La Libre Belgique

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08 december 1918
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s.n. 1918, 08 December. La Libre Belgique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/736m04044q/
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10 Centimes le numéro. Dimanche 8 Décembre 1918. . .yairHTwrn- rr-~ AT fi ftO RÉDACTION ET ADMINISTRATION : BRUXELLES 12. Hontagae-aax-Herbes-Petagcres. 5 2 Les annonces sont reçues exclusivement au burea flu journal, rue Nloiitagixè-^ux-ilori»ès-Pot&côresj. 1< et à l'Agence Jtiavas, place îles Martyrs, S, à Bruxellc; LA LIBRE BELGIQUE ANNONCES ; DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS et do SUJETS, là-3Ji£ttfiS. . i.OO Chaque ligne supplémentaire 0.40 PETITES ANNONCES : lu ligne O 60 IIKCL \MES avant les annonces : la ligne . . 2.00 FAITS DIVEItS : la ligne. . . . 6.00 5.00 40) SALUT AUX MARTYRS ■A la tombée du, jour, d'un jour froid ji 'décembre, j'ai, seul avec mes pensées et n (pansant qu'à eux, été saluer les quarante deux Belges Qui reposent côte à côte dan les terrains boueux du Tir national. Le Tir National! quelle ironie! queil 'dérision 1 quel blasphème 1 quelle SipJen deurI . Il ne me plaisait pas de survre la file de {visiteurs; (puisque l'aimable et dérvoué di recteur de rétablissement, M. Collinet (m'avait fait dire que je pouvais me pré senter à toute heure, j'ai choisi le momen où devant les pauvres tombes je ne serai ^distrait par personne. L'air était imprégné d'humidité.De tout des murs, des arbres, l'eau coiulait corn ©le des larmes». 1^ Suat Iacryma rerum! *ElIe * l'air de pleurer aussi l'étrang construction qui se dresse au milieu d'un jplaine immense, développant à droite et gauche do longues et mo-rnes ailes- Le boul-orard de grande ceinture est dé Bert : pas une âme. Bas de drapeaux. Pa de -passage des trompes. Pas un écho n'ai rive dans cette solitude des bruits,_ de fanfares, des acclamations. C'est vraimen Je domaine de la mort. Il faut regarder ecs lieuct non pa .fcn curieux, mais en patriote, talors il [prennent urn caractère die sublime grau deur et c'est avec respect qu'ion foule c sol où s'avancèrent des hommes, des fen ânes, des héros que des soldats allemanc 'conduisaient à la mort et,sans s'en doutes '(à la gloire, à l'immortalité-1 Les premiers condamnés à mort Curer amenés en auto jusqu'à l'entrée du bât iment. Ils pénétrèrent dans le grand « sombre "vestibule et — ô l'épouvantab" calvaire — ils durent descendre l'un d( escaliers qui menait les soldats iboohes ve] l'iniévitaiblo cantine établie dans l'énorir Îtromenoir couvert qui s'étend 6air tout a largeur du Tir. On les fit obliquer à gauche, suivre c (promenoir pour gagner tout au fond ur petite porto. Encore «une étape, et i étaient dans lin jardin, devant le cham de tir des armes de chasse. # Alors, l'horrible et la sublime chose ? D< *vant un tertre, l'alignement. Face aa p< jloton qui à trente mètres attend les o dres, les martyrs, le front «haut, les yeu •luisants, un peu de fièvre a'ax pommette regardent l'officier raide, sanglé, ha gneux, qui d'un coup sec vient d'arraché son épée du fourreau, la -brandit... Le cri rauque de l'ennemi a déclancî 'des mouvements chez les soldats. Les &\ BÎls meurtriers se sont abaissés... Vive la Belgique I Vive le .Roi l Ce salut suprême est coupé met par 1< balles... La terre, la vieille terre des aïeux bo 'doucement le sang de ses fils tombés poi la liberté! Ils ont servi obsourément, noblement.I m'avaient pour eux ni l'orgueil d'un un ffiorme, ni la griserie du champ de batail avec l'odeur de la poudre, l'appel du cla ron, la vue du drapeau, ni l'&y-antag d'une arme dans la main crispée... Ils n'ont eu ipour saluer leur chute ni ! Bourire d'un camarade, ni le salut d'<u phef... Bien I Des mains allemandes soulèvent les a Havres^ sanglants et vont les jeter, là-ba très loin, au fond de l'enclos au pied d'ur ibutte que surmonte une immense Dalissia moire pareille «à une tenture de deuil. Des trous ont été creusés dans un chair |pù pornssent des choufe. C'est fini. Ou plutôt non, ce n'est pas fini. L'off feier boche a fait rapport à ses chefs si l'exéaution. Les assassins parlent à vo: basse. Ils craignent que du dehors on n'a ^entendu la voix magnifique, vibrante d< ;victimes, le cri du droit écrasé par le chc des fusils, le triomphe brutal de la force Désormais on tuera autre part. #ILs choisissent, pouir mieux se cacher, l barré de terrain profondément encaisî dans le- sol. Ils seront plus à l'aise poi: leur œuvre de mort. On entendra moins ] yoix des mourants et la salve des mou «quêtons. Et puis, pourquoi ce luxe d'une aul pour conduire à l'endroit fatal des condan nés... Le panier à salade est assez bon tîol ices gens-là ! Ainsi il y eut deux théâtres t s'achevèrent des drames que nous revivon frémissants de colère et d'orgueil.