La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 23 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/st7dr2qf3m/
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fhe Newpaper for Belglam LA MÉTROPOLE ONE PENNY j., cnra cnrmt s»»*' ÎK» jfjnni bix crama PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bvreaux : 43, Chaneery Lue, W.C.2 — Telepkoae : Htlkora 212. i j iuviv y «u v bonnements : 1 6 mois 17 s h. 1 1 an ja «h, 25"' ANNEE jxLivixJJi «y j uii-iJuJiii iyio Registered at the G. P. O. QCïA. as a Ntwspaper. JN0- LA FETE NATIONALE BELGE A LONDRES M AU H U KÂLHil k H A Kh i a manifestation du "Central Hall" P convient d'insister encore sur toute nportance, au point de vue de notre ,5j de la grandiose fête patriotique eut lieu samedi dernier au Central |! de Westminster. »ar les déclarations qui furent faites des hommes éminents comme le mitre Balfour et par M. Carton de art, ministre de la Justice, cette ma-;station ne manquera pas d'avoir un ind retentissement. xs personnalités présentes ajoutèrent ;0re à l'éclat de cette solennité. S.A. I. et R. la princesse Victor Na-éon, toujours heureuse de se trouver mi ses compatriotes, y représentait, c toute sa grâce, notre famille roya-La fille de Léopold II fut très sen-e aux acclamations qui la saluèrent à entrée et tint à féliciter personnel-ent, en la personne de leur chef, IV Lion, les excellents musiciens du 9e ligne. lu côté de la princesse Napoléon, on larquait le princesse Louise, duches-d'Arg-yll-:itons encore parmi les autorités pr tes: S. Em. le cardinal Bourne, ar-vêque de Westminster; M. H. Sa-el, M.P.; S. G. Mgr De Wachter; général comte de Jonghe d'Ardoye, f de la mission belge à Londres; r Carton de Wiart; M. Pollet, con-général de Belgique; le comte de aing, président du comité officiel r le commerce belge; etc. / Allocution du baron Moncheur (1. le baron Moncheur, ministre de igique à Londres, a présente M. Bal-r en ces termes : Altesse Royale et Impériale, Excellence, Monseigneur, Mesdames et Messieurs, our la quatrième fois nous célébrons sur erre étrangère l'anniversaire de notre in-;ndance, fête si chère au cœur de tous tes >es. epuis quatre ans, les vaillants fils de la nde-Bretagne combattent côte-à-côte avec Jliés pour que cette indépendance nous soit lue et notre foi dans la victoire finale reste ;i complète que le premier jour. omme au premier jour, nous attendons rare de la libération avec une confiance plète dans la justice de notre cause et dans aillance de notre armée dirigée par ce g'io-k souverain auquel l'histoire gardera le 1 de Roi-chevalier (Applaudissements.) De iance aussi pour les puissances alliées qui, me déclaration solennelle nous ont promis la Belgique sera rétablie dans sa pleine in-ndance politique et économique, complète-t restaurée et largement indemnisé. Nous mes aussi résolus aujourd'hui de conti-' la lutte pour le Droit aux côtés de nos antes alliés, qu'à l'heure où nos ennemis ent nous offrir le choix entre la ruine et le onneur. >rs de la célébration de cette fête nous ls déjà eu le privilège d'entendre les deux Mnalités éminentes qui se sont succé-à la tête du gouvernement britannique, ■ Asquith et Lloyd George (Applaudisse-ts) Leurs paroles de confiance et d'espoir l'avenir ont été pour nous une source 'atriotique orgueil. Je salue aujourd'hui résence parmi nous de l'homme d'Etat ngué qUi a bien voulu honorer cette fête 1 présence, M. Balfour, secrétaire d'Etat Affaires étrangères. Bien des fois les no-accents de sa voix se sont élevés à la ne du Parlement pour proclamer les s de la Belgique et la défendre contre les lues de nos ennemis. C'est donc en lui ex-ant la reconnaissance profonde pour la ;ureuse sympathie qu'il nous a manifestée tant de circonstances que je le prie de vouloir prendre la parole. Le discours de M. Balfour M. Balfour a prononcé alors un magnifique discours, où l'intérêt du fond se le disputait à l'impeccable beauté de la forme et dans lequel il a cloué au p'iori de façon vengeresse les dernières déclarations du