La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 21 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/br8mc8sc5v/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY CINQ CENTIMES FBCJÎinE- VIJF CENT CONTINENTDix CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois. 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. h çuruil,fc" _ |^g^ANNEE VENDREDI 21 JUILLET 1916 No. 202 LA GRANDE GUERRE I Contre-attaques frustrées à Longueval LlD allemand sur reval F.N AFRIQUE ORIENTALE I Le général Haig paraît avoir bien en Lin fa situation de son saillant en 1 1-Irdie et avoir contrecarré avec succès Inévitable contre-attaque allemande, ['après les avis du front, cette contre-Laque a été extrêmement vigoureuse et a fallu un sérieux effort pour rétablir équilibre des secteurs contre lesquels est porté le coup de l'ennemi, mais cet ffort a été effectué dans de bonnes onditions et le résultat net de la tentais de von Einem pour arrêter l'offen-ive britannique est exactement de zéro. 1 La contre-attaque allemande a été di-Le comme il fallait s'y attendre, sur a portion la plus exposée du nouveau ront anglais, à savoir Longueval et le lois Delville, où l'avance de nos amis fers l'est menaçait le plus directement Ombles et où leurs tranchées pouvaient tre enflanquées le plus aisément. De très 'ros renforts avaient été assemblés à cet ffet par l'ennemi. Celui-ci attaqua en lasses denses mardi après-midi à 5 heu-6s 30. Au prix de pertes sanglantes, il Eussit à reprendre une partie du bois jelvilie et à s'établir de nouveau dans ts confins nord de Longueval. Parallèle-lent, il attaquait directement de l'est à 'ouest contre la ferme de Waterlot mais le ce côté il ne put avancer d'un pouce, dis au courant aussitôt de la situation lu secteur menacé le général Haig fit Ippel à son tour à ses réserves et, mer-redi soir, ses troupes avaient déjà ré-iris la plus grande partie du terrain per-I. Les combats continuent, et ils sont videmment rendus très violents par la oncentration de fortes masses d hom-hes dans un secteur étroit; on a 1 as-Lrance cependant que les Anglais fe-ont tourner les choses à leur avantage :|t que la phase d'arrêt actuelle ne retar-lera pas trop longtemps l'assaut de la roisième ligne. [Les Français, au sud de la Somme, int entrepris encore une petite opéra-ion locale au sud d'Estrées, qui les a endus maîtres de quelques tranchées jvec capture d'environ soixante prison-liers, mais ils sont évidemment dans 'expectative et attendent la fin de la Mitre-offensive allemande contre les An-lais pour procéder au développement de pur plan stratégique. L'armée britannique semble être en fo dans la position de l'aile marchante le l'offensive générale pivotant sur Ma-jcourt-Curlu et il semble donc que rien le sérieux ne puisse être tenté contre 'cronne avant que les troupes du génépi Haig aient atteint les confins de Com-les. Dans ce cas, une attaque simultané sur la ligne Combles-Péronne forcent peut-être l'entrée des plaines du -ambrésis. On peut être assuré cepen-que l'avance sur Combles ne sera Bs aisée. Les Allemands se rendent net-Çment compte de la valeur de cette po-Ition et les lourds, sacrifices qu'ils ont pnsentis pour essayer de conserver le [°ls des Trônes en est la meilleure preu-'e> D'après des informations de Hol-®n(le, ils auraient envoyé tous les canons le Liège front et décrété que la capi-™ de la Wallonie était désormais une 'e ouverte (?) Tous ces mouvements sespérés n'empêcheront pas, cepen-J'i 'a débâcle finale. •Verdun, les Allemands ont bombar-,es premières et secondes lignes fran-®lses ^ns la région de la cote 304. Il |,a eu également une intense activité 'rUlerie dans le secteur de Fleury, IbfSans act'on d'infanterie. Le fait es-V>i se dégage des actions enga-r autour de la forteresse ces aïs'6™8 ,semaines> c'est que les Fran-J 0nt réussi à localiser étroitement les 6s , et 'es contre-attaques alleman-L,| a empêcher aucune action d'en-lon 6 t'U'" P°urra't conduire