La Libre Belgique

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03 december 1918
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s.n. 1918, 03 December. La Libre Belgique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r20rr1r17p/
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10 Geniîtucs le mnaéro» N. 387. Mardi ?> Décembre 11MS. ' RÉDACTION ET AMSUSTRATiôN : BRUXELLES 42, Mfinla«:ic-aux:îîcrbts-Potagèrcs, 12 Lc.^ annonces sont reçues exclusivement au bureau ' lu journal, rue MontHjiiie-auy-llcrbos-Pqlti.^i'CS, 12, | jt à l'Agence Hà\ ■ les Martyrs, 8, a Bruxelles LA LIBRE BELGIQUE ANNONCES : DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS eldeSlfJBX'ii. 1 à 3 lignes . . 1.00 Chaque ligne supplémentaire 0.40 PETITES ANNONCES : la ligne 0.60 RECLAMES avant les annonces : la ligne . . 2.00 FAITS DIVERS ria ligne. . . . 6.00 5.00 4.00 . NECROLOGIES : la ligne 2.5« Fleurs du souvenir. •Murs du n" 1 de la rue Lambermont, en- , jfclos tranquille réservé jadis <\ (notre excellent ministre du Traivail, abri depuis quatre- ans cinq mois de la « spolitische abtei-lung » et de son chef, M. von Lancken, que toe pouvez-vous redire ce que vous ^ avez entendu ! A combien de batailles livrées en Saveur des nôtres contre la brutalité aile- n fcnande n'avez-n>To.us pas assisté! Nos minis- s, ïres protecteurs luttaient pied, à p.ied, avec toutes les armes d'une générosité inge- ^ înieuse, toujours en (éveil. ... » » Entre tous — nommer celui-la c est n a- i anoindrir lanonn autre — se distingua le s marquis de Villalobar (Don Rodrigo Kami-j'cz de Saavedra y Vincent). Les Belges et ^ les sujets des ipays en guerre avec l'Aile- ,u magne •— un monde, disait avec .raison, jootte .fois, l'Allemagne — étaient sous sa \( protection. En vingt endroits de Rruxel-iles, on lisait : succursale de la Légation !d'Espagne. T3es requêtes sans nombre, des suppliques implorant son secours pour des ^ ;oondamnés ,à mort, pour des déportés. pour des détenus affluaient chaque jour à l'hô- j 'tel de la rue Archimède. ) Les condamnés à mort redc.vaibîes de la yvie aiu zèle du marquis de Villakubar lui /composeraient déjà un assez beau cortège... f.Dams les cas les plus diïîiciles dl était tou- , nours certain du concours de son^ souverain, j-Alphonse XIII, que Y Europe aime comme ® fia fleur de la noblesse d'âme castillane. r /Derrière le marquis de Villalobar se dres- s rsaii son roi; Alphonse XIII, de compte ^à r 'demi avec son ministre, intervenait^ auprès £ 'du kaiser. Peu s'en faut qu'il se soit passé F jun jour où le représentant de l'Espagne m'ait présenté au « pouvoir (occupant » une T-iliste de reqiuêtes, revenant à la charge sans r jse lasser, arrachant souvent à la lassitude c jee qu'il n'<avait pu obtenir de meilleurs sen- p Aimants. o ! (Ceux qui l'ont vu -STceuvre nous ont sou- ê (vent dit leur surprise qu'un homme pût te- 1 jnir quatre ans à un labeur aussi absorbant, f aussi multiple, aussi écrasant. M. le ministre d'Espacrne s'est attaché h s [ceux qu'il servait. Les cœurs élevés sont r «oitfvent pris à ce piège. Il vient de déclarer j< là un journal -qu'il a demandé à son gouver- j; moment de ne .j>as quitter la Belgique. | IMais aujourd'hui, la Belgique est libre et jp (♦Bruxelles est aine des capitales préférées g des diplomates. En 1916, il en allait tout .v, jautrement. Or, en 1916, au mois de décem- c fore, se trouvant à Madrid, le marquis de c iiVillalobar se vi| offrir jpar son souverain e /une ambassade de première classe, celle de 5 Saint-Pétersbourg. À maints égards, «aille v iipimposition plus flatteuse, plais tentante. ïPétro^rad était alors -un centre exception <nel, éminemment attractif pour un esprit * jouvert, am théâtre où s'annonçaient de grands événements, -bien que le Tzar y ré- j? agnât encore. Lo marquis de Villalobar «lima mieux continuer à Bruxelles ses tâches humaines, au milieu d'efforts sans ^ joesse renouvelés et de péripéties fcouwent c angoissantes. c ! Rien que .pour ce gesïe, chapeau ibas! ! /Belges, mes frères, devant le nom de cet J' fcoràme et qu'il soit «à jamais béni ! J Après la guerre de lô^O, plusieurs étran ' jgers furent naturalisés français parce qu'ils r 'avaient ipas abandonné la France parmi r fses désastres. Honorons M. le marquis de ijyiUalobar parce «qu'il n'a pas déserté le à ,;chevet de la Belgique, c: cette noble blos- ô isée >•, alors .qu'un ennemi impitoyable in d jventait chaque 3011 rv pour elle de nouvelles