^ *** 'Ils sont là quarante-deux. Miss Cavell $6té de Baueq au premier rang. Au boi de la deuxième rangée repose Gabriel iPetit, celle qui jeta à la face de ses boa reaux ce défi: Vous verrez comment sa jmourir une jaune fille belge î Quand dans la capitale libérée flottère-nos drapeaux,aussitôt les mains pieuses d< ^^Belges rendirent décent ce cimetière «•!< ■Mûeux. Il n'y avait plius suir les cr.oix u des numéros, car, pour se venger de < qu'une photographie publiée dans la « T ibre Belgique » laissait deviner des nom •es boches imbéciles .avaient arraché 1: >lanchettes pour étendre sur les tombes i; yoiie de plus. Mais nous savons les noms des fusillés, nous no les savons que tro.p, hélas ! et l'en placement de leurs reliques nationales. Le Roi et la Reine sont «allés vers «champ des martyrs. Ils ont suivi à pied dar •la boue do chemins défoncés la route tr« longue et tortueuse. Derrière les souverains on portait d'éno mes couronnes. Quand Leurs Majestés ari fvèrent à l'endroit où reposent nos Héro lie Boi.prit la couronne de roses et très éni lia déposa près d'i tertre dp Phili^^e» Rn,n^ •tandis que la Reine qui pleurait déposa sur le tertre de Miss Cavell la couronne c (chrysanthèmes. Et depuis, tous les jours défilent deva» {les pauvres croix, des croix d'honneur, 1< riches et les pauvres, les grands et les j> tits, des petits surtout qui viennent -»rei dre là une sévère et saine leçon de patrii tisme. Pourquoi donc n'v a-t-il r>as. ^îanté da-la butte qui sert de chevet h ces morts irieux, un grand drapeau tricolore? Sur le soldat qui meurt on étend nos tro couleurs. Que lo drapeau flotte sur les ton bes de ceux qui par leur héroïsme ont ^réparé la victoire. ' Ils furent à la peine ; qu'ils aient cet honneur, en «attendant que la Niation rende à ï tous nos martyrs-, à ceux do Bruxelles, de î Liège, d'Anvers et d'ailleurs, l'hommage - solennel de son admiration et de sa reoon-3 naissance. *% 3 La nuit est venue soudain... Quelques timides étoiles tremblent au fond des cieux. Je m'incline profondément et je nrie... Je prie surtout pour -mon pays, mon cher ' pays, en espérant que tant de sacrifices *io-7 blemcnt consentis et tant de san~ généreusement versé-ne l'aient pas été en vain. s II ne nous suffit pas d'avoir remporté de glorieuses victoires. Il ne noms suffit pas ' d'avoir attiré sur notre pays l'attention et les-sympathies du monde. Ce' qu'il nous faut aujourd'hui, c'est ïa paix, la paix intérieure, la paix nécessaire, indispensable pour réédifier dans tous les B domaines une Belgique digne de ses desti-nées.Toutes les bonnes volontés doivent tendre vers ce but, et non s'épuiser en querelles stériles. s C'est aussi pour cela que nos martyrs sont morts- Essayons de ne pas l'oublier. s F1DÉLIS. t 9 „ s TRIBUNE LIBRE jiaioisiliÉEtïes.1. [t m. du Bus de Warnaflo nous adresse la lettre sui- i- vante qu'il nous prie (l'insérer. >t Vu l'extrême importance des questions qu'elle sou (> lève et qui inquiètent l'opinion publique, uous nous s empressons do lui l'aire accueil ; ■s A différentes reprises vous avez signale e les scrupules de ceux qui jugent que la lo e électorale en'vigueur ne peut être moclifiét sans que l'on se conforme -aux prescription: o de l'article 131 de La Constitution régla il c la procédure de révision constitutionnelle, s II résulterait, d'après eux, de cette dis P position que pour îx>uvoir-modifier les con ditions de l'électorat figurant à la Oonsti î- tution (article 47/ il faut se conformer à ls loi. Le discours du trône indique très nette x ment que les Chambres actuelles procède ront c de piano » à l'instauration du S. U pour l'élection d'une Constituante, à la :r quelle il appartiendra d'élaborer la chart< fondamentale de l'ère nouyelle. ^ A première vue, cela est grave. l~ On conço.t b?auoo>up «'on. inquièten et de prime abord leurs alarmes apparais sent légitimes et fondées. 