La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 03 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9k45q4sj5j/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. ■22m ANNÉE. SAMEDI 3 AVRIL 1915. N°- 93. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANCAIS la guerre de mines. NOS AVIATEURS. PABIS, 2 avril'.—Communiqué officiel de 15 heures : jj n'y a rien d'important à ajouter au com-nuiiique d'hier soir. . , ^ Au cu<i de Peronne, près de Dompierre, nous avons détruit à l'aide de mines plusieurs des "ranchées ennemies. Dans l'Argonne, à Bagatelle, une tentative ■ïatuqitf des Allemands fut complètement ^îkfaviateurs français et belges ont lancé en-ron trente bombes sur le champ d'aviation ii Hangracme.—Central News. PRISE DE FEY-EN-HAYE. PAKIS, 1er avril.—Communiqué officiel de 23 Leures:— Duols d'artillerie sur différents points du ' lin Woevre. à l'ouest du Bois le Prêtre, nous j,ods occupé le village de Fcy-en-Haye, et nous nous maintenu nos positions malgré plusieurs iomre-attaques. lin Lorraine et dans les Vospes, rien a signaler. Au sud de Dixmude, le lieutenant-aviateur Uarros a descendu à coups de mitrailleuse un ji.ropiane Aviatik. Dans la région de l'Aisne un autre aviateur allemand a été descendu par l'avia-leut français Navarre.—Reuter. RIEN A SIGNALER. LONDRES, 2 avril.—Le Press Bureau annonce Sir John French n'envoie pas son communi-ue bi hebdomadaire, rien n'étant à signaler sur le front britannique en France. VERSION ALLEMANDE. BERLIX. 2. avril.—Communiqué officiel du nand quartier-général :— Dans le théâtre occidental de la guerre, entre ' !.i Meuse et la Moselle, il y a eu de violents com-ba;s d'artillerie. Des combats d'infanterie se sont poursuivis tendant toute la nuit daus le Bois le Prêtre. A i'ouesi du Bois le Prêtre, des attaques d'in--r erie française ont éter arrêtées par notre feu. Dans nos contre-attaques, nous infligeâmes de fortes pertes à l'ennemi, et nous le refoulâmes J3iis ses anciennes positions. Les Français ne sont plus maintenant en pos-sessiou que de deux blockhouses dans la forêt r-:ès de nos positions les plus avancées.—Wire-•ms Press. ŒUFS DE PAQUES. .WriTEKDAM, 2 avril.—Un télégramme de Berlin dit qu'un ;iviateur hostile parut au-dessus lit JlùUheim (Bade) hier à 5 heures 30 du soir, « lanya des bombes qui firent des dommages matériels. A 7 heures, hier soir, un aviateur lança trois 'lombes sur\Nurnberg (Rhin), faisant de légers dégâts matériels.—Reuter. AMSTERDAM, 2 avril.—Le correspondant à l'Ecluse du " Telegraaf " apprend que les aviateurs Alliés ont attaqué et endommagé la ligne Je chemin de fer entre. Gand et Dixmude, près de Zarren et Cortemarek.—Reuter. GROSSES PERTES ALLEMANDES sur le front de l'yser. AMSTERDAM, 1er avril.—Le correspondant à iV. use du " Telegràaf " d'Amsterdam, télégra-iie que les Allemands, qui avaient l'habitude -meuer nuitamment leurs blessés par Bruges, fur les transporter ensuite en Allemagne, ont «eobligés, hier, vu la grande quantité de ceux-ci, le former un long train spécial et de les amener - juur à Bruges. Ce train était accompagné de olaats ambulanciers et d'infirmières. Les blessés venaient d'Ostende et avaient reçu leurs blessures à Lombaertzyde. où les Belges font des progrès appréciables. Dans les grandes attaques, ils sont soutenus par les canons de la marine inglaise. tn grand nombre de blessés allemands sont irrivés à Thourout, venant du front de Dix-Jititle. Ici les Belges ont violemment bombardé tranchées allemandes près de Schoorbakke et ï'-U3 au sud celles situées sur le chemin de Dixmude vers Woumen. Malgré le mauvais temps, la lutte se poursuit ' te acharnement à travers la pluie et le vent. LA CLASSE ALLEMANDE DE 1917. AMSTERDAM. 1er avril.—Une dépêche de wriin annonce la convocation de la classe de LA RELIGION ET LA GUERRE. MARSEILLE, 1er a-vril.—Sous ce titre, Mgr t"®3efoy, archevêque d'Aix, adresse à ses diocc-jtias une lettre pastorale dans laquelle le prélat admirablement la patrie. L'archevêque, après avoiT rappelé, selon Bos--X que les princes et les peuples sont sous la de Dieu, sous son autorité, qu'il leur donne leur reprend sa puissance, ajoute :— ."Voici qu'une nation insolente envers Dieu, pangère à l'honneur, dédaigneuse de la parole ^ fiere de sa force, dont elle fait son droit, a ^chaîné l'esprit du mal, souillé le sol sacré de 5 patrie et jeté sur l'Europe un voile de deuil, es hommes qui osent se réclamer du nom de 1J*u ont immolé des milliers et des milliers de ;:es 'humaines riches de promesses, et anéanti le joueur d'innombrables familles. Ils ont pillé, -'mit, incendié. l^e récit détaillé de leurs actes -'Kes donne le frisson. On a besoin de s'en -r aux enquêtes documentées de témoins instables pour croire a des hontes devant les-'10 lecule la pensée la plus réaliste et la plus nardie." LA PAROLE DU ROI. AMSTERDAM, 31 ars.—Le "Vaderland" ! 