La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 05 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/028pc2v138/
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The Newspapar for Betgian» LA MÉTROPOLE ONE PENNY «■ont <W cornait ioTi'T tu» mm wnan mx onrwB PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckancery Lue, W.C.2 — Telepkone : Holborm 212. ( 3 m*is 9 ah; Abonnements : -j é mou 17 «h, [ 1 an 32 «h. OOIIBH11 "A VMIWW 26"" ANNEE MERCREDI 5 JUIN 1918 No. 156 LA GRANDE GUERRE I Le triomphe de Foch La* Allemands sont contenus I ITfti» niMivtfltp rtffonftivp W1AV AJIW w » WJ Mardi midi. La situation s'éclaircit, les réserves massives de Foch sont enfin entrées en ligne, les Allemands ont été arrêtés partout et sur certains points même ils ont perdu du terrain ; tel est le résultat net de la huitième journée de la grande bataille d'Oise-Aisne-Marne qui commença le 27 mai et dont l'objectif était Paris. Ce n'est pas cependant que l'effort de 1_ennemi ait diminué en rien, bien au contraire ! Partout il a fait intervenir dimanche des réserves absolument fraîches qui furent lancées à l'attaque avec une redoublement de violence. Mais les Français, cette fois, étaient prêts, no» seulement à les recevoir, mais encore à contre- attaquer avec une admirable vigueur dans tous les secteurs. La résistance française s'est dressée comme un mur contre 1 invasion, un mur sur lequel les meilleures troupes du Brandebourg sont venu se casser la tête. Dès ce moment, on peut considérer la ligne nouvelle comme à peu près stabilisée et s'attendre à une réaction plus vive encore. Les phases de la lutte, dimanche soir et lundi, ont du être épiques et les communiqués n'en donnent sans doute qu'une bien pâle idée. La première rencontre des réserves françaises et des troupes allemandes encore en progression eut lieu probablement dimanche soir sur la route de Château-Thierry à Paris, au sud-est de Bouresches, vers la tête même du saillant ennemi, où les troupes du Kron-prinz avançaient des deux côtés de la route. Elles furent accueillies brusquement par la fusillade française, durent s'arrêter net et furent littéralement " dispersées " sous ce feu nourri. Lundi matin, la lutte reprit, plus âpre que jamais, sur toute la ligne, mais les réserves françaises firent immédiatement sentir partout leur ascendant! Ces admirables troupes que Paris avait vu passer dans ses murs " la tête haute, le jarret tendu, une flamme d'espoir et de fierté dans le regard ", se lancèrent à la contre-attaque avec une bravoure digne d'elles. Au nord de l'Aisne, le mont de Choisy fut recapturé pour la cinquième fois et toutes les tentatives de l'ennemi, particulièrement au nord de Moulin-sous-Touvent et à Vingre (entre Aisne et Oise) vinrent se briser sur la défense française. Entre l'Aisne et l'Ourcq les Allemands, incapables de pénétrer de front dans la forêt de Villers-Cotteret, essayèrent de tourner l'obstacle en le débordant par le nord et par le sud. Cette botte fut parée avec un héroïsme magnifique. Encore une fois la ténacité française accomplit des merveilles et coûta à l'ennemi des pertes sanglantes. A l'ouest de Soissons, les troupes du général Hutier furent arrêtées à l'est de Pernant, et, plus au sud, sur la ligne générale Sacconin-Missy vers le bois de Vaucatille, la lisière est de la forêt de Retz et le village de Troesnes. Enfin, une vigoureuse contre-attaque rendit aux Français le gros bourg de Faverolles d'où ils n'avaient pu déloger, dimanche, l'ennemi renforcé. Entre l'Ourcq et la Marne, après leur sanglant échec à Bouresches dimanche soir, les Allemands n'avancèrent plus d'un pouce dans la journée de lundi. Nulle part ils ne tentèrent de franchir la rivière entre Château-Thierry et Verneuil. Entre la Marne et Reims, les Anglo-Français maintinrent tous leurs gains au nord de Champlat (vers Ville-en-Tardenois). Enfin, autour de Reims, la situation est inchangée et 3a vieille oité champenoise reste aux mains des Alliés. Les communiqués qui relatent ces événements sont des bulletins de victoire. Il