à une déci- e ch 'tUa^°n en ^uss'e n'a pas subi 0(j j"Sement appréciable. Sur la Stok-s actions d'artillerie se poursui vent. Les Russes ont repoussé une tentative d'offensive ennemie au nord des marais d'Odzer (Obzir?). Autour de Riga les engagements d'artillerie se poursuivent. Sur le lac Miadziol (au sud de Dvinsk) l'infanterie russe, avec une flottille lacustre, effectua une attaque nocturne par surprise sur les Allemands. En Galicie, le Dniester subit une crue de deux mètres cinquante emportant les passerelles et les radeaux autrichiens. D'après des dépêches officieuses, la bataille pour Kovel se poursuivrait avec acharnement, et l'on prévoit que sur la Lipa les lignes autrichiennes ne pourront résister qu'avec les plus grosses difficultés à la pression croissante des' Russes. Des officiers allemands auraient été rappelés de Bulgarie et de Turquie. Les troupes allemandes seraient insuffisamment nourries et crieraient par-dessus les lignes : " Russes, donnez-nous du pain ! ". Mardi matin, aux premières heures de la journée, des hydroplanes allemands ont exécuté un raid contre le port de Reval. Suivant le communiqué allemand,des croiseurs, des torpilleurs, des sous-marins et des établissements militaires du fort furent touchés par des bombes ; un sous-marin fut frappé par quatre bombes et plusieurs incendies ont été provoqués. Malgré le feu violent qui fut ouvert sur les avions, tous rentrèrent sains et saufs. Aucune flottille russe ne se mit à la poursuite des hydroplanes. Tout comme le généràl Tombeur à la tête des légions belges dans l'est de l'Afrique, le général Smuts, qui opère plus à l'est, dans le même théâtre d'opérations, remporte des succès sensibles dans l'Usambara. L'ennemi, qui essayait d'opérer contre les communications du général Smuts au nord de Handeni et sur la voie ferrée entre Korogwe et Tan-ga, a été repoussé sur le fleuve Pangani, abandonnant un canon de campagne. Le nettoyage de cette région se fait de façon satisfaisante. Sur la rive méridionale du lac Victoria un groupe sous les ordres du brigadier-général Sir Crewe a débarqué à Kon-goro et a occupé Mwanza pendant la nuit du 14 au 15 juillet. Après une faible résistance l'ennemi évacua la ville, abandonnant de nombreux fusils, une partie de sa colonne d'approvisionnement et un canon marin du croiseur Kônigsberg. La majorité des Allemands européens prit la fuite dans la direction du sud. Mwanza est le port principal sur le lac Victoria. Le 27 juin les Belges sont arrivés à un point sur le lac Victoria à 125 kilomètres à l'ouest de Mwanza, et de ces deux points des routes conduisent à Tabora, une ville de première importance sur le chemin de fer central de Dar-es-Salam. En ligne droite Tabora est à environ 280 kilomètres de Mwanza. Les progrès dans cette région seront intéressants à suivre sous peu. L'heure des Alliés Nous lisons dans le Gaulois, sous la signature de René d'Aral : Nous avons tous, en effet, le sentiment très net que nous avons dépassé désormais le tournant dangereux. Sans doute, la lutte sera encore pénible, nous éprouverons ça et là des déceptions, nous rencontrerons des obstacles : le contraire serait invraisemblable.Mais, quoi qu'il puisse advenir, quelque surprise que nous puissions éprouver des sursauts de résistance chez l'ennemi, de ses réactions passagères, nous sentons que les opération des Alliés ne sont plus la conséquence d'efforts individuels, d'initiatives personnelles, de coups de fortune plus ou moins heureux ; nous sentons, depuis le début de l'offensive de la Somme, que toutes ces armées déployées entre la mer du Nord el le golfe Persique n'agissent que d'après une unité de conception et suivant un programme rigoureusement concerté par les états-majors des puissances coalisées. 