La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 09 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fq9q23rx50/
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LA MÉTROPOLE ION* PENNY CINQ CENTIMES I5CS-i„„, VIJÏ CEKT JMXCEWI«« PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chanccry Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sb. ; 3 mois, 9 lh„ Etranger : 1 mois, 4 «h. ; 3 moto, ILS sh 23me ANNEE DIMANCHE 9 ET LUNDI 10 JUILLET 1916 i ~ , — No. 190—191 LA GRANDE GUERRE \pRES UNfc ShMAiiNt U *jrrc.i>i3ivt- ÏOUVELLE VICTOIRE KUbbL TRAITE D'ALLIANCE RUSSO-JAPONAIS [titré le mauvais temps qui a entra-opérations sur la zone d'offensive française, la bataille se développe jidérablement en notre faveur. Les mes britanniques ont avance de 800 ws sur une distance considérable; en Lence le saillant allemand entre Al-, et la Somme a été repousse jusque L son extrême profondeur a 1 en-,it de la plus grande avance britanm-e et les villages de Montauban, l'n-[rt Mametz sont solidement en pos-■sion des troupes britanniques. Les nbats de ces derniers jours sur cette rtie du front ont livré un butin considère dans lequel 011 compte 20 canons, mitrailleuses, un grand nombre de |ls automatiques, des mortiers de tran-e, des minenwerfer et autres engins, liant au front français de la Somme, lieu de ressembler aux dents d une Se, il présente un aspect rectiligne, et Est aux angles de cette ligne, au nord lia rivière à Ham et au sud a Belloy et tirées, que les Allemands essayent de ipper leurs coups. Jusqu ici tous ces bps ont été contenus et les t rançais ntinuent dans une tranquillité relative nnsolider le terrain gagné et à se pré-fer pour le mouvement suivant. [1 est réjouissant de penser que jus-[à ce moment l'ennemi n'a pas encore en état de réagir avec une force sé-use contre l'avance française, si ce st au sixième jour de l'offensive, et îrae alors la réaction n'a pas eu le ca-[tère de vigueur auquel on aurait pu ittendre. Nos alliés possèdent à pré-nt une artillerie qui leur permet de fai-i usage de leurs canons de campagne ec le meilleur des effets. Au début de guerre on aurait vainement persuadé [artilleur de faire avancer son " 75 as loin que ne l'autorisait sa "théorie" ; tellement le "75" avance avec les mi-jilleuses au gré du flot humain qui se ice en avant, et quand les Allemands it lancé leurs contre-attaques contre la :ne Belloy-Estrées, ils ont trouvé le page d'explosifs et de shrapnels parfai-ment impénétrable.Il n'y eut pas moins Isix de ces contre-attaques, et ce sont, |mme en 1870 d'ailleurs, les Bavarois |i> y sont versé le plus de sang " alle-înd1' est intéressant de noter que ces con-:-attaques n'ont pas été lancées de Penne. La gare de Péronne est sous le ides Français et toutes les concentrais de troupes allemandes ont dû se lre par Chaulnes, à 16 kilomètres au d-ouest de Péronne, et ce village lui-froe commence à devenir " malsain ". forces d'attaque partirent de Berny, environ huit kilomètres de Chaulnes, ir où, grâce à la voie ferrée de Calais-lse'> l'ennemi peut amener des renforts tout le front; occidental. Ils ont donc [1 déjà, déplacer leur tête de voie à l'est :Péronne; de Péronne à Tergnier il n'y Pus de trains, et les troupes qui ne 'mer,t arriver que de Cambrai doivent »r à Roisel, à environ douze kilo-e res à l'est de Péronne ou à Cartigny, ,em'r°n six kilomètres à l'est de la fae ville. Autour de Verdun il n' y a pas eu opérations d'infanterie et il n'y a eu es duels d'artillerie, notamment . S...es Acteurs de la cote 304, Esne, V1 c et a la batterie de Damloup. I p 'xuss'e, en particulier sur le front t nPet' Jes Allemands viennent de su-;ne défaite éclatante; la cavalerie a 'ait une poussée considérable à i«n?fU'le l11' a été pratiquée et I '"t une avance de 17 kilomètres. L|htéâtre de ce mouvement important j°UXe 'mmédiatement au nord du anrjp. 