q tortures. c ^ Le Roi Albert, tqui se connaît en grandeur d'âme, apprit que le ministre d'Espagne avait opté pour Bruxelles, refusant c iPétrograd. A La Panne, où M. de Villalo- 6 jbar lui fit visité, il lui dit merci en lui conférant la plus haute distinction qu'il soit en son pouvoir d'accorder, le grand cordon de e ^l'Ordre de Léopold- ^ Les services rendus par le ministre d'Es v jpagne à la cause du ravitaillement de la •population, le Comité national en a été le P témoin; aucun de ses membres ne les oubliera jamais. Le cardinal Mercier (il n'est pas indis- r ;crefc de faire écho à son admiration et à son ,, ■estime profonde pour le marquis de Villa-liobar) disait naguère à un de nos amis Aiprès la guerre, la reconnaissance des e ®eïge-3 pour le ministre d'Espagne devra v se marquer par quelque chose do durable, quelque chose qui fasse vibrer son nom p dans le eceur de ceux qui nous suivront. » Il y a à peu près deux ans, M. le marquis Q 'de Villalobar retint du Pape Benoit XV lia grand*.croix de Saint-CJréîgoire le Grand, «à titre de reconnaissance et de récompense, disait le bref pontifical, de votre charité, Cl pour vous témoigner .notre bienveillance et u notre gratitude ». Le Pape considérait com- 0 *ne rendus à lui-même les services du mi- ^ flistre d'Espagne à la Belgique. Le Père acquittait «une partie de la dette des enfants, tî Quand, pou de temps avant la giuerre, le rr marquis vint représenter l'Espagne à Bru- n ocelles, il arrivait de Lisbonne. Il y avait p traversé la tourmente «bol>eviste, en 1910. •Là aiussi, il appanut comme le protecteur , xîcs faibles, des persécutés. Reliçieiux et n moniales^ ohassés> de leurs demeu>3s treu aèrent aide, abri sous son toit. A tous il ? 'Ifut secourable. t( Aux fêtes récentes de notre libération. 1? (Légation d'Espagne et l'hôtel de son chef " durent brillamment illuminés; aux fenêtres, de magnifiques îenbures aux armes d'Espa- c; ,igne et du marquis de Villalobar. Le sa- je niech 23, à la première réception solennelle s< & laquelle était convié le corps diplomati- ip ?que rentré dans la capitale belge, on rc- ri , miar.quaTt la figure haute et grave du cardi- 1e nal Mercier, ami intime du chevaleresque ri représentant de la chevaleresque Espagne à u Ci LA QUESTION DES LOYERS u m Nous recevons un grand nombre de lettres critiquant le projet de loi qui règle ce point. Av:.nt d'y faire écho, nous désirons connaître lé projet autrement que par les dispositions frag-jnentaires qui ont été reproduites jusqu'à ce se jour. Peut-être plus d'une critique tombera-t-elie f1 d'ombiée quand le projet, actuellement à ï'im- îf pression, aura été distribué aux députés et à la presse, et qu'on aura pu en analyser tous les ïf déiaiU. IVons publierons le dooumeut intégrale-ment dès qu'il sera en notre possession. Humble requête. Il paraît que M. Léon Delacroix reçoit tous les jours les offres de service les plus diverses. En voici aine assez curieuse : Louvain, le 39 novembre 1913. Monsieur le Premier Ministre, Je lis, avec iiin vif intérêt, dans-les Journaux de ce matin que le G. Q. G. (ai-je besoin de vous dire qu'il s'agit du Grand Quartier Général) « a sollicité le conoours de fonctionnaires belges (pour coopérer, avec les auto.rité's militaires, à l'administra-taon des territoires que .la 4e et la 5e divi sions d'armée vont occuper sur le Rhin ». Cela revient à dire que les Belges sont ' en train de constituer,à l'usage des boches, une Z. V. (ceci signifio, vous ne l'ignorez pas: « Ziviel Venvaltung et non point ' «Zie-Vereer »). Je demande à en être. J ai 1 honneur de solliciter la faveur d'ê-| tre nommé quelque chose quelque part, [ dans l'Allemagne oeoupée. Boutefeu à la Kommandantur belge, de Johannisberg, ou gouverneur de Cologne, L cela m'est égal. Pourvu que dans le poste • où m'appellera la confiance dau gouvernement, je sois mon maître absolu, ne rele-vant que du pouvoir central. Avec, comme de raison, un traitement de 13,000 francs 5 si vous me nommez concierge, ou de '40,000 francs si je suis conseiller, à l'instar des . simples membres du « Raad van Vlaande-l ren ». Le toait, bien entendu, à charge du ; pays occupé. Et je vous jure bien que le ; pays occupé en aurait pour son argent! En effet, il n'est pas de tracasseries, de > persécutions, de mensonges chontés, de ; perfidies, de ^confiscations», bref, de « ko-; ohonneries » que je ne "sois disposé per- - pétrer, légalement, c'est-à-dire en invoquant « des lois