chancelier allemand relatives à la Belgique. Nous sommes heureux de pouvoir publier la traduction aussi fidèle que possible de cette admirable page, d'après la sténographie anglaise complétée par nos propres notes : Mesdames et Messieurs. Votre président a fait allusion à la circonstance que c'est la quatrième fois que la Belgique célèbre sa fête nationale sur une terre étrangère — quoique, je suis heureux de le dire, des plus amies (Applaudissements.) Il y a quatre ans, à cette date, le peuple de Belgique, comme le peuple de Grande-Bretagne et de France, n'avait aucune prémonition des désastres qui, endéans la quinzaine, étaient sur le point de l'accabler. La Belgique poursuivait le cours pacifique et tranquille de sa vie nationale, modèle de capacité industrielle et de liberté politique, ne pensant à faire la guerre ni ne craignant que d'autres lui feraient la guerre. Le changement intervenu depuis ce jour-là est en vérité tragique, car nous voyons maintenant cette martyre parmi les nations, avec son pays piétiné par un ennemi étranger et sans remords, dépouillée de tous les moyens avec lesquels elle peut poursuivre ses intérêts nationaux, réduite à la servitude — qui équivaut, je le crains, dans certains cas, à l'esclavage — torturée, écrasée, sans défense. Et cependant, quoique ce soit là le tableau de ce qui est arrivé à la Belgique depuis le 21 juillet 1914,je crois qu'il n'y a jamais eu un moment où son mérite s'est dessiné plus clairement devant l'humanité et où l'infamie de son oppref.. seur a causé une haine plus amère ou une de-testatiort plus profonde parmi toutes les nations civilisées. Les Allemands, je le crois — je le sais — comptèrent que quelqu'injustifiable par toutes les lois divines et humaines, par toutes les règles qui régissent le commerce des nations civilisées, quelqu'infamante que sa conduite pût paraître, le succès, décisif, rapide, écrasant pourrait réléguer dans le passé tous ces crimes et qu'elle brillerait parmi toutes les na-teions, sinon comme la plus aimée, du moins comme celle qu'on craindrait le plus, du moins comme la plus grande. LE FAUX CALCUL DE L'ALLEMAGNE L'Allemagne a fait beaucoup de faux calculs dans cette guerre ; en vérité, elle n'a jamais fait un calcul moral qui ne fût pas tout à fait à côté du but, et sa pratique Habituelle n'a pas été abandonnée dans ce cas-ci. Le crime dont la Belgique est la victime n'est pas oublié, n'est pas destiné à être oublié, et ne sera jamais oublié. C'est un stigmate éternel sur la réputation du peuple allemand, qje rien de ce qu'il peut faire, même si demain il devait se repentir de ses crimes politiques, ne pourra effacer jamais (Applaudissements.) L'humanité n'est pas, comme le prétend le moraliste allemand, l'admirateur , ur et simple du succès brutal. Il y a une chose qui s'appelle la conscience humaine ; il 1. a une chose qui s'appelle la mémoire des hommes; et si et lorsque, cette guerre se terminant heureusement, la Belgique prendra de nouveau sa place parmi les nations libres, et indépendantes, et prospères du monde, il sera vain pour les Allemands de tenter de mettre de côté le souvenir de tout ce qu'ils ont fait. Ce souvenir est marqué au fer rouge dans la conscience de l'humanité, et rien ne le fera disparaître. Il me paraît personnellement, peut-être à cause de la nature même des polémiques dans lesquelles nous avons tous été plus ou moins plongés depuis le début de la guerre, que le fait que l'Allemagne a violé tous ses traités en attaquant la Belgique nous a p ortés à perdre la pleine perception et de voir dans sa proportion exacte le caractère réel de l'acte qu'elle a accompli alors. LA VIOLATION DE LA NEUTRALITE BELGE. Il est parfaitement vrai que l'attentat à la Belgique devient' doublement infâme du fait que l'assaillant avait promis d'être le défendeur et que ceux que l'Allemagne écrasa constituaient le peuple même que l'Allemagne Les télégrammes officiels Le Conseil des ministres nu roi Albert M. Cooreman a envoyé au roi la dépêche suivante : Le gouvernement