La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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23 januari 1918
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s.n. 1918, 23 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08xf70/
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The Newspaper for BelgiaiW LA MÉTROPOLE IONE PENIMY en0«T- CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Sureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holkorn 212. ABONNEMENT ; ljmois, 3_sh. ; [3|mois, 9 sh. 25" ANNEE MERCREDI 23 JANVIER 1918 No. 23 LA GRANDE GUERRE L'anarchie sanguinaire en Russie LES GREVES EN AUTRICHE Vérité et manœuvres (Après une longue période de silence, les télégraphes austro-allemands inondent brusquement. Amsterdam d'une avalanche de dépêches donnant de longs détails sur des manifestations ouvrières qui ont eu lieu, dit-on, ces derniers jours, en Autriche. Des grèves auraient éclaté, les journaux viennois ne paraîtraient plus depuis samedi, le premier ministre autrichien, le Dr. Seidler, aurait poussé la condescendance jusqu'à recevoir une députation des socialistes autrichiens-al-lemands devant laquelle il aurait paraphrasé les déclarations du comte Czer-nin au sujet de La paix sans annexions et du règlement de la question polonaise-D'après certains " bruits ", le Dr. Seidler aurait même donné sa démission et l'Empereur aurait demandé au comte Toggenburg, ministre de l'Intérieur, de former un nouveau cabinet. Il est évidemment impossible de vérifier de bonne source aucune des nouvel-Iles ainsi transmises par les télégraphes austro-allemands. Il est possible qu'elles aient un fonds de vérité. Mais, avec le Times, il convient de se montrer extrêmement circonspect et ne pas accepter comme paroles d'évangile tout ce que le Wolff Buro nous propose de croire. | Les Centraux sont passés maîtres dans l'art de tirer toutes les ficelles, y compris les câbles socialistes et " démocratiques ", ainsi qu'on l'a vu lors de l'affaire de la "révolte" dans la flotte allemande. A priori, la façon brusque dont nous parviennent toutes ces nouvelles est suspecte. Ce qui ne 1 est pas moins, c'est que le mouvement " démo-feratique " autrichien paraît être exclusivement mené par les socialistes germaniques et qu'on n'entend pas dans tout le concert de " grèves " dont Vienne nous assourdit une seule note magyare ou slave. Que se passe-t-il en Bohême? Wolff n'en dit rien. 11 convient de noter aussi que le mouvement coïncide étrangement avec une phase critique des négociations de Brest-Litovsk et avec l'ouverture imminente de la Conférence du Labour à Notting-ham, à laquelle doivent assister Camille Huysmans, confident de Scheidemann, et Litvinoff, ami personnel de Bron-stein, dit Trotzky. Enfin, il faut indiquer ;que les " grèves " d'Autriche présentent une vive analogie, au moins dans [leur aspect extérieur, avec celles que [«'cédèrent l'introduction du suffrage universel en 1907; on se rappelle qu'à œtte époque, sur les instances de François-Joseph et du gouvernement, les socialistes furent " autorisés " à suspendre la travail dans la capitale pendant vingt-quatre heures et à organiser une Manifestation monstre. C'est dire qu'il lï a de fortes présomptions que, cette fe aussi, le gouvernement dualiste n est pas étranger à une manœuvre dont Pe but est peut-être à la fois d'exercer [une pression sur l'Allemagne de contrecarrer l'action pangermaniste, et de faire '"usion auprès des socialistes de l'Entente et particulièrement auprès des la-bouristes anglais, desservis par une Presse qui avale consciemment ou inconsciemment les pires couleuvres- Cela dit, voici, toujours et exclusivement de source austro-allemande, ce qui * serait passé. Le mouvement aurait débuté lundi par une grève aux usines Daimler à Wiener-'""stadt, grande ville située à 50 kilo-m^tres au sud de Vienne. Grève provoquée par une réduction de la ration de ar>ne et qui s'étendit