La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1640 0
11 augustus 1916
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 11 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 11 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k649p2x75h/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LA MÉTROPOLE ONE PENNY CINQ CENTIMES ■ fBONT- viJF CENT I DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sb. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sb. |23ME ANNEE VENDREDI 11 AOUT 1916 No. 223 # LA GRANDE GUERRE CALME DANS L'OUEST grande victoire italienne ! Nouvelle avance russe en Galicie IGoerz est redevenue Gorizia. La "Nice Itrichienne " a été reconquise par les L|iens qui y sont entrés, mercredi ma-in après une lutte héroïque. Ce résul-H magnifique a été obtenu après une lensive de moins d'une semaine. Le août, les Italiens, ayant assuré défini-vement leur position sur le front du jrtntin, commencèrent une attaque en Lse contre la rangée de collines qui étendent Gorizia à l'ouest. Leurs procès furent d'abord lents, parce que ces buteurs étaient très solidement fortifiées [que les Autrichiens s'y accrochaient Lc le courage du désespoir. Mais le Le d'Aoste concentra sur ces défenses L formidable quantité d'artillerie, qui jmolit les tranchées ennemies avec [deur. Mardi matin, l'infanterie italienne compléta l'occupation de ces hau-furs, refoulant les derniers détachements hostiles qui y tenaient encore. A a tombée de la nuit, des compagnies des ligades de Casale et de Pavie traversent l'Isonzo et s'établirent sur la rive touche. Une colonne de cavalerie et de |\clistes Bersaglieri fut lancée à la pour-lutte de l'ennemi au delà du fleuve tan-pis que les pionniers italiens jetaient de louieaux, ponts et réparaient ceux en-fcnmagés par l'ennemi. IJusqu'à présent, les Italiens ont complu 12.000 prisonniers ; ils ont capturé une lande quantité de matériel, notamment [ nombreux canons que les Autrichiens [avaient pu évacuer- D'après les der-lères nouvelles, la cavalerie et les cy-istes continuent à poursuivre l'ennemi Il delà de la ville. On dit que les Ita-lens ont occupé, non seulement les fau-purgs orientaux, mais encore le dépôt l'aviation d'Aisovizza, à dix kilomètres lu delà de Gorizia. Le château fut ente-lé à la baïonnette et couronné aussitôt Su drapeau national. ILa prise de Gorizia est d'une grande Importance. Cette forteresse,, que cer-pin'' journaux n'hésitent pas à appeler |f 1 Verdun autrichien ", fut depuis le put de la guerre un des objectifs prin-hpaux du général Cadornà, et cela pour raisons évidentes. Gorizia est la clef Trieste et il est difficile de croire que ts Autrichiens puissent tenir longtemps présent dans le capitale de l'Istrie. Et ïlle-ci occupée, toute la péninsule, avec F grand port militaire de Vola, se trouvait isolée de l'Autriche et devrait in-Wablement tomber entre les mains des Italiens. i L effet moral de la chute de Gorizia F } ienne et surtout sur Budapest sera psidérable. Les Autrichiens paient en 1 mwient le prix de leur ridicule offen-p dans le Trentin. Non seulement !Pc-ci a déchaîné le colosse russe, et, ricochet, la grande poussée franco-Dantiique dans l'ouest, mais encore 1 a raffermi la position de l'Italie et permis à ses armées de l'est dont la >ne <fe communication fut dès ce mo--ntmise à l'abri de toute agression, de 'ter un effort décisif dans l'ouest, r -n prenant une part active à la granit Pensive, en accentuant la débâcle r nchienne, en empêchant Vienne de ?ln usage de ses communications inté-^(|'res') l'Italie a bien mérité de la cau-,e e 1 Entente, qui est celle de la civi-a lon- Nous souhaitons ardemment a S^nie de ses généraux et l'héroïs-fr / SeS va^eureux soldats puissent por-| es fruits abondants et amener avec ^1,10mPhe de notre cause la conquête ï Provinces perdues et la consolidation F unité nationale. lrf Sltu.a,;'0ri sur la Somme reste à peu r stationnaire. Au nord-ouest de Po-Li'.les Australiens ont poussé la li-r r "tannique sur un front de six cents L s et ]une profondeur de deux cents D0n 'S' ^ artillerie démolit plusieurs ca-V 1 ' t ^eP^ts