La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 februari 1917
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s.n. 1917, 01 Februari. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wh2d796m64/
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FÉVRIER 1917 Numéro 112 TROISIÈME ANNÉE FÉVRIER 19 PRIX DU NUMÉRO — Élastique, de zéro à l'Infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite). LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées; un Pays qui se défend s'impose au respect de tous : ce pays ne périt pas ! Dieu sera avec nous dans cette cause juste. FONDÉE Albert, Roi des Belges (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont îm- LE 1er FEVRIER 1915 posés... et attendons patiemment l'heure de la réparation. Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent • aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. Mgr Mercier. a. 1v1aa. CE QUE VALENT LES TÉMOIGNAGES ALLEMANDS L'odyssée stupéfiante d'an magistrat berlinois. Connaissez-vous l'aventure du juge Ivers? Si vous ne la connaissez pas, c'est que vous n'êtes pas abonné au «Vôr-waerts ». Or, le « Vôrwaerts » est, à certaines époques, fort intéressant à consulter. C'est en le lisant, que j'ai appris l'histoire édifiante de ce juge berlinois et que j'ai pu me rendre compte d'une manière indubitable, de la valeur de certains témoignages allemands audacieusement forgés contre nous à l'aide desquels 011 essaie à Berlin de justifier, aux yeux des neutres, les crimes les plus odieux. Appelé à siéger dans une affaire de divorce, le juge Ivers, qui doit être réduit, depuis la guerre, à vivre d'expédients, a proposé à la plaideuse de lui faire gagner son procès moyennant paiement d'une somme de 100,000 marks. Outrée du procédé, la plaignante a dénoncé à qui de droit ce « fait d'Ivers », et le magistrat a été poursuivi pour chantage. Le « Vôrwaerts » a rendu compte de l'affaire le '26 novembre dernier dans sa rubrique «Tribunaux ». Le juge intègre a été condamné à neuf mois de prison et à la révocation. Cet événement judiciaire nous intéresserait peut-être médiocrement, si le journal socialiste ne nous avait fourni sur le personnage quelques renseignements appelés à faire sensation en Belgique comme à l'étranger. Au cours des débats, l'avocat du prévenu a fait valoir que son client était alcoolique, morphinomane, et qu'il avait, par conséquent, une responsabilité mitigée. Il a ajouté que l'inculpé avait rendu, au début de la guerre, *des services signalés à l'Allemagne, et que le Gouverneur Génér^ Baron von der Goltz l'avait, en raison de ces services, proposé au gouvernement allemand pour une promotion. Or, sait-on quels étaient les services éminents qui justifiaient cet avancement? Je vous le donne en mille : c'est ce magistrat sans scrupules qui a été chargé de faire le rapport sur les événéments de Louvain, rapport qui a permis à l'autorité allemande de propager la fable des francs-tireurs. Le témoignage de ce maître chanteur, de cet alcoolique, de ce morphinomane, est invoqué en maint endroit du Libre Blanc allemand. Voilà donc ce que vaut ce monument diplomatique ! Tout l'édifice, laborieusement échaf-faudé à Berlin pour tromper l'opinion publique sur les origines des événements de Louvain et justifier les excès commis par les armées du Kaiser, s'écroule lamentablement. Il y a des juges à Berlin, mais il y a aussi une Justice immanente, c'est le châtiment qui commence... MILES. A LA GLOIRE DES ARMES BELGES I. L'Europe et le monde ont été émerveillés et stupéfaits de la grandeur et de la beauté des gestes accomplis par la petite armée belge. Liège et l'Yser notamment sont deux noms qui brilleront éternellement dans les fastes de l'histoire; l'un a contribué à sauver Paris et la France, l'autre Calais et l'Angleterre.Le peuple belge connaît ces actions d'éclat; ce qu'il connaît moins, ce qu'il ignore même souvent, ce sont les faits d'armes de nos troupes coloniales. Si l'armée métropolitaine a fait rayonner le nom belge à travers l'univers, l'armée coloniale n'a pas moins contribue à magnifier notre réputation guerrière. Deux hommes resteront dans l'avenir attachés à l'organisation et à la préparation de nos victoires : pour la mère-patrie, Broqueville que les Anglais, qui l'ont vu à l'œuvre, ont surnommé le « Kitchener belge »; pour la Colonie Africaine, Renkin que la presse française appelle « l'organisateur de la victoire ». Pour bien comprendre les événements, il faut remonter à août 1914. La Belgique pacifique n'avait pu éviter le lâche et brusque envahissement du sol patrial; elle voulut tout au moins épagner la guerre à l'Afrique. On sait que l'Acte de Berlin avait été signé par les principaux belligérants; le gouvernement belge s'adressa à ces puissances signataires pour obtenir la neutralité du Bassin du Congo. On connaît la conduite de l'Allemagne ; dans ses plans secrets elle n'avait pas seulement pour but la main-mise sur la Belgique, elle avait aussi en vue, comme résultat de la guerre impie, la conquête de notre domaine colonial. Si dans les cartes des mégalomanes teutons, déjà publiées avant 1914, le royaume de Belgique était marqué comme terre d'empire, sur d'autres cartes on voyait le Congo belge devenir possession allemande et compléter l'empire colonial de la Germanie, en reliant l'Est-Africain aux autres colonies de la Confédération. L'Allemagne était convaincue d'une rapide issue victorieuse dans la guerre européenne et l'on se souvient des pronostics émis par les Allemands en août 1914 : « la guerre serait terminée à leur avantage avant la fin de l'année ». Dès lors le sort du Congo était réglé; quelle résistance la Belgique vaincue et écrasée pouvail-elle opposer aux armes triomphantes du dominateur? que pouvait faire sa petite armée coloniale? Comme en Europe, l'Allemagne n'avait-elle pas depuis longtemps élaboré ses plans stratégiques? Le lac Tanganika sépare le Congo de l'Est-Africain; elle avait établi avec une hâte déconcertante un chemin de fer stratégique reliant ce lac à l'océan, partant de Dar-es-Galam et aboutissant à Udiji, qui lui permettait de jeter avec rapidité ses armées sur l'Est de notre colonie et de l'envahir; en quelques jours ses légions et son formidable matériel pouvaient se trouver à la frontière coloniale, au point le plus vulnérable; elle avait créé une flottille de guerre qui parcourait en maîtresse le grand lac; d'un autre côté, dans ses arrangements avec la France, elle avait exigé et obtenu de celle-ci la cession de deux énormes portions de territoire du Congo français, deux tentacules qui, partant du Cameroun, mettaient celui-ci en communication directe avec le grand fleuve africain. Ah! la combinaison était bien digne de l'esprit prévoyant des Germains; attaquer le Congo belge par l'embouchure fortifiée du

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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