rapidement. Depuis mardi, les grèves auraient pris Ine grande extension. D'après la Gazet-e de Francfort le travail était arrêté jeu-» dans toute les usines de Vienne et un grand nombre de villes de provin-y compris l'arsenal du chemin de fer lu Sud, les ateliers ferroviaires de l'Etat Simmering, Otta Kring, Floridsdorf f ^tadlau. Dans de nombreux meetings, : s ouvriers protestèrent contre la réduc-'on de la ration de pain. Le même jour quatre heures de relevée une grande manifestation eut lieu dans les rues de | Vienne. Les ouvriers bloquèrent les li-j gnes de tramway et beaucoup de maga-! sins fermèrent leurs volets de crainte d'excès; tout se passa cependant dans le calme, mais vingt arrestations furent opérées. Le conseil communal de Vienne décida de ne pas réduire les rations, mais d'essayer de les augmenter. La Nouvelle Presse Libre dit que pendant les prochaines semaines l'Autriche ne pourra compter que sur elle-même et sur quelques envois de la Hongrie pour assurer son ravitaillement. L'Ukraine ne pourra rien fournir avant -mars et les envois promis d'Allemagne n'arrivent pas (sans doute à cause des déplacements de troupes et de la détérioration du railway). Dimanche, cinq meetings monstres eurent lieu à Vienne; on y vota des ordres du jour protestant contre la faible influence des peuples de l'Autriche dans les négociations de paix, proposant une entente avec la Russie, repoussant toute annexion ouverte ou secrète, exigeant la libre disposition des peuples polonais et baltiques à l'abri de toute pression et demandant " avec la force la plus passionnée " la paix universelle. La réception de la délégation ouvrière eut lieu samedi dans les appartements du ministre Seidler à la Chambre. Les ministres du Ravitaillement, de l'Intérieur et de la Défense nationale y assistaient. Les délégués ouvriers étaient conduits par M. Adler. Le premier ministre accueillit avec satisfaction un contact avec les représentants des travailleurs et déclara : "Le désir le plus sérieux de Sa Majesté est de terminer la guerre aussitôt que possible par une paix honorable. Conformément à ses intentions et aux principes annoncés à diverses reprises, le gouvernement de la monarchie dualiste a fait tout ce qui est possible pour provoquer une paix générale aussitôt que possible." Le ministre rejeta la responsabilité de la continuation de la guerre sur l'Entente; il repoussa toute intention de conquête, il se prononça en faveur d'accords internationaux au sujet de la réduction des armements et des cours d'arbitrage et, il considéra la Pologne comme un Etat indépendant " quoique, naturellement, nous conserverons pour notre part l'influence constitutionnelle des corps législatifs des deux Etats de la monarchie dans ce règlement "; il se refusa cependant à admettre l'évacuation militaire des territoires occupés, à cause de la continuation de la guerre sur les autres fronts et des conditions internes instables de la Russie, mais il dit qu'on recherchait un compromis à ce sujet. Enfin, il affirma que le gouvernement n'avait aucun désir de restreindre l'influence constitutionnelle des Délégations et des corps législatifs des deux Etats de la monarchie sur sa politique étrangère.Le ministre des Vivres déversa un peu d'eau bénite de cour sur la situation, le ministre de l'Intérieur promit le dépôt prochain de projets de loi sur la réforme du suffrage municipal dans un sens démocratique et en tenant compte du vote des femmes et le ministre de la Guerre déclara que le gouvernement était prêt à abolir la militarisation des ouvriers des usines de guerre. Là-dessus une réunion des chefs labouristes se déclara satisfaite et proposa la reprise du travail. On pourrait donc considérer la " crise " comme provisoirement terminée. Il est permis de croire cependant qu'à la suite des concessions que les ouvriers ont enlevées, elle exercera un certain effet en Allemagne, mais il est douteux que tant que tes