de la guerre », le a bien- - être des populations », les « nécessités de - l'armée d'occupation », et même... la Con-, férenoe de La Haye ! J'ose le dire : une longue expérience per-1 s-onnelle — de plus de 51 mois — m'a rom- - pu à cet égard avec toutes les finesses de la jurisprudence spéciale en usage dans les peupla de 3 de la Germanie; je possède à cet égard une science théorique et pratique des ' plus étendues. Sans doute beaucoup de Bel-\ ges l'ont acquiso comme .moi, mais aucun ' à un degré plus éminent. Je sais voler le | cuivre, la laine, le drap, la toile et le ouir • comme personne. Et bien d'autres choses | encore. Je puis appliquer des amendes de ; 500,000 marks et des 20 ans de prison avec une générosité de grand seigneur pornéra-nien. Quant aux perquisitions, voius pouvez , vous en raipporter à moi: j'ouvre un coffre-; fort avec le useul secours de mes doicts.C'est ; même cela qui m'a valu dix ans de travaux . foraés. Car, j'oubliais de vous le dire, j'ai purgé . récemment dans la prison de. Louvain une . condamnation h dix ans pour vol avoc escalade eb effraction chez un bijoutier, en i 1909. On n'est pae parfait, et j'étais bien ; jeune. J'ai eu tort. Je le regrette amèrement. Mais le plus innocent des boohes a fait pis que moi, —^ encore qu'ils m'aient ; relâché en 1914 — et je ne demande qu'à me i réhabiliter. ; Confiez-antoi la charge de préfet de police : «Cologne, oh ! dites, Monsieur le Premier Ministre, et vous verrez comme je me rendrai digne de cet emploi. J'ai déjà quel-\ ques petits arrêtés tout prêts. Tenez,celui-ci, sur la .« Circulation dans les rues » ; « Art. 1er. — Personne ne peut sortir de chez lui avant 8 heures du matin, ni après 6 heures du soir. Art. 3. —- Detutx fois par jour, à 10 heures et à 2 heures, tous les habitants doivent se présenter à la Kiommandantur pour faire vérifier leur identité. Art. 3. — Toute personne qui violera le présent arrêté sera fusillée ». Et cet antre sur l'e éclairage des raies > : c Art. 1. — Dans l'intérêt de la sécurité publique, les rues ne seront plus éclairées à l'avenir. Art. 2. — Toutes les portes des maisons extérieures et intérieures devront rester ouvertes tant le jour que la nuit. Art. 3. — Toute personne qjui yiolera le présent arrêté sera fusillée ». Et celui-ci -sur le .« respect dû à l'armée occupante » : c Art. 1. -- Toute personne doit descendre du trottoir au moins 5 mètres à l'avance et saluer profondément dès que passe un soldat des pays alliés. Pour mai officier, on se met à genoux. Pour un général, le front dans la poussière. Art. 2. — Toute personne à qui un militaire demande l'heure doit lui offrir sa montre; si elle n'en a (pas, lui donner cent marks; si elle n'a pas cent marks, les emprunter, au besoin en vendant des meubles. Art. 0. — Toute violation du présent arrêté constituant «ne insulte préméditée pour l'armée occupante, sera punie d'une amende de 100,000 marks et de 15 ans de forteresse ». Etc., etc., a*e ne veux pas a'buser de vos instants. Que si vous préférez me nommer ù la campagne, Monsieur le Premier Ministre, je possède (aussi en portefeuille toute une série d'arrêtés pour obliger les poules à. ipondre 2 œufs par jonr et les vaches stériles à fournir quotidiennement 20 litres de lait. De même je connais la manière de faire donner 3,000 kilos de pommes de terre à un are de terrain et 10 sacs de farine par un paysan qui n'a jamais cultivé que des carotte#. Je voua prie de vouloir agréer, Monsieur le Premier Ministre, le respectueux hommage de mon entier dévouement. X'iorfe ukl... Je m'engage, bien entendu, à désintéresser complètement le bijoutier en question sur les premiers cent mille franes que je me forai Là-bas en exerçant mes fonctions avec l'intégrité admirable dont les fonctionnaires boches nous ont ici donné l'exemple. C'est È'o-ftaire de 48 heures. iiliJgè.ne IIESSE. , lainssse fles jirisonnisrs iiserés'1 ÉMOUVANTE CÉRÉMONIE EN L'ÉGLSSE DE LA CHAPELLE. Comme, nos soldats avec le lioi en tète, comme 1 nos cbers morts, nos prisonniers, non moins • héroïques, avaient droit à leur jour; ils l'ont eu. J par l'émouvante cérémonie de l'église de la j Chapelle, l.e sympathique curé de l'antique pa1 j roisse, M. Van Nispen, qui fut lui-même dans les cachots allemands, ofliciait, assisté unique- ] ment d'anciens prisonniers. Même les fonctionb \ d' « enfants de choeur » étaient remplies par eux, si bien qu'on y remarquait, héros obteuri, j mais que