de munitions ennemis. Ies v|:. ront français de Picardie, après fens i° Cnt?s contre-attaques allemandes a nuit précédente, au nord du bois de Hem, les Français ont réoccupé mercredi toute la tranchée où l'ennemi avait réussi à prendre pied, et capturé cinquante prisonniers. Les progrès français continuent au nord du bois- ' Sur le front de Verdun, la journée de mercredi s'est passée sans action d'infanterie. Les Français maintiennent leurs gains à Fleury et restent en contact étroit avec l'ouvrage de Thiaumont. Le duel d'artillerie se poursuit avec vigueur dans les secteurs de Thiaumont-Fleury et de Vaux (Chapitre)-le Chênois. Mercredi matin à l'aube, des aéroplanes navals britanniques ont effectué, malgré un feu violent, une attaque réussie contre le hangar à zeppelins d'Evere (Bruxelles). L'objectif fut bombardé avec succès d'une hauteur de soixante mètres seulement, et huit bombes touchèrent le hangar, d'où les observateurs virent sortir des colonnes de fumée blanche. Tous les aéroplanes engagés revinrent à leur base. Le dernier raid anglais sur des hangars à zeppelins eut lieu le 7 juin 1915, et détruisit le " L Z 38 ". On voit avec satisfaction que nos amis anglais reprennent cette tactique offensive aérienne, qui seule peut exercer quelque effet sur l'activité de l'aéronautique militaire allemande. En même temps que le général Sak-haroff qui dans le nord marche sur le Bug, le dernier gros point de résistance avant Lemberg, le général Letchisky dans le sud s'approche de Stanislau, d'où il n'est plus distant que d'une dizaine de kilomètres. Sur le Koropice, au nord du Dniester l'ennemi fut délogé d'un ouvrage fortifié et les Russes purent s'établir au confluent des deux fleuves. Au sud du Dniester le général Letchisky, poursuivant l'ennemi, le délogea d'une série de villages qu'il occupa et atteignit le Tlumatz, fleuve tributaire du Dniester. Mercredi soir il prit d'assaut la ville de Tysmienica et les hauteurs au nord-est, jusqu'à la rive droite du Dniester et la rive droite du Worona, au sud de Tysmienica, qu'il occupa jusqu'à sa source. Il captura près de 7.500 prisonniers dont 3.500 Allemands et un butin considérable. Le danger qui menace Stanislau devient ainsi, immédiat, la route de Tysmienica cônduisant en ligne droite vers cette ville. Avec la perte d'une jonction importante à Stanislau les Austro-Allemands au sud du Dniester seront coupés de leur communication par chemin de fer de l'armée qui se trouve au nord du fleuve. La communication directe entre les deux armées est déjà coupée par la capture de la tête de pont de Nizniow, mais l'ennemi s'est apparemment retranché sur une nouvelle ligne préparée d'avance et l'on s'attend à ce que Stanislau soit le prix d'une nouvelle et violente bataille. Le général Letchisky cherche à 'compléter au sud l'enveloppement de l'armée de von Bothmer, commencé dans le nord par le général Sakharoff, et tout indique qu'il y réussira-Les pertes allemandes d'après un document officiel allemand S'il fallait une confirmation de la gravité des pertes allemandes, au cours des combats de la Somme, déjà très nettement établie par les interrogatoires de prisonniers, les demandes urgentes de renforts déjà?'publiées (notamment dans le communiqué anglais du 17 juillet), on trouverait cette confirmation pleine et entière dans le documertt ci-dessous : Ordre de la 35e division d'infanterie allemande du 5 juillet 1916. Autant que les événements permettent d'en juger, les Français doivent le succès qu'ils ont obtenu en face de la 12.1e division au fait que notre infanterie était massée en première ligne en formations trop denses et subit ainsi des pertes considérables sous le feu de l'artillerie. L'infanterie amenée en renfort venait de trop loin et a été très éprouvée en cours de route. Son action n'a été ni assez rapide, ni assez énergique. Signé : V. Hahn. La déportation de M. Garlier " Indésirable " Nous recevons de nouveaux détails concernant l'arrestation sensationnelle de M. Carlier. L'honorable directeur de la succursale de la Banque d'Anvers revenait donc de Bruxelles quand à son arrivée en gare d'Anvers