La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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27 januari 1916
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s.n. 1916, 27 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tm71v5cm44/
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"LÀ METROPOLE," tlie iafluentiaî Beîgian newspaper now eajoying the îiospitality of ©ïtt was reaioved to this country after tke destruction by thc Germans of its Antwerp offices- Throagh its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are gbîe to obtain the latest Belgian news in their own laaguage. LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. ggMJi année JEUDI 27 JANVIER 1916. N0< 27. IA GRANDE GUERRE. • iL'OFFENSIVE ALLEMANDE EN ARTOIS. —LES ALLIES OCCUPENT LES CRATERES DES MINES.—SUCCES FRANÇAIS SUR LA COTE 285. — LES OPERATIONS EN BUKOVINE. — LES TORCS PERDENT 80,000 HOMMES DANS LE CAUCASE. — NOUVELLE ATTAQUE EN MESOPOTAMIE. — APRES SCUTARI : LA RETRAITE S0®E. — GUERILLA AU MONTENE-GSO—LES BULGARES DEFAITS EN ALBANIE.—LE BLOCUS. I situation créée sur le front occidental Lia récente offensive allemande n'a guère [changé de beaucoup selon le dernier bulletin fie Paris; en Artois il y a eu l'habituelle activité d'artillerie dams 1© secteur de Neuville-ISt-Vaast ; au cours de la nuit une attaque [permit aux Alliés de repousser les Allemands d'un des cratères créés par les explosions de L TeiUe. Entre la Somme et l'Avre au sud Pde Chaulnes, les batteries françaises ont bom-l bardé les cantonnements ennemis à Hetten-Oourt et détruit un poste d'observation près de fParvîllers. , , Le bulletin de Berlin apporte, tout natu-liellement, le démenti du succès de la contre-attaque française, à l'est de Neuville. Far [©ontre il admet que des mines françaises en Br»onne ont détruit, sur une certaine dis-} -tance, les tranchées de la cote 285 au nord-est ! ,de La'chalade. Les Allemands occupèrent les rtratèies de ces mines. Suivait le même communique des raids ! ont été opérés par les Allemands contre l'es établissements militaires de La Panne, la voie ; ferrée de Loos et Bét.hune. Des dépêches de Hollande confirment un I nouveau bombardement de Westende par les taonitors alliés; le tir semble-t-il, a fait de l'effet, car de nombreux coinvois de blessés ont été évacués de la côte vers Bruges et Gand. Quant à la Russie, les combats de la Buko-: vine se développent à présent dans deux directions. Les Russes continuent l'offensive dans lia rérien de C&ernovitz, tandis que l'eunemi [essaye d'attaquer à l'ouest de Boyau. Les [positions de Varanchy, près de Czernovitz, qui [tentaient surtout l'ennemi ont été gardées m-Itactes. La ville de Czartorysk est à peu près [complètement détruite par les bombardements (successifs. IDajis le Caucase, où les Turcs ont subi une ifaite considérable, l'ennemi aurait perdu 1,000 hommes. En Mésopotamie, l'ennemi n'a risqué au-me nouvelle attaque après tes pertes qu'il a ubies près de Felchic. A Kut-el-Amara il y eu un duel intermittent d'artillerie. Pen->nt la nuit du 18 écoulé, au cours d'une ttaque par surprise, un grand nombre de >ldats ennemis furent tués et le bétail cap-tré. La basse température et las fortes îutes de neige empêchent toute opération [sérieuse dans cette région. [ Dans les Balkans, le calme règne. L'armée [serbe, qui se trouvaità Scutari, a échappé sans aucune perte; environ 100,000 hommes, | avec 3500 officiers, parvinrent à se réfugier en [Albanie, où ils se joindront en partie aux troupes monténégrines du prince Mirko et du général Bukovitch, qui organisent une guerre [de guérilla; une autre partie se rendra à Salomque. La retraite des Monténégrins s'ef-Ifectue avec lenteur et méthode vers Alessio, [Durazzo, et Valona, d'où ils s'embarqueront |Ters Corfou, où s'organise la nouvelle légion. I L^armée albanaise, sous les ordres d'Essad [lâcha, a repoussé, près d'Elbassâtl, une lavant-garde bulgare, qui s'avançait "d'Oeh-Ktida.I A ïi' Chambre ttes Communes, d'impor- I1 .VaJs débats se sont engagés au sujet du Meus par la flotte britannique, qu'il est question de renforcer de beaucoup. M. Bal-['°m, premier lord de l'amirauté, assura que ( i'en n négligé pour