suffit, pour en être convaincu, de lire les explications embarrassées de l'ennemi, qui n'enregistre plus aucune avance, fait grand état des " nouvelles unités françaises amenées dans la bataille de fronts très éloignés ", et mentionne des contre-attaques sur les deux rives de l'Ourcq. La bataille va-t-elle dégénérer en une lutte d'épuisement? Il serait prématuré de le dire. L'équilibre entre les forces en présence tend à s'établir, non seulement à raison de l'entrée en ligne des réserves françaises, mais encore à cause des pertes allemandes, qui deviennent plus lourdes de jour en jour. L'ennemi, cependant, possède encore une supériorité numérique sur l'ensemble du front et il peut toujours s'embarquer dans une nouvelle offensive sur ■un autre secteur. L'expert militaire de Reuter attire à ce propos l'attention sur le secteur Montdidier-Noyon, dont nous parlions précisément hier. L'hypothèse est plausible. Il sera curieux de voir si les Allemands s'obstineront dans leur échec, ou s'ils mettront & profit l'expérience de leurs offensives de la Somme et des Flandres. Dans ces deux cas, on se le rappelle, après avoir été arrêtés au bout d'une huitaine de jours, ils prolongèrent la lutte au prix de coûteux sacrifices, sans obtenir aucun avantage supplémentaire en dehors de oeux que leur conféra leur surprise initiale. Mais, dans ces deux secteurs, et malgré leur offensive sur l'Aisne, ils n'ont certainement pas abandonné leurs préparatifs en vue de nouveaux efforts. S'il y a donc un arrêt dans les opérations allemandes, jl participera simplement de la nature d'une trêve. Mais les Alliés sont désormais prévenus et, après avoir assisté à la brillante manœuvre de Foch, on peut attendre avec une confiance redoublée le résultat des luttes à venir. L'aviation française a contribué avec une magnifique bravoure à arrêter la marée allemande par ses vols de reconnaissance, d'observation, de mitraillage et de bombardement. Samedi et dimanche elle détruisit 29 avions ennemis et en força 24 autres à la descente. Dimanche, l'aviation britannique descendit 8 aéroplanes allernands, en força 14 autres à atterrir et lança 26 tonnes de bombes sur des objectifs militaires. Les troupes britanniques ont effectué dimanche soir une heureuse opération locale dans le secteur nord. Elles avancèrent leurs lignes dans le voisinage de Vieux-Berquin et de Mer-ris (est de Hazebrouck) capturant 288 prisonniers, 30 mitrailleuses, plusieurs mortiers de tranchées et un canon anti-tank. Le colonel Semenoff, chef des cosaques opérant sur la frontière de Manchourie, a été forcé. de retirer ses positions avancées sur le transsibérien. Le correspondant du Times à Pékin dit cependant que l'influence bolchévis. te en Sibérie orientale diminue et que la majorité des Russes verrait d'un bon œil la présence d'un corps allié mixte, autour duquel pourraient se rallier les éléments loyaux. Le vice-amiral américain Gleaves a déclaré que les Etats-Unis avaient maintenant 150 navires de guerre avec 35.000 à 40.000 marins dans les eaux européennes. Les remerciements du Saint-Siège au gouvernement britannique Rome, 1e juin.— Le cardinal Gaspar-ri, secrétaire du Pape, a prié le comte de Salis, ministre de Grande-Bretagne auprès du Vatican, de présenter au gouvernement britannique les remerciements du Saint-Siège pour la bienveillance avec laquelle il a accédé à la demande du Vatican d'épargner Cologne .le jour de la Fête-Dieu. Le cardinal a également exprimé sa satisfaction des paroles prononcées à la Chambre des communes par M. Bonar Law, à propos de la visite à Rome du prince de Galles.