il fut cueilli par deux officiers qui le prièrent de les accompagner à la Kommandantur. Là on autorisa M. Carlier à dicter une lettre à sa femme, car on se voyait obligé de l'envoyer immédiatement en Allemagne." Soit, dit très calmement M. Carlier, mais au moins me permettrez-vous de voir ma femme? " On le lui promit et il pria Mme Carlier de lui apporter le nécessaire pour une longue absence. Cependant quelque temps après, Mme Carlier, qui s'apprêtait — on s'imagine dans quelles transes — à aller voir son mari, fut priée, sur le pas de sa porte, de n'en rien faire, M. Carlier ayant déjà pris le train pour l'Allemagne, sa présence à Anvers n'étant pas " désirable" ! L'inutile cruauté envers une femme jointe à la. brutalité envers un Belge des plus respectés : voilà l'Allemagne et les Allemands ! Le devoir de demain Le discours do R. P. Rutten De nombreux compatriotes qui ont assisté au Te Deum, du 21 juillet nous ont exprimé le désir de voir la Métropole publier in extenso le remarquable discours du R. P. Rutten. Ne pouvant exaucer ce vœu faute de place, nous avons demandé au R. P. Rutten la permission d'éditer son discours. Le grand orateur dominicain a bien voulu le reconstituer pour nous. Il sera publié de ce discours trois éditions séparées à un penny chacun en français, en flamand et en anglais obtenables en nos bureaux. Ceux de nos lecteurs qui désirent obtenir ces brochures par la poste sont priés de nous en adresser le montant avec les frais de port, soit 1 penny § pour une brochure. La bonne manière On mande de Pétrograde : Deux darnes russes, Mme Gerovski et sa fille, avaient été faites prisonnières par les Autrichiens à Czernowitz et conduites à l'intérieur de l'Autriche, lorsque l'armée russe occupa cette ville. Ces deux dames sont la mère et la sœur d'un fonctionnaire russe nommé dans un poste administratif pendant l'occupation précédente de Czernowitz par les Russes. Quand en 1915 les Russes furent obligés d'abandonner Czernowitz, les deux dames furent laissées dans la ville et les Autrichiens, adoptant le brutal système allemand, les firent prisonnières de guerre En guise de représailles les autorités militaires russes ont arrêté trente femmes les plus en vue de Czernowitz, épouses de citoyens autrichiens de la ville, et déclarent qu'elles seront traitées en prisonnières de guerre jusqu'au moment où les dames Gerovski seront libérées et renvoyées en sécurité, sous la protection d'un drapeau blanc, dans les lignes russes. * * * Pétrograde, 8 août (officiel).---Sur le front de Stokhod, dans la région deStobykh-va, au cours de la nuit, un groupe d'Autrichiens se rendit à un de nos régiments. Le commandant du bataillon, le colonel Stepavenko, s'approcha des Autrichiens et fut traîtreusement tué. Là-dessus nos troupes tuèrent tous les Autrichiens. Une fiche de consolation pour le Kronprinz VoiCi les motifs — en latin dans l'original — pour lesquels la faculté de droit de l'Université de Berlin a décerné au Kronprinz le grade de docteur honoris causa : Choisi par son impérial père pour chef d'une grande armée, a défendu avec un courage de fer le droit de sa patrie contre l'injuste cause des ennemis, les sciences et les arts du pays, contre les fureurs meurtrières des adversaires." Tout cela ne vaut pas Verdun ! i La question des représailles ! Dans la séance de mercredi, à la Chambre des Lords, lord Beresford a posé une question au sujet de la valeur des propriétés britanniques en Allemagne. Il a demandé si une déclaration identique pouvait être faite quant à l'importance des propriétés allemandes en Grande-Bretagne et si les colonies anglaises avaient liquidé des propriétés allemandes en guise de représailles pour des actes de barbarie et de piraterie en haute mer. Le gouvernement de Sa Majesté ne voyait-il pas la possibilité, après le meurtre du capitaine Fryatt, de faire des représailles en confisquant des propriétés allemandes dans ce pays et en internant tous les étrangers nés eïf Allemagne qui étaient encore en liberté ? Ce n'est pas la peine, ajouta-t-il, de dénoncer simplement ces actes. Il faut faire quelque chose