6 . utsk °ù les positions alle-aient ' Suivant 'e cours du Styr, formant11 an^'e avancé. La défaite al-I ?ranri C°mm.enÇa par leur échec dans lutsk. ]• >;ltai''e au nord du saillant de ï'emanr|U 1 n y ava't que des soldats tn. ordres de von Lin- 1 ant cette bataille,, où les Aiiemanas peruucm o.uuu Russes ont remporté des avantages au nord de la position avancée allemande, et le résultat de ces opérations a été de rendre cette position intenable et de refou 1er les Allemands sur une nouvelle position qui sera probablement celle de la rivière Stokhod, à quarante kilomètres en arrière, soit à mi-chemin de Kovel. La retraite allemande, avec les cosaques sur les talons, le long de la voie ferrée de Kovel se fait avec des difficultés extrêmes, et tout le front russe avance sur le terrain plat et marécageux par endroits, entre le Styr et le Stokhod. Jusqu'ici le nombre de prisonniers s'élève à 10.000. Le but principal de la stratégie russe, actuellement, est la capture des voies ferrées, tant sur le front du général Evert, que sur ceux des généraux Kale-din et Letchisky. Grâce à l'occupation de Mikuliczyn, à 40 kilomètres au sud de Kolomea, tout le réseau des voies ferrées de la Galicie orientale a été coupé de la Hongrie du Sud, et Kolomea a été isolée de Maramaros-Sziget, ce qui empêche les Autrichiens de transférer des troupes vers. cette région où se débat le flanc et l'arrière. Sur la rive droite du Dniester les Russes, après avoir mis en déroute les Autrichiens qui allèrent se réfugier à Halicz, occupèrent le secteur des positions fortifiées ennemies à l'ouest de Isakow-Zuvvackzovv. Autour de Lutsk toutes les tentatives allemandes pour briser la ligne convexe du front russe ont été vaines. Sur la rive gauche du Styr le front a été étendu de façon appréciable et la menace contre le groupe de Kovel a été intensifiée par les succès récents dans le voisinage de Char-toryisk.Dans cette région, la ville de Vul-ap tiad e 'aadnooo 9^3 e BAB>[SiÂzn[B0-Eï[ distance de la ligne de Kovel à Sarny. Dans une vue d'ensemble du théâtre de la guerre 'autour de Lutsk, on voit que les attaques austro-allemandes du sud et de l'ouest ont été repoussées, tandis que les Allemands attaquant au nord ont été défaits et leur aile gauche plus ou moins enveloppée. Le général Evert avec ses troupes n'est plus qu'à six kilomètres de Baranowitch, qui est exposé au feu des canons russes. L'attaque se fait du nord-est, sud-est, et est, et le front d'offensive a été considérablement étendu. Un mois s'est passé maintenant depuis le début de l'offensive russe et l'influence sur les autres fronts est appréciable. Comme résultat pratique les Russes comptent en tout 235.000 prisonniers et 550.000 Autrichiens mis hors d'action. Le butin comprend 250 canons et 750 mitrailleuses.Une manifestation que nous ne pouvons passer sous silence c'est le traité d'alliance que la Russie vient de signer avec le Japon, et dont le texte est le suivant : Le Gouvernement Impérial du Japon et le Gouvernement Impérial de Russie, résolus d'unir leurs efforts pour le maintien d'tme paix constante en Extrême-Orient, s'entendent sur ce qui suit : Article 1. — Le Japon ne fera partie d'aucun arrangement ou combinaison politique dirigé contre la Russie. La Russie ne fera partie d'aucun arrangement ou combinaison politique dirigé contre le Japon. Article 2. — Dans le cas où les droits territoriaux ou les intérêts spéciaux en Extrême-Orient de l'une des Parties Contractantes reconnus par l'autre Partie Contractante viendraient à être menacés, le Japon et la Russie se concerteront sur les mesures à prendre en vue de l'appui ou du concours à se prêter pour la sauvegarde et la défense de ces droits et intérêts.