socialistes du Kaiser maintiendront leur attitude caporalisée, cet effet puisse produire des résultats décisifs. L'état des négociations de Brest est stationnaire. BronsteLn dit Trotzky, a obtenu un ajournement des pourparlers au 29 janvier à cause de la situation intérieure de la Russie. Il appert que les M. Camille Huysmans en Angleterre Il arrive à Aberdeen... et il lit le "Times" M. Camille Huysmans, secrétaire du Bureau socialiste international, est arrivé en Angleterre.Il a été autorisé à débarquer par le gouvernement britannique et a passé lundi par Aberdeen, qu'il a quitté le soir même pour Not-tingham où il doit assister à la Conférence annuelle du Labour Party. Pendant son bref séjour à Aberdeen, il a eu une conversation avec un représentant de la section locale de l'Independant Labour Party (socialistes minoritaires, pacifistes et germanophiles).Hier matin, M. Camille Huysmans a lu l'essentiel de notre article de lundi dans le Times, qui nous a fait l'honneur de le résumer. o—o Huysmans et Scheidemann M. André Beaunier a publié dans l'Echo de Paris (18 janvier) ces trop justes réflexions : Charmante anecdote, que raconte 1' " Humanité Lors de son dernier voyage à Stockholm, Scheidemann — Un joli interlocuteur, pour un Belge !— est allé oauser avec le citoyen Huysmans, lequel avoua qu'il n'était pas sans inquiétude sur les dangers qu'une paix séparée, entre l'Allemagne et la Russie, faisait courir... à la Belgique?... à la "démocratie universelle". Et Scheidemann de rassurer le secrétaire du Bureau socialiste international : " Vous vous trompez sur les mouvements réactionnaires et annexionnistes de chez nous; ce n'est rien]1 quasi rien... " Bref, la démocratie universelle pouvait dormir sur toutes ses oreilles. Cependant M. de Kuhlmann avait reçu du comte Hertling des instructions "brutalement contraires " aux promesses de Scheidemann, au point que le " Vorwaerts " en fut "consterné". Donc, il y a, dans tout cela, un farceur. Quel est-il?..-Scheidemann? Sans doute. Mais Scheidemann et " Vorwaerts " ne font qu'un : n'allons pas croire à la "consternation" de ce " Vorwaerts ". Le citoyen Huysmans, lui, a-t-il cru à Scheidemann? S'il y croit, c'est dommage, quand il sait que Scheidemann est allé à Stockholm lui réciter des contre-vérités. S'il n'y croit pas,, il a raison ; mais alors pourquoi ne cesse-t-il pas d'appeler les socialistes dte l'Entente à causer avec Scheidemann et les autres imposteurs de la Socialdémocratie ? Les mêmes gaillards qui ont essayé de le tromper tenteraient de séduire également les socialistes de l'Entente. Il les invite donc à une aventure de tromperie? En somme, l'anecdote que 1' "Humanité " raconte avec beaucoup d'à-propos rend impossible de croire à Scheidemann et difficile de croire au citoyen Huysmans. — Sir James Whitehead Bart, lord maire de Londres en 1888-89, a laissé à sa mort une some de £. 514.126. Bolchevistes ne sont guère disposas a approuver l'arrangement conclu par l'Ukraine avec l'Austro-Allemagne, qui équivaut en fait à une paix séparée et prévoit une reprise immédiate des relations commerciales, c'est-à-dire le détournement vers les pays Centraux des vivres dont Pétrograde a besoin. Une dépêche à l'Associated Press américaine dit que deux des chefs cadets (démocrates constitutionnels), MM. Chingareff et Kokochin, le premier ancien ministre du gouvernement provisoire, ont été lâchement assassinés dans leur lit à l'hôpital Marie, six heures après leur transfert de la forteresse Pierre et Paul. Des nouvelles dépêches de Gallipoli disent que le Breslau et le Gœben furent rejetés dans des champs de mines au sud de l'île d'Imbros, dans la mer Egée, où ls avaient attaqué les moniteurs britan-"îiques. Le Breslau coula de suite et le Gœben, abandonnant lâchement les mains allemands naufragés, dont 172 fu--ent sauvés par les Anglais, prit la fuite i toute vapeur pour aller toucher une nine à l'entrée même du détroit. Les