personne' n'oubliera, un laïc et deux , de nos dévoués Frères des Ecoles chrétiennes, i La majeure partie de la grande nef était rem-plie par les prisonniers ; on y remarquait aussi j bien des sommités du Barreau que desmembrés , du clergé et de nos différents ordres religieux. , Il était'impossible de 11e pas se sentir saisi d'une indignation nouvelle à constater le grand nom- : bre de femmes, de jeunes filles qui durent ainsi ; souffrir pour la Patrie. A l'évangile (qui était celui de la mort «iîu : Seigneur, le premier et le divin martyr) [le 1 Pi. P. Paquet prend la parole. Malgré les'souf- ■ frances de l'incarcération que réflèto encore sa physionomie, peut-être à cause d'elle, l'éminent orateur s'est surpassé. Sa simple évocation du martyre de nos prisonniers deviendra une page classique pour nos écoles. Tout y est dit simplement, fortement, avec un art dont l'austérité augmente encore l'ardeur. C'est la brutalité systématique des gardiens, l'entrain des victimes, les souffrances auxquelles bon nom- ; bre succombèrent. Çà et là, des traits décisifs : l'inculpé auquel : un gardien crève l'ceil d'un coup de crosse de revolver, le prêtre longtemps couché au long ! d'un tuyau de calorifère qui lui permet d'instruire et de consoler un détenu : la sainte : communion donnée à un condamné à mort à travers la fente d'un mm : la consolation qiie donnent à tous, les jeunes filles dont les chan- : sons d'enfance résonnent dans le préau. En i voiis disant ces choses, ajoute en terminant : l'orateur, j'ai pensé quo j'offrais toutes nos souf- -frances à là Très Sainte Vierge que nous avons tant invoquée, qui nous a si pleinement exau- ! cés ! Et la grande statue couronnée de Noire ; Dame de Miséricorde placée sur son trône au milieu de l'église entre deux drapeaux nationaux semblait répondre à ces effusions par un ■ sourire d'irrévocable protection pour !a patrie et ses enfants. La grand'messe s'est terminée par une fîra-bançonne, chantée par le chœur de l'école des Frères, et qui porta l'enthousiasme à son comble.ABONNEMENTS he service des abonnements à la « Libre Belgique » so fera, en province, au fur et à mesure de la réouverture des bureaux do poste. Par suite de la cherté des matièresfle prix d'abonnement est fixé provisoirement à 2 francs par mois, Soit, pour le terme du 1er décembre 1918 au 31 mars 1919, 8 francs. Les souscriptions sont reçues dès à présent dans tous les bureaux de poste en service, ou directement â la Société d'édition des journaux du " Patriote, :> 12, Montagne-aux-Herbes-Potagères, Bruxelles. Une carte postale suffit.. Les anciens abonnés au Patriote « ne doivent pas souscrire. B'aecord avec l'administration des postes, le journal leur sera servi d'office dès le fonctionnement régulier de leur bureau; il leur sera fait, lors de l'encaissement du coût de l'abonnement ■ indiqué ci-dessus, une ristourne de 3 francs , pour le terme d'abonnement non servi en 1914. Ils paieront ainsi la somme nette de 5 francs. Ceux qui ont changé d'adresse depuis le mois d'août 1914 doivent nous en informer aussitôt que possible. Le coût des matières aura probablement diminué dans ces quatre mois ; nous pour- , rons alors établir un prix nouveau pour le i reste de l'année 1919. : ..JÈîlHHilii1 i "liyL LE PÈLERINAGE DES SCOUTS. Sous la direction de leur chef toujours i soucieux de toute _ éducation patriotique, i les quatre, corps unis des scouts belges ont i fait dimanche après-midi le plus émouvant 1 des (pèlerinages : ils ont été porter des fleurs i à la place des Martyrs et au cimetière du Tir national l A la tombe (glorieuse des victimes de t830, i M. (Jorbisior a éloquemment rappelé l'hé- '] , roïame des Belges d'alors, la leçon que -nous en devons tirer. Ils Luttèrent quatre 1 jours; nos héros d'aujourd'hui ont lutté ] •plus de quatre ans, maisi toujours pour la * même cause : une Belgique libre, forte, ^ unie. Tous les scouts prêtent sur ces tombes ' le serment de se déiviouer à la Patrie. La seconde partie de la cérémonie prenait ' un aspect plus émouvant encore, par l'endroit où elle s'accomplissait. AjIi! ce Tir ] national, l'aspect sinistre cie ces pelouses, !! de ces bosquets, de ces cibles, où nous sa- 1 vons qu'ont erré les derniers regards des 1 victimes héroïques !... C'est tout au fond, du côté' du midi, que , se farouve leur glorieux et navrant cimetière. Là s'alignent quarante et un tertres J funèbres, surmontés de pauvres croix min- ' ces, d'un gris décoloré et