La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 11 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h41jh3f26v/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY i front : CINQ CENTIMES I HOLLANDE: VIJF CENT I CONTINENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lan?, W.C.2 — Téléphoné : Holbern 212. ABONNEMENT 1 mois 3 ih. ; 3 mois, 9 sh. 24MB ANNEE MERCREDI 11 JUILLET 1917 No, 192 LA GRANDE GUERE NOUVELLE VICTOIRE RUSSE LA CRISE ALLEMANDE Une armée américaine de 687.000 hommes ■ Le général kornilott, qui comme on se |[ rappelle a donné sa démission de gouverneur militaire de rétrograde à la suite des restrictions que lui imposait le | Comité des D.O.S. dans l'exécution de ;es fonctions militaires et est rentré lans les rangs, vient de remporter une jrillante victoire pour les armées révo-utionnaires russes. ' Dans leur communiqué de dimanche es Allemands avaient reconnu qu'ils ivaient dû céder du terrain autour de Stanislau ; à la lumière du communiqué le Pétrograde ce recul apparaît mainte-lant comme une sérieuse défaite, les troupes de Korniloff ayant opéré une brèche dans la ligne ennemie et capturé plus de 7.000 prisonniers. La cavalerie russe se mit aussitôt à la poursuite des Autrichiens en déroute et ne s'arrêta qu'après les avoir refoulés jusqu'à une -distance de plus de douze kilomètres. [ L'attaque avait été faite des deux côtés de la voie ferrée de Stanislau; depuis la capture de cette ville par le général Letchysky, l'année dernière, les Russes ont maintenu des tranchées sur la rive droite de la Bystrzyca, en face de la ville, à une distance d'environ deux kilomètres. Après avoir capturé des positions, samedi dernier, le général Kor-■niloff lança une offensive, dimanche, sur un front d'une dizainé de kilomètres, et a plus importante position autrichienne jjùt battue en brèche. Avançant vers le nord et le sud le long du fleuve, nos alliés occupèrent toute la rive occidentale sur une étendue de vingt-quatre kilomètres et capturèrent plusieurs villages aux noms barbares. Entre temps la cavalerie avait été amenée sur le théâtre des opérations et lancée à la poursuite de l'ennemi déjà en fuite,elle traversa la arête de Czarny Las, à une hauteur de 300 mètres, et avança jusqu'au fleuve Lukwa au sud-ouest de Halicz. Suivant un communiqué de Berlin des renforts allemands arrivèrent au moment opportun pour arrêter la poursuite au pied de fa crête. Le résultat pratique, mettant à part les pertes ennemies en terrain et en blessés, se chiffre par un total de 7-I3I. prisonniers, dont 131 officiers, et 48 canons dont 12 de gros calibre. Au total depuis le 1er juillet, nos alliés ont capturé en prisonniers 25.131 hommes, dont 11.700 le 1er juillet, 6.300 le 2 et 7-131 le 8 juillet- Au point de vue stratégique une nouvelle offensive au sud du Dniester (Stanislau se trouve à une quinzaine de kilomètres au sud du Dniester et à 23 kilomètres au sud de Halicz) est un mouvement d'une très grande importance, lar elle prouve la coordination et la capacité des armées russes de suivre un fclan combiné, celui d'attaquer les com-i|nunications des armées ennemies au fcord du fleuve. Le nouveau mouvement a débuté vendredi en conjonction avec |a reprise de la bataille sur la Strypa supérieure, une série d'engagements au |f>ord de Stanislau, sur la voie ferrée de |Halicz, le front s'étendant au sud-ouest Jusque Henta dans la vallée de la Islot-■frna Bistritza, au-pied des Carpathes. ■ Le flanc gauche des Russes est cou-vert par les positions de Rafalovka et celles des hauteurs aux environs de la Basse de Pantyr que les Russes ont capturée au cours des opérations de l'été Bernier. Pour peu que les opérations prennent encore de l'extension les Allemands auront fort à faire pour distribuer leurs forces depuis Pinsk, où une offensive se prépare,jusqu'à la frontière Be Roumanie, où, suivant "le communiqué de Vienne une activité d'artillerie l'est manifestée le long du front de la passe de Jablonitza jusqu'à