du Roi a l'honneur de prier Votre Majesté d'agréer ses vœux à l'occasion du 21 juillet.En ce jour, les bons citoyens belges s'uniront mieux que jamais dans des sentiments de loyauté, de concorde patriotique et de fidélité à la Patrie unie et indissoluble. La perte momentanée de l'indépendance nationale reste le plus amer de leurs regrets, la reddition intégrale, l'ardente aspiration de leur cœur. Us répudient avec une vigueur qui ne faiblit pas les renégats qui pactisent avec l'ennemi et l'aident dans ses tentatives de démembrer le pays- Puisse l'an prochain la fête nationale célébrer sous l'égide du Roi l'indépendance de la Belgique reconquise en sa plénitude dans l'union indissoluble de ses enfants. COOREMAN. Les femmes des ministres à la reine Elisabeth Les femmes des ministres ont envoyi' à la Reine le télégramme suivant : Nous prions respectueusement Votre Majesté d'agréer les vœux qu'à l'occasion de la fête nationale nous formons pour le Roi, la Reine et la Famille royale. Au milieu des épreuves qui se prolongent, Votre Majesté apparaît comme le vivant symbole de la vaillance et de la charité. L'exemple de l'a Reine soutient les courages; ses bienfaits soulagent les douleurs. Au nom des femmes belges, nous offrons à Votre Majesté notre tribut d'admiration et de reconnaissance. Nous souhaitons qu'aux côtés du Roi et entourée des jeunes princes et de la gracieuse princesse, la Reine célèbre l'an prochain le 21 juillet aux acclamations du peuple belge rendu à l'indépendance et à la liberté. elle-même s'était solennellement engagée à défendre.Il est également vrai, et impossible à oublier, que 1e mépris absolu de l'Allemagne pour les traités constitue une chose dont nous aurons à nous rappeler dans' toutes les circonstances où nous établirons une ligne de conduite sur des promesses allemandes. Les Allemands nous disent, et j'espère que sur ce point ils nous disent la vérité — que la guerre ne sera pas une guerre prolongée et qu«i les négociations de paix sont déjà visibles à l'horizon. Je ne m'associe pas à ces prophéties, ni dans l'un sens, ni dans l'autre. Tout ce que je dis c'est ceci : Oue lorsque le temps viendra où l'Europe aura à considérer autour du tapis vert comment elle se protégera contre une répétition des horreurs et des abominations dont l'Allemagne s'est rendue coupable, il sera impossible à des hommes d'Etat européens d'oublier qu'une promesse allemande n'est pas un contrat commissoire. La paix du monde est assise sur des fondations en vérité bien frêles si elle n'est établie sur rien de pli^s solide que sur un pacte solennel avec l'Allemagne. Cela, encore une fois, j'en tombe d'accord, est un fait des plus importants que nous nç pouvons pas et ne devons pas tente'' d'oublier. Il y a un autre aspect, connexe encore une fois à l'outrage belge, qui doit toujours être présent à notre esprit et à l'esprit des citoyens de ce pays, car c'est un fait —.et ce fait n'est qu'une simple vérité historique — que nous nous étions engagés à défendre la Belgique Cela effaça tout doute qui pouvait efleurer la conscience de n'importe quel homme de nais sance britannique quant au point de savoir si c'était ou n'était pas son devoir de prendre part à cette grande lutte. De l'ensemble de ces trois aspects, je ne nie pas que la violation par l'Allemagne de son traité d'obligations possède la plus profonde comme la plus sinistre signafication. N'oublions pas que s'il n'avait pas existé de traité obligeant l'Allemagne à protéger la Belgique, si l'Allemagne n'avait violé d'aucune façon aucun traité de papier, l'infamie d'attaquer un petit Etat ami et neutre — de l'attaquer d'abord, puis de le conquérir, enfin de l'opprimer — et tout cela pour nulle autre raison que celle que l'Allemagne voulait atteindre un autre ennemi, resterait, si le traité de 1839 n'avait jamais existé, un des plus révoltants épisodes de la guerre, un de ceux, parmi tant d'autres, d'un caractère tel qu'il appartient aux nations conductrices de voir qu'il ne puisse jamais plus se passer