— Reuter. o o Le "Mémorial Day" au Havre Fidèles à leur pieuse et patriotique coutume du "Mémorial Day" — Jour du Souvenir — les Américains ont, au cimetière du Havre, le 30 mai 1918, fleuri les tombes de leurs compatriotes tombés pour la cause des Etats-Unis. M. Brand Whitlock, ministre des Etats-Unis d'Amérique près du gouvernement belge, a déposé des couronnes sur les monuments élevés à la mémoire des soldats belges, français et anglais. De nombreuses personnalités politiques et militaires représentaient les Alliés à l'émouvante cérémonie et des allocutions furent prononcées. Parmi les hommages des troupes alliées aux valeureux combattants américains tombés au champ d'honneur, il y avait une couronne en fleurs naturelles représentant les couleurs du drapeau américain et qui portait l'inscription suivante : "Aux camarades des armées américaines morts pour la cause du droit et de la liberté des peuples. Hommage reconnaissant et de sympathie profonde de la garnison belge du Havre-" o o—— San-Francisco et la Belgique Les femmes de San-Francisco (Californie) ont eu la délicate pensée de célébrer l'anniversaire de la naissance du roi Albert par une vente de petits bouquets au profit des enfants belges. La recette a dépassé sept mille dollars, recueillis par pièces de cinq, dix et vingt-cinq sous. Le gouvernement de demain Moins de rhéteurs Notre excellent confrère, M. Fernand Neuray, s'en est pris aux rhéteurs, qu'ils soient du verbe ou de la lettre, aux rhéteurs qui prétendent au gouvernemenl d'aujourd'hui comme à celui de demain. C'est là, croyons-nous, une assez vieille dispute renouvelée — comme le jeu d« l'oie — des Grecs, voire même des Romains.Il est bon, il est salutaire qu'un des artisans de la plume comme l'est incontestablement M. Fernand Neuray rompe une lance en faveur de ceux qui ont le don de l'action plutôt que celui de la préoccupation assez vaine de conquérir les masses par l'attrait de leurs écrits ou de leurs paroles. Car pareil fait témoigne d'une indépendance de vues qui est assez nouvelle dans le monde des journaux politiques. Il n'y a pas bien longtemps que le Saint-Office qui a été constitué au sein du gouvernement de Sainte-Adresse prononçait contre de pareilles libertés de langage des condamnations qui, pour ne pas être publiques, n'en atteignaient pas moins de façon sûre les malheureux qui avaient osé médire de la politique telle que le comprennent encore les maîtres de l'heure. Mais, en revanche, quelles faveurs à ceux qui, continuant à faire œuvre de démolisseurs — comme si les Allemands n'y suffisaient pas ! — perpétueraient les criminelles traditions de divisions, de haines, de querelles, de misères de la politique d'hier. Le moment est fort propice pour la méditation de lignes comme celles-ci : "Que le Pouvoir choisisse bien ceux d'entre eux qu'il appellera à l'honneui de gouverner l'Etat; qu'il les prenne assez riches pour n'être point tentés, assez ambitieux pour souhaiter une récompense, assez instruits et assez cultivés pour s'élever aux idées générales, aus vues d'ensemble et pour se mouvoii avec aisance dans une carrière dont les plus habiles ne soupçonnent pas toutes les ornières et les précipices." Cet appel direct de M. Neuray au Roi, qui nomme et révoque ses ministres, esl significatif. o e Le bombardement de Paris Le bombardement de Paris par le ca-I non à longue portée a continué durant la journée de lundi. Pour compléter là journée, un nouveau raid de gothas a été annoncé à 10 heures 35 du soir. L'ail clear fut donné à 11 heures et demie. o 9 "D'abord gagner la guerre", déclare M. Wilson au Congrès américain En séance plénière de la Chambre e du Sénat réunis en congrès le 27 mai le président Wilson a demandé au Con grès de voter immédiatement les loi; établissant le nouvel impôt de guerre "Car, a-t-il déclaré, c'est le seul moyer de faire face au problème des finances d< la guerre." Le président fut salué des plus vifs applaudissements quand il déclara : Une considération qui prime maintenan toutes les autres et qui fait paraître toutes le: autres vulgaires et négligeables, est de gagnei la guerre. Non seulement, nous sommes er plein dans la guerre, mais nous sommes ai point culminant, et dans sa crise même. Il ne peut y avoir ni pause ni intervalle. Li grande œuvre doit, au contraire, être pousséf avec une énergie de plus en plus grande L'étendue de notre puissance doit s'augmen ter d'une façon continue et rapide, jusqu'à c< qu'il ne puisse plus être question d'y résister o o A partir du 24 