Dorna Wa-[ra.I Sur le front français nos alliés ont lepousse la violente attaque allemande | Braye-en-Laonnç>is, au centre du front le 1 Aisne, où ils ont lancé de brillantes fontre-attaques;le terrain perdu fut re-Gapturé sur une longueur de 1.600 mè tres et 1 ennemi suDit ae iortes pertes. Dans le secteur britannique il y a eu des raids dans les lignes ennemies près de Hargicourt au nord-ouest de St-Quen-tin-En Mésopotamie, sous la pression des Turcs, qui avaient la supériorité du nombre, les troupes russes ont dû abandonner des positions sur la frontière de la Perse. Ils ont évacué Khanikin et Kash-i-Shirin, sur la route de Bagdad à Téhéran.Aux Etats-Unis le président Wilson a publié une proclamation appelant sous les armes toute la garde nationale pour le S août. On annonce officieusement que la première armée américaine sera forte de 687.000 hommes, mais en vue des exemptions probables elle sera plus forte de 50 pour cent. Le Chancelier de l'Empire allemand n'a pas prononcé le discours qu'on attendait. C'est sans doute parce que la réunion du Comité du Reichstag qui devait avoir lieu lundi aura décidé/ de ne pas convoquer le Reichstag en séance plénière. Néanmoins, la crise reste ouverte, en dépit des affirmations de la Kôlnische Volkszeitung, qui fustige la presse berlinoise pour sa notion erronée que l'Allemagne serait à un tournant. Des informations de Suisse disent qu'immédiatement après le retour du feld-maréchal von Hindenburg et du général Ludendorff, de Vienne, une conférence eut lieu entre eux et le Kaiser, suivie d'un entretien entre ce dernier et Bethmann-Hollweg. Les représentants du centre se sont aussi rendus à Vienne où ils ont eu des entretiens avec les membres de l'aristocratie autrichienne. C'est au retour de cette mission que Erzberger fit à la commission du budget sa sortie enflammée contre von Bethmann, répondant violemment à Helfferich. Chose à noter, bien que le docteur Spahn, chef reconnu du centre,ait désapprouvé son collègue, ce-lui-ci eut l'appui des centristes et des socialistes. Il semble que Erzberger veuille supplanter Spahn et peut-être vise au poste de successeur de Bethmann.Les Dernières Nouvelles de Munich lâchent le pangermanisme annexionniste et agressif, tandis que le Vorwaerts, sous le titre " Crise ", déclare qu'il est temps de se prononcer sur une nouvelle forme de gouvernement. " Nous avons, dit-il, un gouvernement qui s'efforce également de satisfaire les nationlistes et les internationalistes, les pangermaniistes et les social-dé-mocrates, les jusqu'auboutistes et les amis de la paix." De Berlin on annonce, officiellement cette fois, qu'un Conseil de la couronne a été tenu lundi au palais du Chancelier sous la présidence du Kaiser. C'est la première fois depuis le début de la guerre qu'une pareille réunion a lieu. 9—® Enfin ! Rome, 7 juillet. — On annonce ici qu'une protestation solennelle par le pape Benoît XV, contre les déportations est imminente. — Exchange. o—o Un hommage allemand à Kerensky La Gazette de Francfort, pour laquelle la censure préventive a été enfin levée, publie un article sur l'offensive russe, qu'elle considère comme un succès indéniable à l'actif de Kerensky : " Des informations authentiques nous avaient représenté la situation militaire de la Russie comme désespérée. Partout régnait la confusion et le désordre. Kerensky n'en a que plus de mérite à avoir non seulement relevé le moral des troupes, mais encore réorganisé complètement les services d'arrière et le ravitaillement. " La récente offensive russe prouve que l'esprit démocratique n'est pas incompatible avec la conduite de la guerre." M. Camille Huysmans à Stockholm L'esprit de justice de von Bissing Les Nouvelles de Maestricht du 21 juin ont publié la traduction suivante d'un article publié dans le Telegraaf sous la signature de notre confrère flamand Monet : " Dans le Vorwaerts de lundi dernier, le correspondant de ce journal à Stockholm raconte la soirée charmante que la délégation