à l'avenir (Ici M. Balfour paraît se reprendre et ajoute :) par une Ligue de Nations ou quelqu'autre organisation de ce genre. LA BELGIQUE ET LA SUISSE. Je sais qu'au début de cette controveise les Allemands furent assez bons pour faire observer que la Belgique s'était attirée toutes ces mésaventures parce qu'au lieu d'avoir confiance dans l'Allemagne et de lui permettre sans rien dire d'utiliser son territoire, elle avait défendu de son mieux cette neutralité que nous étions tous engagés à protéger. Que c'est là une excuse inconsistante ! Mais, pour inconsistante^ qu'elle soit, je ne suis pas certain que la généralité du public apprécie pleinement son caractère cynique. Dans le temps même où la Belgique était attaquée par les armées allemandes, la Suisse, autre petit pays, autre pays libre, annonça qu'elle était prête à défendre sa neutralité contre n'importe quelles attaques. Comment les Allemands traitèrent-iis la situation? Ils envoyèrent un document dont n'importe qui veut s'en donner la pen.e peut obtenir un exemplaire, document dans lequel ils félicitaient les Suisses de leur courage et de leur esprit de prévision (j'oublie les termes exacts, mais c'est là le sens de la chose) et jù ils leur disent combien ils étaient charmés d'apprendre que les Suisses étaient décidés a tout prix à maintenir leur position de puissance neutre. De sorte que vous avez au même moment la Belgique attaquée et informée que la < eu-tralité est une chose qui ne doit pas protégei une nation faible contre une nation tellement plus puissante, — et, je présume, tellement plus cultivée (rires) —< qu'elle-même ; tandis qu'une autre nation, également une petite nation, est informée qu'elle fait bien en annonçant au monde qu'elle ne permettra pas qu'on touche à sa neutralité, et qu'elle fait tous les préparatifs nécessaires pour empêcher qu'on y touche. Qui peut douter que s'il avait convenu au haut commandement allemand d'attaauer h France par la Suisse, au lieu de par la Belgique, ç'aurait été la Belgique qui aurait reçu les félicitations du gouvernement allemand, ç'aurait été la Suisse qui aurait été écrasée sous le talon germanique? (Applaudissements.)LE " GAGE " BELGE. Mais, très certainement, l'insulte suprême a été portée à la Belgique par le chancelier allemand dans son dernier discours. Il fit connaître à cette occasion au monde, au 111. nie germanique en premier lieu, et aux rations attentives en second lieu, que l'Allemagne ne se proposait pas de conserver la Belg.q ie pour toujours, mais que l'Allemagne avait ''intention d'utiliser la Belgique comme un g 1^3 Le mot " gage " ne devrait pas être inenn.-nu au chancelier allemand, car il a é.é employé en rapport avec les futurs arrangements de paix, et par le président Wilson, et par le chancelier allemand lui-même à une occasion mémorable précédente. Vous vous rappellerez peut-être que lorsque l'Allemagne ne croyait pas que les choses allaient aussi bien pour elle qu'elle le pensait il y a quelques jours au moment où le comte Hertling prononça son plus récent discours, il s'étendit longuement au Reichstag sur les quatre points bien connus du président Wilson. Nous savons ce que le comte Hertling déclara. Voici, textuellement, ce qu'il dit : " Le second des points du président Wilson est que les peuples et les provinces ne seront pas l'objet de trafics de souveraineté à souveraineté comme s'ils étaient de simples biens ou GAGES dans un jeu pour l'équilibre des puissances. Cette clause dans la déclaration du président Wilson (poursuivit le chancelier alle mand) peut être approuvée sans conditions. En vérité, on s'étonne que le président des Etats-Unis ait cru nécessaire de la faire ressortir encore une fois." VON HERTLING CONTRE VON HERTLING. Comparez cela aux paroles plus récentes dù même orateur, par lesquelles il dit que l'occupation et la possession présente de la Belgique signifie seulement qu'il dispose d'un gage pour de futures négociations ! Et maintenant, que signifie réellement un " gage " dans le sens employé