garder la flotte à la auteur de sa tâche. Tous les chantiers tra-; %aillent à grande pression; quant au canon Bavai allemand de 17 pouces (42cm.), il n'y a. dit-il, aucune preuve de son existence ac- p!aus>'"bllïla^S °n *'a(^Triar^re <^e façon UNE REVUE EN BELGIQUE. j; l^^ièrement a eu lieu, sur l'une de nos P âges, la revue, par le Roi, d'une de nos divi-! ? armée. Exactement à l'heure fixée, a Majesté a passé devant le front des troupes, j 4 i s étendait à perte de vue le long de la mer. c,7«s ont ensuite défilé devant 1e Roi Marte j ,'"6' qu'accompagnait la princesse kprfi ouveit PaT un escadron de »sn<v» ariPei'ie. Les musiques militaires se sont 'Vnr]eSS1tVem€'nt face à Leurs Majestés, pProfondé -<1Ue ^im'ents passaient en masses Bn;p a?taës'n®> artilleurs, troupes du train, gé- ; d'entr ®avayers ont rivalisé de correction et [ casc'n aui' ous l'uniforme kaki et coiffés du lt>\ 'J *î?s, tr°upes avaient une allure des I piU's martiales. Iteur-a ciîiématographié. Des avia-icomt>atr'JlSale,nt- ^ans *es airs' P.1®1,5 à livrer ittiontrégaUX av'ons ennemis qui se seraient «lenWmf fSSiez "ombreuse qui assistait à ce PseL!pTnfin(. no;s forces militaires a été lîpect - lml)resisionnée par l'allure et l'as-|'ieuneg soldats'16 pr'en'n,en't de plus en plus nos l.des riy'n!!rnjn'' a PU Jieu au fn>nt la réception Présentât^8 certaines de no-s unités. La ['■du géniroi n au drapeau s'est faite en présence en TPr, comtnandant la division, qui a pas-iPit défili »nos 'eu,ne8 soldats. Ces derniers i P&péauv rtVe° ""e eo,rTection parfaite. Les . Paient flèroS re®ina«nts, salis, troués, cla-68%és t,ar ment au vent, respectueusement Ipîendtf nri jeunes ont juré de le L a'n^s l'avaient fait, li'ent à oc'llX. ;:'s'sés et convalescents assis-l*3 nbftvjg. eereinonie et échangeaient avec l^tendris ' >enus des regards fraternels et ll tAKOlNAL MbKubK A KUMt LA COMMISSION MIXTE D'ENQUETE. Avant la réception du cardinal Mercier, j'ai pu savoir, écrit le correspondant particulier du "Petit Journal" à Rome, que les empires du Centre n'ont pas fait une opposition de principe, à la demande des évêques pour la nomination d'une commission mixte d'enquête sur les atrocités dont des prêtres belges furent les victimes. Le gouvernement allemand, répondant au cardinal Hartmann, a déclaré se trouver dans l'impossibilité de faciliter la tâche de la commission d'enquête dont une partie tout au moins des membres ne seraient pas animés de sentiments bienveillants envers l'Allemagne et pourraient découvrir des secrets importants et les divulguer. L'Allemagne a déclaré également qu'elle avait besoin avant tout de penser à la guerre et que si elle n'acceptait pas la proposition, ce n'était pas pour ne pas faire la lumière, mais par l'impossibilité où elle se trouvait de la faire en ce moment. L'enquête devrait être renvoyée au début des négociations de paix. Le cardinal Mercier a reçu les membres du comité de direction de l'Action catholique italienne. Le président, le comte délia Torre, a lu une adresse faisant l'éloge de la charité de l'évêque et de la fermeté du citoyen. Le comte délia Torre salue la Belgique ressuscitée et propagatrice de la foi dans le progrès chrétien. Le cardinal a répondu. Après avoir remercié, il a fait l'éloge de l'héroïsme du peuple belge qui, confiant en Dieu, souffre son épreuve, fort de son droit et de la sympathie du monde entier. Le cardinal Mercier a également reçu le Comité de direction de l'action catholique italienne. Dans son adresse, le Comité rend hommage au cardinal qui vint chercher un encouragement près du Pape et il dit ne pas admirer seulement la charité de l'évêque, mais la grande mission de l'Eglise, qui est la pacification des peuples et la défense de leurs droits sacrés et naturels. Il fit enfin des vœux pour le triomphe de la paix et la résurrection de la Belgique. Le cardinal répondit que cette adresse réconforte son âme et qu'il ne pourra pas oublier l'accueil qu'il a reçu partout; il a évoqué le martyre de la Belgique et a demandé que tous aiment son héroïque pays et prient pour sa résurrection. A cinq heures, le cardinal a reçu toute la colonie belge au collège, pavoisé des couleurs nationales. La réunion a été