et il faut le faire maintenant. Quand j'ai proposé, récemment, de confisquer les biens allemands en Grande-Bretagne on m'a dit " que la Grande-Bretagne avait plus de propriétés en Allemagne que les Allemands n'en avaient ici mais je réponds à cela que c'est nous qui gagnerons cette guerre et cet argument ne tient pas debout. Je demande encore une fois, poursuivit-il, s'il n'est pas possible de confisquer une partie des propriétés allemandes et que du produit on donne £50.000 (1 million 250.000 francs) à la veuve du capitaine Fryatt. Les Allemands commencent à s'irriter de leur gouvernement et cela les irritera encore plus. 11 en résultera qu'ils insisteront pour que la guerre soit faite d'une façon plus convenable. En réponse à cette question, le marquis de Lansdowne déclara qu'on possédait des chiffres au sujet de l'importance des propriétés britanniques en Allemagne, mais il semblait que ces chiffres n'étaient pas concluants et qu'il nè serait pas sage de les publier en ce moment. Quant à la valeur des propriétés allemandes en Grande-Bretagne, le gouvernement n'en possède pas les chiffres. Quant à la politique des représailles, dans la forme proposée par Lord Beresford, dirigées non contre la personne de l'ennemi mais contre sa bourse, cela semblait être un départ des théories barbares qui avaient déjà été suggérées et le gouvernement avait examiné la possibilité de procéder selon les lignes indiquées par Lord Beresford, mais une action de ce genre devait être exécutée avec soin et circonspection. Cette action devait êtfe soumise aux autorités bancaires et commerciales ; il ne pouvait pas encore dire quelle serait la nature des procédés auxquels le gouvernement prendrait son recours. Le 21 Juillet en Belgique Voici le texte d'un avis qu'on se passait sOus le manteau en Belgique à partir du 1er juillet dernier : CITOYENS BELGES, Depuis bientôt deux ans, les Allemands ont violé la neutralité, ne reculant devant aucun crime, ni aucune forfaiture pour essayer de nous plier à leur joug de barbarie. Prou-vons-leur par une nouvelle démonstration, plus formidable encore que celle de l'an dernier, que plus que jamais nous resterons fidèles à notre patrie, à notre Roi, à notre drapeau. Belges, que le 21 juillet soit pour nous un jour de chômage complet et général. Abstenez-vous de tout travail, n'entrez dans aucun magasin pour y acheter, ni dans aucun café pour y consommer. Promenez-vous en ville en costume de dimanche et portez à la boutonnière un insigne vert : symbole de l'espérance. Fermez magasins, cafés, administrations, bureaux, etc., le samedi 22 juillet. Vive la Belgique libre ! N. B.— Afin de faire boule de neige, copiez ceci plusieurs fois et remettez-le à différentes personnes. L'UNION FAIT LA FORCE. Bravo, les patriotes ! Le recul "élastique" Dans le Berliner Tageblatt, le major Moraht résume ainsi les opérations sur le front oriental : " Sur le front russe, devant les attaques en masse, nous avons toujours à choisir entre la résistance jusqu'au bout et le recul élastique du front, après avoir infligé de grandes pertes aux colonnes d'assaut ennemies. C'est ce dernier parti que nous choisissons, renonçant aux applaudissements des lecteurs de communiqués et à ce signe extérieur de victoire qu'est la marche en avant. ' ' En Allemagne Imminence d'une crise intérieure En vue de combattre les difficultés intérieures menaçantes, s'est constitué, sous les auspices du chancelier dt'empire, un " Comité national allemand ", écrit au Tijd le correspondant de Cologne de ce journal. Il a pour but de conduire l'opinion publique dans les voies souhaitées par Berlin. A l'occasion du second anniversaire de la guerre, ce comité, qui compte plusieurs sous-comités locaux, a organisé une bonne trentaine de réunions, où des personnalités en vue prirent la parole, comme von Krause, président de la Diète prussienne . Payer' ; von Harnack ; le Dr Oehler, bourgmestre de Dusseldorf ; Hauss-mann, membre du Reichstag, etc. Ces personnalités défendirent la politique du chancelier et provoquèrent parfois de violentes contradictions, voire même des tumultes, comme