— Roger Casement, qui a interjeté appel de sa condamnation, sera entendu de nouveau le 17 juillet. Si son appel est rejeté il pourra encore introduire une dernière instance devant la Chambre des lords. Le " Nationaal Vlaamsch Verbond " Nous lisons dans la Belgique, de Rotterdam, du 5 juillet : Toute la presse embochée de Hollande— nous entendons par ces mots : toute la presse qui aliène son droit de franc parler en échange d'un avantage matériel récu-pérable en argent, c'est-à-dire en papier vendu—reproduit à l'cnvi, après la Frankfurter Zeitung, un factum par lequel un prétendu" Nationaal Vlaamsch Verbond " dit leur fait aux cent vingt-deux intellectuels néerlandais qui récemment adressèrent aux neutres la pétition que l'on sait. Ce " Nationaal Vlaamsch Verbond " existe donc ? Il faut le croire puisque la grande presse embochée de Hollande (voir plus haut) ne jette pas ses élucubra-tions au panier. Voilà bien de quoi nous surprendre. Mais passons. Le " Nationaal Vlaamsch Verbond " vient donc de se poser en ennemi déclaré de la Belgique. Jusqu'à quel point ces déclarations engagent-elles le parti flamingant ? Les anciens chefs de ce parti, ceux qui avant le 2 août 1914 se flattaient de le conduire, approuvent-ils le manifeste du " Nationaal Vlaamsch Verbond " ? Par-tagent-ils sa manière de voir ? Tous les Belges seront heureux de voir MM. -Van Cauwelacrt et Camille Huys-mans prendre position dans ce débat et se désolidariser nettement de ces brouillons que Bissing a décidément trop bien dressés: S'ils ne le font pas, nous croirons qu'ils entendent réserver l'avenir. Cela ne doit pas eu e. Les effectifs de l'armée Broussiloff Le correspondant de Stockholm de la Gazette de Voss se dit en mesure de donner desx nouvelles précises au sujet des effectifs dont dispose le général Broussiloff. Ce général a sous ses ordres cinq corps d'armée, comprenant 60 divisions. Il dispose d'une quantité énorme de canons et de munitions. Les généraux Rousski et Ivanoff ont déclaré que jamais l'armée russe n'eut un matériel si abondant. D'énormes dépôts de munitions sont établis derrière le front de l'armée. Il est inexact que le matériel d'artillerie dont disposent les Russes ait été exclusivement fourni par les Anglais et les Japonais. Les Alliés fournirent les obusiers de 120 et une grande quantité de munitions. On peut dire que l'armement provient pour un tiers des fabriques russes et pour deux tiers des usines japonaises et anglaises. Les réserves russes seraient concentrées à Kiew. L'infiltration allemande en Russie Elle était extrêmement dangereuse, dit M. Jean Finot, dans un grand article de la Revue intitulé : " Le vrai génie russe et sa déformation allemande ". Voici un passage de cette intéressante étude : L'ambassadeur d'Allemagne à Saint-Pé-tersbourg s'arrogeait le privilège de contrôle sur la presse russe. La moindre incartade dirigée contre Berlin était suivie d'avertissement ou de punition réclamés par le diplomate allemand. Et, naturellement, comme toujours, sans aucune réciprocité ! L'ambassadeur soutenait la thèse que les journaux de son pays étant libres, le gouvernement berlinois se trouve, sous ce rapport, désarmé. L'Allemagne voyait, par contre, derrière chaque article de la presse russe le gouvernement de Saint-Pétersbourg lui-même qui, ne voulant pas empêcher ces actes d'hostilité à l'égard de son pays, " s'en rendait par cela même solidaire Lorsque, en 1898, le général Zolotarev, le célèbre professeur de l'Ecole de guerre de Saint-Pétersbourg, s'attaqua aux privilèges abusifs des Allemands en Russie, il a failli être arrêté sur la demande de l'ambassade d'Allemagne. L'émotion qui s'empara de la capitale put préserver le général de la responsabilité grave qu'il avait encourue en dénonçant le mal qui rongeait sa patrie. Il s'est vu, quand même, obligé d'abandonner sa chaire et l'armée... Mais nos vaillants alliés sont en train de se débarrasser en une fois de tout ce poison lent. L'Allemagne reprendrait la guerre sous-marine Le commandant Persius écrit dans le Berliner Tageblatt que l'Allemagne se propose de revenir à la guerre sous-marine à outrance de façon à contraindre l'Angleterre au respect des règles du droit international. Le commandant Persius propose que l'Allemagne demande aux Etats-Unis quelle attitude ils comptent prendre dans la question. Pour nos héros Le Moniteur belge va publier le texte de l'arrêté royal tendant à donner un témoignage de gratitude de la patrie reconnaissante aux sous-officiers, caporaux et soldats morts par suite de blessures reçues à l'ennemi et auxquels il n'aurait pas éi é décerné un ord' e national ou une décoration militaire pour fait de guerre. L'arrêté royal est ainsi conçu : Article premier.