marquées seule- , ment do numéros. Une quarante-deuxième ( n'a pas de croix ; c'est celle d'un soldat al- , lemand, frappé à tel point par l'horreur de ] ces massacres, qu'il refusa d'y prendre \ part et fuit fusillé à son toiuir. Des "fleurs, ( maintenant, ornent la plupaœfc dos tombes; j elles s'accumulent sur celle q/ue marqtue le n° 5. On y lit sur le ruban tricolore d'une i couronne: « A Miss Edith Qavell: Elisa- < beth ». ( A la clôture, du cimetière, deux couron nes avec les inscriptions À nos héros, à îos braves. Albert, Elisabeth » Bientôt les scouts forment le carré iniutour kir petit cimetière. M. Oorbisier ordonne : ; Les ■drapeaux autour de la tombe de Miss l'a-vell en Hommage à l'Angleterre ! » Pavis, 1 prononce .un nouveau discours, relevant a gloire de nos morts et rac olant que leu'M scouts tombèrent martyrs de lia Patrie i Hassclt. Au nom des familles des victi-nes, un jeune homme dont nous regrettons le n'avoir pas le nom, remercie. 11 rappelle e mot sublime de Gabrielle Petit, notre J ave 11 belge, à ses bourreaux : « Je vais -ous montrer comment sait mourir une émme belge ». Des fleurs sont déposées et 'on se retire en proie à la plus poignante «notion. Il fait presque nuit; dans les sales du Tir on voit à peine et l'on chancelle sur les escaliers... Ce devait être l'aspect lu lieu lorsqu'on y amenait les nôtres au >etit -jour ?... On cherche un monument com-némoratif de la haine de l'Allemand: le voi->i tout trouvé. Ce cimetière nous rend l'aspect des plus odieux peut-être de ses ori nés. U suffirait de le conserver intact, en' 'entourant de tout lo faste de notre recon-j laissance. Pour l'instant, l'accès en est dif-icile. Ce n'est .qu'à 9 heures du matin et à î heures de l'après-midi, très exactement, ïiie ceux qui se présentent alors, peuvent / aller prier et rêver. LA JOURNÉE Le Roi et la Reine à Paris. Le programme de la réception solennelle l Paris du Roi et de la Reine des Bèlges, tccompagnés des Princes, a été arrêté com-' ne suit : 5 décembre. — 14 heures : arrivée " la jare du Bois de Boulogne. Les Souverains >e rendront au ministère des affaires étran-jèires, où des appartements leur sont amé-îagés.Visite à-TElysée,# vers 16 heures. Le- reste de la journée sera consacré à a réception cle la colonie belge et à un dî-îer à l'Elysée, où dcs toasts seront échangés entre le président Podncaré et le roi llbert. G décembre* •— Déjeuner aux Affaires étrangères. A 15 h- 30, les S-ouverains se •ondrônt avec le Président à l'hôtel de 'iljUï. Le soir, départ par la gare du Nord o,u la jare des Invalides. Hf. H.vmans, ministre des affaires étrangères, accompagnera ,a famille royale à Paris. Le ministre de France à Bruxelles quitte Eiruxelles aujourd'hui pour assister à la réception des souverains belges dans la capitale de son pays. Sï. IVélidoflr. ministre «le Russie an Belgique, se trouve depuis quelques jours à Bruxelles. De renseignements que nous avons pu recueillir, il résulte que c'est à la demande du gouvernement belge qu'il est rentré dans la' capitale en môme temps que le corps diplomatique tout entier. M. Nélidoff ne représente pas le gouvernement russe actuel, qui n'est d'ailleurs pas plus reconnu par le gouvernement bel^e que par les autres pu ssances alliées. Il est ici, accrédité auprès du Roi çomme représentant de l'ancien gouvernement russe, 3'est-à-dire celui formé il y a environ deux ans )ar M. Kerenski. o - - Pour les réfugiés belges en France. Pour régler la situation des deux cent nille rétuigiés qui sont encore en France, e Gouvernement a institué un organisme jpéeial à la tête duquel il a placé M. Ber :yer avec le titre de commissaire royal. Au I*alais <le Justice. Le Tribunal de commerce de Bruxel les a re-i )ris ses audiences lundi matin; celles-ci se! suivront sans discontinuer, selon le règlement m vigueur avant la guerre. La Cour d'appel de Bruxelles procédera cette >emaine, dans la salle des audiences solennelles ie la Cour de cassation, à la reprise de ses ravaux. • —♦ Les activistes » dans les locaux ministériels. Rencontré un (fonctionnaire qui o|ous a léclaro : « Ces gens (les activistes) ont été naccessiblcs au bon sens et à la lumière usqu'aù bout. Nous avons trouvé tous les ialendirâers arrêtés à la date du 14 novembre. Ces. hurluberlus n'ont perdu leurs il-usions que le lendemain, 15, en trouvant a porte «fermée et en voyant sur certains rottoirs aine surveillançe qui ne leur inspi-•ait aucune ooniiance. On ne peut actuelle-nent faire d'inventaire des documents, un ;rand nombre de ceux-oi étant censés so «rouver à Namur. Mais une chose est cer-•aine, c'est que l'administration « flamin-joboche », malgré la multitude des créatu-*es dont elle s'est faroie, n^a rien, rien ait! Presque toutes les affaires, même cel-es d'expédition courante, sont restées au >oinfc où elles se trouvaient avant juin 1917. jes rares fois où l'on sortit de cette inac-ivité ce fut pour rédiger des arrêtés ou les ordonnances de payement en faveur do 'une ou l'autre personnalité ou organisa-ion amie du pouvoir d'alors. Les relevés jaie l'on ne manquera pas de faire à cet igard à l'administration des finances révé-eront sans doute des choses étonnantes. Si ces fonctionnaires occasionnels ne tra raillaient guère, en irevanche ils... fumaient beaucoup. Il n'est que peu de bureaux où 'on n'ait retrouvé un complet attirail de >ipeg, de cendriers,^.etc. Outre cela, plu-îieurs employés ont encore laissé des let-■res, des brochures de propagande acti-•iste.., et jusqai'à leurs pantomiles- Il n'en >st pas jusqu'ici qui so soient présentés )our reprendre ces objets... Dans les rayons des bibliothèques, <on einarque de nombreux « trous ». On pro-;ède tV un inventaire. En touc cas, une îhose est dès à présent certaine, c'est que es atlas, les dictionnaires, les livres illus-rés, susceptibles sans doute d'amuser... ou l'être vendus, ont dispanu. Tous les livres s-nj^iais >onfc été empilés au grenier. Enfin, plusieurs pendules ont été débar assées do leurs mouvements et quelques :entaines d'écrins contenant des bijoux de léborations, ont été (proprement vidés- » Wma voyez, ajoute notre interlocuteurv qu'à leurs gros traitements ces gens ajou tadent de petits suppléments .en nature Nous# sai\rons par exemple encore que certain jour disparut un long tuyau raccordé à une bouche d'incendie. On en avait fait des semelles de « ibalata » ! Crève de fonctionnaires au département des Sciences et des Arts. Les fonctionna-ires des Sciences et des Arts ont «quitté leurs fonctions et ont annoncé qu'ils les reprendraient lorsque le Gouvernement aura exercé des poursuites contre un haut fonctionnaire de l'enseignement primaire. Les « grévistes » ont déposé plainte contre lui : ils l'accusent d'avoir eu des complaisances pour l'ennemi et d'avoir manifesté, en certaines circonstances, des, sentiments nettement activistes. Ils ajoutent que ce personnage, sans avoir été à Namur, aurait en réalité été un des principaux auteurs de la .séparation administrative.♦ La pollution de nos étangs par tes bochcs. Au Qours de leur retraite, les troupes allemandes ont ie'té dans les étangs de Groenendael, du Rouge-Cloître et du parc ae Tervueren un grand inombre d'obus, de cartouches et de munitions. La Société centrale pour la protection de la pêche fluviale, qui exploite les étangs domaniaux de la forêt de Soignes, va prendre les mesures nécessaires pour leur enlèvement j Du charbon, 8. V. I*. ! Interviewé ce matin un de nos amis, bon Samaritain toujours en contact avec les misérables.— Ce qui manque le plus en ce moment, nous dit-il, c'est le charbon. Le besoin de combustible est plus pressant que le besoin de vêtements ou de vivres. Le pauvre est en loques, mais peut encore se couvrir; il a faim, mais les œuvres le nourrissent au moins partiellement. C'est l'absence de charbon qui est la plus pénible : on grelotte au logis, on ne peut y préparer la maigre nourriture. Le pauvre n'a plus qu'un reste de charbon « menu », de qualité tout à ! fait inférieure et qui brûle à grand'peine en | dégageant un calorique insignifiant. Les grands froids peuvent survenir d'un jour à l'autre : c'est vers le ravitaillement en charbons que doivent tendre les efforts les plus urgents. IjC- cimetière «lu Tir ÎVaUonal va devenir nécessairement un des grands pèlerinages du patriotisme belge. Aucun site plus tragique ne se trouve dans notre pays. Il en est où plus de victimes furent immolées, il n'en est pas ou ces victimes furent plus conscientes de leur sublime sacrifice. Comme le disait M. Marcel Anciaux dans son noble discours aux Scouts, il s'agit la d'un exemple suprême, l'our en garder l'enseignement, il temble qu'on devrait pouvoir conserver ce cimetière de condamnés dans toute son borreur, quitte à n'en permettre l'accès qu'aux heures où le tir ne fonctionne pas. Une entrée faisant office de monument commémoratif serait facilement aménagée dans la clôture