21 JUILLET SOUVENuSS-NOUS ! Aujourd'hui tous les Belges, ceux restés fidèlement au pays, ceux qui combattent sur le front, ceux qui sont errants sur les terres de l'exil communieront dans le même culte de la Patrie. Une pensée unique les groupera tous dans une même espérance et dans un même souvenir, car la fête nationale célébrée pour la deuxième fois dans les mêmes tragiques circonstances n'est en réalité pas une fête, mais une éclatante affirmation de notre nationalité. C'est pourquoi en pensant à la Belgique, nous les Belges du dehors, nous la reverrons à la fois telle qu'elle fut, riante, belle et prospère et telle qu'elle est, meurtrie, souillée, ruinée et sanglante. Et un même sentiment de haine farouche nous animera tous. Car, désormais, quand, dans la Belgique relevée à grand' peine de ses ruines, nous célébrerons la fête de notre nationalité, nous aurons à nous souvenir que cette nationalité fut confirmée dans les larmes et dans le sang. Nous devrons ce jour-là, quelle que soit notre horreur instinctive et humaine pour de si pénibles et douloureux rappels, nous remettre avec obstination devant les yeux les horreurs de Visé, les crimes de Battice, le guet-apens d'Aer-schot, les bombardements de Lierre et de Malines, l'incendie au pétrole de Ter-monde, les carnages ignobles de Dinant, d'Andenne et de Tamines, l'attentat contre l'Esprit de Louvain. Le cœur des mères frissonnera d'épouvante à la vision voulue et renouvelée des enfants empalés sur les baïonnettes allemandes et arrachés au sein maternel, au souvenir des petits souliers d'enfant contenant encore les pieds de l'être grêle auxquels ils avaient été coupés et trouvés dans les poches d'un soldat allemand; les mères belges qui ont pour devoir de nous former demain une jeunesse qui sache, parce que nous avons souffert par ignorance, rappelleront ce jour-là à leurs fils les. mains coupées à de petits enfants par les brutes immondes venues d'outre-Rbin. Nos femmes, ce jour-là comme aujourd'hui, souffriront dans leur chair à l'évocation des tortures sans nom et aux ignominies infâmes endurées par leurs sœurs avant d'être pendues, éventrées, mutilées, mais cette souffrance sera utile. Nous , les hommes, nous enseignerons à nos fils à haïr les noms de von Bissing, l'organisateur du pillage de la Belgique; de Manteuffel, qui ordonna le sac de Louvain; de Bulow et Schônmann, les bouchers cyniques d'Andenne; de Bayer, le pâle assassin de Dinant; de Bôhn et Sommerfeld, les incendiaires rageurs de Termonde; de Stenger, qui signa l'ordre de tuer tous les blessés militaires; de Nieher, qui terrorisa et saigna Wavre. Nous nous souviendrons d'Anvers bombardé, de Dixmude et d'Ypres, joyaux d'art, détruits comme Louvain source de science, dans l'unique but d'effacer ce qui relie la Belgique d'aujourd'hui aux siècles passés. Nous n'oublierons pas ! Faisons-en aujourd'hui le serment solennel. Prenons avec une froide et résolue énergie la résolution de ne jamais oublier. Car l'oubli, c'est pour demain la porte ouverte à une nouvelle menace. Or, celle-ci, nous devons l'écarter à tout jamais pour nous-mêmes et pour nos fils, et pour les fils de nos fils. Point n'est besoin de se livrer pour cette œuvre sainte à des démonstrations tapageuses. Chacun de nous porte au cœur une blessure qu'il ne peut laisser se cicatriser. Cette blessure c'est celle de l'humiliation subie collectivement et individuellement. Pour la tenir ouverte, nous n'aurons qu'à relire avec respect comme on lit un livre saint les souffrances et les martyres de la Belgique crucifiée. Pour ne pas oublier, nous ferons lire à nos enfants les pages frémissantes des rapports des commissions officielles d'enquête. Nous serons aidés dans cette tâche sacrée par les soldats qui ont vu, par les témoins innombrables qui assureront la transmission verbale des crimes d'âge en âge. Agir autrement serait faire montre d'une absence de dignité individuelle et de dignité nationale qui rejaillirait sur la nation entière. Bon sang ne peut mentir. La Belgique, le 4 août 1914, a montré à l'univers qu'en LA BRABANÇONNE Chant national belge Paroles de Musique de Charles Rogier Van Campenhout. I Après des siècles