iviateurs complètent sa destruction à :oups de bombes. Sir Edward Carson a donné sa démis-lion de ministre sans portefeuille et de nembre du Cabinet de guerre, pour reprendre sa pleine liberté à l'égard de la question irlandaise. Le général Léman en Suisse Le» vœux des |Belges |en Angleterre Au nom des Belges en Angleterre, le Comité officiel belge a adressé âu général Léman le télégramme suivant . GENERAL LEMAN, Légation de Belgique, Berne. Comité officiel belge d'Angleterre vous adresse expression respectueuse sympathie et patriotique admiration. EDM. CARTON DE WIART. Secrétaire, 6, Burlington Gardens, Londres. Le général Léman a répondu comme suit : EDM. CARTON DE WIART, Secrétaire du Comité officiel belge, 6, Burlington Gardens, London. Remerciements et vœux patriotiques et personnels. Général LEMAN. o—o-—- Le procès Malvy La Haute Cour de justice Le Sénat français s'est constitué lundi en Haute Cour de justice pour instruire l'affaire de M. Malvy, ancien ministre de l'Intérieur, accusé d'avoir livré à l'ennemi des renseignements d'ordre militaire et diplomatique et d'avoir, se trouvant en fonctions comme ministre de l'Intérieur, favorisé l'ennemi en fomen-tant des mutineries militaires. C'est la troisième fois depuis qu'est entrée en vigueur la présente constitution qu'a lieu une assemblée de la Haute Cour de Justice. La première eut' lieu pour le général Boulanger et le comte Dillon et la seconde pour Paul Deroulède. Sur 247 sénateurs français il n'en est que 220 qui siégeront comme juges dans l'affaire Malvy plusieurs membres du Sénat étant décédés depuis le début de la guerre et d'autres se trouvant dans les provinces envahies. Seuls les sénateurs ayant répondu à l'appel de leur nom siégeront comme juges dans la Haute Cour de justice. Le verdict final ne sera prononcé que par les sénateurs ayant pris part à toutes les séances. i La première assemblée de la Haute-Cour de Justice La première assemblée de la Haute Coui de Justice. Il n'y avait plus un siège vacant lundi dans la salle du Sénat à Paris pour la première assemblée de la HauteAssamblée réunie en Haute-Cour de justice pour le jugement de M. Malvy, ex-ministre de l'Intérieur, accusé de trahison envers sa patrie. Des mesures extraordinaires de police avaient été prises pour la circonstance à l'extérieur du bâtiment du Sénat où une foule considérable se trouvait réunie espérant assister à l'entrée de l'ex-ministre. Au milieu d'un silence impressionnant M. Antonin Dubost, président du Sénat, donna lecture du procès verbal de la séance au cours de laquelle fut votée la décision de faire comparaître M. Malvy devant la Haute Cour. Après cette formalité le Sénat s'ajourna. Vingt minutes plus tard il se réunit à nouveau transformé en Haute-Cour de justice. M. Merillon, procureur général, et MM. Lombard et Cenac, avocats généraux, revêtus de leurs robes rouges, prirent place aux côtés du président. Celui-ci leur remit tous les documents ayant trait à l'accusation et notamment le procès verbal de la séance du Sénat du 22 juillet au cours de laquelle M. Malvy fut accusé par M. Clemenceau et la réponse de l'ex-ministre ; un rapport complet de la séance de la Chambre du 4 octobre comprenant une copie de la lettre de Léon Daudet à M. Poincaré et un proeps verbal de la séance de la Chambre du 16 octobre. Ce ne furent là que les premières formalités, la procédure, proprement dite, n'aura lieu que dans le courant de la semaine prochaine. . o—o L'union économique des Alliés M. Perchot a déposé au Sénat français une demande d'interpellation sur les projets du gouvernement en vue d'une union économique des nations amies et alliées. D'accord avec le ministre du Commerce, la discussion en a été fixée au 24 janvier. o—o Emission de billets de Banque ukraniens Le secrétariat général de l'Ukraine a mis en circulation dix millions de roubles en billets, garantis par les propriétés foncières. o—o Terrible avalanche au Japon