par le chancelier? Il signifie qu'ayant attaqué la Belgique sans provocation, l'ayant conquise, et l'ayant traitée sans pitié lorsque elle eût été conquise, l'ayant privée de tous les biens matériels et de tous les avantages moraux attachés à la liberté, il est prêt à l'abandonner à la condition qu'il puisse obtenir quelqu'autre territoire où les Allemands puissent exercer leurs talents particuliers (rires). Lorsque il parle d'un gage ou d'échanger la Belgique pour quelqu'autre région, quelqu'autre contrée, quelqu'autre colonie, il se peut que cela signifie seulement qu'il consentira à ne plus mal gouverner et à ne plus opprimer plus longtemps la Belgique, à la condition que les Puissances permettent à l'Allemagne de mal gouverner et d'opprimer quelqu'autre zone en Europe ou ailleurs. C'est là ce que signifie le traitement de la Belgique comme un gage, et rien d'autre. Et il me paraît que de tous les outrages auxquels la Belgique a été soumise, il n'y en a eu aucun de plus sanglant. LA GLOIRE DE LA BELGIQUE. Sur le sombre fond de ces infamies, — infamies militaires, infamies politiques, infamies administratives, l'éclat des gloires et des mérites de la Belgique es détache avec un lustre particulier et immortel, Soit que nous pensions à ce que son peuple a enduré ou à ce que son armée a fait et fait encore, ou à ce que son héroïque monarque a accompli pour son pays (longues acclamations) — soit que nous considérions ces trois ordres de faits comme un tout unique et indivisible, notre admiration s'échauffe et s'embrase à la contemplation de cette unique endurance, de cette lutte unique de courage, de foi, de fortitude et de patriotisme. Amère doit etre ci tout cœur belge la pensée de ce que les Belges en Belgique souffrent à cet instant. Qu'ils prennent courage, cependant, que leur âme s'élève dans la lumière d'une prophétique allégresse! Car ces jours sombres ne sont pas destinés à durer éternellement, et lorsqu'ils arriveront à leur terme, lorsque l'aurore de la paix luira de nouveau sur ce monde si tourmenté et si cruellement éprouvé, lorsque la Belgique sera de nouveau libre et de nouveau prospère, alors les Belges, qu ils aient passé en exil ces années infortunées ou, sort plus dur encore, qu'ils les aient vécues dans leur propre pays, pourront jeter un regard en arrière sur ces temps d'épreuve cruelle et sans exemple, et se dire à eux-mêmes, a leurs fils et à leurs descendants que la Belgique, quoique son existence comme entité politique soit de moins d'un siècle, a, dans cette période, donné à l'humanité un exemple de courage, de consanoe et de vertu pour lequel le monde tout entier devrait lui être reconnaissant.Cette magnifique péroraison a été soulignée par une ovation qui s'est poursuivie pendant plusieurs minutes. Le baron Moncheur a remercié chaleureusement M. Balfour : Je suis sur, a-t-il dit, que vous vous joindrez tous à moi pour remercier le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères des nobles paroles qu'il vient de prononcer dans ce magnifique discours. Ces paroles suffiraient à enflammer notre courage s'il n'était pas relevé déjà par l'aurore de la victoire qnale qui semble s'élever à l'horizon (Applaudissements). Nous attachons donc dans les circonstances actuelles un prix tout spécial aux paroles que M. Balfour a bien voulu nous adresser. Le baron Moncheur a présenté, en ces termes, le ministre belge de la Justice : Nous avons la bonne fortune de posséder aujourd'hui parmi nous un des membres du gouvernement belge, M. Henry Carton de Wiart, ministre de la Justice. Nous saluons en lui, non pas seulement l'écrivain connu de tous, mais encore le brillant orateur qui a soulevé l'enthousiasme pour la cause belge dans tous les pays qu'il a parcourus. J'ai pu constater moi-même au cours de ma mission aux Etats-LTnis que la chaude éloquence de M. Carton de Wiart avait créé de l'autre côté de l'Atlantique un courant d'idées

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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