La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 18 Maart. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gh9b56f51r/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY CINQ CEHTIII1» H^inli VIJF CENT ■'tfr! »» «ÎITMM PARAISSANT, PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. abonnement 1 moii, 3 sh. ; 3 moia, 9 ah. 124MB ANNEE DIMANCHE 18 ET LUNDI 19 MARS 1917 Ne s 77-78 |r OliABrilB OUZSRiaXS I CHUTE DE BAPAUME ■la NOUVELLE RUSSIE UN ZEPPELIN ABATTU Iprès les opérations du début de la mine écoulée il était tout naturel de iltendre à une capture rapide de la uière forteresse de la ligne alleman-; Bapaume. Comme l'annonçait le commué britahnique de samedi Bapau-j est tombée après des combats serrés èc les arrière-gardes allemandes. Les oupes britanniques qui entrèrent dans ville — ou plutôt ce qu'il en reste —-«virent celle-ci systématiquement pil-!epar les Allemands, qui ont détruit et mage les maisons privées et les moments publics et ont emporté ou brù-j tout ce qui pouvait avoir une valeur «Iconque. L'avance britannique a rapidement rogressé des deux côtés de la Somme; a sud de la rivière les troupes du géné-il Gough ont pénétré dans" la ligne entré sur un front d'environ 26 kilomè-ts et ont occupé les villages de Fres-îs, Horgny, Villers, Carbonnel, Bar-b, Etterpigny et La Maisonnette. Au jtd de la rivière, outre Bapaume, les ilages de Le Transloy, Bief-Villers, Bi-jcouft, Achiet-le-Grand, Achiet-le-Pe-1, Ablainzeville, Bucquoy et Les Es-rts également été capturés. Â 1.500 m. au nord^est des Essarts s Anglais tiennent aussi la ferme du itsnoy et ont atteint les défense ouest nord-ouest de Monchy-au-Bois. fous avons déjà fait ressortir l'importe de la chute de Bapaume au point fe vue des opérations ultérieures. Cette ie se trouve en effet sur une crête qui «line toute la plaine de Picardie, qui étend jusqu'au delà des frontières rançaises à une légère distance à l'inté-ieiir de la Belgique. La défense de cet-tplaine — si l'ennemi y sopge — sera fis difficile et il est dès lors plus proba-fe qu'il cherchera une rivière ou un «ira d'eau assez imposant pour s'y ap-uyer. C'est ce que les événements ul-Ineurs feront ressortir. ta Français de leur côté ont égalent fait de la bonne besogne au sud de Somme, où,sur tout 'e front entre An-itky et l'Oise, l'ennemi, refusant le ""bat, a abandonné le système formi-®'e de défenses qu'il avait tenu pen-tot deux ans. Les avant-postes francs sont entrés à Roye, à 28 kilomètres • sud-ouest de Péronne. Au nord-est s Ussigny qui fut également occupé s Français atteignirent la route de ,0fe à Noyon et en certains endroits [dépassèrent. ta situation en - Russie qui semblait Nz incertaine par suite du doute qui Nait au-dessus de l'abdication du par est devenue plus claire; le Tsar a, Met, formellement décidé d'abandon-le trône de Russie avec son fils. rns un manifeste qu'il adresse au peu-N russe le Tsar déclare que dans ces ks décisifs de la Russie il a pensé qu'il pait à son peuple l'union étroite et rganisation de toutes ses forces pour réalisation d'une victoire rapide et ",r cette raison il reconnaît que c'est Jr le bien du pays qu'il abdique la Knne de l'Etat russe et dépose le tavoir suprême. Comme il ne désirait séparer de son fils unique et ma-! ' ■' lègue le trône au grand-duc Mi-r Alexandrowitch dans l'espoir qu'il Rse régner en pleine union avec les ^sentants nationaux siégeant dans ■ ,nstitutions législatives. Srantf-duc Michel a fait à son tour j* déclaration dans laquelle il dit qu'il Fêtera le pouvoir suprême que sur ( esir du peuple qui, Dar un plébiscite Par ses représentants dans l'assem-e constituante,doit établir la nouvelle de gouvernement et les nouvelles °ndamentales de l'Etat russe. ?rand-duc ajoute qu'il prie tous les Jds de Russie d'obéir au gouver-(nl" provisoire constitué à l'initiati-,lf la Douma et investi de pleins pou-^ijusqu'au moment pi'i une assemblée huante, élue sur 'a