'oente en un article les déclarations que le ' Albert a faites au "New York World," et il —"Les révélations allemandes (coneer-' l.:i neutralité belge) ne nous ont jamais bcau-. "^pression nées,"mais après les déclarations • "- auxquelles nous attachons une foi incon-0llf,'.!e, depuis qu'elles ont été faites par un '7'me aussi honorable et aussi noble que le nous considérons l'incident des documents Bruxelles comme clos à jamais." Evidem- TOUS MUFLES. . ^ARIS, 1er ril.—Le colonel von Wiuterfeld, -n attaché militaire allemand à Paris, a -"'•int-Sébastien, se rendant à Berlin, après r niené en Espagne une campagne de calom-et de mensonges contre la France. Wint® jeteurs se rappelleront que la colonel von dent h» ^ grièvement blessé dans un acci-mj,, automobile, au cours des dernières grandes :ràr françaises, et n'eut la vie sauve que n?/ -a ' .ernPressement et au dévouement des ^français qui le soignèrent à Grisolles.— NOUVEAU RAID AERIEN SUR ANVERS. bombes sur les sous-marins.LONDRES, 1er avril.—Le secrétaire de l'Ami rauté publie le communiqué suivant :— Le rapport suivant a été reçu du eommandan d escadrille A. M. Longmore, R.N. :— J'ai à rapporter que ce matin le sous-lieu tenant aviateur Frank G. Andréa exécuta ave succès une attaque aérienne sur les sous marins allemands en construction à Hoboken près d'Anvers. Le lieutenant-aviateur John P. Wilson, d' son côté, exécutant une reconnaissance au dessus de Zeebruege, observa deux sous-marin amarrés le long du môle et les attaqua, leu jetant quatre bombes, avec, croit-on, de bon résultats. Ces officiers partirent ce matin au clair d lune. Les deux pilotes revinrent sains c saufs. LE RAID DU 24 MARS. (Correspondance de la " Metropole." AMSTERDAM, 30 mars (par courrier).-^-Le journaux publient de nouveaux détails sur 1 raid^ aérien des aviateurs anglais, le 24 mars. L'attaque se produisit le matin, un peu avan S heures (heure belge). Les habitants furen surpris par un coup sourd venant du sud de 1; ville et qui rappelait étonnamment le bruit de bombes de Zeppelins. Trois coups do la iriênv espèce se firent encore entendre, puis la série d< détonations fut couverte par celles, plus métal liques, de l'artillerie allemande, qui dirigeai vers le ciel un feu intense de shrapnels. En un clin d'oeil, tout le mond fut dans la rue On aperçut alors, de toutes les parties de la ville sur le ciel voilé, deux, puis trois avions, parais sant être des biplans, et dont la teinte claire contrastant avec la couleur foncée des<5l'aube dénotait immédiatement, des " amis." Los Anver sois surent donc tout de suite qu'il y avait di bon et c'est avec un frémissement d'impatieno qu'ils assistèrent à la canonnade. Celle-ci se prolongea jusqu'à huit heures e demie, et fut extrêmement violente. On estinn que plus de mille shrapnels furent lancés sur le aviateurs anglais. Plusieurs ne firent pas ex plosion et tombèrent en ville. Place Marnix cinq civils furent légèrement blessés par de éclats; au port, un débardeur de charbons eut 1; jambe écrabouillée par un shrapnel éclatant ; ras du sol, et à la place Verte, un projectih s'enfonça à un métré de profondeur dans le terre plein, devant la statue de Rubens. La place fu immédiatement entourée d'un cordon de polie* et une équipe d'artificiers allemands s'employa j extraire du sol l'obus, qui fut transporté ei quatrième vitesse à l'arsenal. Parallèlement, d< nombreuses autos grises chargés d'officiers trè: affairés se dirigeaient vers le sud, de même qu< six autos de la Croix-Rouge, qu'on vit reveni lentement une heure plus tard à l'hôpital mili taire... A Hoboken, des témoins oculaires ont racont que l'attaque des avions fut exfcrêmemen brusque. Le ciel étant voilé, personne ne vi venir les aéroplanes lorsque, tout à coup, il: "tombèrent" successivement du ciel près d< l'usine de désargentation, survolèrent en vol plané, à quarante mètres de hauteur, les chantier Cockerill et lancèrent leurs bombes, non sur ci dernier, mais sur les chantiers de 1' " Antwer] Engineering Co. " (anciens " Chantiers Navah Anversois ") que les Allemands ont mis sou: séquestre et où, depuis le début de février, il: construisent des sous-marins. Ce chantier es entièrement clôturé par des palissades en boi: hautes de cinq mètres et l'accès en est sévèremen défendu. Le trois avions ont chacun lancé quatre bombe à courte portée. Ce sont les deux premiers qu descendirent le plus bas, car le dernier fut. déji accueilli à coups de fusil. Ayant accompli leù coup, ils planèrent pendant longtemps au-dessu; d'Hobokeu et de l'Escaut, comme pour observe l'effet de leur tir, toujours environnés par Ici nuages de fumée des shrapnels, dont ils u< paraissaient guère se soucier. Bien mieux, i certain moment, l'un d'eux, qui n'avait san: doute pas épuisé sa provision de projectiles repiqua vers le sol, mais sans descendre très bas et lança encore une bombe, qui tomba près di pont de bateaux construit par les Allemands su l'Escaut, à Burght. Deux