La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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20 december 1917
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s.n. 1917, 20 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pz51g0k15m/
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* The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE ONE PENNY fflOHT 1 CINQ CESTIBB 30LLAKDEI TUF CEUT S0IT1HEMT I DIX CEHTIKM PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 2 4MB ANNEE JEUDI 20 DECEMBRE 1917 No. 354 LA GRANDE GUERRE L'Ukraine en révolte Projets ennemis dans les Balkans ? Un nouveau raid sur Londres Les dernières nouvelles de Russie annoncent que l'Ukraine, qui s'est proclamée récemment république indépendant?, après avoir désarmé les troupes maxi-malistes de Kieff, s'est ouvertement jointe aux Cosaques en révolte et a conclu un traité d'alliance avec les Cosaqu< s du Don, de Terek et de Kouban. Les Bol-sheviks du sud ne veulent naturellement pas reconnaître l'autorité de l'Ukraine et par conséquent on s'attend à une guerre en règ-le à Kieff. Des combats sanguinaires auraient déjà été livrés à Odessa. La flotte de la mer Noire, qui a déjà prêté main forte aux maximalisées, ne sait plus où donner de la tête et se de- j mande si elle doit recevoir des ordres du j gouvernement de Pétrograde, des ma>i-malistes de Kieff ou du Rada de 1 Ukrai-ne.La Pravda, organe officiel du gouver- j nement Lénifte-Trotsky, annonce qu'à la suite de la décision de l'Ukraine, 1( Conseil des Commissaires du peuple a présenté au Rada un ultimatum aux terne s duquel il doit renoncer dans les heures à toutes nouvelles tentatives d'aider la révolte des Cadets et de Kalédme, ou Tjien se mettre en guerre ouverte avec le gouvernement des Soviets. Un autre journal annonce qu'à l'invitation du Rada d'Ukraine, l'état-major du quartie'--g'-nérat de l'armée russe sur le front de Roumanie a rompu toutes relations avec Pétrograde. Le Rada a conclu un accord avec Kaledine, qui a nommé son représentant à Kieff. Les Cosaques auraient occupé Rostc.-ff, tandis qu'une autre armée de révoltés serait arrivée à Voronesn, à mi-chemin entre Rostoff et Moscou. Entre temps, l'armistice sur le front russe est définitivement conclu et les termes en ont été publiés. La fraternisation, le procédé par lequel les Allemands ont commencé la désintégration de l'armée russe, est devenue, pour les Russes, une condition nécessaire de l'armistice. Une des conditions les plus importantes au point de vue militaire les Alliés, en> faisant abstraction des mouvements de troupes vers l'Ouest, c'est le retrait des armées russe- et turques en Perse, rejetant, en Mésopotamie, sur les armées britanniques, tout le poids des armées turques de Perse- Comme nous l'avons déjà dit, l'arnrs-tice s'étend jusque midi le 14 janvier et continue automatiquement jusqu'à ce qu'une des parties donne un préavis de sept jours de son intention de reprendre les hostilités. Les parties contractantes s'engagent aussi mutuellement à prendre des mesures urgentes pour le règlement de la question de l'échange des prisonniers civils et des mutilés, en le faisant directement par 'e front. En premier lieu, devront être rapatriés les femmes et les 1 n-fants jusque quatorze ans, arrêtés pendant la guerre; les parties contractantes s'obligent à améliorer aussitôt la situation de leurs prisonniers de guerre; enfin, pour guérir le plus rapidement possible les blessures faites par la guerre à la civilisation et pour faciliter les pourparlers de paix, les deux parties devront prendre des mesures pour le rétablissement des relations postales, télégraphiques et autres. Dans ce but, devront être admis dans i les conditions de l'armistice les envois réciproques de journaux et de lettres- Afin d'examiner en détail toutes les questions susmentionnées, une commission mixte devra être créée et devra se réunir tout prochainement à Pétrograde. L'émiettement de ce qui fut l'empire russe continue. L'Ukraine et la Bessarabie, après la Finlande, se sont proclamées républicaines autonomes. _ Les Arméniens eux-mêmes s'agitent dans ;e même sens. Toutes ces provinces, en