juin PAR ORDRE DU BOARD OF TRA DE, il ne pourra plus nous être retourne de journaux invendus. PAR CONSEQUENT, il faut, ou hier vous abonner chez le vendeur aux con ditions qu'il déterminera, ou, préférable ment, vous abonner directement au jour nal. Démission de M. de Broqueville Suppression du Ministère de la reconstruetion nationale La presse anglaise annonce mardi que la démission que M. de Broqueville avait remise au Roi a été acceptée. La publication de cette nouvelle par la presse anglaise nous autorise, croyons-nous, à enfreindre la consigne de presse qui nous commandait de n'en pas faire mention et qui, jusqu'à présent (mardi midi), n'a pas été levée. Avant que cette nouvelle ne fut rendue publique, Sa Majesté avait tenu à assurer un successeur à M. de Broqueville. Elle avait à cette fin consulté le vice-président du Cabinet, M. Carton de Wiart, et le vice-président du Sénat, M. Goblet d'Alviella. Son choix s'arrêta à M. Cooreman, président de la Chambre et ancien ministre de l'Industrie et du Travail. Une note officieuse que donne Reuter dit que la démission du baron de Broqueville n'est pas le résultat de désaccords sur des questions de politique intérieure ou extérieure, mais est seulement due à certaines divergences de vues relatives aux méthodes de gouvernement. M. Cooreman, ajoute la note, assumera la charge du département des Affaires i économique combiné avec celui de la Reconstruction nationale Ce qui veut dire tout d'abord que la confusion inévitable et les conflits de pouvoirs qui devaient résulter de l'existence de deux ministères à buts identiques ou souvent semblables a été écartée par la suppression pure et simple du ministère de la Reconstruction nationale. .. Nos lecteurs se rappelleront que plus d'une lance a été rompue dans ces colonnes pour la constitution d'un ministère ! réaliste, adapté aux circonstances et ne comprenant plus les ministères inutiles ou inoccupés. Nous pouvons donc considérer ceci comme un premier succès de notre campagne. Quant au départ de M. de Broqueville, on pense bien que si Sa Majesté en a été réduite à accepter la démission d'un ministre que son attitude de 1914 avait rendu si universellement populaire, ce fut sous la pression de circonstances dont l'exposé complet se fera un jour. C'est bien, en effet, à des différences de vues sur les méthodes de gouvernement et sur la sincérité des relations si nécessaires entre les membres du Cabinet qu'est due la chute de M. de Broqueville. Divergences de vues sur le point de savoir si M. de Broqueville, engagé dans des conversations avec M. Evence Cop-pée, devait aviser ses collègues de ces conversations. Divergences de vues sur le point de savoir si, quand on change de chef d'état-major avec l'approbation du premier ministre, celui-ci ne doit pas en aviser ses collègues. Divergences de vues sur la question de savoir si, le cabinet tout entier ayant décidé de ne pas donner suite à telle proposition inopportune, le chef de ce ! même cabinet pouvait reconsidérer dans son département cette même proposition et, proprio motu, lui donner la suite... repoussée par l'unanimité de ses collègues.Etc., etc- On pense bien que nous considérons la ! chute de M. de Broqueville comme un ! événement regrettable au plus haut i point, quelles que soient les circonstances qui aient pu la provoquer. Ses col-1 lègues du ministère ont pensé exacte-; ment de la même manière pendant longtemps, mais leur patience a eu des limi-[ tes. Pour le grand public aux yeux duquel M. de Broqueville apparaît encore avec l'auréole de 1914, cette chute sera un étonnement. Pour les patriotes plus familiarisés avec les dessous de la politique et qui savaient avec quelle bonhomie souriante et charmante M. de Bro-! queville prenait, dans ces derniers temps surtout, tous les engagements qu'on 1 voulait, quitte à rarement pouvoir les tenir, l'événement ne les surprendra pas. Il comporte en tout cas une leçon qui, nous l'espérons bien, ne sera pas perdue pour nos critiques et nos sermonneurs... Le nouveau chef de Cabinet M. Cooreman