très intime. Une jeune Belge du collège Ennio Quirino Visconti a présenté au cardinal un magnifique bouquet, portant les couleurs italiennes et belges. Il n'y a eu aucun discours. L'évêque de Namur a quitté Rome. IMPRESSIONS D'ALLEMAGNE. Suivant M. Gustave Roeder, du " New-York World," qui vient de rentrer en Amérique de sa seconde visite depuis la guerre aux empires germaniques, les Allemands commencent a être obsédés par la crainte de l'affaissement des nerfs de la nation. Ce fut Hindenburg qui, le premier, a déclaré que les nerfs de l'Allemagne étaient plus forts et plus endurants que ceux des Alliés et que la victoire irait aux nerfs les plus solides. M. Roeder, qui est un américain naturalisé de descendance saxonne, pense que les nerfs de l'Allemagne céderont les premiers. Le journaliste dit que l'idée de se voir battus au point de vue militaire est répudiée par tous les Allemands, mais la perspective de la durée indéfinie de la guerre les remplit d'épouvante. Fréquemment M. Roeder a entendu cette remarque :—" Nous ne serons pas capables de résister à cela," suivie par des questions comme celles-ci—"Où trouverons-noùs les hommes pour continuer le travail à la maison?" et par de tristes commentaires sur la ruine universelle du commerce. Mais, quoique éprouvant des craintes au sujet de la résistance des nerfs du pays, chaque Allemand déclare qu'il consent volontiers, et qu'il est prêt à combattre pour la victoire jusqu'au bout. M. Roeder a été profondément impressionné par le changement survenu dans les esprits des Allemands depuis sa première visite, il y a un an. Il les avait trouvés alors, extérieurement tout au moins, libres de toute inquiétude. Aujourd'hui ils sont tous profondément sérieux: " Vous n'entendez parler de rien sinon de morts et encore de plus de morts, et des hommes estropiés et infirmes, et de ceux que la guerre a privés de la vue." Le sérieux solennel de la nation, en dépit du fait que les théâtres et les restaurants sont envahis par les nouveaux riches, a laissé à cet observateur germano-americain une vive impression. Un point intéressant, mentionné par M. Roeder, c'est qu'il a apporté en Allemagne sa provision personnelle d'or américain et anglais. Il fut obligé de changer cet or pour du papier allemand avant de s'en aller," car personne n'est autorisé à emporter de l'or hors d'Allemagne. Actuellement, il y a du papier monnaie de la valeur d'un mark dans la circulation. Chaque " souverain " d'or anglais, que des voyageurs comme M. Roeder apporte dans le pays, est saisi avec avidité. LA CHAMBRE DE COMMERCE BELGE AU HAVRE. La Chambre de Commerce Belge, Palais de la bourse, Le Havre, informe ses membres èt ses amis compatriotes, que depuis le 24 janvier ses locaux sont ouverts de 9 heures § à midi, et de 3 heures à 5 heures J. Cette décision a été prise par le Comité à cause de l'aflluence des nouveaux membres— il y a eu 22 présentations dans la première quinzaine de janvier. Les cahiers de charge qui parviennent à la Chambre de Commerce seront régulièrement communiqués aux membres. LA FRANCE. FILLE AINEE DE L'EGLISE. N'est-ce pas une chose pénible pour un catholique que de savoir qu'en écrivant ces lignes il va provoquer de l'étonnement chez ceux qui ont été trompés jusqu'ici au sujet du rôle catholique de la Franoe et de la colère chez certains catholiques pour lesquels 1e dénigrement systématique de la France au point de vue religieux constituait une arme servant à des fins politiques? L'aumônier que nous cations l'autre jour esit de ceux-là. Il reprochait à la France, on s'en souvient, le caractère national de son Eglise. Plût à Dieu que notre Eglise eut été aussi nationale ! L'aumônier en question ne verrait p-as la paille dans l'œil des Français alors qu'il ne veut pas voir la poutre qui est sur le dos de l'Allemagne. S'il y a au monde un pays où l'Eglis,e catholique est nationale c'est l'Allemagne. Mgr Hartmann, primat de " l'Eglise de Cologne," est le fidèle soutien du Kaiser qui haït la religion catholique. Et ce n'est un secret pour personne que cette soumission extrême des catholiques allemands à la Kultur nationale est un des soucis du Vatican. La menace du "Los von Rom" que nous avons