d'esclavage, Le Belge sorti du tombeau A reconquis par son courage Son nom, ses droits et son drapeau ; lit sa main souveraine et fière, Peuple désormais indompté Grava sur sa vieille bannière : Le Roi, la Loi, la Liberté. II Marche de ton pas énergique, Marche de progrès en progrès, Dieu, qui protège la Belgique, Sourit à tes mâles succès. Travaillons, notre labeur donne A nos champs la fécondité ht la splendeur des arts couronne Le Roi, la Loi, la Liberté. III Donnons la main à d'anciens frères. De nous trop -longtemps désunis, Belges, Bataves, plus de guerres, Les peuples libres sont amis. A ■jamais, resserrons ensemble Les liens de fraternité Et qu'un même cri nous rassemble : Le Roi, la Loi, la Liberté. IV O Belgique, ô mère chérie, A toi nos cœurs, à loi nos bras, A toi notre sang, ô Patrie ; Nous le jurons tous, tu vivras, Tu vivras, toujours grande^et belle Et ton invincible unité Aura pour devise immortelle : Le Roi, la Loi, la Liberté. Une grande manifestation patriotique à Letchworth MM. Krvn et Lahy, directeurs des importantes usines à munitions de Letchworth, ont jugé de la façon la plus patriotique que dans les circonstances actuelles il n'est pas permis de chômer et d'arrêter le travail qui doit fournir l'aliment vital à ceux qui dans les tranchées luttent pour la plus belle des causes. Ils n'en fêteront pas moins, de la façon la plus brillante, la fête nationale le dimanche 23 juillet par une série de festivités dont nous donnons ci-dessous le programme : A 11 heures: Grand'messe solennelle en musique, suivie du Te Deum, chanté par M. l'abbé Mortier, aumônier des Belges. Sermon français par M. le Rev. Dr. Fortescue, à l'église St. Hughe, Pixmore Way. A 1 h. | ; Formation du cortège : Station Place. A 2 heures : Départ du cortège. Itinéraire : Station Road, Norton Way, Leys Avenue, Commerce Avenue, Gernon Road, Norton Way, Baldock Road, Cricket Fields. Participants : Détachement de cavalerie et infanterie britanniques, les écoles belges et anglaises de Letchworth, le Cercle militaire belge, le Volunteer Training Corps, Church Lads' Brigade, Belgian Sporting Club, Gar-den City Band, Stotfold Brass Band, Letchworth Orchestra, Salvation Army, Société de musique de l'Usine Kryn and Lahy Métal Works Ltd., Fire Brigade, Boy Scouts, Girl Guides, etc. Aux Cricket Fields (Letchworth Corner), à 3 heures, festival musical et concert public. Remise du drapeau, offert par MM. Kryn et Lahy, au Cercle militaire belge. Remise des décorations pour actes de bravoure aux soldats belges, par le lieutenant-général Orth. Au programme : Mlle Autran, mezzo-soprano du Théâtre-Royal de la Monnaie de Bruxelles; M. Sirou, ténor du Théâ-tre-Royal de Gand ; M. J. Colbert, du Théâtre-Royal d'Anvers; M. Paul Kochs, accompagnateur, chef d'orchestre du Théâtre de Liège. Allocution patriotique de M. Ch. Delchevallerie. La fête sera honorée de la présence de MM. Henri Carton de Wiart, ministre de la Justice de Belgique, et le lieutenant-général Orth, chef de la mission militaire en Belgique, etc. Chants par les enfants des écoles ; festival musical avec la gracieuse participation de Garden City Band, Letchworth Orchestra, Stotfold Brass Band, Musique des Usines Krvn and Lahv Métal Works. Entrée du public par Barrington Road. L'entrée au terrain est absolument gratuite. Location de chaises à 1 et 2 shillings, au profit d'oeuvres de bienfaisance belges et anglaises.Que tout le monde se fasse un devoir de pavoiser les 21, 22 et 23 juillet. dépit des efforts faits pour étouffer chez elle le sentiment patriotique, ce sentiment était vivace et profond au cœur de ses enfants. La Belgique de demain, plus vaillante et trempée par l'épreuve, gardera dans l'estime des peuples la place glorieuse qu'elle y a pris, car elle n'oubliera pas! Honneur aux poilus I Si le 21 Juillet est la fête de la nation belge, elle est à un meilleur titre encore celle de l'armée belge, de nos poilus, qui par leur héroïsme et leur sacrifice ont assuré pour