de la social-démocratie allemande a passée en compagnie des Néerlandais, des Scandinaves et du Belge Camille Huysmans. " Le correspondant commence par dire qu'il y a quatre ans que les fidèles camarades de l'Internationale ne s'étaient plus trouvés réunis et continue : Mais hier soir, après une journée de travail et de fatigue sur le sol extra-neutre, c'était, pour quelques heures, absolument comme autrefois. Là était assis, à une table, avec des sujets des puissances centraleg, avec des Suisses, avec des Hollandais, un jeune homme élancé, vif, qui pouvait s'entretenir avec chacun dans sa langue maternelle : le secrétaire du Bureau international socialiste, Camille Huysmans, membre de la Chambre belge. " Ce n'était pas une séance officielle, et dans l'intérêt réciproque, on doit insister sur ce que ce n'étaient pas des délégués allemands et que ce n'était pas le Belge Camille Huysmans à côté de qui les délégués allemands étaient assis, mais que c'étaient des socialistes, ayant bien leur opinion mais pas de mandat, et c'était le secrétaire international de La Haye, où il avait pu venir en son temps quand il est sorti de Belgique envahie. " On ne parla qu'inciâemment de la guerre et la question Belgique fut seulement effleurée. Le thème principal fut comme jadis le Socialisme vivant avant et après. Cependant, le sort du pays qui s'étend d'Ostende à Herbestal ne pouvait être complètement passé sous silence, et il est intéressant d'en retenir comment ce député belge reconnut ouvertement l'humanité et l'esprit de justice de feu le gouverneur général von Bissing, bien que ce ne fût qu'en comparaison des griefs qu'il a contre d'autres membres de l'administration allemande." " Si peu sympathique que soit le rôle joué depuis quelque temps par Camille Huysmans, il semble cependant inimaginable ' que, en présence d'Allemands, il ait pu rendre hommage à l'humanité et à l'esprit de justice de von Bissing, le gouverneur qui a fait oublier le duc d'Albe lui-même, l'homme de la mort de Miss Cavell et de douzaines de héros belges, l'homme des impositions de guerre, et des réquisitions qui ont ruiné la Belgique, l'homme de la désorganisation systématique des administrations belges et de la restauration de l'esclavage sous forme de déportations ; de von Bissing qui dans ses écrits posthumes a reconnu lui-même que toute sa politique de terrorisme et de désunion avait pour but l'assujettissement définitif de la Belgique à l'Allemagne." Nous n'ajouterons pas un mot à ce commentaire.o—o—— Amérique et la Belgique Un discours de M. Brand Whiîlock M. Brand Whitlock, ministre des Etats-Unis auprès du roi des Belges, s'est exprimé en ces termes, à propos de la Belgique, dans le beau discours qu'il prononça à Paris, le 4 juillet 1917, à l'occasion de la fête nationale américaine : " C'est la destinée de l'homme d'être libre ; les peuples développés dans la lumière des institutions libres ne retour1" ont pas vers les ténèbres. L'histoire des nations libérales tend vers une seule direction : la liberté ; en haut, vers la lumière. Lisez l'histoire de la vaillante France, lisez l'histoire de la Belgique. Ah ! la Belgique ! " Il y a trois ans, par ce beau jour d'été, c'était le pays souriant des gens heureux, où toute scène évoquait les toiles joyeuses de Jordaens et de Teniers. Aujourd'hui, c'est le pays de te tristesse, illuminé seulement par l'héroïsme d'un peuple indomptable. Ils n'ont pas seulement enduré toutes les peines, toutes les cruautés de la guerre ; .ils ont été soumis à toutes les ignominies d'une occupation militaire. Ils demeurent en présence d'une grande injustice dans l'ombre d'un tort immense. Mais ces braves, là-bas, derrière le rideau tragique, descendent d'une lignée d'hommes qui,depuis des siècles, ont-appris la liberté dans leur force communale de gouvernement. Ils se sont attachés obstinément, à travers les dominations successives, au droit de se gouverner eux-mêmes et, intrépide et sans peur, comme elle résista