—Tous les sous-officiers, caporaux et soldats morts par suite de blessures reçues à l'ennemi sont nommés chevaliers de l'ordre de Léopold II avec palme et croix de guerre. Art. 2.—-La disposition contenue à l'article premier conservera son effet pour l'avenir.Art. 3.—Les noms des intéressés seront publiés ultérieurement au Moniteur belge. L'article 4 comporte des détails spéciaux concernant les brevets et insignes à remettre aux familles. Les difficultés allemandes L'Office impérial de l'habillement a décidé d'appliquer, à partir du 1er août, des mesures radicales en vue d'économiser les stocks de tissus, de lainages et de tous les produits destinés à l'habillement. A partir de cette date toute personne qui voudra faire l'acquisition d'étoffe, de lainage, de tricotages, de bas, de gants ou de confections pour hommes, femmes ou enfants, devra produire un certificat attestant que l'achat est absolument nécessaire. Les représentants des maisons les plus importantes de Leipzig dans la branche de l'habillement ont tenu récemment une réunion pour discuter la situation créée par ces nouvelles restrictions et ont nommé une commission chargée d'intervenir auprès des autorités pour obtenir des facilités en faveur des détaillants, dont l'avenir semble plutôt sombre. L'introduction de la " carte d'habillement" est aussi attendue avec terreur par les élégantes, qui songent déjà aux arguments irréfutables qu'elles pourront invoquer pour commander une nouvelle toilette " indispensableOn signale d'autre part la création d'une nouvelle carte : la carte des semelles de souliers ! C'est du moins ce qu'a décidé le congrès des cordonniers allemands. Le cuir destiné aux semelles de chaussures sera désormais réparti entre les 200.000 cordonniers affiliés, proportionnellement au nombre d'ouvriers occupés dans chaque atelier. Il a fallu en venir là, vu la pénurie de cuir, car l'importation de matière brute de l'Amérique du Sud fait complètement défaut et les stocks menacent de s'épuiser par suite des énormes besoins militaires. Des mesures ont été prises pour obvier au manque de papier. Dans la période du 1er juillet 1916 au 31 août 1917 les imprimeurs et les éditeurs de journaux ne pourront obtenir le papier nécessaire que dans la mesure prescrite par 1'" Office de guerre de l'industrie allemande des journaux", à Berlin. Cet office a pris toute une série de mesures minutieuses, qui réduisent notamment dans une forte proportion, allant de 5 à 17%, la consommation de papier des journaux. D'après une nouvelle ordonnance du ministère badois de l'intérieur, le prix maximum du beurre ne doit pas dépasser deux marks la livre dans tout le grand-duché. En outre, les préfets font savoir qu'il est interdit d'utiliser les pommes de terre pour la distillation de l'eau-de-vie ; seules les pommes de terre impropres à l'alimentation peuvent être utilisées à cet effet. L'opinion allemande Les journaux allemands annoncent l'offensive anglo-française avec des manchettes énormes. La Kœlnische Volkszeitung parle de la * difficulté de tenir les tranchées de première ligne en face de la grande énergie des attaquants.Après avoir fait remarquer que l'ennemi n'a pas encore réussi à percer le front allemand, le journal ajoute : " Quoique l'Allemagne envisage les batailles futures avec confiance, l'heure actuelle comporte une grande signification car elle est peut-être décisive." La Gazette de Cologne dit : La grande bataille de Champagne, en automne dernier, nous a appris avec quelles préparations imposantes l'état-major fran-• çais élabore de telles entreprises, et nous pouvons être certains que l'ennemi n'a rien oublié en ce qui concerne les moyens techniques pour arriver à percer nos lignes. Durant sept jours, le feu de l'ennemi fut déversé sur nos tranchées et nos braves soldats accueillirent l'arrivée des colonnes d'assaut ennemies comme une délivrance. Ce sera seulement d'ici à quelques jours qu'il sera possible de se rendre compte jusqu'où l'attaque a conduit l'ennemi. Casement et ses victimes Le