des bombes sont tombées sur l'usine d< désargentation, mais au moins six ont dû fair< explosion dans le chantier à sous-marins. C-er taines ont, parait-il, endommagé le hall de: machines. On parle couramment, à Hoboken de dix-huit morts et de quarante blessés. Ur shrapnel allemand a défoncé le mur latéral d'um auberge. Les habitants du village ont nalurellemen vécu quelques minutes particulièrement émotion nantes. " Mais, a dit une bonne vieille à ur correspondant de la ' Vlaanjische Stem,' ce n'étai pas pour notre peau que nous avions peur, niai: parce que nous craignions à chaque instant d< voir abattre un des courageux hommes de l'air Je me suis mordue les lèvres d'angoisse Monsieur, et j'ai dit un Pater pour qu' ' ils n'auraient pas touché le malheureux qui ris quait si courageusement sa vie. Car. on peu en dire ce qu'on veut, je suis sur que c'était Jar Olieslaegers ! Il n'y eu a qu'un pour risquer c< coup-là, c'est le démon anversois. Faites attention à ce que je vous dis. Monsieur, vou: veTroz bien plus tard que j'ai deviné juste..." a la commission intercommunale.ANVERS, 30 mars (par courrier).—La Com mission intercommunale s'est réunie lundi der nier sous la présidence de M. Louis Franck, pré si dent. Voici le compte-rendu officiel de cette séaucc •Taxe sur les absents.—Il est donné lectun de la correspondance échangée avec l'autorit allemande concernant la taxe sur les absents. Réquisitions en masse.—M. E. Castelcin, pré sident ff. de la Chambre de commerce, a com m unique un rapport sur les réquisitions en mass-effectuées à Anvers Une courte discussion ; fait ressortir combien il serait préférable pou notre commerce que le payement de ces réquisi lions ait lieu. Des démarches seront faites dan ce sens auprès de l'autorité allemande. Intérêts des classes moyennes.—Les intérêt des classes moyennes ont attiré de nouveau l'ai tention de la commission. Le président a ex primé le regret que si peu dé détaillants ont fai parvenir les comptes arriérés des clients résidan à l'étranger, afin que le payement puisse êtr-poursuivi par les soins du comité. La crainte que les banques conserveraient ce sommes en compte-courant ou que les clients Si plaindraient de cette mesure est sans fondemen aucun. Chômage.—M. l'échevin Desguin a rendi compte de ses démarches pour obtenir l'organisa tion, à l'Institut supérieur de commerce, d< cours pour les employés. L'assemblée trouve cette mesure désirable ; I; question sera examinée. Passeports.—Après discussion, la eommissior décide d'insister à nouveau pour obtenir une plu: grande latitude dans la délivrance des passe ports; tous les membres sont d'accord que san, cela nulle amélioration ne pourra être rcaliséj le terrain cconomtqiie. LES IDEES DE BERNHARDI reaction tardive en allemagne. LA PEUR DU CHATIMENT. k Depuis quelques semaines un revirement notable se produit dans la presse allemande et - germanophile au sujet des opinions et doctrines 3 du général von Bernhardi. On connaît le grand succès de l'ouvrage du > général: "L'Allemagne et la prochaine guerre," antérieur aux hostilités. Cet ouvrage reflétait si, ' bien l'opinion régnante en Allemagne qu'il y fut • accueilli, à son apparition, avec la plus grande s faveur et qu'aucune voix autorisée ne s'éleva r pour protester contre les idées de l'auteur. 5 Celui-ci préconisait ouvertement la politique de la force Drutale et notam'ment l'agression de la ï Triple-Entente par l'Allemagne, et l'invasion de t la Belgique au mépris de la neutralité belge. Pareille doctrine, reprise et confirmée d'ailleurs par de nombreux écrivains, professeurs, hommes d'état et généraux allemands depuis la déclaration de la guerre, heurta violemment la conscience publique dans les pays neutres et il s'ensuivit dans ces pays, spécialement aux Etats-) Unis, une animadversion croissante-contre l'AUe-, magne. I Les organisateurs de la propagande allemande finirent par s'apercevoir du tort considérable t causé à leur cause par la crudité de langage et t la franchise de pensee du général von Bernhardi. t Ils esquissèrent aussitôt un mouvement de re-3 traite, qui se prononça bientôt par le désaveu, > sous diverses formes, et de plus en plus accentué, j des doctrines de von Bernhardi. Des notes d'abord timides, puis plus nettes, t parurent simultanément ou successivement dans la presse allemande et dans la presse germanophile des pays neutres. Par exemple, on trouve , dans le " Berliner Tageblatt " du 1er mars 1915, - un communiqué intitulé " Traités et violation de , traités," s'éxprin^arit dans ces termes:— .... On- a déterré (sic) un livre dans " lequel un Allemand, von Bernhardi, fixe les ; principes qui doivent être appliqués par les états détenteurs de la puissance. Ce sont de durs principes, des conceptions parfois presque ; brutales, que celles qui sont exposées dans ce ; livre. Seulement, c est un livre tel que les savants allemands les affectionnent, qui poursuit ses considérations d'une façon purement : théorique et sans égard à la vie réelle. On ne ' saurait être justifié à conclure que ce sont là les principes qui orientent la politique en Allemagne . . . A son tour le "Berliner Tageblatt" de Berlin i (10 mars 1915, p. 1), dans un article du profes-: seur Dr. E. Sieper, de Munich, intitulé "Nous et l l'Amérique," reproduit une lettre d'une Améri-i caine germanophile, insistant sur le tort que les < écrits du général von Bernhardi ont fait à la ; cause allemande :■■— L'Amérique est encore toujours hostile à l'Allemagne... Ce qu'il faudrait, c'est un bon petit livre, plein de bon sens, qui rspréw^ terait une Allemagne démocratique: cela pour-; rail se faire en prenant comme base notre ^ législation sociale. Le militarisme peut aussi : se concevoir en tant qu'institution démocra-; tique que la sécurité du pays impose. En un • mot, ce devrait être un livre qui, sans être agressif, ferait connaître l'Allemagne d'une ; façon agréable et à grands traits. Par ce ! moyen, on réparerait dans une certaine me-1 sure le tort causé par les écrits de Bernhardi, que le gouvernement anglais a fait répandre s avec des couvertures réclames à des centaines > de mille d'exemplaires...; ' "Cette lettre, remarque le professeur Sieper, - est intéressante à plusieurs titres. Ce qu'elle dit de l'effet néfaste des écrits de Bernhardi corres: , pond entièrement avec les informations que j'ai [ reçues récemment d'Angleterre. Là également, ! les ouvrages de Bernhardi. Treitschke et. d'autres • qui trouvaient qu'il y avait intérêt à accroître les 5 sentiments de crainte et de méfiance à l'égard de . l'Allemagne, ont été répandus avec un /.cle frappant; ils n'ont pas peu contribué à préparer le ! terrain à l'action de la presse d'Harmsworth et à ' ses inspirateurs." ; Le "Berliner Tageblatt" ajoute un commentaire significatif à l'article du professeur Sieper. T1 ne suffit pas, à son sens, de tracer dans des J écrits simplement le tableau idéal d'une Allemagne démocratique, à laquelle la réalité ne correspond pas; il faudrait d'abord la réalisation , dans les faits: : Selon notre sentiment, dit le journal, une constitution organique de la politique inté-' rieure de l'Allemagne suivant un esprit de - liberté et de progrès serait le meilleur " moyen 1 de propagande"; et il agirait plus efficace- > ment que toutes les apologies écrites. Le "Vorwârts" du 11 mars 1915 (numéro 70, ' Iste. Beilage) reproduit le passage essentiel de ' l'article du professeur Sieper; il insiste, en lui donnant toute son approbation, sur la remarque : ci-dessus du "Berliner Tageblatt." !■ Une manifestation plus considérable encore du mouvement de réaction contre les écrits de Bernhardi fut. une conférence donnée à Vienne en mars 1915 par le professeur Forstor. de Munich, dans laquelle le conférencier critique fortement les conceptions allemandes de la poli l t.ique et de la guerre, dont Bismarck, Treitschke I : et von Bernhardi ont été les apôtres. La lecture » de l'ouvrage de ce dernier, dit le professeur » Forster. a donné au public anglais la conviction que l'esprit caractéristique de l'Allemagne consistait dans la volonté de lutter pour la domination sans se laisser arrêter par aucune considération morale. Le conférencier demandait la permission de protester contre l'opinion que Treitschke et von Bernhardi auraient donné la dernière formule du sentiment politique de ■ l'Allemagne. Enfin—last, but not least—le général von " Bernhardi lui-même fut appelé pour les besoins du mouvement nouveau à intervenir personnelle-: ment en vue de se désavouer en quelque sorte ■ lui-même. Il le fit dans deux articles du " New - Y'ork Sun," publiés à la fin du mois de mars dernier. Dans cet article, le général allemand s'efforçait ' de donner au monde la conviction qu'aucune 5 nation n'était plus pacifique et plus inoffensive '• que l'Allemagne; il protestait que c'était une calomnie de représenter sa politique comme in " spirée par l'esprit de domination et réglée sur 5 un emploi sans scrupule de la force. Et pourtant, celui "qui a signé cet article était 5 le même général von Bernhardi qui, au jugement du professeur Sieper, ci-dessus rapporté, avait écrit son fameux livre en vue d'accroître, dans k l'opinion du monde, la crainte et la méfiance de l'Allemagne. 5 Cette tardive réaction contre von Bernhardi, ! peut-elle avoir sur 'l'opinion publique neutre 5 l'effet qu'en attend la presse allemande? } On pourra en jugcr par ce qu'écrit le profes-seur norvégien Ohr. Collin, dans le journal " Tidens Tegn " de Christiania (1er mars 1915): Il semble bien, écrit le professeur Collin, [ qu'actuellement l'on fait tout son possible pour désavouer les déclarations sans réticence du général von Bernhardi (dans son livre " Deutschland und der nàchste Krieg "). i • Le professeur Collin démontre, au contraire, > que ces déclarations sont parfaitement d'accord - avec les conceptions des cercles militaires dirj- ; géants d'Allemagne, conceptions qui sont la , > cause-de la présente guerre. Lg geoécal -cçm Bernhardi; écrit, le jjrofcsaeur LES PIRATES A L'ŒUVRE. steamer anglais torpille ONZE VICTIMES, NEWHAVEN, 1er avril.