entendu formuler en Autriche à l'instigation des Allemands est pour le moins aussi grande que la créartdon d'urne Eglise gallicane. Ce que nous voulons combattre c'est cette campagne odieuse menée par des catholiques contre la France catholique au profit de l'Allemagne protestante. Quelle est la grande puissance catholique du monde? Est-ce l'Espagne catholique? Est-ce l'Italie catholique? Est-ce la Belgique? Voilà trois pays que l'on peut considérer coimme étant en majeure partie catholiques de religion. Est-ce l'Autriche, est-ce l'Allemagne qui comptent une bonne partie de protestants ou d'orthodoxes? Non, c'est la France ! C'est la France, non seulement parce que la majeure partie de sa population professe la Foi catholique, mais encore parce que seule, ou à peu près seule, cette Eglise de France qui vient de se montrer si vivace assure la Propagation de la Foi catholique. Et c'est à cette Eglise de France qu'en désespoir de cause un aumônier catholique Reproche son caractère national ! Ici, il n'y a plus de discussion possible. C'est un fait de notoriété publique que les œuvres d'Apostolat incombent pour la plus grande partie à la France. La Belgique, évidemment, partage avec sa grande voisine cette mission glorieuse, mais sa part n'est qu'en raison de sa force. Il ne faut pas juger la Franoe d'après ses hommes politiques, mais écouter l'avis de ses prêtres. Il nous souvient d'avoir un jour entendu Mgr Touehet, évêque de Nancy, dire au Cercle catholique d'Anvers: "La ioi sur la séparation des Eglises et de l'Etat est pour l'Eglise catholique de France une loi de libération."Ce n est pas ainsi qu'on nous avait appris à la juger. Pour nous, faire oublier le Kultur-kampf allemand on mit chez nous uii soin particulier à exploiter chez les catholiques belges le ressentimejjt contre le gouvernement français et la France tout entière. Cette Franoe tout entière, c'était Paris, le Paris étranger avec ses "filles," dont 79 p.c. sont d'origine... allemande! C'était le théâtre et les livres dissolvants dont les auteurs ont tous, ou à peu près, des noms d'Outre Rhin. Mais de la vraie France, de la province, du vrai Paris même, on ne nous entretenait jamais. Et i'autre, la France de la Propagande? Un peu de réflexion nous aurait oependant fait remarquer que tant d'œuvres que nous connaissons, dont nous étions les adhérents, ont leur origine en France. Parlerons-nous des Filles de Saint Vincent de Paul, des Petites Sœurs des Pauvres, des Frères des écoles chrétiennes? Voici comment parle un missionnaire français Allez, a dit le Maître, instruissez les peuples et baptisez-les." Et cependant 1900 ans après que cet ordre a été donné, il reste au monde plus d'un milliard d'hommes auxquels le message de Dieu n'est jamais parvenu ! " Douloureux problème, angoissant mystère. " La ' pauvre France,' elle, donne chaque année, pour que la Bonne Nouvelle leur soit annoncée sur toutes les plages, ses prières, son argent, ses enfants. Et elle offre tout cela dans une proportion telle que si tous les peuples dits catholiques en faisaient autant, le scandale du milliard d'infidèles aurait aujourd'hui disparu de la terre. " Voilà la vérité." Et c'est pourquoi nous voyons se créér à Lyon 1' " Œuvre de la Propagation de la Foi," pour laquelle, à raison de 5 centimes par semaine et par membre, la France en 1913 versait 2,950,959 frc. 35, et la catholique Autriche 67,751 frs. 32, c'est-à-dire, cinq fois moins que la Belgique. L'Allemagne, tant encensée, n'atteignait pas le double de ce notre pays avait versé'! Depuis la fondation de l'œuvre, la France avait versé 255,188,391 frs., et les autres pays du monde entier 162,275,390 frs. Ces chiffres se passent de commentaires-. Et 1' " Œuvre de la Sainte Enfance," si connue en Belgique? Lés enfants de France ont donné en 1913-1914 la somme suivante, provenant du versement " d'un/sou " par mois : 872,732 frs. 73. Et l'œuvre depuis sa fondation a recueilli 167,988,662 frs. 19. L' " Œuvre des écoles d' Orient" a recueilli de 1855 à 1899 10,650,000frs., dont 9,890,000 fournis par la Franoe. Citons encore la Société anti-esclavagiste, les Œuvres apostoliques des Saintes Femmes de l'Evangile, qui ont pour but