Dr. Dryepondt, le colonial belge bien, connu, écrit à la Tribune congolaise : Les Casement et consorts en furent pour leur frais et ne réussirent pas à troubler la bonne harmonie entre l'Angleterre et la Belgique. Berlin dut faire son deuil des espoi-s vainement caressés ! Le procès Casement fournit l'occasion de faire disparaître, pour le plus grand bien de tous, ks derniers malentendus et d'en finir avec les derniè-es préventions qui pourraient encore exister en Angleterre contre le Congo belge. D'excellents esprits avaient de bonne foi suivi Sir Roger Casement dans sa campagne contre nous. De bonne foi, nombre de citoyens anglais crurent que le Congo belge était une géhenne horrible, une succursale de l'Inquisition, où les Belges torturaient à plaisir les malheureux noirs et se livraient avec frénésie au sport de couper les mains. Comment douter d'ailleurs des affirmations d'un consul d'Angleterre ? Il ne pouvait entrer dans l'esprit d'un honnête citoyen anglais qu'un consul anglais puisse mentir et surtout trahir son pays, travailler contre lui au profit de l'Allemagne. Qu'il y ait eu des abus au Congo belge— il y en eut dans tant d'autres colonies, ce qui n'est d'ailleurs pas une excuse - nous ne faisons aucune difficulté pour le reconnaître, puisque le rapport de la Commission d'enquête internationale, envoyée au Congo par le Roi des Belges, a été publié et rendu public ; puisqu'à la suite de la publication de ce rapport des réformes radicales furent décidées et mises en pratique sans retard et que les dirigeants responsables furent mis à l'écart de l'administration congolaise. Mais ce rapport établit aussi qu'il n'y eut pas au Congo des crimes systématiques —que les histoires de mains coupées appartenaient au domaine de la légende— et que les crimes isolés furent toujours poursuivis et punis là-bas avec la dernière rigueur. Les récents rapports consulaires arrivés du Congo en Angleterre sont unanimes à reconnaître que la situation des indigènes au Congo b.elge est hautement satisfaisante et que le régime de la protection indigène ne laisse rien à désirer. Il ne reste donc rien des anciens sujets de division, et, puisque les troubles procédés des Casement et consorts ont entraîné jadis dans leur orbe malencontreuse de bons esprits, comme Mr. Conan Doyle, dont nul ne peut songer à mettre en doute le parfait patriotisme et la parfaite bonne foi, qu'il nous soit permis de faire appel à cet écrivain anglais éminent, pour lui ' demander de se joindre à nous aujourd'hui pour éclairer le public anglais, sur lequel il exerce le prestige et l'autorité de son immense talent, pour lui faire connaître la vérité vraie, sans "Casementeries ", pour dissiper à tout jamais cette suspicion de cruauté voulue et systématique attribuée à tort aux colons belges et que les Allemands ont d'ailleurs si habilement exploitée contre notre malheureux pays— pour justifier leurs propres crimes, en Belgique, aux yeux des neutres. Nous avons le ferme espoir que notre appel sera entendu, car nous avons la conviction qu'on ne s'adresse pas en vain à la loyauté et aux sentiments d'équité du grand écrivain qu'est Mr. Conan Doyle. Dr. Dryepondt. Les pertes de l'ennemi en un mois Depuis le 5 juin, jour où les premiers résultats de l'offensive russe ont été connus, jusqu'à la nuit dernière, les armées du kaiser et de ses alliés ont subi une forte saignée. En tenant compte uniquement des chiffres expressément notés dans les communiqués nous constatons qu'elles ont perdu dans les trente derniers jours, en prisonniers non blessés : Sur le front russe : 232.300 hommes. Sur le front italien : 4.700 hommes. Sur le front anglo-français : 14.200 hommes.Soit en tout : 251.200 combattants. Si l'on multiplie par deux, ce qui est un strict minimum, on obtient comme pertes totales : plus d'un demi-million d'hommes, soit environ 15 corps d'armée à 35.000 hommes.Et dans ce total ne sont pas comprises les terribles pertes subies par l'ennemi devant Verdun !

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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