— Un corrtrë-torpilleur a débarqué ici»ce soir sept survivants du steamer anglais " Seven Seas " de Londres, torpillé vers quatre heures de l'après-midi clans le voisinage du bateau-phare " Sovereign," près de Beachy-Head.Le vapeur fut frappé sans aucun avertissement par tribord avant, ses écoutilles furent enlevées par l'explosion, son fond fut troué, et il coula en trois minutes. Il avait un équipage de dix-huit hommes, dont onze se noyèrent. Tous les officiers, à l'exception du second mécanicien, ont péri. Trois des survivants étaient en outre blessés. Le " Seven Seas." ex-" Ibis," était un vapeur en- acier à hélice de 1194 tonnes, appartenant à la firme l.each and Co, Ltd, de Cork. Il allait de Londres à Liverpool sur lest. TROIS CHALUTIERS COULES. TYXEMOUTH, 2 avril.—Les équipages des chalutiers à vapeur " Gloxiana," " Jason," et " Nellie " ont été débarqués ici par le chalutier " Rhodesia." Ils avaient été rencontrés par le sous-marin allemand "U10," qui avait donné ordre aux équipages de prendre place dans les canots, avait fait sauter les navires à l'aide de bombes, et avait remorqué les embarcations jusqu'à ce qu'elles furent en vue du "Rhodesia." Le commandant allemand avait distribué du café chaud aux marins. Il leur déclara qu'il avait des ordres de couler " tout ce qu'il rencontrait."— C'est la guerre, ajouta-t-il, et c'est l'Angleterre qui l'a' commencée. UN BATEAU NORVEGIEN TORPILLE. AMSTERDAM, 2 avril.—Le " Telegraaf " apprend de Hoek van Holland que le steamer norvégien " Unita " est arrivé dans ce port avec onze hommes de la barque norvégienne "Nor," tor- J)illée hier après-midi dans la mer du Nord par e sous-marin allemand " U20 " au cours de son voyage sur Hull. Avant qu'elle ne coulât, le feu éclata à bord.— Reuter. ENCORE UNE VICTIME. LISBONNE, 2 avril.—Il appert que le steamer anglais " South point " a. été coulé, non par l'effet d'une tempête, mais par le sous-marin allemand " U28," à 00 milles au large du cap Finisterre. STATISTIQUE HEBDOMADAIRE. LONDRES, 1er avril.—La. statistique hebdomadaire publiée par l'Amirauté pour la semaine finissant le 31 mars montre que 1559 navires de haute mer ont quitté les ports anglais ou y sont enLrér. etf^fèstination ou eil provenance d'outremer. De ces 1559 navires, cinq seulement, avec-un tonnage brut total de 16,220 tonnes, ont été coulés par des sous-marins. Depuis le début de la campagne de piraterie organisée par l'Allemagne (18 février) le nombre de navires coulés par des sous-marins a été de 2(i. Un navire de pêche a été coulé par une mine. La statistique montre en outre que, depuis le début de la guerre, le mouvement des ports anglais a atteint 44,293 départs et arrivées, et que 54 navires marchands ont été coulés ou capturés par des croiseurs ennemis, 12 coulés par des mines, et 38 par des sous-marins, ces 104 navires ayant mie jauge brute totale de 36.0,671 tonnes. En outre. 42 navires de pêche britanniques, avec une jauge totale de 7278 tonnes, ont été coulés ou capturés. Collin, professe la doctrine de la violation des traités, en citant une foule d'arguments en vertu desquels la Belgique ne peut pas être respectée comme un pays neutre; il recommande de désavouer 'l'adversaire et de ne pas attendre qu'il ait pu achever ses armements. Telles sont les idées principales du livre du général von Jiern-hardi.Or, la meilleure preuve, l'unique preuve d'une oertitude absolue, que tes idées ne sont pas en conflit avec les idées directrices des cercles militaires dirigeants d'Allemagne, réside dans le fait que l'Etat-major général et le gouvernement se s'ont prononcés dans le même sens et qu'ils ont agi conformément à ces principes. ' Le professeur Cqllih rapproche de ce fait les paroles du Chancelier de l'Empire au Reichstag: " Nécessité ne connaît pas de loi," et la déclaration connue de M. von Jagow au ministre d'Angleterre.•Je suis donc d'a\is, conclut l'écrivain, que le livre de von Bernhardi est un document historique d'une portée extraordinaire. Avec une franchise brutale il reflète les pensées qui ont. contribué au déchaînement de la guerre la plus désastreuse qui ait jamais été. Le professeur ajoute au sujet de l'intervention de l'Angleterre dans lec conflit:— La cause à laquelle l'Angleterre s'est ralliée, la cause de la Belgique et de la Franee, est celle de la liberté et de la justice. Ce ne sont pas seulement deux groupes d'intérêts économiques, deux groupements de forces qui se trouvent face à face et daus cette lutte, les peuples européens pourraient perdre leur position dirigeante dans le monde; ce sont aussi deux systèmes de politique internationale, oui, deux façons d'envisager