M. Cooreman est rentré vendredi soir du grand quartier général, où il avait été reçu par le Roi. La nomination de l'ancien député de Gand au poste de chef du cabinet sera bien accueillie par tous, on peut l'affirmer. Il n'y eut pas, au cours de ces trente dernières années, de président plus populaire ni plus sympathique que lui — il fut le seul à recueillir plusieurs années de suite l'unanimité des suffrages de la Chambre — et son départ fut déploré de tous. Faut-il rappeler le passé politique de l'ancien ministre de l'Industrie et du Travail? Avocat, ayant passé nombre d'années de sa vie à la tête des plu; importantes affaires, homme de finance, il fut un des meilleurs députés de Gand au Parlement; son passage au ministère y laissa les traces d'un homme actif, jugeant les choses de haut et méprisant li'électoralisme. Au Havre, depuis octobre 1914, il a mené une vie débordante d'activité quotidienne- Il présidait une série de commissions — dont celle des prisonniers de guerre, la commission d'appel pour les miliciens, le Conseil économique, etc- La difficulté que l'on éprouvera à le remplacer à la tête de tous ces organismes montrera mieux que nous ne pourrions le faire l'extraordinaire activité de cet inlassable travailleur et, en ces temps où on en parle tant, de cette "compétence" réputée justement. M. de Broqueville sera nommé ministre d'Etat. * * * M. Cooreman a prêté serment entre les mains du Roi, lundi matin., en présence de M. Carton de Wiart, garde des sceaux. Il paraît probable que M. Cooreman ne prendra tout d'abord aucun portefeuille et se bornera à diriger les affaires, en mettant notamment quelque méthode dans les divers départements s'occupant de la réorganisation nationale.o o L'espionnage allemand en Belgique et en Suisse Une nouvelle affaire d'espionnage qu'on vient de découvrir en Suisse ramène l'attention sur la sorte d'impunité dont bénéficiaient les espions avant la guerre dans notre candide Belgique. La police de Genève a arrêté une bande d'espions. Elle avait pour chef un nommé Bollin-ger qui, en février 1914, avait déjà été appréhendé à Bruxelles sous le nom de Henri Kort, pour fabrication de fausse monnaie. Au cours de la perquisition qui fut faite chez lui à cette époque, on découvrit les plans des forts d'Anvers et des photographies de Lille, de Mau-beuge et plusieurs documents importants ; Kort fit des aveux complets, mais il ne fut condamné que pour fausse monnaie, la Belgique, en raison de sa neutralité, ne possédant pas de loi contre l'espionnage. Bollinger fut remis en liberté par les Allemands en août 1914, lors de l'invasion de la Belgique. Il partit pour Cologne, sa ville natale, avant d'aller en 1915 à Genève, où il se donnait comme voyageur de commerce ; il voyageait beaucoup en Italie et en France, où il fut même arrêté en 1916; on le garda six mois à Besançon sous l'inculpation d'espionnage mais il fut libéré, faute de preuves. Il a avoué au juge d'instruction de Genève qu'il avait été envoyé trois fois en mission en France. Il fallut la journée du 4 août 1914 pour que la Chambre belge, en cinq minutes, dans la séance historique que l'on sait, votât une loi réprimant l'espionnage. Jusqu'alors l'Allemagne avait pu couvrir la Belgique d'un véritable réseau d'espionnage. C'est de Bruxelles qu'elle manœuvrait ses agents opérant non seulement dans le pays même, mais encore en France et en Angleterre. On connaît telle taverne voisine du boulevard Anspach où les Boches achetaient des informateurs comme on achète une vache au marché. C'est à Bruxelles qu'opérait le Luxembourgeois Peter Theisen, qui fut condamné il y a deux ans à 15 ans de travaux forcés par le conseil de guerre de Cherbourg. Quand des journaux belges dénonçaient son activité il leur envoyait des menaces. o o — Les socialistes hongrois, réunis en congrès à Budapest, ont voté un ordre du jour de protestation contre les restrictions apportées aux droits d'associations et de réunion.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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