base d'un suf frage universel égalitaire et secret,exprimera la volonté de la nation concernant la forme de gouvernement à adopter. Le Tsar aurait exprimé son désir de se rendre en Crimée pour se " refaire ". Le grand-duc Nicolas, vers lequel vont tous les vœux des peuples alliés, est redevenu généralissime des armées russes et cette nomination a réveillé les plus beaux espoirs; sous ses ordres l'armée russe redeviendra certainement le " steamroller " que nous avons apprécié au début de la campagne. La Tsarine est toujours au palais de Tsarkoié-Sélo; le tsarévitch et une des princesses impériales qui se trouvent avec elle souffrent d'une violente attaque de rougeole. A Moscou le Kremlin et l'arsenal sont entre les mains des révolutionnaires. Suivant les dernières nouvelles le nombre total des victimes de la révolution ne dépasse pas un millier. Le nettoyage antigermanique continue; parmi les pro-Boches déjà arrêtés on cite M. Sturmer, l'ancien chef de cabinet, qui, dit-on, est mort de frayeur; MM. Protopopoff, ancien ministre de l'Intérieur, s'est remis entre les mains du comité exécutif; Kue-loff, ancien sous-secrétaire d'Etat de l'Intérieur, arrêté; le général Sukhom-linoff, ancien ministre de la Guerre, arrêté; le comte Frederichs, ministre de l'Intendance impériale, arrêté; le baron Stackelberg, exécuté sommairement sur le quai, à Pétrograde; la comtesse Klein-Michael, .arrêtée à la légation chinoise; M. Zein, gouverneur de Finlande, arrêté;- M. Borovitinoff, vice-prési-dent du département - économique de Finlande; le général Rennenkampf, ancien généralissime des armées russes, et le comte Kovovtsoff, membre du conseil de l'Empire. Le gouverneur réactionnaire du Tver a été tué. Un raid de zeppelins a été fait dans la nuit de vendredi à samedi au-dessus du comté de Kent. Un zeppelin qui se dirigeait vers Paris a été abattu en flammes. • 1 0—o Les événements Le Comité exécutif de la Douma a reçu les plénipotentiaires étrangers, qui ont déclaré qu'ils étaient prêts à entrer en relations d'affaires avec le comité exécutif, qu'ils considèrent comme la seule autorité en Russie. c f M. Kerenski, Te nouveau ministre de la c Justice, au cours d'un discours qu'il a pro- i noncé devant des milliers de soldats et de civils, déclara que tous les camarades de s la deuxième et de la quatrième Douma, illé- i gaiement bannis en Sibérie, seront libérés. è Des régiments sont arrivés de Tsarskoié- ( Selo à Pétrograde pour se joindre au mouvement. , c Le grand-duc Cyrille mit son auto à la I disposition des représentants de la Douma 1 pour aller à la rencontre des troupes venant d'Oranienbaum. t 1 La fusillade n'est pas encore terminée f à Pétrograde ; la police cachée dans des c maisons tire sur la foule. a De nombreuses processions militaires et C civiles traversent les rues de la capitale, ^ précédées de bannières avec les m^ts : Liberté, égalité, fraternité. Quelques rares ouvriers qui s'étaient enivrés provoquèrent une telle indignation que la foule les prit par le collet et les conduisit r à l'amigo. ( t r La banque d'Etat de la capitale et toutes les banques privées se sont rouvertes. Pen- j, dant toute la révolution, les trains n'ont e cessé de rouler. * r 0—0 •• c Une épidémie de variole à Berlin c s On télégraphie d'Amsterdam à l'agence t Central News qu'une épidémie de variole c sévit à Berlin 135 cas ont été signalés jus- 1 qu'à présent; 11 des malades sont morts. c La réforme en Russie Un manifeste de lâ Douma Pétrograde, 16 mars. — Le gouvernement provisoire a adressé l'appel suivant à tous les habitants de Russie : Citoyens, le comité exécutif provisoire de la Douma avec l'aide et le soutien de la garnison de la capitale et de ses habitants vient de remporter le triomphe sur les forces nuisibles de l'ancien régime dans une telle mesure qu'elle est en mesure de procéder à l'organisation plus stable du pouvoir exécutif. Dans ce but le comité provisoire a nommé com. me ministres du premier cabinet national des hommes dont l'activité politique et publique dans le passé leur assure la confiance du pays : Le nouveau cabinet adoptera les principes suivants comme base de sa politique : 1. Une amnistie générale immédiate pour tous les délits politiques et religieux, y compris les actes de terrorisme, les révoltes militaires et les crimes agraires. 