La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 november 1916
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s.n. 1916, 01 November. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 16 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kd1qf8kn84/
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NUMÉRO 97 nFinflFMF ANNÉE NOVFMRRF IQIfi PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE •J'ai foi dans nos destinées; un Pays qui se défend s'impose au respect de tous : ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous dans cette cause juste. ALBERT, Roi des Belges (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés... et attendons patiemment l'heure de la réparation a. max. fondée le 1er février 1915 îvers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Res-psctons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. Mor MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE vommandantur -- bruxelles BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile annonces : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Soyons prudents! Sous ce titre, noire consœur Patrie vient de publier l'articulet ■suivant : « Le Nieuwe Rotterdamsche Courant s'est chargé, ces derniers » jours, d'informer sa clientèle belge que von Bissing vient de » promettre une prime d'argent à ceux qui dénonceront les rédac->> teurs de La Libre Belgique. » Que notre grande et fière consœur soit tranquille dans sa » cave automobile : Ce n'est pas en Belgique qu'on trouve des » gens qui mangent de ce pain-là. » Remarquons cependant combien les Boches sont à l'affût... » Redoublons de discrétion. C'est aux meilleurs amis de La Libre » Belgique que nous nous adressons. » Nous remercions notre aimable et vaillante consœur d'avoir mis en lumière cette preuve nouvelle de la constante sollicitude que Son Excellence von Bissing nous témoigne. Notre sympathique gouverneur nous a vu naître; il a suivi avec le plus vif intérêt nos premiers pas dans la vie, et dès que le succès eut couronné nos efforts, il nous a cité à l'ordre du jour. Mieux que cela, tenant à ce que tout Belge nous lise, il s'est chargé lui-même de faire la réclame; aussi, grâce à son concours, nous pénétrons depuis quelque temps déjà jusque dans les recoins les plus éloignés du pays. Aujourd'hui qu'il a le plaisir et la consolation de nous voir assis sur des bases solides contre lesquelles les plus violents assauts n'ont pu prévaloir, il pousse l'amabilité jusqu'à demander à la presse étrangère dont il a l'oreille de vouloir claironner notre renommée jusqu'aux confins de la terre. Cette dernière attention nous comble, aussi nous ferons-nous un devoir, à la première interview qu'il voudra nous accorder, de dire à notre illustre protecteur combien tant de bonté nous touche et nous confond. Quant au conseil donné par la Patrie, il sera écouté, nous en avons l'intime conviction, par tous les Belges. N'oublions pas que pour oser célébrer l'âme de la nation et avoir l'audace de se dresser contre l'impérial bandit qui tient provisoirement sous sa botte sacrilège un peuple qui préfère la mort à la servitude, La Libre Belgique est traquée, telle une bête fauve, par l'Allemand sans honneur, et que celui-ci, avec sa kulture supérieure et spéciale, ne recule pas devant les moyens les plus vils ou les plus révoltants pour arriver à la tuer; la poursuite sera même d'autant plus serrée que la situation militaire s'aggravera pour notre oppresseur. Songeons que notre petite feuille est « la meilleure amie » de von Bissing — nous n'en vouions comme preuve que la prime offérte à qui nous livrera, — et que son Excellence rêve de lui offrir un palais à Berlin. L'on ne pourrait donc être ni trop prudent ni trop discret. Et puisque l'occasion s'offre, nous la saisissons également pour renouveler ici à nos chers abonnés, à nos admirables et dévoués imprimeurs, à nos ardents et infatigables propagandistes, à nos fidèles et précieux collaborateurs, à nos directeurs éclairés des divers services, en un mot à tous ceux qui nous secondent si efficacement et si généreusement, l'expression de nos félicitations les plus vives et de notre cordiale gratitude. Aux représentants de toutes les nations neutres. Messieurs ! Vous résidez en Belgique. Vous y assistez en ce moment au drame le plus douloureux que connut l'histoire depuis que le christianisme a tiré l'humanité des horreurs de l'ancienne barbarie. Dans les chaumières de nos campagnes et les mansardes de nos cités les poings se crispent, les sanglots éclatent, les supplications s'élèvent, les cœurs se serrent, le désespoir ronge et la haine fermente. Ce n'est plus notre or qu'on vole, ni notre honneur; on nous vole nos enfants, nos frères, nos pères : sur la pauvre terre de Belgique s'organise une immense razzia. A l'heure où je vous écris, des dizaines et des dizaines de mille de nos concitoyens sont arrachés violemment aux êtres qui leur sont chers, sans avoir souvent l'occasion de leur adresser un dernier adieu.... Ainsi opérèrent il y a vingt ans les Arabes et les Négriers en Afrique centrale... Les petits pleurent leurs pères, les vieux pleurent leurs gars, les femmes leurs époux et leurs fiancés... Passez, Messieurs, le long de nos voies ferrées et vous verrez des milliers et des milliers d'hommes jeunes, le regard perdu, encaqués dans des wagons à bestiaux, exportés comme vil bétail en pays inconnu, chez l'étranger, chez l'ennemi. Visitez nos familles éplorées et vous verrez des milliers et des milliers de jeunes femmes abandonnées, sans soutien et sans protection. Pour que s'accomplit cette abomination, inouïe dans les annales de la civilisation, il a suffi d'un ordre froidement donné à Berlin dans quelque bureau où se concertent en secret les Bethmann, les Jagow, les Hellferich, ceux que Raeymaeker et Schrôder ont nommés < les voyoux de l'Europe ». Ces infâmes se frottent les mains, tandis que sur leur visage se dessine un large sourire sirdonique et bestial - le rictus du Teuton! — eu songeant qu'ici, dans notre loyale et honnête patrie, les femmes se lamentent et que les hommes maudissent. Oh! le bel acte d'héroïsme de ces lâches et comme ils se dressent hauts et fiers en pensant à ia victoire qu'ils ont remportée sur des êtres sans défense!... Comprenez-vous, Messieurs, l'horrible torture morale qui étreint toute une nation qui, dans son impuissance, son désespoir, sa solitude, sa prison — car chaque ville, chaque bourg est devenu une cellule de geôle — ne peut songer à une résistance légitime, ne peut même faire entendre sa voix et son appel au monde extérieur? L'hiver est là avec ses frimas et ses glaces. Nos pauvres déportés seront jetés dans les charbonnages, les carrières, les usines d'Allemagne et, pareils aux esclaves de la Rome payenne, vont vivre la plus horrible des vies, sous la surveillance et la conduite des modernes prétoriens, exposés à la schlague et la -bayonnette, la famine et la prison... Ils auront à accomplir les plus durs et les plus dangereux des travaux; la maladie en terrassera une multitude et aussi la mort, et ils n'auront point la suprême consolation de voir autour de leur grabat de douleurs la figure aimée de leurs mères et de leurs épouses; ils peineront, souffriront, s'épuiseront et tomberont comme des chiens sous le regard railleur de leurs bourreaux. La menace les tiendra debout jusqu'au moment de la chute définitive, et alors à leurs yeux voilés se dessinera la vision de leur patrie perdue, de leur famille absente... L'enfer de Dante! Songez-vous que le travail forcé, l'esclavage dans ce qu'il a de Prière de faire circuler ce bulletin.

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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