Une avalanche qui s'est produite dans la province de Niigata a enseveli 173 personnes et recouvert 32 maisons. Jusqu'à présent, 102 cadavres ont été retirés. L'affaire Caillaux Tous autocrates... De nouveaux détails sur l'organisation du coup d'Etat que prépara M. Caillaux viennent au jour. Il se proposait, notamment, de réduire le Parlement et particulièrement le Sénat à un organisme consultatif et de confier le pouvoir exécutif à un Conseil d'Etat. Le président du Conseil devait rester en fonctions pendant sept ans. Les ministres pouvaient être démis par le vote de l'Assemblée. MM. Briand et Vi-viani, hommes de grand talent mais sans caractère devenaient ambassadeur. Parmi les personnes à expulser se trouvait Gustave Tery, directeur de l'Œuvre, et défenseur de Malvy. Ceux qui étaient cause de la guerre devaient être traduits devant la Haute-Cour. M. Caillaux réalisait ces desseins en éloignant la garnison de Paris et en la remplaçant par des divisions corses et sarthoises (la Sarthe est le département fidèle de M. Caillaux) ce qui fait protester hautement les députés corses. Ce qu'on pense à Buenos-Ayres On télégraphie de Buenos-Ayres que les révélations sur l'affaire Caillaux-Luxburg ont créé une vive émotion en Argentine. La presse insiste sur le fait qu'il devient impossible de maintenir les relations existantes avec l'Allemagne. La convention des blés avec l'Angleterre et la France rend inutile de déguiser plus longtemps la véritable attitude du pays, qui doit soutenir l'Entente. L'arrestation de Hanau César Israël Hanau, le journaliste italien dont nous avons annoncé l'arrestation, était quand Cavallini le connut, correspondant de nuit des journaux italiens à Paris. La Liberté écrit à son sujet : " Cavallini vint le trouver et lui offrit 300.000 francs pour mener une campagne pacifiste dans les journaux de province. M. Hanau accepta, mais s'acquitta mal de sa besogne.Il lésina, choisit des feuilles sans tirage, bref, lassa Cavallini, qui rompit avec lui et, pour le remplacer, s'adressa à M. Paul Com'-by et aussi à M. Loustalot. L arrestation a donc une importance spéciale au point de vue de la continuité de l'effort pacifiste et de la chronologie du défaitisme."La Presse ajoute que Cavallini agit, dans cette circonstance encore, comme le bras droit de 1 ex-khedive Abbas Hilmi, lequel était lé grand chef de la propagande défaitiste dans les pays de l'Entente. On repeint les cellules à la Santé On sait que M. Caillaux est enfermé dans une des cellules de la 7e division de la Santé, ainsi que ceux qui ont été arrêtés peu après lui. Les autres inculpés d'intelligences avec l'ennemi se trouvent à la ne division. Septième et onzième divisions forment les deux parties d'un long couloir situé au rez-de-chaussée de la prison,et coupe en deux par un autre couloir transversal. En pénétrant dans la 11e division, on trouve à droite neuf cellules numérotées de 2 à 18 réservées au personnel ; à gauche, les cellules numérotées de 1 à i/ sont occupées par les inculpés suivants * 1 Bolo; 3. Turmel ; 5. Duval ; 7. Landau; g. Manon; 11. Porchère; 13. Goldskv ; 15. De-souches ; 17. Lenoir. Si l'on traverse le couloir transversal, dont nous parlons plus haut, on pénètre dans la je division qui comprend 20 cellules. Les 11. 2 à 20 sont reseïvés au personnel ou contiennent du matériel en réserve; cependant l'une d elles, le n. 14, a été aménagée tout récemment et attend, paraît-il, son pensionnaire. Les cellules de gauche des n. 1 à 13 sont vides ; ordre a été donné de les nettoyer, de les repeindre et de les mettre à neuf. Les trois autres cellules sont occupées, la 15e par M. Combv, la '7e Par M. Caillaux et la 19e par M. Loustalot.o—o BELGES, UNISSONS-NOUS On s'inscrit à la F édération Nationale Belge aux bureaux de LA METROPOLE et de L'INDEPENDANCE BELGE □■□■□■□■□■□■□■n

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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