's A raison de l'importance du problème e du trouble profond dans lequel des diver gences de vues auraient pour conséquent ir de jeter le (pays, <am seuil même de- la victoi re glorieuse qui lui a rendu son indépen l"5 dance, il est nécessaire que le public soi l" mûrement éclairé. '.e II ne s'agit là que d'une question de for l" me, puisqu'aiu fond il semble que personni -e no cwiteste ou puisse contester que l'heur» t du S. U. ait sonné. ■° Dès lors, il serait d'autant plus regret 11 table qu'à propos d'une simple question d< procédure, éclatent des divisions dont 1j conséquence pourrait être do mettre _ ci l" échec le gouvernement national à peine ins tallé. Pareille crise serait tun désastre ,po>a: 0 le pays, car elle le jetterait dans une pério e de de troubles et d'agitations graves, ai moment où il .a le plus besoin de tnanmiillitt P et do paix pour relever les ruines acciumu lées par la guerre. Quel spectacle la Belgique donnerait ai 1_ monde, qu'elle a émerveillé par sa loyauté lr son courage et son bon sens si, au lende .x main mémo de sa libération, elle devenai lt le théâtre de querelles intestines de natur< 's à compromettre tous les fruits d'une victoi 10 re si durement acquise ! Voilà pourquoi il faut se garder de tou emballement. n. Il importe qu'on réfléchisse dans un cal ;c me absolu, de façon à dégager, sans pas r sion, la solution vraie et opportune. ,H Or nombreux sont ceux qui pensent qu< 3" l'objection qui préoccupe certains esprit: n'est point fondée. 0 Après avoir été moi-même d'opinion con 1_ traire, j'en suis arrivé après mûr examen à partager ce .dernier avis. r En voici îles motifs : u * # '' En toute vérité, notre Constitution «i gement élaborée a tout prévu, sauf li guerre. Elle a été conçue pour les conditions nor ^ maies do la vie ipubiique. Pas plus en Bel gique que dans les autres ip>a\ys les consti r tuants n'ont réglé le cas d'invasion. • 7 Cependant la Belgique a été divisée: h 1 plus grande partie de son territoire a éti . occupé par l'ennemi. Du coup tous les rouages^ sont briséfj. ' Le pouvoir .législatif a été réduit à i vu impuissance absolue. Il s'est trouvé sépart de l'exécutif, et la collaboration de ec • deux pouvoirs, indispensable pour que .lo 3 tre vie législative se poursuive suivant li ^ rythme organique, a amené nécessairemen n l'arrêt brusque du fonctionnement do -i; vie publique. _ Et cependant il fallait vivre. 1 Pour vivre il a fallu recourir à .Î3S pro cédés de fortune, et par le fait même on i e vécu dans l'inconstitutionnalité. C'est de ce moment, en effet, que date l régime, absolument illégal en soi, des or rêtés-lois, substituant à l'action 'égaie e r combinée des pouvoirs législatif et exécutif •_ l'action unique et incomplète du pouvoi exécutif. Le pouvoir exécutif ne pouvait oa '! n>lus agir seul que ne le pouvait le pouvoi , législatif. Ce régime arbitraire mais nécessaire de ie arrétés-lois a été instauré par un décret di 25 décembre 1914, qui expose « quie la Cons j. titution par la force des circonstances <*s devenue inexécutable, que le pouvoir légis ~ latif est paralysé et que dès lors il n'y ; j plus qu'une solution, c'est d'investir, ie Ro du pouvoir de disposer ». Voilà donc le Roi investi du plein pouvoi 1S législatif. C'est évidemment ingénieux. Il n'y avait pas moyen de prooéd?r au trement. i- II fallait bien, surtout en temps d© gtuer re, que la vie publique ne fût pas paraJysee Mais cela demeure néanmoins un expé dient brisant avec toutes les règles oonsti tutionnelles, et sans effet juridique. Cela est tellement vrai que le pouvoi judiciaire,dans la pleine indépendance don il jouit, pourrait se refuser à appliquer le arrêtés-lois en déclarant inexistantes, pou infraction à la Constitution, toutes les dis positions qu'ils (portent. Il ne l'a pas fait, et il ne le fera pas. E personne ne songera à lui en faire grieJ au contraire. Et cependant, n'est-ce oa i violer la Constitution que donner -ainsi foi ',ce de loi à des décrets n'ayant juridique jment aucune valeur1? I C'est la force des'choses qui fait ton icela, mais il n'en demeure pa,s moins qu ! nous vivons depuis quatre ans dans un (ambiance d'illégalité et d'inconstitutionn? • lité permanentes, dont une ratification le gislative serait même impuissante à couvri t ex post > le vice incurable. Il se fait qu'aux termes de la Constitutio la C5hambro doit se renouveler par moiti tous les deux ans. Par suite de la guerre, cela n'a pu se fa re; mais notre charte n'ayant pas prévu/ vicissitudes .et leurs conséquences, il en 35 résulté de par la Constitution même qu*. n'y