à Liège et à l'Yser, la Belgique résiste aujourd'hui." Cet éloge a un poids d'autant plus grand qu'il émane du représentant autorisé d'une grande nation, hier encore neutre, qui passa près de trois années en Belgique occupée, où il se dévoua, avgc M. Herbert Hoover, au ravitaillement des malheureuses populations envahies. Représailles ! Après le raid de samedi, iil n'y a qu'un cri à Londres pour les réclamer. Un cri, et la presse anglaise s'en fait unanimement l'écho. Elle a raison et nous ne croyons pas déplacé de le dire : — Mais c'est se mettre au niveau des Allemands que de les imiter ! clament seuls quelques moralités aussi têtus que bornés. Pure argutie ! Il ne s'agit pas de se mettre au niveau des Allemands ni de se venger. Il n'est question que d'appliquer aux assassins la loi du talion er de leur donner ainsi matière à réflexion. Que les vies allemandes répondent dorénavant des vies anglaises, voilà tout. Bien entendu, que par représailles on n'aille pas se limiter à un raid ou deux sur quelque malheureuse ville belge plus ou moins rapprochée de la côte. Les Allemands s'en moquent. Il n'y en a jamais que très.jjeu d'atteints, et encore ce sont des combattants. Qu'on les tue, donc, là ou ailleurs, peu importe. En revanche, ils n.'ont garde de manquer de publier chaque fois, dans leurs journaux embochés paraissant en Belgique, la liste au complet des victimes belges avec noms et adresses. Et malheureusement, comme à Bruges, il n'y a pas si longtemps, cette liste contient quelquefois une centaine de personnes entre tués et blessés- On comprend que, pour nous Belges, amis de l'Angleterre et des Anglais, cela nous met, devant nos compatriotes, dans une situation pénible. Les Italiens viennent d'installer un service postal entre Naples et Palerme. Comme on peut le voir d'autre part dans notre correspondance de Rome, l'avion qui transporte le courrier accomplit le trajet en trois heures. Le même avion et le même jour effectue le trajet .au Retour. Or, la distance est de 430 kilomètres. A vol d'oiseau,de la pointe de Douvres à Aix-la-Chapellé ou à Cologne, il n'y en a pas autant. Concluez ! Certes, pour un avion de guerre, les aléas de la route ne sont pas les mêmes que pour un courrier postal. Mais ceci, c'est le côté militaire de la question. Quoi qu'il en soit, deux ou trois expéditions de ce genre et les raids d'avions boches sur Londres et l'East Coast, on peut en être sûr, ne^se renouvelleraient pas. Ce ne serait plus qu'un souvenir lugubre. o—o Les crimes allemands Trente-huit exécutions en Belgique Les Nouvelles, de Maestricht, annoncent que 20 Belges ont été exécutés lundi dernier à Bruxelles et que, le même jour, 18 autres de nos compatriotes subirent le même sort à Liège. — Reuter. o—o Un raid sur Essen Dégâts considérables Ce. t tués, nombreux blessés Les Nouvelles de Maestricht publient au sujet du raid sur Essen,qui fut compris dans les raids de représailles qu'entreprirent, vendredi dernier, 84 aéroplanes français sur diverses localités rlïénanes, les détails suivants : " Les ouvriers hollandais employés aux usines Krupp ont reçu leur salaire et ont été remerciés à la suite de la destruction des ateliers où ils travaillaient. "Il se confirme que l'attaque eut lieu dans la nuit de vendredi et que 40 à 50 aéroplanes y prirent part. De nombreuses bombes furent lancées et avec succès tel qu'un quart des ateliers fut détruit. " Plus de cent ouvriers furent tués ct_ plusieurs centaines blessés. Le montant des dégâts s'élève à plusieurs millions de francs. " Les témoins déclarèrent que les canons firent un bruit épouvanta.