proie aux exigences, matérielles ont besoin d'ordre et ne peuvent le trouver que dans le séparatisme et des gouvernements locaux. "Voilà, au fond, à bien peser, ce qui domine la situation, écrit l'Echo de Paris. La paix, la terreur, la défaite ou la victoire des Cosaques n'y peuvent plus rien. Ce qui ooimmande à tout, à présent, c'est la question alimentaire : question de vie ou de mort. Lénine et Trost-ky ne peuvent durer que si la Russie peut vivre. Or la situation alimentaire y est tragique. Au moment où tous les pays en guerre, quoique redoublant d'efforts, sont menacés de restrictions graves, au moment où chacun comprend que l'heure des économies extrêmes et des privations a- sonné —■ à cette heure-là, la Russie a cessé de produire. L'anarchie a paralysé les bras et brisé les instruments de travail. La faim menace d'être la tragique compagne de l'hiver. Nous verrons peut-être là un spectacle encore plus terrible que la guerre n'en a jusqu'à présent composé — contre quoi les maxknalistes ne pourront rien, par quoi ils sont destinés à être renversés. D'ailleurs, ils le seront peut-être avant. C'est ce qu'à défaut d'informations très précises la logique et le bon sens permettent d'établir." Sur le front ouest, dans le secteur britannique, il n'y a rien de spécial à signaler, en dehors des raids au sud de1 Fontai-nes-les-Croisilles et l'activité d'artillerie à l'est de Bullecourt et entre Lens et Ar-mentières.M. Lagare Weiller, député français, qui a approfondi la situation en Allemagne, écrit, dans l'Homme libre, que l'Allemagne est convaincue qu'elle ne pourra trouver une décision que dans l'Ouest et pour cela elle a l'intention de liquider d'abord tous les théâtres secondaires de la guerre avant de concentrer la totalité de ses forces sur le front anglo-français. Laissant l'Autriche se démêler avec l'Italie, après avoir obtenu pour elle des garanties territoriales qui l'enchaîneront à l'Allemagne, cette dernière prépare une entreprise similaire pour la Bulgarie en Macédoine. Une offensive bulgaro-allemande contre l'armée de Salonique est une certitude. "Le plan est clair, dit M. Weiller. S'il réussit, c'est sans parler des faci^ lités de ravitaillement assurées à nos ennemis que la faim tiraille, la liberté de porter toutes leurs forces réunies sur le théâtre unique de la décision, sur le front occidental. "Il faut que les gouvernements et les peuples alliés regandent en face cette situation. Il ne s'agit plus de se demander s'ils n'auraient pas pu la modifier dans les éléments dont elle est l'aboutissement logique. Elle existe. Et la question qui se pose c'est de savoir si, diplomatiquement et militairement, les choses étant ce qu'elles sont, nous nous laisserons manœuvrer par nos ennemis ou si nous les manœvrerons. "L'Allemagne se sert des Autrichiens et des Bulgares en les servant. Par d'autres moyens, la France et l'Angleterre, désormais unies par la solidarité du destin et de la volonté, doivent tirer parti, tout le parti possible, de leurs alliances. "L'Amérique, le Japon peuvent apporter à la coalition du droit des forces immenses encore intactes. "Nous connaissons tous l'élan magnifique des Etats-Unis, la puissance organisée de son effort. A sa voix et son exemple, c'est tout le Nouveau-Monde qui se lève pour sauver la civilisation-mère."Mais quelle a été jusqu'à présent dans la guerre, quelle peut-être à l'avenir, quelle sera pour la décision la part du Japon ? Mystères de la censure ou plutôt d'une politique trop habile à envelopper de nuées la timidité de ses conceptions."Des avions allemands ont fait, mardi soir, vers 6 heures un quart, un raid sur Londres et au dessus des comtés de Kent et d'Essex, où ils ont jeté des bombes. Le premier communiqué officiel ne donne encore aucun détail au sujet du nombre de victimes ou des dégâts occasionnés. La germanisation de la Belgique Cela commence ! Nous avons dit plus d'une fois que la politique prétendument "flamande" que les Allemands pratiquent en Belgique sous couleur de "justice linguistique", n'avait qu'un but : préparer la germanisation du pays par l'entremise du flamand ou de mesures "flamandes", en spéculant sur le caractère "germanique" de notre deuxième langue nationale. Cette tendance s'est déjà avérée par l'extension arbitraire que les Allemands ont donnée à la toute petite zone linguistique allemande en Belgique, où ils cherchent à extirper le français au profit d'un patois luxembourgeois, par la germanisation de noms de communes, etc. Le bout de l'oreille perce plus clairement encore dans l'arrêté que publie la preâse teutonisée de Belgique : Les administrations communales du pays vont être tenues d'étendre l'enseignement primaire dont l'organisation leur est dévolue par la loi du 15 juin 1914- Lorsque, dans une commune sise en dehors de la région allemande, vingt enfants ou plus, dans l'âge requis pour la fréquentation obligatoire d'une école, auront l'allemand comme langue maternelle et ne fréquenteront pas une école allemand^ établie dans la localité, la commune sera obligée d'organiser pour ces enfants une, ou au besoin, plusieurs sections scolaires dont l'allemand sera la langue' véhiculaire. On conçoit que dans tous les. centres de quelque importance les Allemands vont avoir soin de déléguer 21 rejetons de leurs fonctionnaires ou de leurs land-sturms établis en parasites sur nos terres, pour fonder une école allemande au dépens de la commune et combler ensuite cette école de toute espèce de discrètes faveurs de façon à établir sur de nombreux points des centres de "Kultur". l'eu à peu, il cherchera ensuite à étendre le rayon de ces écoles au détriment des écoles flamandes, où l'on intensifiera progressivement l'enseignement de l'allemand ; on créera des gymnases et des Realschule, voire une université purement teutonnique. Et le tour sera joué ! Y a-t-il encore des Flamands qui refusent de voir la lumière et qui ne s'aperçoivent pas du danger? o r> La crise ministérielle résolue La crise ministérielle provoquée par l'incident de Broqueville-Evence Coppée vient de se résoudre de la façon la plus ahurissante. Qu'on en juge : M. de Bro-queville passe aux Affaires économiques et M. Hymans aux Affaires étrangères. Les Affaires sont les Affaires, dirait l'autre, mais on ne nous demande pas si cela fait les nôtres. Le public, tout prêt, parce que c'est nécessaire, à faire confiance au gouvernement, demandera un compte sévère à ceux qui — puisqu'il fallait un autre homme à notre Foreign Office — ont prononcé l'exclusive contre le seul ministre des Affaires étrangères désigné par l'unanimité de l'opinion belge : M. Carton de Wiart. Ce n'est pas le moment de jeter une trop vive clarté sur la nature des calculs et des combinaisons de base politicaille-rie qui président à des décisions du genre de celle que nous regrettons devoir enregistrer. M. Hymans était bien à sa olace aux Affaires économiques tant qu'on ne veut pas sortir du cycle des avooats-politiciens-omnidextres. Il y était à peine. Pourquoi le changer? o—o Réponse à la note du Pape La Belgique va envoyer une réponse à la note du Pape. Le texte a été arrêté samedi dernier au Conseil des ministres tenu à Sainte-Adresse.o—o Un avertissement du Pape Rome, 17 décembre.— D'aprè' le Messagero, le Pape adressera une lettie circulaire à tous les évêques des Etats Delligérants disant que tout pa\j chrétien qui assisterait les Turcs dans une tentative pour reconquérir Jérusalem <-e-ra condamné par le Vatican.-- Reuter. " La gloire de notre Patrie sera immense " Une émouvante allocution au Palais de Justice de Bruxelles A l'occasion de la rentrée annuelle des Cours et Tribunaux, la Cour de cassation a célébré, en octobre dernier, le 50e anniversaire de magistrature du premier président, M. Du Pont, nommé substitut du procureur du Roi à Neufchâteau, le 14 septembre 1867. M. le procureur général Terlinden et le président Van Iseghem ayant en termes élevés félicité le distingué magistrat, M. Du Pont les a remerciés dans un discours dont on ne lira pas sans émotion cet extrait : Il était une perspective, dit-il,qu'on fond des Ardennes en 1867, le jeune substitut ne pouvait nécessairement entrevoir; celle de célébrer son cinquantenaire de magistrature. Cet- ' te éventualité se réalise hélas ! et ici mon "hélas" part du plus profond de mon âme car ce sont les malheurs de mon pays qui en ont ' pfrmis la réalisation ; l'invasion de notre chère Belgique, les tristes événements qui en furent ' en en sont encore la suite ont imposé à la ' magistrature nationale le devoir patriotique de rester debout, ses membres ne pouvant ' abandouner au détriment de leurs concitoyens 1 les fonctions leur confiées par le pouvoir légal ! Fils, neveu, père d'officiers, j'ai obéi à cette consigne et voilà comment je suis encore au milieu de vous ! ; 1 Maintenez, mes chers collègues, avec votre ferme et courageuse attitude, votre confian- j ce entière ! La nation belge retrouvera intacte 1 sa liberté pour laquelle, depuis plus de trois j ans, elle combat avec tant de virilité; la gloire de notre chère Patrie sera d'autant plus immense que son sacrifice a été plus grand, plus i douloureux, plus long ! Jamais l'existence de la Belgique et le trône de son grand monarque le valeureux roi Albert n'auront été plus solidement assurés! Se joignant au vœu amicalement formulé par M. ie Procureur général, votre premier président espère être bientôt en droit de considérer sa tâche comme totalement accomplie et vos voix unanimes appelleront alors à la tête de la Cour de cassation notre premier président Van Iseghem et notre cher collègue doyen Holvoet, — deux magistrats dont l'élévation sera saluée avec enthousiasme par le monde judiciaire. Avant de terminer, je désire, mes chers collègues, vous faire dès maintenant une confidence puisque nous sommes dans l'intimité : ma première pensée, aussitôt qu'il m'aura été possible de remettre, conformément à notre législation, ma démission entre les mains du gouvernement belge, sera de détruire un écrit que j'ai tracé fin de 1914 et qui est ainsi conçu : " S>i je viens à mourir avant la fin de la ] domination étrangère, je veux être enseveli : dans l'étoffe tricolore qui, aux jours de fêtes ; nationales, flottaient à la façade de mon ha- j bitation. " Mais cette dernière volonté ne devra pas < s'exécuter, j'en ai le ferme espoir! Quel bon- < heur, au contraire, pour les vieux magistrat de 1 pouvoir, en un jour prochain, témoigner d'as- 1 sez de vitalité encore pour que, d'une main < que la joie seul fera trembler, il fasse appa- [ 1 raître et fixe lui-même au balcon de sa demeu- ( re le drapeau belge, tout en saluant de ce que 1 l'émotion iui laissera de voix, le retour de ce 'que l'émotion lui, laissera de voix, le re- I tour de son Roi, de la Reine et de la Famille royale ! Ce bonheur fera déborder ses lar- i mes! Celles que vous constatez aujourd'hui I trouvent leur source non seulement dans l'es- t poir du patriote mais aussi, mes très chers collègues de la Cour et du Parquet, dans la < reconnaissance du jubilaire. 1 o—o ( Deux nouveaux conseils j Un ya constituer, à côté du comité de guêtre et des Affaires étrangères deux nouveaux conseils : celui des Affaires économiques et celui de la législation. Attendons pour juger sur pièces la valeur de ces conseils interministériels C'est, paraît-il, M. Dejace, qui seia secrétaire général des nouveaux organismes.M. Dejace est déjà, comme on sait, chargé d'initier l'industrie belge aux secrets du taylorisme américain. Il est chargé de l'enseignement des langues étrangères à l'armée, etc. o—o Gare aux finances autrichiennes Les assignats e La Banque austro-hongroise vient de 1 mettre à la disposition des gouverne- j ments autrichien et hongrois 1 milliard « et demi de couronnes, remboursable dix-huit mois après la conclusion de la paix c et portant $ 0/0 d'intérêt. Comme elle n'a pas cette somme en caisse, elle frap- a pe des billets ! 1 Les dommages de guerre au Sénat français La discussion de l'important problème des dommages de guerre au Sénat français s'est ouverte, le 11 décembre, par un très beau discours du rapporteur, M. Reynald : M. Reynald, rapporteur. — De tous les problèmes qu'à posés la guerre, il n'en est pas de plus grave et de plus délicat que celui que nous allons examiner. La France voulait la paix^ à tel point qu'elle a été la dupe de sa sincérité et qu'elle a été surprise par l'agression {'1res bien !). Elle ne s'en est pas moins levée p^ur faire face à l'épreuve. I-'C danger n a jamais suscité en France l'autre sentiment que celui de sauver la parie (Applaudissements.) L'Allemagne avait construit depuis long-emps une machine de guerre formidable ; la France fut blessée dans la première rencontre :t dut céder une partie de son territoire; l'invasion s'est répandue sur notre sol jusqu'au our où nos armées ont pu faire volte-face Jour la bataille de la Marne; l'ennemi s'est .eiré, à 1 abri de formidables défenses. Il n'a 3u pénétrer plus avant chez nous, mais il exis-:e encore des terres françaises prisonnières et ■me partie de nos concitovens subissent la ru-le discipline ennemie (Très bien]) Ce sont là les douleurs morales contre lesquelles nous iommes impuissants. Mais à côté de ces douleurs morales, il y i des pertes matérielles que la nation tout en-ière doit s'efforcer de réparer (Très bien]) Après avoir indiqué entre les deux pro-ets (la différence capitale dans le sys-:ème du remploi obligatoire à la Cham-Dre et facultatif au Sénat), M. Reynald 1 conclu que le vote du projet serait le ?age d'un plein accord de tous les Français.Cet exposé a fait grande impression : malheureusement le rapporteur est monté à la tribune en fin de séance et beaucoup. de sénateurs ont regretté qu'un plus grand nombre de leurs collègues fussent absents à ce moment. Les avions alliés en Belgique Un arrêté du gouverneur de Bruxelles et du Brabant en date du 22 novembre I9I7» prescrivant de masquer l'éclairage, dit : Il y a lieu dans l'intérêt de la population, le compléter les mesures de protection prises :ontre les attaques aériennes. Il est arrêté :e qui suit : 1. Au moment de l'éclairage, toutes les ouvertures (fenêtres, portes, abat-jour, etc.) que présentent les endroits éciairés artificiellement 1 l'intérieur des bâtiments (logements, paliers, iteliers, fabriques, restaurants, cafés, etc.), 'eu importe qu'elles soient orientées vers là ^ue, la cour, le jardin ou autrement, devront stre masquées par des persiennes, d'épaix ri-leaux, un enduit sombre ou de toute autre açon, de telle sorte que la lumière ne puisse >Ius percer, il est fait exception en ce qui con-erne les vitrines des magasins où pourra brû-er une lumiere peu intense ; encore devra--elle être masquée vers le haut et sur les cô-és.2. I out éclairage en plein air ou devant les abriques, hôtels, cinémas, etc., est défendu. 3.. Les administrations communales auront t limiter et à masquer l'éclairage de la voie mblique, conformément aux instructions déaillées de la " Kommandantur " locale. 4; Tous les véhiculés circulant dans l'obs-:urité sur la voie publique pourront être éclai-és. L'éclairage des voitures des tramways électriques devra être masqué conformément iux instructions détaillées de la " Komman-lantur ". Les dépots sur la voie publique, les endroits lépavés, en un mot tout ce qui est de nature 1 entraver la circulation devra être suffisam-nent éclairé tant que durera l'obscurité. 5- Dès qu une attaque d'aviateurs est à pré-umer, - par exemple au bruit des canons de le la défense spéciale ou des bombes lancées iar l'ennemi (sic) — tous les habitants doi-ent se retirer dans les maisons les plus probes. II est défendu de séjourner dans la rue, ur les places ouvertes, les toits, etc. La cir-ulation des tramways et voitures quelconques cesse. Tous les véhicules restent à l'ar-êt et ne peuvent continuer leur route que arsque l'attaque a pris fin. Les conducteurs estent auprès des véhicules ; tous les autres -ccupants sont tenus à quitter les véhicules et se retirer dans les maisons les plus proches. 6. Quiconque aura enfreint les prescriptions u présent arrêté, sera puni, soit d'une amen-e pouvant atteindre 10.000 marks, et d'un mprisonnement de six mois au plus, soit de 'une de ces deux peines, à moins que le cou->able en présence de la nature du délit, n'ait n couru une peine plus élevée. Les tribunaux et commandants militaires onnaîtrorit desdites infractions. On remarquera que cet arrêté ne pré-roit aucun avertissement spécial pour 'arrivée des avions.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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