la vie, qui sont ici en opposition. Ii me semble que les plus grands esprits du peuple allemand luttent en fait dans les rangs des Alliés pour une Allemagne plus grande et plus noble que l'Allemagne, fondée par Bismarck et. Moltkc dans le feu et le sang, conduits qu'ils étaient par la conviction superstitieuse que la guerre est sainte et que seul le droit du plus fort importe. Nous ajouterons que la* réaction que se fait jour dès ce moment en Allemagne contre les écrits de Bernhardi est une preuve qu'on commence à y avoir des craintes sérieuses sur l'issue victorieuse de la guerre. Tant que l'Allemagne, par son attaque fcrai-ireuse, avait le dessus dans le conflit actuel elle n'éprouvait aucunement le besoin de répudier les doctrines brutales d'une école dont ses autorités civiles et militaires appliquaient avec fidélité tous les enseignements. L Allemagne était persuadée que Ja fin justifiait les moyens et que, comme ce serait elle qui dicterait la paix, l'opinion des neutres pouvait lui être complètement indifférente.Aujourd'hui cependant les rôles sont intervertis. La certitude de la victoire est aux Alliés et l'Allemagne sont qu'elle devra, un jour prochain, expier ses crimes. Aussitôt, elle désavoue les directrices de sa politique. Bien mieux, les exponants de cette politique se désavouent eux-mêmes, par ordre, sans aucun doute. C'est la lâcheté du chacal qui se voit attaqué par le lion auprès de sa proie, et qui, hier plein d'arrogance, commence à ramper. Demain, l'Allemagne, pour sauver son existence. désavouera ses hommes de gouvernement, ses officiers et, s'il le faut, ses soldats. Nous l'avons prévu, nous le prévoyons encore. Mais personne ne se laissera prendre a ces clowneries, uniquement inspirés par la peur du uhâUmeot complet, nécessaire—et inévitable» COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. la bataille des carpathes. HEUREUX RESULTATS. PETROGRADE, 2 avril.—Une dépêche du quartier-général du généralissime dit:-— Sur le front à l'ouest du Niémen, nous obtînmes le 31 mars un important succès contre les Allemands dans la région de Krasna, à l'ouest de Simno. L'ennemi commença une retraite rapide, pressé de façon obstinée par nos troupes. Dans les Carpathes, notre offensive continue avec des résultats très substantiels. Le 30, dans la région de Voiia Miehova, et de Lutoviska, nos troupes, marchant dans la neige jusqu'à mi-corps, gravissant des précipices presque perpendiculaires et pénétrant en combattant dans des forêts fortifiées par des barbelés, délogèrent pas à pas les Autrichiens de leurs tranchées et capturèrent une série de hauteurs fortifiées sur la principale chaîne des montagnes Beskides. Dans la direction de Lutoviska, malgré le feu violent de l'ennemi et la neige épaisse, nous chassâmes également les Autrichiens de leurs positions fortifiées. Le 30 mars, nous .capturâmes dans les Carpathes 80 officiers, 5600 soldats, quatre canons, et 14 mitrailleuses. Dans la direction de Chotine, • plusieurs bataillons autrichiens qui tenaient une position fortifiée furent entourés le 30 et exterminés en partie. Les survivants, au nombre d'environ 1500, furent capturés.—Reuter. BOMBARDEMENT DE BELGRADE. AMSTERDAM, 2 avriL—Le communiqué officiel suivant du grand quartier-général a été publié hier à Vienne:— Dans les Beskides orientales (Carpathes de l'ouest) l'ennemi tenta plusieurs attaques nocturnes, qui furent repoussées. Entre la crête de Lupkow et la passe d'Uszok, les combats continuent. Dans le théâtre septentrional de la guerre, il n'y a pas de changement. La ville ouverte d'Orsova fut bombardée hier. En réponse, nous bombardâmes Belgrade.— Reuter. LES RUSSES A MEMEL. un temoignage allemand. BERLIN. 26 mars (par- courrier).—Un journal de Memel, le " Memeler Dampfboote," u publié le 24 mars un récit du séjour qu'un détachement russe venait de faire danç cette ville prussienne, du 18 au 26 mars. Ce n'est évidemment pas un récit destiné être agréable aux Russes, et nous n'en sommes qué plus frappés de constater qu'il établit les faits suivants:— lo. Les Allemands, qui déplorent aujourd'hui les dégâts qu'ils constatent à Memel, ont eux-mêmes pris l'initiative de se battre dans l'intérieur cle la ville, aussi bien pour la défendre que pour la reconquérir. Le " Memeler Dampfboote " écrit, en effet, en racontant la retraite des Allemands :— " La retraite fut couverte par des mitrailleuses installées dans la rue au Bois (Holzstrasse), devant le bureau dé la construction du port." Quant au combat que les Allemands engagèrent pour rentrer dans la ville, en voici le résultat:—"Plusieurs Russes morts étaient étendus dans la rué de Libau et près de la Porte de Pierre... Deux avaient espéré se mettre en sûreté dans une devanture défoncée; mais ils avaient été atteints tout de même par des balles allemandes et ils gisaient, tout ramassés (zusammengekauert), à l'endroit où ils avaient cherché asile." Si