avait plus de parlement. Et talors un arrêté-loi a décrété que 1 période de guerre serait tenue pour no avenue et qjue les Chambres reprendraier leurs pouvoirs, au jour de la libération d territoire, au point où les avait laissés l'ii vasion. Cela aussi est ingénieux. Mais ce n'est qu'un expédient, const tuant en fait la révision de la Constitutio par un acte unilatéral de l'Exécutif* Légalement c'est inopérant. Dans la réalité juridique, faute pair I Constitution d'avoir prévu et réglé le rég ;'mo de droit public en cas d'invasion, j i. pays se trouve sans Parlement depuis 191] Èt pour que ceia no soit pas, —car la vi ' politique serait par le fait immobilisée ave - les conséquences désastreuses ineîaloulablc que comporterait pareille anarchie — on | recours a un procédé empirique, en vert ■ • diuejuel le Parlement sans pouvoir, &ar ■ existence, continue à siéger et à légifère; • ,'C-est le Parlement-fantcme.^ -C» Nous sommes donc en régime d'inconst • 'itutionnalité ; et comme en droit il n'y a pli • de Parlement, il serait désormais impossibi • de sortir do la situation ainsi faite, notan ■ ment de re viser la Constitution. ; ; La machine est brisée, et n'est point r< parable. ^ t I C'est l'imbroglio le plus- complet qu u i fitntaibitifco puisBd coric&voir. •I Dès lors^pour sortir de cette crise inextr (cable en droit, il faut continuer à recour ' à des expédients. Et c'est un expédient qi: ■ de faire voter par le Parlement une loi éle< î toi^ale nouvelle dont l'effet sera de donne - au pays une Constituante ayant pour mi ■ sion de remettre toutes choses s>ur un r>ie normal. "| Il par-aît donc évident que si des pari mentaires avaient scrupule de procéder aii .si ce scrupule devrait les amener logio.ii; Iment, --et avant tout, — à se reconnaît! [ sans mandat; et cette constatation les di | penserait d'avoir à examiner leur cënsciei ce, puisqu'ils n'auraient plus à agir comn députés de la Nation. \\ Mais alors que deviendrait le ipa.vsî î Lire en seconde page le ré cit, par l'envoyé spécial de 1 ■ « Libre Belgique », de la re ception triomphale faite pa Paris à nos souverains. n» .im.iw.sr.,> . >.»i ■ ; Paris remettra à Lièp la croix 6e la Léiion ft'Iionieii ; On sait que le gouvernement françai 5 pour honorer le fier héroïsme de la ville e Liège, lui a décerné, en 1914, la croix de " Légion d'hoiïïi/aur. . Paris, par la voix de M. Maurice Que! tin, ôont la proposition a réuni l'unanimi des suffrages du conseil municipal, retvei dique l'honnour d'être le parram de l'h - roïque cité -belge. Le conseil se rendra e b corps à Liège pour la remise au bourgme tre de la ville et au collège échevàual, sn . vant le cérémonial consacré par les règl . ments de l'ordre, des insignes de la Légic . d'honneur. i ' Ils xls parlent pas... I a Que de choses ils auront à nous conter ! j N'eH-cepas là une exclamation mille fois répi . tée? . Tandis que, malgré la surveillance rigoureui t exercée par l'occui ant, nous arrivaient di i éciios de la vie du front, les périls sans nombi du séjour dans les tranchées, du stoïcisme des hauts faits d'armes de nos poilus, 1101 - entrevoyions, n'est-ce pas, dans les délices d'u i retour que nous n'espérions plus si procli l'heureux moment où, suspendus aux lèvres c i nos chei s absents, nous écouterions avidemei - le récit de leurs exploita ! t Notre imagination se plaisait à rétablir, dai • tout le charme de l'intimité, le c rôle de famil f où depuis de si longs mois des plac6»nfestaiei » vides; notre esprit animait les conversations c r l'évocation pathétique, vécue, de mille épisod. de la glorieuse campagne. 3 L'heure bénie du retour a sonné pour bea< 1 coup; les causeries d antan, le soir, au poétiqi " coin du feu, ont repris, tout imprégnées d'à f lcgresse et de bonheur. Et cependant, on ai " P'end si peu de chose des lèvres des héros ( ia terrible épopée ! Ils ne se souviennent qi 1 des douleurs des longues séparations, et tou leur attention se porte sur le sort des malhe: r reux restés au pays. Ces braves n'ont cessé de lutter, de souffri . d'oxroser leur vie, et tout cela est d^jà oublié La joie du retour effacs le souvenir des pli - cruelles épreuves de l'exil... Quelque sentiment . de légi'ime fierté pourrait encore inciter nos - «mibattan's à nous transporter, par la pensée, - dani ces plai es dévastées, ces tranchées boueuses, cet enfer de mitraille et cette atmosphère r saturée de gaz meurtiiers, où, chaqu ■ jour, t nombre de leurs compagnons d'armes loinbaieat b à leurs côtés. Un frisson d'épouvante courrait r lans l'auditoire, et accroîtrait encore, si la ' chose était possible, son admiration et sa reconnaissantef lisse taisent... comptant pour rien ces tri- • ùulations endurées d'un coeur si généreux; ils s | jOiit presque étonnés de nos éloges et de notre ratitude! La modestie n'est-elle pasiacarac-" ' téristique des vrais héros ? t i Ignorants de notre impatience, ils nous lais-e ! «ht ignorer ce que l'univers entier connaît, ce e ■ ;ui valut à notre armée invincible l'auréole .