de fournir aux missionnaires les objets du culte. Après l'argent, les hommes. D'après M. Piolet il y avait, il y a quinze ans, 6106 missionnaires à l'étranger, parmi lesquels à peu près 4500 Français, soit 75 pour cent, auxquels il faut ajouter 1700 frères chargés des travaux manuels, 2600 frères des congrégations enseignantes, et environ 10,500 religieuses chargées de l'éducation, des orphelinats, hôpitaux, etc. Ce chiffre de 18,500 missionnaires français LA PROTESTATION DE NOS EVEQUES. DETAIL DES ATROCITES. LA CONVENTION DE LA HAYE. VII. Nous publions aujourd'hui la troisième annexe de la protestation de nos évêques adressée à l'épiscopat allemand:— ANNEXE III. Nous savons et nous affirmons que l'armée allemande s'est livrée en Belgique, en cent endroits différents, à des pillages, à des incendies, à des emprisonnements, à des massacres, à des sacrilèges, contraires à toute justice et à tout sentiment d'humanité. Il y a des parties du Hainaut et des deux Flandres, qui sont encore aujourd'hui dans la région des Etapes et dont les désastres nous sont, par suite, moins connus. Mais voici une énumération approximative des localités que vise notre protestation. lo. Diocèse de Namur: Provinces de Namur et de Luxembourg:— Tamines, Surice, Spontin, Namur, Ethe, Gomery, Latour, Aische-en-Rafail, Aile, Auve-lais, Bounine, Bourseigne-neuve, Bouge, Daus-sois, Dourbes, Ermeton-sur-Biert, Ëvrehailles, Felenne, Fosses, Franchimont, Franc-Waret, Frasne, Gedinne, Gelhressée, Hansinelle, Han-zinne, Hautbois, Hastière, Hermeton-sur-Meuse, Hingeon, Houdremont, Jemeppe-sur-Sambre, Lisogne, Louette St. Pierre, Mariem-bourg, Mettet, Monceau, Morville, Onhaye, Oret, Pétigny, Romedenne, Somme-Leuze, Som-Zee, Stave, Temploux, Villers-en-Fagne, Wartet, Waulsort, Willerzie, Yvoir; Anloy, Assenois-Glaumont, Baranzy, Bertrix, Briscol, Etalle, Framont, Frênes-Opont, Freylange, Glaireuse, Hamipré, Herbeumont, Izel, Jéhou-ville, Mai&sin, Manhay, Musson, Mussy-la-Ville, Neufchateau Pin, St. Léger, etc., etc. Thibessart, Biesme, Porcheresse, Graide, Nothomb, Rules, Rosière-la-Grande,- Bovigny, Gouvy, Champion, Jamoigne, Silemrieux, Les Bulles, Tintigny, Ansart, Rossignol, Sorinne, Bièvre, Behême, Léglise, Laneffe, Frénois, Villers-devant-Orval, Couvin, Houdemont, Chiny, Anthée, Ychippe, Conneux, Aye, Eve-lette, Florenville, Hollogne, Le Roux, Leuze, Marche, Ste. Marie, St. Vincent. Andenne, Dinant. 2o. Diocèse de Liège: Provinces de Liège et de Limbourg:— Battice, Herve, Visé, Mouland, Hermée, Al-lambay, Louvegnée, Lincé, Poulsart, Souma-gne, Pécher, Melin, Julimont, Barchon, Lum-men, Heulen, Geseele, Lanaeken. 3o. Diocèse de Malines: Provinces de Bra-bant et d'Anvers :— Haekendover, Autgaerden, Gritmde, Hou-gaerde, Cumptich, Hauthem, St. Marguerite, Vissenaeken, Bunsbeek, Lubbeek, S. Bernard, Wever, Attenrode, Cappellen (Glabbeek), Cortryck-Dutsel, Glabbeek, Pellenberg, Neer-linter, Budingen, Heelenbosch, Orsmael-Gus-senhoven, Corbeek-Loo, Lovenjoul, Roosbeek, Scliaffen, Molenstede, Wersbeek, Aerschot, Rillaer, Gelrode, Wesemael, Hersselt, Rethy, Haecht, Rotselaer, Wackerzeel, Wechter, Tre-meloo, Thildonck, Wespelaer, Boortmeerbeeck, Rymenam, Hever, Louvain, Heverlé, Hérent, Berg, Campenhout, Bueken, Nederockerzeel, Cortenberg, Delle, Boisschot, Goor, Heyst-opden-Berg, Beersel, Putte, Schrieck, Malines, Boriheyden, Wavre-Notre-Dame, Wavre Ste. Cathérine, Waelhem, Leest, Hombeek, Sempst, Laer, Hofstade, Muysen, Schiplaeken, Korxing-shoyckt, Kessel, Lierre, Duffel, Blaesvelt, Perck, Peuthy, Hauthem, Elewijt, Weerde, Eppeghem, Pont-Brûlé, Grimbergen, Londer-zeel, Meysse, Humbeek, Nieuwenrode, Bey-ghem, Wolverthem, Capelle-au-Bois, Lins-meau, Wavre, Mousty. 4o. Diocèse de Gand : Flandre orientale :— Saint-Gilles, Lebbeke, Termonde. 5o. Diocèse de Tournai: Province de Hainaut :— Péronne. ANNEXE IV. Infractions à la Convention de La Haye. L'Allemagne a signé la Convention de La Haye. Déjà le premier Gouverneur Général allemand, M. le Baron von der Goltz, s'était réclamé de la Convention de La Haye dans un arrêté publié par lui, le 12 novembre 1914. Le second Gouverneur Général allemand, M. le Baron von Bissing, dans une proclamation solennelle, publiée le 18 juillet 1915, déclara " vouloir administrer la Belgique d'après la Convention de La Haye concernant les lois et les coutumes de la guerre sur terre..." 