sud. ir.e» i-Mtaui-mita 1>i*iixcI1oI« auront bientôt vécu. Le nombre de leurs clients va diminuant de jour en jour. Quinze de ces établissements seront fermés avant la tin du présent mois. • » Pour le* évacuée et ïea inllttaîrcs. Le Comité Central des Réfugiés, section du Comité National de Secours et d'Alimentation local Université Libré de Bruxelles), nous pnO de faire remarquer, pour éviter toute confusion, que c'est lui qui, depuis novembre 1914, s'occupe à Bruxelles de l'hospitalisation et des secours à allouer aux réfugiés. Pour le rapatriement, c'est lui et lui uniquement qui s'en occupe. C'est à lui aussi que doivent s'adresser les prisonniers civils libérés pour aide, assistance et secours de route. On y hospitalise les prisonniers militaires libérés qui arrivent à Bruxelles après S heures du soir. Pendant la journée, c'est à la caserne du 1er régiment des guides que ces prisouni. rs sont réunis, si ce n'est les prisonniers anglais, qui sont hospitalisés et nourris par les soins du Comité au Pôle Nord. « Pour a'eiaijïîacer flea marks ï)jw des irancfl. Le cours forcé du mark ayant pris fin, les banques bruxelloises ont décidé que le solde des compte-; c mark » sera porté d'office, au 1er janvier 1919, au crédit des comptes «francs ». En attendant, les dispo-itiens sur l'avoir en mark seront, dès à présent, réglées en monnaie belge, à raison de 1 fr, 25 pour 1 mark. Les sommes portées à dater de ce jour au crédit des comptes c mark » seront remboursables en monnaie beige, aux dates et dans les formes qui seront prescrites par le gouvernement.Ainsi l'argent belge affluera et ceux qui le détiennent dans des cachettes n'auront plus aucun intérêt à le soustraire à la circulation. Les nouveaux billets de la Banque Nationale sont imprimés, mais ne seront pas mis en circulation avant que les mark-papier aient disparu. Le discours du Roi à Liège. Aux souhaits de bienvenue du bourgmestre, le Roi a répondu d'une voix claire et calme. 11 a rappalé les événements qui ont donné à Liège une célébrité ineffaçable, la défense vigoureuse qui trompa les espoirs de l'ennemi, l'énergie de la garnison qui, aidée par la population, put se préparer â recevoir le choc de l'ennemi avec une telle vigueur que celui-ci dut reculer, incapable de tenter une action immédiate. Si la 3e division dut reculer, les forls restèrent intacts et purent prolonger la résistance . de la position assez longtemps pour que ce retard imposé aux armées allemandes eût sur l'issue de la guerre une influence décisive. Les soldats do la 3e D. A. ont bien mérité de la Patrie. Son chef, le général Léman, en prenant sa part du danger, a su montrer à ses hommes qu'il faut savoir sacrifier tout, même la vie, à l'honneur du drapeau. (Ovation.) Je sais, ajoute le Roi, combien la population 1 de Liège a souffert de la guerre, mais je sais aus i qu'elle a supporté ses souffrances sans plainte et sans défaillance. Et l'on s'est plu, comme Je me plais moi-même, à lui en rendre liommaee. Â peine Liése ayait-elle commencé sa résistance à l'envahisseur que la France, toujours attentive « ce qu'il y a de beau et de grand dans l'humanité, lui décernait la Croix de la Légion d'honneur. 11 va falloir maintenant reconstituer la Patrie, conclut le Iloi, et dans une chaleureuse péroraison il fait appel au courage, à l'activité, à la vaillance, vertus traditionnelles des Liégeois, pour que bientôt, grâce à l'esprit d'union et de travail, Liège recouvre sa prospérité et reprenne la place marquante qu'elle occupait dans le monde. - line ovation indescriptible a accueilli ces dtrniarw paroles. ♦ — Les troupes belges i Aiz-la-Chapelle. D'après ce que nous raconte iun officier revenu (aujourd'hui d'Aix-la-Chapelle, l'en* fcrée des troupes belges dans cette ville a été caractérisée par... l'humilité des autori-» tés locales et de la population. Les chefs du détachement militaire belgd ont été priés de se (rendre <&u « itathaus », où on leur a adressé des paroles qui ressemblaient singulièrement à des soulhaifcs de bienvenue ! C'est le moment de rappeler la parole fameuse de Najpolcon au général Berthier après sa victoire d'Iéna: — Ces gens sont aussi plats dans l'adver sité qju'ils sont arrogants dans la victoire I Les troupes ont donc commencé l'enva» hissement de nos envahisseurs, la revanche juste et sainte du traitement indigne qui nous fut infligé. Depuis combien de temps tous les Belges n'aspiraient-ils .pas à cette irréprochable