- .'Je bravoure dont le monde émerveillé la pare. Ils ne parlent pas, ces humbles défenseurs r du Droit, ces vaillants artisans de la victoire! Peut être réseivent-ils pour de lointaines veillées lorsqu'ils s'adresseront à des peliots ins-tallés sur leurs genoux, ces-souvenirs person-„ sels que nous brûlons du désir de connaître... Mais non, nous ne nous laisserons pas frustrer de la sorte! Il faudra bien que,cédant à 5 nos instances, les poilus tassent violence i f leur modestie. Nous voulons tout apprendre... if FREDDO a n Le Peuple fait à cet égard une constatation analo t gue à la nôtre : u Voici, dit-il, le bulletin psychologique dt soldat belge de 1918, tel qu'il résulte d'uni longue si rie d'interviews instantanés, enlevées ■ sut le vif, et de l'enregistrement objectif de no-talions multiples, çà et là, scrupuleusemeni récoltées. Et d'abord, chez la presque unanimité de no: héros, pas la moindre trace do v. ine gloriole, de sot org ieil ou de fan-aronnade! Ni bluff, ni a vanité ! Sans douÇe, une robusle et placide fier-i- té qui procède du s-miment de> grandes choses 6 accomplies; mais 011 dirait que les stoîque e' '• les intrép des de l'Yser, dans leur for inte 0 rieur, s'en rgueillissent plus de leur enduran.f c que de leur vaillance. ;s A toit ou à raison, nous rattachons cette a tournure d'esprit à la guerre des tranchées qu: 11 les a adapiés à l'accoulumance des pires ris-,c ques, dans la stricte exécution des consignes. " eu dehors des actions d'écljt — ce qui ne.-igni : fle point, bien en endu, qu'au signal des assauts j en pieiu ciel fulgurant, il n'y eut pas de super- * bs-- exploits de bravoure. Donc, modestie de ton et d'allure, mais con-science d'une juste valeur. n îlne encyclique psatificale i. en vus de la conclusion de la paix r Rome, 8.— L'ci Osservatore liomano » publi< ,e une encyclique pontificale se réjouissant de ci qun l'armistice ait suspendu les tueries et ou 1 vert le ch. min de la paix. Sous peu, lesdélégués des différentes nations se réuniront en congrès pour donner au inondf une paix durable. Us auront en couséquence i prend e des décisions graves et complexes 5" comme il n'en a jamais été pris par uni assemblée humaine. C'est dire combien ils au-î_ ront besoin d'ôti'e supèrieuremeut éclairés poui s'acquitter de leur tâche 3" L'encyclique ordonne desprières pour qu'uni l" paix véritable, fondée sur les principes cliré 18 tiens de la justice,soit le fruit du prochain coït' gré*. Quant à nous, dit le Pape, uous emploie i ons tuute notre influence pour que les déci <3 sjons prises pour perpétuer dans le monde 1: tranquillité, l'ordre et la concorde, soient par _ tout acceptées de bonne volonté et fidélemen ^ exécutées par les catholiques. (Ilavas.) r La cteiis fies «mis. s Le président Wilson en Europe. Nicsus, Belges, nous avons toutes sortes d p raisons de saluer l'arrivée du président de [. Hitats-Unis. M. Brand V\itlock l'affirma ces jours-ci: C'est la Belgique qui a oui 5t l'Amérique, c'est sa cause qui symbolisa 1 le canuse pour laquelle la grande répuibliqu -a américame s'engagea dans la guerre. Dans un message aux Chambres, M. Wi i- son a dit e un mot tout particulier » tu -é les besoins de la Belgique et de La Franc i- du IS'ord. Il estime que l'argent nayé pa 3- voie d'indemnité no suffira pas à les tirei n pendant des années^ d'une situation dés-j.1 pérée, à tout le moins désavantageuse. 1 i- capital et les matières premières leur soa 3- indispensables. Usines, outillage, marchés n à tous ces points de vue, ils sont menacés « Il ne faut pas les laisser exposés aux y; cissitudes de l'âpre concurrence qui mai.i tenant va s'établir ». Pour la Belgique, les Allemandis lui on pris ou détruit pour une somme de six mi] liards et demi, dans le seul domaine indus triel. Les documents de l'administratio: M des von Bissing et-des von Falkenhau!sen,or voyés à Berlin, viennent d'y être livrés aa: flammes, mais les autours et agents de cet ■G te spoliation monstrueuse vivent, M. /o: îS Kohler notamment. A la tête, depuis qua "6 tre ans, du service des réquisitions, il cou H fiait il y a. quelques mois à son entoura g is que son activité en Belgique devant dev£ ri nir «sans objet, il quitterait bientôt le payt % Tout était raflé ! Chacune des subdivision e de ce servie était aux mains de spécialis lt tes, notabilités du commerce et de l'indue trie en Allemagne. Le vol était organis is méthodiquement, scientifiquement, ave ,e une parfaite compétence. Et quand on ot U jectait aux exacteurs qu'ils ne respectaien Je pas leurs propres prescriptions, ils ma'.irmv >s raient d'un ton interdisant toute réplique — Nous prenons tout ce qui convient à ne tre gouvernement. Et voilà comment nn te industries seront contraintes de patiente ]_ un, dautx, certaines cinq ans! M. Wilson attend du Congrès américii [e qu'il accorde, s'il est nécessaire, à l'Offic ie commercial de la guerre, la faculté d'établi i0 des priorités d'exoortation et d'assurer ele avantages à la Belgique et au Nord de 1 France. « Nous les avons sauvés de la tei reuir allemande, dit M. Wilson, nous ne d< ri vons pa3 à la lésrère les I-rifiser se tirer d'à ^ faire .sur Le marché impitoyable de la cor is ourrence. » Il n'y apura donc pas de borne aux sujets de -reconnaissance qui lieront la Belgique aux Etats-Unis et à leur illustre chef. Le président /arrive à Paris « pour discuter les principaux points du traité d« X^aix » avec les chefs des Etats alliés, (k voyage lui a paru nécessaire attendu que 1° les gouvernements alliés ont accepté les bas-os de paix exposées dans son discours du 8 janvier ; 2° « les empires centraux ont aussi très raisonnablement désiré les conseils personnels du président dans l'interprétation et 1'apiplication de ces (bases de paix. » Nul no contredira qu'il est des plus désirable « que M. Wilson donne ce concours taîin que se manifeste pleinement le vœu du gouvernement amérie>ain de contribuer sans nul but égoïste aux règlements qui seront d'un bénéfice commun pour toutes les nations intéressées ». Et de la Belgique en particulier ! M. Wilson est bien l'homme de la politique loyale et franche. Il agira pour la paia — qu'il entrevoit pour le printemps — comme les fils de l'Amérique ont agi élans la giuerre: sous les yeux de leur nation, à cie; ouvert. « Je resterai en contact étroit avee vous, dit-il au Congrès, vous saurez, toui ce quie je fais. » Deux câbles seront sj&écia lesnent affectés à cette correspondance. M. Wilson n'oublie jamais que s'il n'esl pas l'Etat américain, il est la nation, — l'homme qui compte pour tous. Les Cham bres n'ont qu'une arme contre lui? l'« im •rjeachment », la mise en accusation. _ Ai ftoyen du « veto » il arrête leurs décisions. ! Qu'il s'agisse d'élire un président nouveai ou de réélire le président sortant, c'est tou ; jouira pour l'Amérique une question essen tielle. Que serai-je demain''- Qu'est-ce que mon choix fera de moi ï Dans son livire : k <; Nouvelle Liberté », M. VSilson so défeac ei'être le président d'un Conseil d'adminis tration national », il s'affirme « présiele il du peuple des Etats-Unis », de 100 millions d'hommes, i Ce n'est pas son affaire yt juger « pour » la nation, c'est son affaire i de juger « par » la nation ». Ceux qui, par dégoût ou défiance du ^ar i lementarisme, disaient : « Rien ne vaudrai' , un bon despote, mais e>ù est le bon despote? » trouveront peut-être, en dehors (il despotisme, une solution à leurs angoisses L'opinion était unanime sur la valeuj morale, financière, économique du facteui américain dans l'Alliance, mais, à Londres c'est-à-dire là même où l'on pouvait se croi re le mieux informe, sa valeur militaire était moins haut cotée. Quelle déception et quelle joie que cette déoeption ! Fin no vembre 1917, les Etats-Unis avaient fai passer la mer à 14G,000 hommes. Depuis elle envoya en Europe 2 millions d'hommes s Un tel mouvement, le président le cons tate avec une fierté légitime, n'a jamais ei lieu auparavant @ur 3 mille milles do^ mes •avec un équipement et des approvisionne 1 ments proportionnels, — en sûreté malgr< , des dangers extraordinaii^es^dangers d'at [ taques jusque-là inconnus et infiniment dif [ ficilcs à surmonter ». . L'Allemagne s'est vantée d'avoir tenu , après un demi-siècle de préparation inten | se, contre eles adversaires non préparés L'Amérique a