11 ajouta: "Sa Majesté l'Empereur Allemand, après l'occupation du Royaume de Belgique par nos troupes victorieuses, m'a confié l'administration de ce pays, et m'a chargé d'exécuter les obligations résultant de la Convention de La Haye." Voilà le droit. Voici le fait. (à suivre.) s'est augmenté depuis et peut être porté à 25,000. Enfin, nous citerons pour finir l'Université catholique de Beyrouth, des P.P. Jésuites, 1' Institut biblique de Jérusalem, des P.P. Dominicains, le séminaire de Sainte-Anne, des PP. Blancs, les grands collèges du Levant, d' Egypte, de l'Inde, du Japon, l'établissement scientifique de Zi-ka-weï, etc. Dans tous les pays évangélisés, si la lumière de la Vérité n'est pas éteinte, à qui le doit-on? A la Franoe. Espérons que les catholiques qui ne veulent pas que leur foi soit exploitée par des catholiques pour nuire à la FTaaice dans un but politique seront avec nous du côté de la Vérité, pour le plus grand bien de l'Eglise. CHEZ NOS SOCIALISTES. LE CAS HUYSMANS. Malgré les démentis que l'on nous a prié d'insérer, il est avéré que Camille Huysmans s'efforce de provoquer l'accord entre les socialistes des pays belligérants et ensuite à contrecarrer l'action légitime des Alliés. Dans son discours d'Arnhem, dont nous n'avons malheureusement pas le texte intégral, mais un compte rendu suffisamment long, il exposa que les différentes réunions des socialistes à Copenhague, à Londres, et à Vienne ont révélé une certaine communauté de vues. De là l'idée de convoquer à La Haye, auprès du bureau International, des délégués des pays belligérants. Camille Huysmans, en agissant de la sorte, estime remplir son mandat vis-à-vis de l'Internationale. C'est déjà regrettable au point de vue belge, mais ce l'est tout à fait quand, entrant dans les vues de3 impérialistes allemands, il déclare que la démocratie allemande était sous la pression du danger russe, quand il rejette sous quelque forme que ce soit l'annexion de l'Alsace-Lorraine à la France. Il se trompe enfin tout à fait s'il croit que les conditions de paix qui laisseraient une Allemagne forte ne contiendraient pas le germe d'une nouvelle tragédie mondiale. Si l'Allemagne n'est pas écrasée, c'est la guerre dans vingt ans. Si les vœux de M. Huysmans devaient se réaliser il vivra sans doute assez longtemps pour pleurer sur son erreur et ses rêves utopistes. # * * Mais gardons-nous de considérer l'avis de M. Huysmans comme reflétant l'opinion de nos socialistes. Le " Vorwârts " du 7 janvier et 1' " Humanité " du 16 ont publié deux interviews de M. Vandervelde, prises au Havre et à La Haye sur la question de la paix et de l'Internationale future. M. Vandervelde a pris soin de déolarer tout d'abord aux journalistes qui 1' interrogeaient, qu'ils s'adressaient non au ministre belge, ou au président du Bureau socialiste international, mais au simple socialiste, au citoyen d'un pays envahi et dévasté. Il se déclare énergiquement contre toute action de paix dans les Etats Alliés. La guerre n'est pas pour les Alliés une guerre de conquête, mais une guerre de défense. Ils doivent la continuer " sans céder ni hésiter jusqu'au jour où la victoire nous donnera le gage que nous ne verrons plus pareille entreprise, qu'on ne nous jouera plus de paTeils tours. A ceux de ces camarades socialistes qui seraient tentés d'engager une action commune avec la minorité allemande pour la paix, M. Vandervelde répond avec un clair bon sens: " Comment', pour la seule raison que trente-trois socialdémocrates en Allemagne repoussent la politique impérialiste, comment pour-rais-je considérer une paix prématurée comme un moindre danger?" Chaque jour fortifie M. Vandervelde dans sa conviction que les puissances centrales son-t au bout de leurs forces et ne peuvent à la longue triompher. — Nous l'avons souvent constaté: le propre du socialisme, c'est d'anticiper l'avenir. Les socialistes, oublieux de cette vérité que les Etats, de même que les individus, font non pas ce qu'ils veulent, mais ce qu'ils peuvent, supposent la paix conclue (chacun