vengeance? Sitôt que nous avons vu envahir par le fer et le feu cette terre où nous avions toujours accueilli fraternellement tous nos voisins, nous avona pensé au retour... Nous sommes trop polia pour ne pas rendre une visite; celle-là devait être irendue avec une rare ponctualité l Nous étions certains de la victoire du droit, nous ne pouvions hésiter que sur La durée de l'iattente, et (un espoir irraisonné mais invincible aious disait que les combinaison» diplomatiques aussi bien que celles de 'a stratégie ne pourraient nous enlever la joie de cette promenade chez l'envahisseur. Qu'on ne s'y trompe pas : nous ne voulons pas lui « rendre la pareille »... Il faudrait pour cela devenir pareil à lui et Dieu nous en garde î Mais si nous dédaignons de massacrer et de dévaster, nous devons établir le règne du droit, l'évidence de la force aN liée, jusqu'au oœur des repaires ennemis. Cette tâche, nous l'avons donc commencée, et par la ville même du grand Charlema-gne.Sans doute,du fond de sa tombe qu'entourent encore les trésors et les reliques rassemblées par son génie, il doit maudire d'indignes héritiers, et louer les Belges qu'il aima d'être, au oontraire, restés fidè les aux lois de l'honneur, -au culte du bien que lui-même dut si sévèrement imposer aux Saxons féroces. Eupen occupé par les Belges. Communiqué officiel du 2 décembre : Le 1"- décembre, l'armée belge d'occupation a maintenu à Aix-la-Chapelle la brigade de cavalerie qu'elle y a envoyée hier. Elle a occupé en outre la ville d'Eupen. Cette occupation s'est faite sans incidents. La clMp fles éraiffls. Vers la paix. Dans notre avant-dernière « Chronique » : les ^ Responsabilités », nous insinuions que la publication des pièces displo-matiques relatives aux origines de la guerre ne sourirait pas également à Berlin et à Munich. Une moto de M. Soif, ministre des affaires étrangères pofu r le Directoire 8ehei deman-Haase comme il le frut sous Guillaume II, blâme cette publication comme do nature à nuire aux intérêts allemands. Voilà qui est fait (pour contenter ceux de» Alliés qui ne sont nullement convaincus de la sincérité de la République socialiste; au nom de celle-ci., pour la servir, le mot d'or-Are serait donc de ne pas faire la lumière ?-t de sauver les coupables. ~.e Kronprinz, dont le grand souci est de se conserver souple et svelte.. 'approuvera. Les décisions de la 'Conférence socialiste :les Etats confédérés appellent l'attention, 3n ce qu'elles proclament que,dans l'attente de la Constituante, les comités révolutionnaires représentent la volonté du peuple; que cette volonté doit trouver son expression «normale dans l'Assemblée nationale prochaine ; q.ue l'Allemagne, mainte-nant son unité (nationale et résolue à combattre les tendances séparatistes, adhère résolument à la forme républicaine. Ajoutez à cela que la Conférence a adopté la proposition du secrétaire d'Etat Mu-Iher de garantir contre toute immixtion gouvernementale dans leurs affaires le» banques, les institutions de crédit et les caisses d'épargne, « afin de maintenir lo crédit de l'Allemagne ù l'intérieur et à1 l'extérieur, ainsi que ra<pprovisionnement du pays en matières [premières et en denrées alimentaires Concorde et travail! a xmclu Efoert, la. « Sozialdemocratie *» doit montrer au monde qu'elle -n'a pas perdu le bénéfice de cinquante années de discipline.. 3'est-à-dire qu'elle -a appris, en combattant le régime dit capitaliste, à en reoon-maître la nécessité vitale, puisqu'elle le conserve -avec reapect. Au point de vue international, l'opinion jui prévaut dans les pays de l'Entente 3'est que, qu'elles 'aboutissent ou non, le» sendances séparatistes n'exonéreront au-aune partie ae l'Allemagne aes conséquences de la guerre. Le châtiment l'atteindra 3n .bloc; c'est que le premier acte de la Limite des Nations devra être le jugement du n-devamt Kaiser; c'est que. en ce qui regarde l'avenir, la plus grande prudence est indiquée. Onf n'a pas .oublié le discours du chancelier Bethmanin-Hollwcg on 1912, au sujet de la proposition de désarmement, lu'il tenait (pour un rêve, une chimère- On l'empêchera iama-is, dit-il au Reichstag,un peuple qiui a a recouvrer un lambeau de sa fortune ou un idéal à réaliser, de prend ri

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Dit item is een uitgave in de reeks La Libre Belgique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1918 tot onbepaald.

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