-ble et que le ciel paraissait en feu. " Dès le début du bombardement les ateliers furent fermés par les troupes, qui firent mettre les ouvriers à l'abri et prévinrent la panique. " Les femmes et les enfants s'enfuirent dans la campagne. Parmi les tués se trouvent 5 Français prisonniers et 40 blessés, dont plusieurs grièvement."Jusqu'ici il semblait, d'après les relations du raid, que seul, le sergent-major Gallois fût allé jusqu'à Essen. Nous devons donc, sauf confirmation-, n'accepter que sous réserves l'information des Nouvelles. La corruption allemande par la presse Nouvelle confirmation Nous croyons avoir été les premiers à dénoncer le vaste programme de corruption par la presse que l'on a écha-faudé en Allemagne et les visées sur la presse belge. Nous avons d'it, d'après le Times (voir Métrop.ole des 24-25 juin 1917), que cent millions de marks étaient prévus par la nouvelle ligue dont Herr Peter, de Cologne, est le secrétaire général. Nous soulignons " de Cologne", parce que c'est de cette ville principalement qu'est dirigée l'action contre la Belgique.C'est à Cologne que Herr Bachem a fondé ce groupement d'industriels pan-germanistes et catholiques rhénans que nous dénoncions l'autre jour (Métropole du 5 juillet 1917) et qui cherche à renouer les bonnes relations avec les catholiques WHges. Nous allons voir que le journal de Ju-lius Bachem, la catholique Kôlnische Volkszeitung, est un des organes des 150 jourhaux de la ligue. Voici, en effet, ce que publie le Daily Mail du 7 juillet : La Post, de Munich, découvre une conspiration journalistique Krupp pour capturer toute la presse allemande et corrompre les journaux étrangers dans l'intérêt d'une all-deutscher Allemagne. Suivant ce journal, en 1914, des agences furent établies pour améliorer le service des nouvelles. Quarante-quatre firmes métallurgiques font partie du syndicat et des annonces sont distribuées seulement aux directeurs souples. Cent cinquante rédactions de journaux sont actuellement aux pieds des rois du fer. Parmi ceux mentionnés se trouve la Kôlnische Volkszeitung." Nous finirons par tout savoir. Notons en passant que le système de répartition des annonces allemandes aux journaux était déjà pratiqué avant la guerre et que la clientèle allemande des journaux obéissait aux ordres des groupements allemands établis dans notre pays, en boycottant les journaux belges indépendants.o—o L'Independence Day au Havre A 1 occasion de 1 anniversaire de la proclamation de l'indépendance des Etats-Unis, un salut solennel au drapeau américain a eu lieu ^ mercredi matin, a 9 heures, devant le ministère de la Guerre, villa Louis XVI, à Ste-Adresse. Une assistance nombreuse — parmi laquelle les ministres belges présents au Havre, les membres du corps diplomatique accrédités auprès du roi Albert, le lieutenant-général Jungbluth, représentant le Roi, de hautes personnalités militaires et civiles, des fonctionnaires de nos départements ministériels avait tenu a venir acclamer les glorieuses couleurs de nos allies d'outre-Atlantique. En l'absence de M. Brand Whitlock, en mission a Paris, les Etats-Unis étaient représentés par le personnel de l'ambassade. La musique des Invalides, qui était présente à la cérémonie, a joué l'hymne américain au moment où s'est élevé le drapeau étoilé de la grande république. " Vive l'Amérique ! Vivent les Etats-Unis, sauveurs de la Belgique affamée ! " s'écrie le général de Grunne. L'assistance entière répète avec enthousiasme cette acclamation vibrante. Le corps des Invalides belges de Sainte-Adresse, au grand complet, était rangé face au ministère, apportant par sa présence à cette emouvante solennité un vibrant témoignage de la gratitude infinie de la Belgique pour les innombrables marques de sympathie que les Etats-Unis et leur éminent ministre près "le roi Albert, M. Brand Whitlock. lui ont prodiguées. Notre cierge Mes chers confrères dans le sacerdoce mes chers fils et filles consacrés à Dieu, la guerre opérera dans notre société européenne de grandes transformations. Qu'elle oie soit pas sans effet sur nos âmes. Renouvelons ce qu'on appelle volontiers aujourd'hui notre mentalité, c est-à-dire les idées direc-tricees de notre vie. Le cardinal Mercier. Instructions a son cierge, Epiphanie 1917.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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