2. Liberté de la parole, de la presse, d'association et d'organisation du travail ejt la liberté de grève, avec une extension de ces libertés aux fonctionnaires et militaires pour autant que les conditions militaires et techniques le permettent.3. Abolition de toutes restrictions sociales, religieuses et nationales. 4. Préparatifs immédiats pour la réunion d'une assemblée constituante qui, avec le suffrage universel comme base établira le régime gouvernemental et la constitution du pays, f 5. Remplacement de la police par une milice nationale avec des chefs éligibles et sujette aux corps gouvernementaux. 6. Elections communales à exécuter sur la base du suffrage universel. 7. Les troupves qui ont pris part dans le mouvement révolutionnaire ne seront pas désarmées, mais elles ne pourront quitter Pétrograde. 8. Bien qu'une sévère discipline militaire doit être maintenue dans le service actif toutes les restrictions imposées aux soldats pour la jouissance des droits sociaux accordées aux autres citoyens seront abolies. Le gouvernement provisoire désire ajouter qu'il n'a aucune intention de ti--er profit-de l'existence des conditions de guerre pour retarder la réalisation des mesures de réforme ci-dessus. — Reuter. 0—o La situation financière de l'Allemagne Plusieurs journalistes américains ont fait l'intéressantes dêclarations*sur la situation inancière de l'Allemâgne et sur les mesures [u'elle va prendre, à bref délai, pour éviter me faillite certaine. Les autorités de l'empire envisagent deux iolutions : la première consisterait à con-isquer 25% des fortunes privées la seconde , répudier les dettes- de guerre. Une personnalité américaine rentrée ré-emment d'Allemagne estime qu'au taux ,ctuel et si les hostilités doivent durer en-ore longtemps, la totalité des revenus de la •opulation allemande suffirait à peine, après a. guerre, à payer les intérêts des emprunts. Ce même personnage assure que si les au-orités chargées de diriger les finances alle-nandes ont pu contracter une dette aussi ormidable, c'pst qu'on avait bercé le peuple ses plus trompeuses illusions et qu'on lui vait laissé espérer entre autres qu'en raison .e ses victoires l'Allemagne pourrait im-ioser à ses ennemis de fortes indemnités. o—o Le " blocus " allemand Le " blocus " allemand est décidément noms terrible que nous faisait supposer le iruit mené autour de l'adresse envoyée aux leutres le 31 janvier. Le journal danois Dagens Nyheter écrit que ;s navires arrivés ces jours-ci à Gothembourg t qui ont traversé la zone interdite n'ont ericontré, au lieu de sous-marins, que des ontre-torpilleurs anglais, qui faisaient tran-uillement leur patrouille. D'autre part 1 'Idea Nazionale apprend de ource bien informée que les premiers résul-ats de la guerre sous-marine ont été une iéception pour l'opinion publique en Alle-nagne, où, malgré l'optimisme officiel, les ritiques les plus vives se font ouvertement. L'Amérique latine Un anniversaire Le Chili d'une part, la République Argentine de l'autre, se préparent à célébrer par de grandioses manifestations patriotiques le centenaire de la bataille de Chacaluco (12 février 1817), gagnée sur les Espagnols par les troupes alliées de l'Argentine et du Chili, et qui eut pour résultat de rendre à celui-ci son indépendance une première fois .conquise et perdue, en même temps qu'elle consolidait l'indépendance de celle-là. Ces deux anciennes colonies espagnoles avaient en effet, dès 1810, presque simultanément proclamé leur autonomie. Mais en 1814, après quatre années d'une lutte sans repos