les Allemands ont installé des mitrailleuses dans la rue et s'ils sont allés jusqu'à tuer des Russes qui s'étaient blottis dans un magasin, ils ne doivent pas s'étonner que la ville de îviemel ait souffert. ^ 2o. Il n'y a pas eu d'incendie (le '^Memeler Dampfboote " n'en relève pas un seul cas, alors que le communiqué officiel allemand du 25 mars laissait supposer qu'il avait pu y en avoir). Les actes de "pillage" dont se plaint le journal de Mpmel consistent en perquisitions chez les habitants (aucun exemple de vol n'est cité) et en rafles de cigares, de gâteaux, de confitures, etc... chez les commerçants, (on ne désigne pourtant aucune boutique saccagée). Le journal ajoute d'ailleurs :— "Il ne faut pas oublier de dire qu'au milieu de cette horde «ic brigands (sic) il se trouvait aussi des soldats bien élevés (ànstaendig), qui payaient diverses -choses et qui, poliment, donnaient la main en entrant et en sortant." Comme il faut être deux pour so serrer la main, il semble bien résulter de cette remarque que les commerçants cle Memel ne dédaignaient .pas le sliake-hands avefc la "horde de brigands." 3o. Les Russes ont. réclamé en entrant dans la ville une contribution de 5000 roubles (13,000 francs environ), ce qui est relativement modeste pour une ville de 40,000 âmes : si les Allemands s'en tenaient à ce tarif on Belgique î La municipalité, cependant, déclara qu'elle ne pouvait réunir cette somme. Et alors, note le " Memeler Dampfboote " : "Chose extraordinaire (sonderbarerweise), les Russes ne parlèrent\lus du tout de la question de contribution." On sent que, trois jours après le départ des Russes, le journaliste allemand n'était pas encore revenu de la stupeur que lui avait inspirée leur désintéressement ! Cet homme connaît bien son pays et ses compatriotes ! UN DEMENTI BELGE. LA HAYE, 25 mars.— La légation de Belgique à La Haye publie la protestation suivante :— Au sujet de l'arrestation de deux navires hollandais et do leur conduite à Zeebrugge, le Wolff-Burcau prétend que le principal motif de ces arrestations, qui ont provoqué un' vif émoi en Hollande, était le fait que ces bateaux avaient à 1 bord un grand nombre de soldats belges en civil qui s'étaient enfuis des camps O'internement et qui voulaient rejoindre l'année belge. La soi-disant présence de nombreux militaires belges à bord de ces deux petits bateaux n'est qu'un vain prétexte D'après les relations de journaux hollandais, seize jeunes gens ont été faits prisonniers à Zeebrugge. Le " Zaans-troom " transportait une vingtaine de passagers parmi lesquels deux hommes ont été retenus. Les autres passagers belges du " Zaanstroom " et du " Batavier V," ne comprenaient que seize Belges dont cinq hommes âgés de plus de 50 ans, des femmes et des enfants. — Il serait question de se servir des locaux d'Alexandra Palace—actuellement occupés par des réfugiés belges—pour y loger des prisonniers allemands. LE CENTENAIRE DE BISMARCK. "blut und eisen—gott mit huns." AMSTERDAM, 1er avril.—Lo centenaire de Bismarck a été célébré sur une grande échelle à Berlin. Presque toutes les maisons sont pavoisées. Autour du monument Bismarck, devant le Reichstag, des tribunes ont été placées pour divers chœurs et pour des spectateurs privilégiés.Le Kaiser a ordonné aux ministres de la guerre et de la marine de placer des couronnes au pied du monument au nom de l'armée et de la marine. L'ordre impérial dit :— " En agissant ainsi vous exprimerez votre éternelle gratitude aux mérites immortels du grand chancelier. J'ai la ferme confiance que le Tout-Puissant est adversaire de tous les ennemis qui menacent aujourd'hui la patrie, et qu'il continuera à protéger le but de la vie du Grand Kaiser et de son fidèle serviteur." De nombreuses hautes autorités de l'empire et des états fédérés assistaient aux cérémonies de la journée. Le prince Otto, petit fils de Bismarck, âgé de dix-huit aus, était présent. L'Empereur était représenté par l'aîné de ses petits-nls, le fils du Kronprinz, un enfant de neuf ans. Au cours d'un discours, le chancelier de l'empire déclara:—■ "Aucun Allemand ne permettra que ce que Bismarck a créé soit détruit. Les ennemis font, rage autour de l'empire. Nous les battrons. II nous apprit à ne craindre que Dieu, à faire rage contre "l'ennemi et à croire en notre prapie peuple. Nous vaincrons ainsi, nous conquérerons et nous vivrons pour l'Empereur et pour l'empire." Le président du Reichstag proposa un triple "Hoch" pour le Kaiser, qui fut poussé avec en thousiasme. On chanta ensuite le "Heil dir im Siegerkranz." Une palme de 1' Empereur, avee l'inscription: "Au chancelier de fer dans un temps de fer " fut déposée au pied du monument, ainsi qu'une palme du Reichstag avec l'inscription: Au créateur de l'imité impériale, d'un peuple uni." Le centenaire est célébré dans toutes les partie» de l'empire."