au profit de sa nation) et qu'il leur appartient de dicter les conditions de oette paix. Sur ces conditions, ils ne sont pas d'acoord. Les Français veulent écraser " le militarisme prussien." " Ecraser le militarisme," répond le " Vorwârts," "c'est une vague formule, une concession à la bourgeoisie (pronomeez Pourchoizie), les camarades français ont l'air de transformer cette guerre en un châtiment pour l'Allemagne. Nous ne laisserons jamais aSaibîir notre force défensive." M. Vandervelde explique le sens de cette phrase tant reprochée aux Français (caT les socialistes allemands tiennent à leur militarisme!) D'après lui, cela s'applique surtout à la suprématie de la caste militaire, comme si la moindre tranquillité pouvait être assurée à l'Europe tant qu'elle n'aura pas limé à l'Etat de proie les dents et les ongles. Un autre insurmontable obstacle à l'entente sur les conditions de la paix, c'est l'Alsace-Lorraine, c'est la Belgique. M. Vandervelde constate que la majorité et la minorité allemandes se sont déclarées opposées à l'annexion de la Belgique. EsWe bien exact? On connaît l'équivoque et les réticences des délibérations du parti donit le secret a été dévoilé. La minorité elle-même a parlé, jusqu'à l'extrême gauche, de garanties, synonymes d'annexion déguisée. M. Vandervelde paraît l'ignorer. Mais il a soin de rappeler, que pas un seul socialiste allemand, à l'exception de 'Liebkneéht, dont l'exclusion du parti semble pendante, n'a protesté contre les crimes commis en Belgique. Quand on accepte silencieusement l'assassinat, on est bien près de toléreT la conquête. LA PENURIE DES VIVRES EN ALLEMAGNE. Un Allemand venu en pays neutre, écrit à un ami anglais :— " Nous attendons le jour où les troupes anglo-françaises briseront le militarisme prussien." Le gouvernement, de complicité avec la presse, trompe le peuple; nous manquons de graisse, de beurre, de lait, d'huile, de pain, de viande et de légumes. " Il est invraisemblable que nous tenions longtemps." Suivant le " Vorwârts," toutes tes mesures prises par 1e gouvernement allemand pour combattre la pénurie des vivres n'ont, jusqu'à présent, servi à Tien. La viande de porc est devenue excessivement rare. On ne peut obtenir du beurre, de la graisse et de l'huile que tfts difficilement. Le poisson de mer est à des prix inabordables. Dans certaines localités' même on manquerait maintenant de pommes de terre ; il est à prévoir qu'elles feront défaut au printemps. Le journal ajoute que ce n'est pas en affirmant que nos ennemis souffrent également du manque d'approvisionnements que la situation deviendra plus supportable en Allemagne. LA LfcVtt DU MUKAiuKIUMa ON DEMANDE UNE DECLARATION DU GOUVERNEMENT. L'Allemagne, conformément à la menace contenue dans son ultimatum à la Belgique, organise systématiquement la ruine de notre patrie. Après le deuxième impôt de près d'un demi-milliard, dont elle a frappé notre malheureux pays à l'encontre des conventions internationales, elle vient de lever le mora-torium décrété par le gouvernement belge. Inutile d'insister sur le caractère odieux de cette mesure, par laquelle on espère jeter le trouble entre Belges et rendre plus atroce la situation économique du pays. Les Belges n'ont qu'un devoir: ne pas tenir compte de la levée du moratorium. Ils ne doivent pas s'inquiéter des protêts ou même des déclarations de faillite pour autant que les tribunaux de commerce osent prononcer celles-ci. Rares seront nos compatriotes assez mal inspirés pour réclamer le paiement de créances. Mais afin même d'ôter cette envie à quelques maladroits, nous estimons que la gouvernement belge pourrait rassurer l'opinion en prenant les mesures nécessaires. PAS DE PAIX SEPAREE POUR LA BELGIQUE. On mande de New-York :—La réplique belge aux nouvelles allemandes faisant entrevoir une paix séparée est brève et significative. Du Havre le baron de Broqueville, premier ministre belge, télégraphie au "New-York Times " :— " Il n'y a pas une ombre de vérité dans les rumeurs malveillantes qui ont été répandues en ce qui concerne la conclusion d'une paix séparée entre la Belgique et l'Allemagne," ECHOS. Croix-Rouge de Belgique. Les bureaux de la Croix-Rouge de Belgique (comité anglo-belge) sont, à partir de ce jour, transférés à l'adresse suivante: 28, Grosvenor» gardens, S.W. Présents pour le Kaiser. Un " Belge tout court " nous adresse de Sheffield 10 sh. 3 pour sa souscription à une liste que nous regrettons ne pouvoir ouvrir en raison de difficultés diverses. " Si le gouvernement," dit-il, " voulait bien nous faire connaître le prix de fabrication d'une charge de poudre, d'une douille, d'un, chargeur, d'un balle, d'une cartouche toute préparée, voir d'un obus il est certain que beaucoup d'entre nous s'empresseraient d'envoyer à la Métropole, ne fut-ce que par le moyen de quelques ' penny stamps,' le prix d'un'de ces petits, mais très utiles, cadeaux à envoyer à nos ennemis." Nous ne pensons pas que le département de la guerre accepterait cette çombinaison, qui ne lui rapporterait qu'une partie infime de ce qui lui est nécessaire. Nous prions donc notre honorable correspondant dont nous comprenons fort bien et apprécions hautement la pensée, de vouloir bien se faire connaître. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules atitorisées par le gouvernement britannique de présente!: dôg ouvriers 'belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférér surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au. bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans cc3 asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail chez " The War Refugees Committee," General Buildings, Aldwych, W.C. (au premier étage). ANNONCES. 9 penco la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.y.p. Prière de e'adresser directement à nos ïïureaux, 104, Shoa» lane, au premier. AD. CORYN, professeur de chant français au Guildhall School oî Music, leçons particulières, réper-toire.—S'adresser par correspondance au ]ournal ou au Guildhall Music School, John Carpenter-street ONNE belge est«demajidée pouT soigner j«une eniant.—1, Gloucester-gardens, Pâchmond Hill, Surrey. ËMÔÏSELLE7~de bonne famille belge, désira s'occuper d'un ou deux enfants 1 après-midi, ou autra occupation; parlant français, flamand, et ayant de bonnes notions d'anglais.—Ecrire J. V.. bureau dti journal. KNTISTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers (rue Quellin).—Consultations tous lœ jours de 2.30 j, 6 heures.—-Oxlord-street 551. Téléphone. 2782 Mayialr. DLLË belge, bonne musicienne, désire faire connaissance I>lle anglaise pour piano deux ou trois fois par semaine environs South Kensington. .écrire, bureau du journaL F. H. - J^EUNE fille, 16-18 ans, recevrait hospitalité dans famillo anglaise habitant Hayward's Hoath, ta échange léger travail de ménage et soin;-, a donner aux enfants, vie de famille.—Eorire NV. L». bureau du journaL ON d-emando Adressa de Mme Léon Schroey-ers, née Marie Barbiers.—Ecrire bureau du journal. AVIS ~A U X ACTIO N N A TRES SOCIETE ANONYME: "AGENCE DE LA PRESSE NOUVELLE." Les Actionnaires de la Société Anonyme^ " AGENCE DE LA PRESSE NOUVELLE" sont convoques par le Conseil d'Administration en Assemblée Générale Ordinaire Annuelle pour le Jeudi 24 Février 1916 à deux heures de 1 après-midi, au siège social à Paris 42, rue Notre Dame des Victoires. ORDRE DU JOUR:—lo. Examen de 1 exercice 1914; 2. Nomination d'Administrateurs; 3o. Nomination des Commis» saires aux Comptes pour l'exercice 1915. DECES. Monsieur alfred castretjl, le com- rr?codant Castreul et Madame Castreul, M. et Mme. Antoine Vandenplas Castreul et famille ont la douleur de vous faire part de la mort de M. Georges Ca.ft.reml directeur <ie la société du Haut Congo de la Compagnie av. Ix>mami ot de Roca Porto Alègre, décédé à Londres lo 23 janvier 1916 a l'âge de 45 ans L'enterrement aura lieu vendredi prochain ; réunion à St. Patrick Church,_ Soho-square, à 10 h. Vu lés circonstances, le présent avis tient lieu de lettre de faiio part. ; ON nous prie d'annoncer la mort de Monsieur Guillaume Debrassine, d'Anvers, décédé à Londres, le 18 janvier 1916 après une longue et pénible maladie L'inhuma-ation a eu lieu dan la plus stricte intimité—Yarrell-man-sions 19 Queen's Club-gardens, West Kensington, W.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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