et sans merci, le Chili tout entier était retombé sous leur joug. L'Argentine avait été plus heureuse, mais elle voyait ses frontières septentrionales menacées d'imminente façon par les Espagnols du Pérou et du Haut-Pérou, anxieux de reconquérir l'ancienne vice-royauté de Bue-nos-Ayres. San Martin, le plus illustre des généraux argentins, comprit que pour abolir à tout jamais ce péril, il fallait chasser les Espagnols du Chili, porter la guerre au cœur même de leur domination, c'est-à-dire à Lima, et prenant à revers les troupes monarchistes du Haut-Pérou, débarrasser par l'accomplissement de ce projet immense, les provinces de la Plata de tous leurs ennemis extérieurs. De Mendoza, où il élaborait ses plans, San Martin voyait se dresser devant lui et pour ainsi dire aurait pu toucher du doigt la formidable Cordillère aux parois neigeuses, étince-lantes, et qui semblait inaccessible. Il n'hésita point à renouveler les merveilles de Bonaparte et d'Annibal traversant les Alpes à la tête d'une armée entière. Avec des ressources plus restreintes que les leurs, mais avec un égal sang-froid, un égal sens pratique, un égal, souci des moindres détails, il prépara et sut mener à bien l'héroïque expédition. Un ardent et illustre patriote chilien d'origine irlandaise, le général Bernardo O'Higgins, commandait sous lui. Les Espagnols du Chili, surpris par cette invasion inattendue, par cette armée ennemie qui littéralement tom-. bait des nuées, firent pourtant, sur le champ de bataille de Chacaluco, des prodiges de valeur. Mais rien ne prévalut contre le génie stratégique de San Martin, contre l'irrésistible bravoure avec laquelle . l'impétueux O'Higgins menait ses Chiliens à l'assaut. La liberté du Chili fut le résultat de la victoire qu'une campagne subséquente, marquée par le triomphe de Maipo (1818) vint parachever. O'Higgins exerça, avec 'e titre de directeur suprême, la présidence de la République chilienne. San Martin, réalisant la seconde partie de son plan, chassa de Lima les Espagnols. Toutefois, Bolivar seul put affranchir définitivement le Pérou de leur domination. Aujourd'hui, -à Santiago, parmi les arbres de la magnifique Alameda ou promenade publique, les statues équestres de San Martin et d'O'Higgins se font face. Chacune d'elles exprime bien 'le caractère particulier du héros qu'elle rappelle. San Martin apparaît méditatif sur un cheval calme. O'Higgins s'agi-tant sur un coursier qui se cabré montre d'un geste échevelé le chemin de la Victoire. Durant les jpurs destinés à la commémoration de ces grands événements, des milliers de boys-scouts argentins et chiliens se dirigeront vers la côte de Chacaluco, célèbre dans les fastes des deux nations, et qui fut le berceau de leur liberté. Et le bruit autrement formidable des batailles dont l'Europe est désolée ne doit point étouffer la voix de deux pays qui au$ confins du monde chantent l'hymne de la reconnaissance à leurs libérateurs. Car l'Europe ausâi combat pour l'indépendance, le droit et le justice; la Belgique en particulier combat pour expulser de ses foyers en deuil un envahisseur sans miséricorde, et le cri Kde triomphe des peuples qui l'ont précédée dans le martyre et la victoire doit être pour elle un encouragement au moment du mSlheur et une promesse de lendemains plus heureux. Tanvier 1917. X. o—o Un tour à Dunkerque, par Paria L'autre semaine, le hasard des heureuses rencontres a mis sur ma route un bon ami, enfant de Dunkerque, habitant Paris depuis quelques années et actuellement fixé à..., mettons à X...