—Reuter. POUR L'ENFANT DU SOLDAT. une journee patriotique. Nos lecteurs se rappelleront sans doute l'œuvre excellente entre toutes créée â Anvers, en août, dernier, sous le titre " Pour l'Enfant du Soldat" et qui a pour but d'allouer un secours mensuel de quinze francs par enfant aux femmes des vaillants défenseurs de notre Patrie, mobilisés pour la défense de nos foyers, et n'ayant d'autre moyens d'existence que le travail du père de famille. Cette œuvre était placée sous les auspices des personnalités anversoises les plus estimées de tous les partis, et M. Oscar Van der Molen, sénateur, qui en e§t l'âme, s'est depensé sans compter pour son succès. Elle fut soutenue en Belgique par des souscriptions et des dons de nos familles fortunées qui ne lui ménagèrent pas leur généreux appui. A la suite de l'occupation d'Anvers par l'ennemi cependant, la majeure partie de ces familles se sont exilées à 1 étranger et sont dénuées des moyens de correspondre avec l'œuvre. Et cela au moment même où celle-ci, privée ainsi de ses principales ressources, doit faire face aux demandes grandissantes provoquées par le chômage presque général et le renchérissement de la vie. Dans ces circonstances pénibles, l'œuvre a décidé de faire un appel général à la charité par voie de collecte publique. A Londres, celle-ci sera organisée, par autorisation spéciale des autorités, jeud: prochain, 8 avril. Cette date étant l'anniversaire de notre admirable Roi, il sera offert à tout donateur d'au moins six pence, une médaille artistique en alumkiium portant à l'avers l'effigie des souverains belges et au revers, avec les armes de Belgique et d'Anvers, les mémorables paroles prononcées par le Roi au moment où il se mit à la tête de nos héroïques soldats : " Avant qu'ou anéantisse notre armée, il faudra qu'on me marche sur le corps!" La médaille est une véritable œuvre d'art, sortant des ateliers de MM. Mappin et Webb, les orfèvres bien connus. Elle constituera un précieux souvenir d'un acte de bienfaisance témoigné aux pauvres petits : qûi, après nos vaillants soldats, sont les plus dignes de l'intérêt de leurs compatriotes. Nous faisons donc appel à tous nos lecteurs, à tous les Belges exilés, aux Anversois surtout, pour qu'ils faissent à cette "journée de l'enfa«t du soldat " l'accueil le plus généreux. C'est pour les privilégiés de la fortune qui ont le bonheur d'échapper à l'odieuse emprise germanique, un devoir sacré de ne pas oublier les innocents dont les pères combattent pour eux. U ne faut pas que les héros des tranchées de l'Yseï;puissent être distraits une seconde de leur tâehe glorieuse par la pensée que leurs enfants restés au pays-puissent mourir de faim! Tous nos amis donneront jeudi, unanimement et généreusement, leur obole à l'œuvre "'Tntrr l'enfant du soldat-." les belges en angleterre Lundi prochain, deuxième jour de Pâques, à 5 heures,' conférence par M. Van de Perre, député. retour du Cap, au local Salisbury Hôtel, Salisbury-square (Fleet-street) _ Des cartes d'entrée peuvent être obtenues à 55, Russell-square. NEW THEATRE. Teleph., llegent 4466. Aujourd'hui à 2h.30, ri so eoir à 8!. hcirre;. Tous Ks wLrs do Ja. semaine ptrocliajiT« à 8h.30. Malincos lundi de Pâques, mercredi et tamedi à 2h.30. LA FLAAÎBEE. YTonno Minral, M. Servais, et M. DuquesnC. le livre d'adresses des exiles. 9 pcnec la ligne.—Joindre le montant aux ordres, 5.t. p. ERMAINE COHEN. Maman pardonne inquiète, rericsns. BELGES.—Albert Sersto, y, Utile Snt. An- drew'6-strfx-t, Iioùdon. w.g., ko charge toujours rin ramener des i^rsonnos. bagage?, et do toutes uii.ssioru* fin confiance i>oiir las jxiy.s envahis de Belgique ol de, France; renseignements gratuits.—Bureau do 9 à 1 :: et do 2 à 6 heures. ON demande dessinateur belge ou français (de prcfcrenco ayant travaille aux matons l>ôrzi;e ou Gilain) familiarisé avec. la «onetruetion des appareils (Tempo-rat ion ou similaires (fonderie, chaudronnerie) et courant on établir lo prix de revient.—Ecrire aux initiales lt. E., buraau du journal NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agonces de placement d'employés qui ne visent qu'à leur escroquer do l'argent. Ne vorsez da cautionnement ou do garantio qu>rec icx, 'cicrenccs le6 plus ■érieuses! LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf la dimanche, dans le " 8tandard." vendu clicr tous 1m marchands d>î journaux au prix d'un penny. Nous conseil. Ions vivement à nas amis de .s'abonner au prix do 5sh 3 par mois pour le Royaumo-Uni et 4sh. 4 pour l'ctranger. et ri» nous adresser le prix do l'abonnement, en un mandat. tarif des annonces est de 9d la ligDe pour lo " Livra d'adresses des exile r>ayablo d'avance, et pour tout autr« onblicité. le tarif du " Standard." Nous aronc. ouvert im bureau dans l'immeuble du "Standard." Pleel-street. 132 4. JÇ.O., ouvert, dè à 6 heure*. En caa de demande écrit, joindre deux timbras d'un pvnoy.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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