par exemple à Hambourg, où Hauss-mann ne parvint pas à poursuivre son discours, par suite de l'obstruction menée par les pangermanistes, qui ne cessaient de.crier: La guerre des sous-marins décidera de tout le conflit ! ", tandis que d'autres criaient : Il faut que la guerre cesse, nous avons faim ! " Ces deux tendances caractérisent les deu^ grands groupes qui rendent actuellement l'attitude du chancelier très difficile. On sait que le Centre, bien que, dernièrement, il se soit rapproché du chancelier, s'est élevé à diverses reprises et avec ardeur en faveur d'une guerre de sous-marins " riick-sichtlos ". La Kœlnische Volkszeitung écrivait encore dans son dernier numéro que " pareille guerre aurait seule été en état de réduire rapidement l'Angleterre ", car il est clair que " ni en Flandre, ni en Galicie, ni à Salonique, ni même au Skagerak une décision " ne peut être obtenue par les opérations militaires actuellement en cours. Les Riicksichtlosen " insistent toujours en faveur du renforcement de la guerre de sous-marins (bien qu'en réalité le nombre des sous-marins soit trop peu considérable et que les difficultés de cette arme soient trop grandes, pour amener une décision sur mer). Ils insistent également pour une plus grande Allemagne à laquelle on adjoindrait la Belgique et qu'on agrandirait vers l'est. Il y a un autre groupe, beaucoup plus considérable, et qui, de loin, constitue la majorité : c'est celui des gens qui sont las de la guerre. Non seulement à cause de la famine, qui épuise sans qu'on s'en aperçoive d'innombrables existences humaines qui n'avaient pas besoin de cette épreuve pour affaiblir davantage leur constitution peu solide, mais aussi qui, pour des raisons d'ordre logique, condamnent en termes violents la politique intérieure et extérieure du gouvernement. On a réussi jusqu'ici à tenir en respect cette majorité de mécontents, en usant de moyens patriotiques et moraux comme ceux dont le Comité national fait actuellement l'essai dans ses réunions, ou de moyens violents : les arrestations (Liebknecht), l'étouffement de de la voix de protestataires (le Dr. Wehberg), l'appel sous les armes et l'envoi immédiat au front (de nombreux social-démocrates), etc., etc. Une grave question surgit : le gouvernement pourra-t-il, à la longue, continuer à suivre cette méthode, surtout que la guerre, qui se prolonge indéfiniment, amène plutôt des revers que des avantages ? La confiance dans le gouvernement de Berlin et la force de volonté du peuple ont eu énormément à souffrir des soucis provoqués par l'alimentation. Si l'Entente réussissait, par l'intervention de la Roumanie et de la Grèce, à fermer les communications avec la Turquie, la crise intérieure dont les premiers symptômes se révèlent actuellement pourrait prendre un caractère d'exaspération. Le Chancelier a suspendu de nouveau le Berliner Tageblatt à cause d'un article de Th. Wolff, qui se refuse à taire l'inquiétude grandissante au sujet de la situation intérieure et du but de la guerre. Quelques journaux socialistes ont également été menacés de nou veau, tandis qu'on laisse au Comité national toute libeité de parler et d'écrire. La police secrète poursuit impitoyablement les brochures et les pamphlets qui combattent le chancelier. D'autre part, il y a une série'de troubles, plusieurs grandes villes refusent de s'associer aux manœuvres du Comité national, etc. Je donnerai plus de détails une autre fois, termine le correspondant du Tijd, quand j'aurai encore l'occasion de les confier verbalement à un voyageur qui se rend en Hollande et en qui je puisse avoir confiance. Von Tirpitz veut les Flandres La Kreuz Zeitung publie la lettre suivante de von Tirpitz, en réponse à l'envoi d'un poème patriotique : " Tous mes remerciements. Puisse notre patrie se bien pénétrer de cette idée que le germanisme ne pourra se défendre et se développer que si cette guerre nous procure un bastion solide contre l'anglo-américanis-me."Nous aurons ce bastion si c'est l'Allemagre et npn l'Angleterre qui impose sa domination dans les Flandres."

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes