La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 30 Maart. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gb1xd0rv08/
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LA MÉTROPOLE I; ONE PENNY CINQ CEHT1MM ■Sfîinii VIJF CEIT fgn't DIX ciirriM»» PARAISSANT PROVTSOTRTCMTr/NTT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENT 1 mois, 8 «h. ; 8 moli, 9 «h. * 24«B ANNEE VENDREDI 30 MARS 1917 No. 89 LA GRANDE GUERRE m NOUVEAUX VILLAGES REPRIS ■RUSSIE ~ÛU ITALIE ? Bombardement de Dunkerque ■ Bien que les difficultés augmentent, ■cnt l'expert officiel français, à propos ■L opérations dans l'ouest, on approche K plus en plus de la ligne sur laquelle ■ennemi se rejette, et malgré que les ■Allemands opposent une résistance de ■L en plus forte sur leurs positions pré-Bparées le progrès des Alliés n'a nulle-Kent été arrêté. La journée de mercredi Kété une journée intéressante. ■ Plusieurs villages, dont Villers-Eau-■oon et Saulcourt, sont tombés aux mains Hes Anglais et des Français et d'impor-Btantes positions allemandes sont àctuel-Hement menacées. ■ Dans le secteur britannique l'ennemi ■ fait une attaque désespérée contre le Village de Beaumetz-le'z-Cambrai qui a ■îhangé de mains plusieurs fois. ■ Sur le front français il y a eu une ac-■almie dans le secteur de St-Quentin ; ■artillerie ennemie essaya de revenir à ■a charge sur le front Roupy-Essigny-Be-■ay, mais son feu fut neutralisé par les Batterie* françaises. ■ En Champagne après un violent bom-■ardement l'ennemi lança une attaque en ■asse contre les positions à l'ouest de ■Maisons de Champagne et réussit à pren-■re pied dans les éléments de première ■igné; mais toutes les tentatives contre ■taisons de Champagne furent arrêtées ■ar le feu de l'artillerie française. ■ Au cours de ces derniers jours il fut ^Beaucoup question d'une nouvelle *ex-■iMtion allemande contre la Russie, tan-■dis que d'autre part l'ennemi continue Bon activité sur le front italien. | Avec l'approche du beau temps il faut ■ y attendre, car il est de toute importance pour l'Allemagne d'entretenir ■'idée d'une grande offensive prochaine, Bout en créant l'incertitude au sujet de ■on véritable but. En Russie il y a eu raids à des points en Galicie et au ■ord du Niemen, de même que sur le ■ont de la Dvina; lundi dernier il y a ■^u une attaque d'importance mineure ■nr la rivière Chara, dans la région de ■Baranovitch, où par une décharge de ■pz les Allemands ont obligé les Russes ■? se retirer de leurs positions. Comme ■^ Allemands ne prétendent pas les Bivoir rejetés au delà de la rivière on Beut croire que nos alliés ont réussi à B1' maintenir sur la rive ouest. ■ Sur le front italien les événements res,-B®blent à ceux de l'année dernière, Bvec une variante. Alors, comme main-Bwant, les événements s'ouvrirent par Bks hostilités dans la région du lac de B'arde et de violents combats sur le Bont Julien, où cependant nos alliés pri-B® l'initiative et s'assurèrent l'avantagé A moins que les Allemands ne se dé-Bdent d'opérer une concentration pour Borter un coup décisif à l'Italie, on peut Bvposer que les événements se déroule-B"11 généralement comme l'année der-B'ère. Un pareil projet semble improba-B1' parce que, outre d'autres raisons Bu'il est inutile de mentionner, les Alle-B^nds doivent trouver une décision dans B" théâtre d'opérations où les circon-Bla"ces offrent une meilleure chance de B0ceés et où une concentration du gros ■e leurs forces se prêterait mieux à des Bpérations défensives. I En éliminant la possibilité d'une con-Bbution allemande plus grande qu'il Best nécessaire à l'armée autrichienne ■ 'en supposant que cette dernère fas-I une offensive quelconque les condi-B!0ns ne semblent admettre qu'une solu- ■ l0n' Au cas où les circonstances sont les B ,Js favorables — notamment au cas où Bta'<e reste sur la défensive pure — Bjtendue et la nature de la frontière, qui l'f 'ient un désavantage pour nos alliés ■' face d'une attaque en masse, consti-B'nt un embarras pour les Autrichiens. B% attaque simultané^ contre les fronts BJ Trentin et de l'Isonzo est hors de Bestion. Les Autrichiens devront choisir ■'"i ou l'autre. ■ ^ne attaque frontale sur l'Isonzo s'attendre à les voir choisir l'attaque d front par le Trentin, menaçant les corn munications de l'Italie avec le front Ju lien. Ce plan n'a eu que peu de succè l'année dernière et cette année-ci les con ditions sont encore moins favorables. Les armées italiennes sont en meilleu re posture à tous les points de vue, e hommes, munitions et expérience mi li taire. Si l'ennemi était tenu sur le front d l'Isonzo et en même temps attaqué pa l'Isonzo, le cas de l'ennemi serait enèor plus désespéré, car la communication en tre les deux fronts est longue, mauvais et se trouve sous portée des canons ita liens. D'autre part si les Italiens s trouvaient en difficultés ils pourraien opérer le transfert de troupes et de ma tériel rapidement et secrètement par 1 voie ferrée de Venise, comme l'an passd Ce que les Autrichiens empêcheront tout prix c'est le progrès de nos allié dans le Carso. Mais une offensive bo: teuse dans le Trentin facilitera plutc qu'elle n'empêchera les progrès dan cette région. Des torpilleurs allemands ont fait un attaque contre Dunkerque et ont lanc une soixantaine d'obus sur la ville. Deu personnes furent tuées par le bombarde vment qui dura trois minutes. o—o La retraite allemande Destruction de villages en Flandre Paris, 28 mars.— Des.informations n cueillies dans divers milieux tendent montrer que les Allemands ont déjà évacu la population civile de Saint-Quentii En outre, on rapporte l'incendie par le Allemands de nombreux villages situé derrière leurs lignes actuelles et distante de plusieurs kilomètres de la ligne de fei Ceci semblerait également indiquer qu leur retraite est loin d'être terminée e que la fameuse ligne d'Hindenburg c trouve breaucoup plus à l'est. D'une source belge, que je crois êtr tout à fait digne de foi. j'apprends que le Allemands exécutent en ce moment 1 même destruction systématique dan? 1 nord, dans le voisinage de Zeebruggi Bruges et Gand, qui conduit à inférer qu là aussi une retraite peut être attendu dans un avenir rapproché.— Daily New. Note.—• Le bruit de la possibilité d'un retraite allemande de la côte belge couru dans les milieux belges à Londre en ces derniers temps. o—o La zone de piraterie s'étend Un dépêche de Copenhague annonce qu le gouvernement allemand vient d'informe le ministère des Affairés étrangères de N01 vège que la zone de " blocus " sous-mari est étendue à la portion de l'océan Arct que qui s'étend à l'est du 24e degré de lor gitude Est et au sud du 75e degré de lat tude Nord. Cette zone s'étend entre la côt Nord de là Norvège et le Spitzberg. D'autre part le gouvernement suédo vient de recevoir de la légation d'Allemagn une notification portant que la navigatio sera " empêchée par toUs les moyens " dan la zone glaciale située à l'est du 24e degt de longitude Est et au sud du 75e degré d latitude Nord. . Les navires suédois se rendant dans ce parages le feront à leurs risques. Toutefois, ceux qui sont déjà en route destination ou en partance d'un port d cette région ne seront pas, jusqu'au 3 avri attaqués sans avertissement. o—o Tanks de mer Les chantiers de constructions maritime que l'amirauté allemande a installés Wilhelmshaven bâtissent en ce moment Un cinquantaine de gros bateaux en acier qi navigueraient immergés aux trois quartï Leur vitesse serait néanmoins assez grande et ils se trouveraient être presque invulnéra bles aux obus. On les destinerait à transporter des expie ! La Flandre vassale Aveu socialiste autrichien ! Le journal socialiste hollandais Het Vol (g mars 1917), prouve par l'extrait ci-apré de la Wiener Àrbeiterzeitung, organe d parti socialiste autrichien, qu'il ne s'éta pas trompé en déclarant que les Allemanc se servent de la poignée d'activistes du pseï do " Conseil de Flandre " pour rompre p£ la force l'unité de la Belgique: Ce qu'est " ce "Conseil de Flandre' e d'où il vient et ce qu'il représente " o ne le dit pas. Les groupements activiste flamands seront fort probablemer s synonymes de séparation par la force d la partie flamande de la population be ge. La délégation aussi bien que le di: cours du Chancelier d'Empire visent rj probablement, des plans dont le but s trouve en contradiction avec le maintie de la Belgique actuelle, e o—o r Enfin, des représailles ! P ' . e On sait que lorsque les Allemands ar noncèrent à la fin de janvier demie e qu'ils couleraient sans avertissement le t navire-hôpitaux que leurs pirates rei contreraient dans la Manche, le gouvei a nement britannique déclara solennelli ment que, si cette menace devait êti k mise à exécution, " des représailles, si s raient immédiatement infligées par le autorités britanniques intéressées t L'éventualité en question s'est produ s te : les Allemands ont coulé dans la nu du 20 au 21 mars le navire-hôpital A: e turias, naviguant tous feux allumés 1 é muni de toutes les marques -distinctive x de la Croix-Rouge de Genève. C'e grâce à un véritable hasard que de non breux blessés n'ont pas été noyés. Le gouvernement britannique para décidé à Jonner enfin satisfaction l'opinion publique. ç Le Central News apprend en effet c source officielle que la question des r présailles pour le torpillage de navire à hôpitaux occupe depuis quelque temj é l'attention du Cabinet, et qu'en vue c 1. torpillage de l'Asturias des représailli seront instituées presque immédiatemen s Une déclaration à cette fin peut être a s tendue sous peu. '■ . Plus que personne, la Métropole r e prouve la sauvage doctrine de l'œil poi f œil. Mais nous avons reconnu depu e longtemps que, dans le cas de l'Allemi gne, C'EST LA SEULE qui puiss e exercer quelque effet sur lés bandits qi :S régnent à Berlin et que son applicatic a est légitime en Vue d'éviter de pli e grands maux à des innocents. Nous sommes convaincus que beat coup de malheurs auraient pu être évite si les Alliés avaient adopté ce point c '' vue dès que les atrocités de Belgiqui 1 en août-septembre 1914, avaient démoi 1 tré que les Allemands mettaient cyniqui ment en pratique les enseignements ri voltants de leurs écrivains militaires. o—o Belgique et Russie • e r Voici le texte du télégramme des Chan bres belges à la Douma russe : j Les Chambres belges sont heureuse i- d'adresser au Parlement russe leui i- vœux les plus ardents pour la rénovatio e constitutionnelle dont la Douma a pr la courageuse et patriotique initiativi s Elle saluent dans l'avènement du goi e vernement non seulement l'entrée d'-ur n grande et noble nation parmi les Etal ^ qui ont su unir dans leurs institutions 1 p Démocratie, l'Ordre et la Liberté ma encore un- nouveau gage de la Victoii >s qui doit assurer à la Russie la réalis; tion de ses aspirations nationales, à 1 à Belgique les réparations auxquelles el! e a droit, à l'Europe régénérée une pai durable, fondée sur la libération dés m tionalités opprimées, enfin des garantie efficaces pour, éviter le retour d'attental odieux contre le Droit et la Civilisatior s (s) F. SCHOLLAERT, Président de la Chambre des e , représentants. i (s) GOBLET D'ALVIELLA, Vice-président, du Sénat. ' o—o— — Le Courrier dp la Champagne annoi ce que lundi matin, entre g et 10 heure ,o„ L'Amérique espagnole et la campagne sous-marine 1 7 ' Wtj- j )■■> O- Tjt , îpf k Correspondance de la Métropole s u t Santiago, le 14 février. Encore que les événements se dépla-~ cent avec une telle rapidité que l'impression d'aujourd'hui se transforme dès demain, il reste intéressant de noter au vol de quelle façon ces deux phénomènes n corrélatifs : l'intensification de la campa-s gne des sous-marins allemands et la rup-'t ture des relations diplomatiques entre e l'Allemagne et les Etats-Unis, ont été 1- appréciés par l'opinion publique dans les >- différents Etats de l'Amérique espa-1 gnole. Ils l'ont été, à vrai dire, d'une façon n complexe. Quelque légitime indignation qu'ait soulevée chez les républiques sud-américaines le nouvel et monstrueux attentat de l'Allemagne au droit et à l'indépendance de toutes les nations neutres, " il ne laisse pas de subsister chez plu-sieurs de ces républiques, en particulier r chez les plus voisines géographiquement s des Etats-Unis, des sentiments d'anti-v pathie çontre la grande république du Nord, et il en résulte qu'elles voient avec un certain plaisir les embarras de ® celle-ci et le conflit qui la menace. Au Mexique, surtout, les sentiments s de haine contre les Etats-Unis sont violents, car il y a un demi-siècle, à la suite i- d'une guerre désastreu'se pour le Mexi-it que, celui-ci a dû leur céder une grande i- partie de son territoire, et depuis, et sur-?t tout dans les troubles qui marquèrent la :s chute de Porfirio Diaz, les présidenees 5t tourmentées de Madero et de Huert* et 1- l'actuelle dictature provisoire de Carran-za, les interventions des Etats-Unis dans ît la révolution mexicaine ont été. contî-à nuelles et toujours blessantes pour l'amour-propre mexicain. Les Allemands, le qui le savent bien, qui sont riches et influents dans l'Amérique entière, y font couler l'or à flots et y tiennent en main une partie des fils politiques, profitent I de cette disposition d'èsprit et l'exp'oi-tent. La barbare Allemagne s'harmoni- j. se bien aux alliés qu'elles choisit : en cas j/ de guerre, le sauvage Mexique combattra pour sa querelle aux côtés de la Turquie sauvage et de la sauvage Bulgarie. Association qui rappelle ces peuples con-|r glomérés autour des Huns, se précipi-ls tant avec eux à l'assaut du monde anti-1_ que et sous qui la civilisation romaine succomba. II Les deux nations sud-américaines chez n qui la note allemande a soulevé l'indi-* gnation la plus vive sont le Brésil et le Pérou. Dans ce dernier pays, cette indi-1- gnation a été jusqu'à la fureur, parce ■s que l'annonce de la recrudescence de la le piraterie sous-marine a coïncidé avec -> l'attaque du bateau péruvien Lorton, '- coulé par les Allemands dans le golfe de Biscaye. En représailles il fut proposé à Lima de condamner k la prison perpétuelle un résident allemand chaque fois qu'un nouvel attentat de ce genre serait commis sur un citoyen péruvien. Au Cal-lao, le dimanche 11 février, les ouvriers du port ont fait une grande manifesta-i- tion en faveur de leurs frères les ouvriers belges, réduits à l'état d'esclaves par la tyrannie allemande. '.s Au Chili, pays qui a protesté en ter-n mes clairs et dignes contre les préten-js tions de l'Allemagne, la question qui prédomine sur toutes les autres est cel'e. ~x'_ de savoir si l'état de guerre ou l'état de e paix sera plus favorable à l'écoulement s du salpêtre, la grande richesse nationa-a le. D'une part, la recrudescence du blo-s eus en rendra l'exportation vers les pays e européens plus difficile. D'autre part, en cas de guerre, la nécessité du salpêtre a comme -élément constituant de la poudre, e permettra d'en envoyer aux Etats-Unis x des quantités énormes. Aussi l'opinion chilienne ne s'effraye guère, le cours du s change, qui est le grand thermomètre s de cette opinion, restant dans ce pays assez favorable. Les causes de division^ et de défiances existant entre-les différents pays sud-américains par suite de guerres anciennes ou de divergences d'intérêts n'ont malheureusement pas permis à toutes les nations du continent américain de s'associer dans une protestation com-mune, également et uniformément éner-3, gique, contre la piraterie de l'Allemagne Les socialistes anglais Encore une conversion On se rappelle encore la conversion éclatante de M. Hodge, ministre anglais du Travail, à la guerre économique et ses déclarations très nettes contre les fariboles du socialisme "international", en présence des manigances des Scheide-mann et autres séides du Kaiser. Voici qu une autre conversion, non moins intéressante, vient de se produirë. Un des socialistes, anglais les plus connus, M. James Seddon, qui avait été unanimement désigné comme candidat labouriste à la division de Newton (Lan-cashire), vient d'envoyer à son comité électoral une lettre énergique déclinant cette candidature. Depuis le début de la guerre, dit la Daily Chrontcle, M. Seddon s'est dévoué corps et âme a la tâche de rallier en faveur du gouvernement, pour la continuation active de la guerre, les trade-'unionistes britanniques. Dans sa lettre, M. Seddon écrit que, pendant un voyage en France, il apprit avec un cœur ulcéré que des milliers de nos plus braves et de nos meilleurs avaient été sacrifiés à cause de nos idées d'avant-guerre au sujet de la dette de service personnel de tout citoyen. Il ne peut plus, par consé- -quent. défendre plus longtemps le système du volontariat. " Je suis plus antimilitariste que jamais, déclara-t-il hier, mais je crois que le premier devoir de tout homme est de défendre les libertés qu'il a reçues en héritage, et si cela implique pour l'avenir une armée nationale, je l'approuve.'' M. Seddon a également déclaré son adhésion aux propositions du gouvernement contenues dans les résolutions" de la Conférence économique de Paris, et s'il peut trouver un canton électoral qui veuille accepter ses nouveaux principes, il est prêt à entreprendre la lutte. Les résolutions du parti ouvrier belge de Belgique (Métropole du 11 janvier) disaient déjà : Toutefois, il (le parti) se rëfuse à jouer un jeu de dupes; ...il croit qu'il fatft... prendre des précautions contre la concurrence déloyale et ne revenir à un régime de libre concurrence plus large qu'après que les pays ravagés, privés de leurs machines, de leurs matières premières, de leurs voies de communication et de leur main-d'œuvre, auront été rétablis dans leur état normal. Ces idées font leur chemin. Elles marcheraient plus vite encore s'il était possible de mettre tels de nos socialistes dans la tranchée, face à face avec les Genossen du Kaiser, ou plus simplement leur faire faire une petite excursion entre Noyon et Saint-Quentin...o—o Déclarations d'Henri de Man Le Volk, organe officiel du socialisme hollandais (3 mars 1917),a interviewé Henri de Man, un des leaders marxistes de la jeunesse socialiste belge, volontaire de guerre devenu officier. Henri de Man a déclaré sans ambages : Aussi longtemps que l'Allemagne persévère dans sa politique de conquêtes, aussi longtemps que les socialistes allemands soutiennent l'épée allemande et ne désavouent pas les crimes du militarisme prussien, toute tentative de négociations est vouée à un échec et ne serait jamais qu'une duperie pour les Belges. Cette déclaration a d'autant plus d'importance que de Man a fait ses études à Leipzig et a vécu longtemps en Allemagne, en contact étroit avec les social-démocrates. C'est lui qui publia autrefois une interview sensationnelle de Bebel, au sujet de l'attitude éventuelle des socialistes allemands en cas de guerre franco-allemande. On se rappelle peut-être que la Métropole a publié en 1910 sur Henri de Man un article qui fit quelque bruit dans le landerneau socialiste belge et dont l'auteur, qui connaissait son sujet à fond faisait un parallèle peu favorable à nos collectivistes, entre leurs idées et celles du jeune marxiste. des peuples civilisés. Il faut le regretter, car la collectivité américaine a perdu là une occasion de manifester d'une façon grandiose que le sens de la justice, de la dignité humaine, de la pudeur publique, si effroyablement conculqué en Europe, n'a pourtant pas disparu de tous les continents de la terre. v

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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