appuyé cet effort titaniqui 1 sur une organisation industrielle, siuir U coopération de toutes les activités oroduc 1 frrices z plus complètes, a^ant des métho ' des plus parfaites et plus efficaces, plu; oouriageuse et plus unanime dans tson bu et dans son effort que œ qui s'est vu ohe: ' tout autre belligérant ». Après avoir rendu hommage à leur • grands chefs Persihing et Sims, M. Wilsoi ■ p-joute : « Leurs hommes étaient digne - d'eux. De tels hommes ont à peine besoh l d'être commandés et marchent a leur tervi - blo aventure gaiement et avec l'intelligent t rapide de ceux qui savent exactement c qu'ils veulent accomplir ». Les Etats-Unis so sont « débrouillés », s on ose s'exprimer ainsi, de fayon admirabl pendant la guerre. Us montrent la mêm souplesse dès que la paix s'annonce. T,« pre:sident note avec quelle rapidité le retou à l'état de paix s'est opéré dans les troi semaines qui se sont écoulées depuis 1; cessation des hostilités. L'évolution procè de plus vite que les demandes qui pour 3 raient être faites et que l'aide que l'oi s pourrait offrir. Il ne serait pas facile de 1, t diriger mieux qu'elle ne se dirige elle t même. L ; En Allemagne, depuis des années, des oi B ganismes s'étaient constitués par ordre d l'Etat pour préparer cette transition. _ personnel imposant,une paperasserie cales r sale étaient à l'œuvre. Le peuple américai: 0 n'attend pas d'être conduit, il connaît so r affaire, il se débrouille rapidement dan tout nouvel état de choses, il va droit .i ' but et compte suit ui-même dans l'action q Tout ce que nous pouvons faire, dit lo prési ^ dent, en qualité do serviteurs du peuDjc . serviteurs législatifs et exécutifs, est d'in tervenir pour faciliter l'évolution par-e 1 par-là et comme nous le pouvons. I La supériorité de l'Amérique n'éclate pa seulement sur le champ de bataille. Sous t'évaluer ses ennemis aura été une des oasuse . de la déroute de l'Allemagne. Malheur à i . 1 suffisance et à l'orgueil! < A nos Secteurs de province 1 L'administration des postes nous déclar qu'il ne lui sera pas possible de réimstai ' rer le système des abonnements-poste avac 3 le 1er janvier prochain. Le coût de 1 abonnement, à cause de 1 • cherté du papier et autres matières, ef s fixé à O francs é c pour le trimestre janvier-31 mars 1919. Pou les trimestres suivants il se peut que le t£ f rif soit abaissé. Pour assurer un service régulier, il ser . présenté prochainement aux anciens aboi " nés du « Patriote » en 1914 une quittant pour l'abonnement du 1er janvier au c s mars 1919. r Cette quittance sera de 5 francs pour le souscripteius dont l'abonnement expira a fin septembre 1914; elle sera de 3 fran< 0 pour ceux dont l'abonnement expirait fi r décembre 1914. s Les souscripteurs d'un abonnement poi: a le mois de décembre oourant, au prix d 5 francs, recevront le journal par adress <- sous bande affranchie. '■Si • Le Gouvarnement et Sa Res tauration économique du pays. M. Jas-par, ministre des af-faires économiques, a doniué, vendredi, à la presse, quelques indications sur l'œuvre de la restauration économique du pays que son département se propose d'entreprendre. Le département des affaires économiques fondé au Havre il y a deux ans est composé d'agents recrutés à l'étranger. Ge personnel est attendu. U comprend cinq direc-i lions : un office des questions industriel-» les, un office des questions commerciales, un office des questions financières, un office des dommages de guerre et enfin une direction do cabinet. Cotte dernière nous tiendra au courant de tout ce qui se fait à l'étranger dans les affaires de ce domaine et -publiera à»' cet effet un <l Bulletin do documentation éex>nomique ». _ L'organisation proprement dite du ministère n'est donc pas commencée,puisqu'il faut d'aborel que les agents principaux arrivent et, qu'easuite, un contact s'établisse entre les fonctionnaires à l'étranger et les ' industriels restés ici. Il n'y a pas d'illusion à se faire, constate lo ministre, la tâche du ministère des affaires économiques sera difficile 'en pré-' sence des destructions systématiquement opérées par nos ennemis eie .nos richesses industrielles. Le plus vif désir du ministre est de no , pas créer d'étatisme; la restauration du 'pays doit être l'œuvre de l'industriel et du commerçant. Ceux-ci seront aidés -et ap-' puyés par le Gouvernement, qui suscitera toutes les initiatives. Mais ce travail et ! cette énergie doivent être dirigés avec