Garde impériale'1 où des hommes tombent et meurent piétinés par les chevaux, s'extasie et dit : « Il n'existe rien de plus beau au monde! Et pourtant quelque chose paraît encore plus beau aux cavaliers : que cela se passe de la même façon, mais que à la fin de cette course rapide l'ennemi chevauche à notre rencontre et engage le combat pour lequel nous sommes exercés et dressés, le combat à mort!... Sacrébleu, si c'était sérieux! Tout ceux qui sont de vrais soldats doivent le sentir et le comprendre : dulce et décorum est pro patria mori. » C'est aussi l'homme qui se trouvait bien loin, non à la tête de ses hussards mais derrière eux, lorsque c'était sérieux, et mit un soin jaloux à préserver sa précieuse personne de la lance des Français... Oh! le sinistre comédien! Quantum mutatus ab illo Hectore! Aujourd'hui qu'il a tant d'occasions de charger en donnant à la Garde l'exemple « du vrai soldat », et d'exposer glorieusement sa vie pour la patrie, il ne pense plus « qu'à tendre tous ses efforts pour augmenter le bien-être de ses soldats, maintenant qu'un danger mortel menace la patrie ». Comparez cet homme avec notre vaillant roi Albert! Et voilà comment il est aujourd'hui, comment sont ses soldats, ses officiers, ses généraux, ceux qui hier attendaient avec impatience l'éclosion de la guerre et qui écrivaient, comme Bernhardi, riant des tentatives faites par l'Angleterre pour écarter le fléau et amener un rapprochement avec l'Allemagne : « Nous devons tout au plus en tirer profit pour retarder la guerre nécessaire et inévitable jusqu'au moment où nous puissions la faire avec toutes les chances de succès. » Les chances de succès, les Allemands les avaient toutes il y a deux ans, mais leur succès devait entraîner l'immolation des soldats belges et français, et leur cœur ne saignait pas devant les hécatombes de cadavres. Aujourd'hui les chances de succès se sont envolées : dans le monde entier les hommes compétents prédisent l'inéluctable défaite prochaine du colosse teuton, et le peuple germain lui-même, conscient de sa situation désespérée, en est réduit à placer son suprême espoir sur un homme, dont l'empereur, le Gouvernement et les journaux enflent la grandeur et la puissance... Là peut-être est l'indice le plus sérieux de la désolante mentalité des populations. Le jour approche où sonnera l'heure de l'irréparable catastrophe. C'est ce qui explique les palinodies dont nous sommes les témoins et dont les paroles du kronprinz sont la preuve la plus flagrante; c'est ce qui explique cette immense campagne en faveur de la paix entamée par l'Allemagne dans le monde entier et à laquelle "'associe le protagoniste de la guerre qui espère ainsi pouvoir sauver le diadème des Hohenzollern. Ego. Prière de faire circuler ce bulletin.

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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