l'histoire le renom de la petite mais grandiose Belgique, et qui tantôt libéreront le sol natal de la cruelle emprise ennemie. Deux ans ont bientôt passé et dans les confins du monde résonne encore l'écho de leur simple et tragique héroïsme. Simple, oui ! Car, sous le zèle patient et laborieux de nos ouvriers, la dévotion de nos fermiers à leurs terres, la fébrilité de nos commerçants, qui aurait pu, à l'heure poignante de l'appel aux armes, déterminer cette communion en une seule idée, cette volonté farouche, de ne céder un pas du territoire qu'au prix du sang; qui pouvait soupçonner la force latente qui s'est dégagée de fa-pon si merveilleuse, révélant une abnégation sublime et un héroïsme invraisemblable ? Ce que l'abnégation et l'héroïsme peuvent faire, au service d'un cause sainte îhtre toutes, doublée de la mission élevée d'offrir le premier rempart au flot invasion des Barbares, nous le savons tous, nous qui avons suivi pas à pas, le cœur serré, les yeux voilés, la résistance stoïque de nos fils et de nos frères. Que n'avaient-ils le nombre, eux, cette poignée, qui dans l'insouciance de la paix et la fausse et débilitante sécurité d'une neutralité garantie faisaient l'exercice parce que la loi l'exigeait et croyaient partir à la guerre comme pour la parade ! Un affront sanglant suffit pour faire de cette poignée une armée exemplaire qui força l'admiration du monde et jeta la terreur dans les rangs de l'ennemi.Ah ! s'ils avaient eu le nombre ! Mais c'est là déjà le passé, passé que les Belges en ce jour font le vœu solennel de ne jamais oublier. Ils attendent dans la tranchée, patiemment, mais avec cette patience que met le tigre à guetter sa proie. Cette proie ils l'auront, et bientôt. Gardiens du dernier lambeau de cette terre d'héroïsme, ils se préparent avec l'aide des Alliés à la reconquérir dans son intégrité et ils iront plus loin, si les destinées futures de la patrie l'exigent. Car s'ils veulent laisser à leurs enfants et aux nôtres, un patrimoine de gloire, d'héroïsme et de sacrifice, ils veulent leur laisser aussi une patrie qui leur permettra de grandir à l'abri des appétits mauvais d'un voisin lâche, cupide et ambitieux. Avec eux, ils apporteront dans les plis triomphants du drapeau les nouvelles destinées de la Belgique, d'une Belgique plus saine, plus vigoureuse, plus énergique, faite à leur image d'hommes sains et vigoureux, hâlés de poudre et de soleil, durcis par les intempéries, ne connaissant ni faiblesse ni indécision, respirant la sincérité et haïssant, de leur instinct de soldats, la lâcheté et la veulerie.Grâce à eux le pays retrouvera sa santé morale et la clarté de ses vues, dépravée et obnubilée par les manigances des fantoches de la politique à outrance; par eux on verra disparaître les dernières hésitations des tièdes ou des indifférents dans l'âpre lutte pour le relèvement matériel et économique du pays. Le jour où la dernière hésitation sera vaincue, où le dernier traître flottera au gibet, et que le dernier Boche aura vu se fermer sur lui la frontière du pays, ce jour-là la Belgique redeviendra le domaine des Belges, et ce seront les poilus, nos immortels " piottes " qui auront fait ce miracle; ce jour-là ce seront eux les maîtres, et la patrie leur clamera sa rereconnaissance.Alors aussi nous songerons à nos morts avec moins d'amertume, les douleurs s'apaiseront plus vite et les cicatrices se renfermeront d'elles mêmes. Nos pauvres morts eux-mêmes dormiront tranquilles à l'ombre des petites croix blanches qui couvrent tous les carrefours du pays, ou que des mains pieuses ont plantées dans la terre d'exil. La semen-se aura été douloureuse et sanglante; mais la moisson sera joyeuse, éclatante. Déjà le soleil des victoires se lève, et il ne se couchera que sur une Belgique grandie et prospère. A vous nobles Lémans, à vous humbles Trézignies notre hommage !

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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