me-| thode. ; Le pays a hâte ele se remettre au travail". C'est une chose consolante, dit le ministre, . de voir le désir de restauration (industrielle Jet commerciale qui anime la Belgique.Mais I cette œuvre no sera possible qu'avec lo J concours des Alliés. La paix n'est pas si-ignée, l'état do guerre subsiste- La Com-. ' mission de guerre qui siège à S.pa dispose . do nos destinées. C'est la victoire définiti— jvement acquise qui nous permettra d'agir, ! librement. : L'importanté question qui so pose est' [ celle du ravitaillement industriel de nos • usines. i Pour mettre bon ordre dans une situation , qui risque de devenir anarchique, le ministère de la restauration a décidé de faire . entrer les matières premières en les grou-i pant par industries. Les ex>mmandes von fi , êtro faites à dix-huit groupements créés - par le département des affaires éoonomi-i ques- Un « Comptoir national d'aohat » . sous forme de société coopérative sera ins* . tallé il Londres et à Paris. , Le « Comptoir d'aeihat » s'abouchera avec , le « Comptoir interallié pour la reconstitu- - tion de la Belgique » et lui adressera le3 . commandes. Cet organisme les'.répartira et î recherchera les producteurs. Dans choque < t pays il ya un organisme qui répartira les - commandes, suivant les producteurs, de - façon à s'assister directement, sans inter-> médiaire inutile. " Le fret si indispensable est heureuse-; ment trouvé. La Belgique disposera des bat-eaux venant des Etats-Unis,et la Gran-5 de-Bretagno et la France nous donneront, 1 croyons-nous, une aide sérieuse et rapide. 3 Les importations sont interdites sans -une, 1 autorisation du ministère des affaires éco- ■ momiques. Les importations alimentaires 5 relèvent du ministère de l'alimentation- 3 Des industriels demandent à recouvrer ; . leurs machines volées par les boches et 1 transportées dans la zone occupée pa* les 3 Alliés. La restitution ne peut se faire 3 qu'avec l'autorisation des Alliés, r D'autres pireîposent de _ faire travailler s pour notre compte les usines allemandes. ^ . Mais il y a là le grave danger que nous deviendrions les clients de l'Allemagne dans l'a/venir. I Des industriels pressés ont demandé i l'autorisation d'importer immédiatement des - matières premières; Le ministre n'a pas cru pouvoir souscrire à ce vœu. Une telle . autorisation introduirait l'anarchie dans ■. la production, favoriserait l'accaparement II de la clientèle au profit do ceux qui ont e» _ j la chance de conserver leur matériel. Pour 1 les industriels et les commerçants, l'égali-! té doit exister. s! La dernière question soulevée par le mi-i nistre est celle des dommages de guerre. Il . en est de quatre sortes : les dommages - causés aux personnes dans leurs biens; les , I dommages causés aux personnes mêmes ; les - dommages subis par les orphelins de la i guerre; les dommages subis par les rnuti- lés. s Le principe est -que tout doit être réparé - autant que possible. Mais néanmoins il pà-s raît bien impossiblo de réparer tout sans % exception. Un arrêté-loi pris au Hâvre -fixe le droi£ B d'indemnité aux dommages de guerre. Un autre arrêté établit la procédure à suivre (11-11-18). Un troisième arrêté permet ele ■ donner des provisions sur les dommages ele guerre. Enfin, un quatrième permet de e mettre en gage ou de céder l'indemnité du ~ dommage de guerre. Ces arrêtés n'ont pas encore été mis en' application. On attend une loi définitive, t qui établira les 'bases des réparations qui' seront accordées. C'est au bourgmestre, -à l'hôtel de ville,-que les intéresses remettront les évaluations des dommages que l'Allemagne ooiti r payer. Le ministre des affaires économiques sa propose de rattacher à son département? a tout ce qui est relatif aux œuvres de l'en* £ance. e 1 4 La Chambre de» Représcntanîil ,s est convoquée pour mercredi prochain à 1 h. 45 n avec l'ordre du jour suivant : 1. Hommage aux membres décédés depuis la der-r n i ère session ; Vérification complémentaire des pou-e voirs de M. N'?rck, membre suppléant, appelé ;i rom-g placer M. de Meester, démissionnaire; 3. Nomination des commissions permanentes; 4. Discussion du projet d'adresse en réponse au discours du Trône; 5. Modiiï-j cation à la composition *1ûs chambres et des (vmrj» d'appel.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Libre Belgique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1918 tot onbepaald.

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