-sur-Mer. Au cours de notre conversation, il me parla de sa ville, assez longuement, et, en répétant ses propos, j'espère intéresser les lecteurs de la Métropole, Dunkerque étant tout proche de notre pays et très connue, voire très fréquentée par les Belges. Je laeisse la parole à mon vieux camarade : — ... Oui, mon cher, depuis de longs mois j'avais en quelque sorte la nostalgie de 1 air natal ; j'avais le spleen et je désirais vivement revoir Dunkerque. Un beau jour, je me décidai à faire le voyage. Je pris d'abord le chemin de Paris, puis celui de Calais et enfin j'arrivai chez moi. La ville, bombardée à diverses reprises,'comme tu sais, a beaucoup souffert de la guerre ; mais l'impression que l'on ressent en la visitant n est pas aussi pénible que je l'appréhendais. Bien des maisons ont été détruites totalement, mais dans une ville étendue comme Dunkerque, les immeubles démolis sont trop disséminés — ce n'est pas un regret pour que l'effet soit saisissant. De ci, de là on aperçoit une maison touchée par un obus et qui paraît avoir été la proie d un incendie : on s'arrête en curieux à la première, on examine la deuxième, on regarde en passant la troisième et la qua-* trième ; puis, comme toutes se ressemblent, on finit par ne plu| faire attention à ces vestiges de la barbarie allemande. Cependant, il y a des endroits qui retiennent davantage l'attention : la vieille cathédrale Saint-Eloi, _non loin de la place Jean-Bart, qui a reçu deux gros obus et qui, d après ce qu on m a dit, n'est pas réparable ; l'hôpital militaire, presque totalement anéanti ; enfin' — et "c'est la partie la plus impressionnante — le cimetière, qui a été en partie dévasté par les bombes. Il est extrêmement pénible de voir les tombes bousculées, les croix brisées, les mausolées renversés, et de penser que le dernier sommeil de nos chers Morts a été troublé par la mitraille de nos répugnants ennemis ! Quand je la vis, Dunkerque avait" repris presque sa physionomie d'antan : commerce intense et mouvement des rues normal pendant le jour. J'ai rencontré de nombreuses automobiles venant du front belge se ravitaillée ou déposer des permissionnaires qui, de là, gagnent Paris ou des cités du centré de la France. Les bombardements — je ne parle pas des tout récents exploits des Boches, au sujet desquels je ne suis pas plus renseigné que quiconque ont tué près de 500 personnes et 700 environ ont été blessées grièvement. Dès que des aéroplanes teutons survolent la ville, un signal d'alarme fonctionne et lés habitants descendent dans leurs caves, qu ils ne quittent qu'après un nouveau signal signifiant la fin du danger. Somme toute, les gens du Nord français sont braves et s'émotionnent peu de ces incursions criminelles.A Dunkerque, le prix de la vie a augmenté en moyenne de 20%. A Paris, de 33%. Cependant, l'argent ne manque pas dans la capitale et c est dans les milieux ouvriers que l'on dépense le plus. Je sais un bijoutier de Grenelle —■ quartier popubux de Paris — qui est dans l'impossibilité de satisfaire sa clientèle et l'on aperçoit dans les grands magasins de comestibles des femmes en cheveux et mal habillées qui achètent des volailles de 8 à 10 francs et choisissent les meilleurs morceaux de viande sans regarder au prix. C'est que les usines de guerre paient de gros salaires : en ce moment, l'ouvrier français gagne ce qu'il veut, surtout s'il est un peu adroit, et, gagnant largement, il dépense de même. Mais si, dans la journée, Paris semble avoir son aspect des temps pacifiques, dès que la nuit arrive, le tableau change : ce sont les heures aux idées noires..., noires autant que les rues mal éclairées, autant que les magasins où une bougie, une lampe à l'huile, quinquet ancéstral, jette une lueur blafarde et triste. Le charbon manque ! Et le pétrole est rare, l'essence fait défaut, le carbure est introuvable. Les Parisiens ont pourtant le sourire ; ils ne s'en font pas, selon l'expression de nos braves poilus, car ils sont pleinement connants dans l'issue de la lutte du Droit et de l'Honneur contre la cruauté et l'infamie... jyj □□□□□□□□□□□□□□n avis • NOUS AVONS DECIDE DE REDUIRE LE PRIX DE L'ABONNEMENT POUR L'ETRANGER A 3 SHILL. PAR MOIS A DATER DU 15 MARS □□□□□□□□□□□□□□□

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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